Nos ressources
Nos experts en recrutement vous partagent leur boîte à outils, pour des recrutements réussis.
Fiches métiersNos conseils en recrutementRecrutement techRPORecruter est une scienceEnjeux RHNos tops
Enjeux RH
Témoignage : Comment concilier vie étudiante et vie entrepreneuriale
Quand certains se sont laissé sombrer, d’autres ont décidé de se dépasser. Durant le premier confinement, Léa et Élisa ont 16 ans lorsqu' elles décident, à deux, de créer Clone.off, une marque de bijoux qui se veut être l’empire de la jeunesse. Animées depuis toutes jeunes par l’univers entrepreneurial via leurs pères qui sont eux-mêmes dirigeants d’entreprise, le pari fou est lancé. Rencontre avec Léa, cofondatrice de Clone.off.Comment l’idée t’es venue ? J’avais pris l’habitude de parler business avec mon père depuis petite. C’est un domaine qui m’a toujours intéressée et fascinée et, depuis la troisième j’ai toujours eu plein d’idées mais jamais LA bonne idée. Puis un jour d’été 2019, j’avais créé des bijoux en Italie, et, en rentrant de vacances, toutes mes amies en voulaient. Business girl dans l’âme, je me suis dit : « Si il y a autant de demandes, pourquoi pas créer quelque chose de concret. » J’ai commencé alors par poster mes créations sur Instagram, et j’ai eu d’excellents retours. Alors, mon père m’a poussée à lancer ma marque. En réalité, au début, ça ne demandait pas beaucoup d’investissements. Je prenais juste la matière première et je réalisais les commandes au jour le jour. Ça me demandait du temps, mais je le faisais par passion. Au début, je ne le voyais pas réellement comme une création de marque mais plutôt comme un défi personnel que j’essayais d’aboutir. « Il y a un leader et des suiveurs, visons le leader »Le lieu où j’habitais, Aix-en-Provence a beaucoup contribué au succès de la marque car l’écosystème de cette ville est très particulier et assez superficiel. J’ai toujours eu cette grande capacité à analyser les gens et je me suis rapidement rendue compte que toutes les jeunes filles suivaient UNE fille populaire. Pour moi, ça a tout de suite fait tilt : « Si j’arrive à atteindre cette fille et lui mettre une de mes créations autour du coup, toute la ville en voudra. » Je l’ai alors contactée sur Instagram, ainsi que tout le groupe des « populaires » et ça a fonctionné comme ça. Du simple loisir créatif à la création d’une société Quand j’ai senti que l’histoire de Clone.off prenait une tournure différente, on a déposé le nom de marque et créé chacune un statut d’auto-entrepreneur. Pour toutes les démarches administratives, on a choisi de s’entourer d’avocats et de comptables qui ont pris le relais sur les démarches. À l’époque, on était encore au lycée, on avait aucune connaissance, on ne voyait que la partie créative et fun. Quand on a 16 ans, c’est compliqué de trouver des personnes qui nous suivent et qui nous expliquent bien tout le cheminement de l’auto-entreprise et de l’entrepreneuriat alors on a fait ce choix là car on ne voulait pas seulement s’entourer d’adultes qui nous expliquent les choses comme si on ne les comprenait pas. L’élément déclencheurEn décembre 2021, on a compris que Clone.off avait pris un tournant décisif. On était passées de la petite idée à un vrai tournant. On a été victime d’un succès que l’on avait pas prévu et le 4 décembre, le site était déjà sold-out. À ce moment-là, on s’est dit : “Soit on garde cette activité en loisir soit on se professionnalise vraiment.” À la base je faisais ça dans ma chambre, et là on a dû engager des gens dans un atelier de production. À partir de ce moment-là, j’ai dû faire un choix : soit on arrête tout, soit on se lance vraiment et on investit tout notre temps dedans. On a donc fait le « mariage » de nos deux statuts d’auto-entrepreneurs.Le déménagement à l’autre bout de la FranceOn a déménagé à Lille pour nos études. Elisa est partie à l’EDHEC et moi à SKEMA. En plus de partager notre nouvelle vie dans la même ville, on s’est mise en collocation. Alors bien sûr, nos études nous tiennent à cœur mais on essaie réellement de diviser notre temps entre l’école et Clone.off. Depuis septembre on a ouvert un atelier à Lille avec trois salariés que l’on a embauché pour la période des fêtes de fin d’année. On constitue une vraie équipe, il n y a pas de hiérarchie, tout le monde est égal et participe à la prise d’idées, on ressent une vraie énergie. On développe aussi des compétences en management, on apprend à gérer une équipe, à améliorer notre productivité. On fonctionne un peu comme une start-up, on sait qu’on est jeunes, mais on n’a pas envie de jouer au patron. En parallèle, j’adorerais partir à l’étranger pour continuer à créer et l’école propose des semestres à l’international. Honnêtement, je ne pense pas que toutes les compétences s’apprennent en école de commerce et j’ai déjà beaucoup appris en deux ans de projet avec Clone.off. L’école, ça me sert principalement pour les contacts mais, avec Elisa, pour notre stage de fin d’année, on envisage de le faire au sein de notre propre entreprise.Gérer un business, les études et une amitiéÇa peut paraître banal mais tout est basé sur l’organisation. Je réalise beaucoup de « to do list », en me mettant 5 objectifs par jour que je me dois de réaliser. En parallèle, j’ai un agenda classique pour que je n’oublie rien, mais je l’avoue, j’ai parfois j’ai du mal à gérer mon temps. Pour être plus productive, j’ai enlevé sur mon téléphone toutes les applications qui me faisaient perdre du temps. Avec Élisa, on a jamais réellement eu de conflits, on s’écoute beaucoup. On discute, on communique énormément, on ne veut pas détruire une amitié pour un projet. On a une amitié forte, en colocation, un business ensemble mais je n’aurais jamais imaginé construire tout ça avec quelqu’un d’autre. On a rédigé une charte d’amitié en 10 points et on s’est accordé sur une chose : Clone.off passera toujours après notre amitié.Se développer sur les réseaux sociauxPour Clone.off on cible les 14-25 ans, tout ce qu’on partage sur les réseaux sociaux, ça intéresse beaucoup les jeunes d’aujourd’hui et on aimerait bien à terme, devenir des influenceuses business. En réalité, c’est en humanisant la marque que l’on a fait fonctionner le projet et qu’il a pris tant d’ampleur mais, en réalité, on aimerait bien s’en détacher et mettre des mannequins en avant. Nos parents en rigolent et se demandent comment on peut faire de l’argent avec ça mais il faut le reconnaître, les réseaux sociaux c’est un autre monde. En bref, on a décidé de conserver une ligne éditoriale business, on ne veut pas se pervertir pour percer à tout prix. 
Thomas Motti
5 janv. 2023
Enjeux RH
Candidats : Comment réussir son entretien annuel d'évaluation ?
L’entretien annuel d’évaluation est l’occasion pour vous d’aborder le bilan de l’année passée et de se projeter dans l’avenir au sein de l’entreprise. Pour le mener à bien, il est nécessaire de se préparer en amont afin d’être le plus à l’aise lors de la rencontre avec le manager et de se baser sur de solides arguments pour ne pas se sentir désarmé. Un entretien annuel d’évaluation réussi est un entretien préparé et sans surprise. On vous présente 6 conseils à suivre afin de passer haut la main votre entretien annuel.Se préparer à réussir son entretienAvant d’affronter l’entretien annuel, armez une feuille de papier ou un document Word et listez toutes vos réussites, toutes vos réalisations, que ce soit de petites et de grandes choses. Pour aller plus loin, pour chaque réussite, indiquez ce que cela a apporté à l’entreprise et à votre équipe : une augmentation du chiffre d’affaires, des économies, un gain de temps, etc… L’objectif est de montrer que non-seulement vous travaillez bien mais, qu’en plus, vous êtes un élément important pour l’entreprise. En présentant des réalisations concrètes, vous allez pouvoir vendre votre travail durant l’entretien annuel. Une fois vos réussites listées, notez ce que vous avez un peu moins aimé faire et les difficultés rencontrées. Posez-vous cette question simple : N’avez-vous pas aimé accomplir cette tâche parce-que vous n’avez pas su comment vous y prendre ou tout simplement parce-que vous n’avez pas les compétences pour ? Si c’est le cas, l’entretien annuel est le bon moment pour demander à votre manager des formations, cela pourrait vous aider à concrétiser plus facilement ces tâches dans lesquelles vous êtes moins à l’aise. Par exemple, si vous constatez que vous avez des difficultés à manier un logiciel, faites des recherches sur internet de formation qui proposent un suivi sur la tâche. Proposez ensuite à l’entreprise différentes formations, à des tarifs différents. En prenant les choses en main, vous serez surpris de voir que vous pouvez obtenir beaucoup de vos requêtes et il est avant tout nécessaire que vous vous montriez force de proposition lors de cet entretien annuel. Prenez le temps de réfléchir aux processus qui pourraient être améliorés et faites des suggestions sans, évidemment, remettre tout le système de l’entreprise en question. C’est toujours très positif de montrer que l’on est impliqué dans la vie de l’entreprise et qu’on souhaite contribuer à son évolution.En parallèle, demandez vous ce que vous voudriez idéalement réaliser l’année suivante : travailler sur un sujet en particulier, avoir plus de responsabilités, vous diriger vers un poste avec du management. Lors de cet entretien individuel, ce qui va plaire à votre manager, c’est que vous fassiez des propositions pour faire évoluer votre poste : l’occasion idéale de revoir votre projet professionnel ou de soumettre des potentielles évolutions en interne.Le jour de l’entretien annuel d'évaluationL’entretien annuel doit rester très cordial, vous êtes avant tout là pour échanger. Votre objectif c’est que les choses évoluent dans le bon sens pour vous et il est nécessaire que cette discussion soit constructive. Vous allez passer ensemble en revue les objectifs fixés l’année passée et voir si ils ont été atteints ou non. Le manager peut vous attribuer une note, allant de 1 à 5 ; 1 voulant dire que le sujet n’est pas maitrisé et et 5, que vous allez au delà des attentes du poste. Pour chaque item, votre manager vous donnera son point de vue et vous fera part de ses remarques. À la fin de cette revue, le manager vous proposera surement de prendre la parole pour donner votre ressenti sur cette année. C’est à ce moment que vous devez faire le bilan de toutes vos réussites, de tout ce que vous avez pu apporter à l’entreprise, de montrer que vous êtes un élément incontournable de cette équipe. C’est le moment de marquer des points. En procédant ainsi, vous allez vous retrouver en position de force et cela sera beaucoup plus facile pour vous de négocier une évolution de poste oui même une augmentation de salaire. Comment réagir aux éventuelles remarques négatives pendant l'entretien ? Si jamais votre manger vous fait des remarques négatives, notez les sur un papier, ne réagissez pas en vous emportant. Il est nécessaire de garder votre calme et de lui démontrer qu’il y a peut être un malentendu. Dès qu’il vous donnera la parole, prenez des exemples concrets pour lui prouver que son point de vue est erroné. En revanche, si vous n’êtes pas parvenu à atteindre certains objectifs, il est important de comprendre pourquoi. Est-ce que ces objectifs étaient trop élevés ? Pas en lien direct avec votre poste ? Encore une fois, restez constructif et, même si vous bouillonnez intérieurement, gardez votre calme. Suggérez éventuellement des objectifs différents pour évaluer l’année à venir. Demandez peut-être de découper en sous-objectifs pour faire un point à chaque trimestre. Ce qu’il est important c’est de montrer à votre manager, c’est qu’atteindre ces objectifs, c’est votre priorité. Votre manager remet en cause vos objectifs et vous n’êtes pas d’accord Dans tous les cas, si vous êtes pris de court par une remarque négative de votre manager et que vous êtes à court d’arguments, demandez un temps de réflexion. Vous n’êtes pas obligé de signer les évaluations annuelles pendant l’entretien, vous pouvez le faire a posteriori, une fois que vous serez tous les deux d’accord avec son contenu. Ce document va vous suivre tout au long de votre carrière, ce qui sera inscrit doit refléter la réalité. Ne lâchez jamais si vous constatez une injustice. Le petit plus qui peut faire la différence pendant votre évaluationImaginons que tout se passe bien, il n’y a pas de raison, n’est-ce-pas ? Cet entretien annuel doit vous permettre de vous faire avancer, de faire accélérer votre carrière, alors regardez ce qui est réalisable à court terme, ce qu’il manque pour atteindre vos objectifs. Discutez ouvertement avec votre manager et demandez lui des conseils pour l’associer directement à votre évolution de carrière. Si vous souhaitez une augmentation de salaire, c’est aussi le bon moment de le dire. Comment agir à l'issue de l’entretien annuel d'évaluation ?Vous vous êtes battu pour obtenir un maximum de choses lors de cet entretien, vous pouvez déjà être fier de vous mais le travail n’est pas fini, en réalité, il vient juste de commencer. Vous pouvez déjà suggérer à votre manager de réaliser un point à mi-année pour voir si vous prenez la bonne direction ce qui va vous permettre de rendre vos actions plus visibles. Vous l’aurez compris, vous ne devez pas vous vendre une seule fois dans l’année mais bien tout au long de l’année. C’est en faisant ce travail au quotidien que vous pourrez évoluer professionnellement. Travailler bien ne suffit pas pour être reconnu par sa hiérarchie. Vous devez non seulement bien travailler mais en plus le montrer, le dire, le clamer haut et fort !Aujourd'hui, pour de nombreuses entreprises, le début ou la fin d'une année sont l'occasion parfaite pour elles de mener des entretiens annuels d'évaluation auprès de leurs collaborateurs salariés car ils constituent un très bon outil de gestion des ressources humaines. Mais enfin, rassurez-vous, un entretien annuel d'évaluation qui se déroulerait mal n’est en aucun cas un motif pour justifier un licenciement. Il s’agit avant tout d’un outil pertinent pour faire le bilan sur les objectifs fixés et les différentes actions mises en place dans le cadre de l'année. 
Thomas Motti
5 janv. 2023
Enjeux RH
7 conseils pour réussir votre entretien d'embauche
L’entretien d’embauche est une étape clé dans le processus de recrutement, surtout quand on connaît l’importance de la première impression. Souvent, la joie d’avoir décroché cette première grande étape laisse place à un sentiment beaucoup moins agréable : le stress. Afin d’éviter cela, voici quelques conseils à appliquer sans modération. 1. Avant l’entretien d’embauche : Renseignez-vous sur l’entrepriseAvant toute chose, familiarisez-vous avec la fiche de poste. Si vous postulez à cet emploi, c’est parce que vous avez la formation ou l’expérience nécessaire. Toutefois, les fiches de poste comportent souvent des détails à propos de compétences techniques qui sont à ne pas négliger. En ayant connaissance de tous ces aspects, vous pourrez plus facilement mettre en avant vos compétences, ou cerner vos failles. On le sait, quand on est en recherche active d’emploi, on envoie généralement plusieurs, voire beaucoup, de candidatures. Par conséquent, il arrive parfois que l’on s’emmêle un peu les pinceaux et que le jour de l’entretien on ne sache plus vraiment pour quel poste nous sommes là (ce qui est embêtant). Ainsi, pensez à bien relire la fiche de poste correspondante avant de vous rendre à l’entretien.Au-delà de la fiche de poste, intéressez-vous de près à l’entreprise qui vous reçoit. Visitez son site internet, si elle en possède un, et familiarisez-vous avec ce qu’elle propose comme offre, produits ou nouveautés. Il est également judicieux de prendre connaissance de l’organigramme, ou à minima des responsables. Il est fort probable que vous ayez à faire à l’une de ces personnes lors de votre processus de recrutement. Si vous avez les noms des personnes qui vont vous recevoir, vous pouvez également visiter leurs profils LinkedIn pour en savoir plus sur qui ils sont et leur parcours. Il peut aussi être intéressant de se renseigner sur la taille de l’entreprise, son évolution au fil des années ainsi que sur son chiffre d’affaires. Gardez une chose en tête : plus vous aurez d’informations, plus vous vous sentirez à l’aise. Si l’employeur vous pose des questions à propos de l’entreprise pendant l’entretien, vous serez ainsi plus à même de répondre de manière fluide et pertinente. En outre, cette “petite enquête” vous permet aussi et surtout de savoir si l’entreprise correspond à vos propres attentes. 2. Préparez votre pitch en amontAlors oui, dit comme ça cela peut paraître un peu bateau, mais il est indispensable de bien préparer son entretien afin de mettre toutes les chances de son côté. Si le “Reste naturel(le), ça va bien se passer”, que vous répètent vos proches pour vous rassurer, n’est pas totalement faux, cela ne signifie pas pour autant qu’il faut se présenter le Jour-J les mains dans les poches. Bien au contraire !Maintenant que vous connaissez l’entreprise aussi bien que votre arbre généalogique, concentrez-vous sur le message que vous avez envie de faire passer au recruteur. Prenez le temps de bien préparer votre discours, apprenez à parler de vous, de vos expériences et de vos qualifications de façon pertinente et efficace. Le fait de travailler votre pitch vous permettra d’être plus à l’aise le Jour-J et ainsi d’éviter, ou du moins de diminuer, le stress et tout ce qui l’accompagne : confusion, trou de mémoire, bafouillements, panique etc. De plus, on connaît toutes et tous ce fameux “Pourquoi vous et pas un(e) autre ?” qui peut vite déstabiliser. Alors, renseignez-vous bien sur les questions les plus fréquemment posées en entretien. Bien que chaque entreprise soit différente, s’entraîner aux questions “classiques” est toujours un bon exercice et permet d’éviter l’effet de surprise. Autre point à ne pas négliger : la rémunération. Encore de nos jours, parler d’argent est compliqué, surtout quand on vient d’arriver dans le monde du travail. On ne sait pas toujours comment ni quand aborder la question du salaire en entretien, ainsi il est important que vous vous y prépariez afin d’éviter les mauvaises surprises. Avant votre rendez-vous, n’hésitez pas à demander à un parent, un frère, une soeur ou un(e) ami(e) de vous faire passer un entretien fictif. Cette simulation vous permettra de mieux appréhender le véritable entretien ainsi que de cibler vos forces et vos faiblesses. 3. Pendant l’entretien d’embauche : Soignez votre élocution et votre tenue Comme je le rappelais plus haut, la première impression est très importante. Pour un entretien, encore plus que dans la vie de tous les jours, on veut que cette première impression soit bonne. Pour cela, soignez votre tenue vestimentaire, car c’est la première chose que verra le recruteur avant même d’entendre le son de votre voix. Sans être “too much”, misez sur des vêtements sobres et élégants. Le combo classique pantalon + veste reste un bon compromis, adapté aux hommes et aux femmes. Vérifiez bien évidemment que vos habits ne sont ni tachés, ni froissés. En outre, ne négligez pas votre coiffure. La coupe ébouriffée ambiance “je viens de me réveiller” ne fera pas le meilleur des effets. Outre la tenue vestimentaire, pensez à soigner votre élocution et votre vocabulaire. Saluez correctement la personne qui vous reçoit, soyez jovial et poli. De plus, contrôlez votre débit de paroles. Faites attention à ne parler ni trop vite, ni trop lentement. Avec le stress on a tendance à parler plus vite que nécessaire, faites attention à ne pas perdre votre interlocuteur dans un flot de paroles. À l’inverse, le but n’est pas non plus de l’ennuyer ou de l’endormir, il vous faut trouver le juste milieu. Enfin, pensez aux petits détails, qui lors d’un entretien ont toute leur importance. Soignez votre posture, tenez-vous droit. Ne soyez pas fuyant et regardez votre interlocuteur dans les yeux. Ne lui coupez pas la parole, et travaillez votre poignée de main. Votre langage corporel et verbal doit inspirer la confiance. 4. Même si ce n’est pas toujours intuitif : vendez vous !C’est sans doute l’étape la plus difficile, puisque c’est celle qui est généralement la moins naturelle. La plupart des candidats sont mal à l’aise avec le fait de devoir “se vendre”, et pourtant, vous avez beaucoup à y gagner. Si vous êtes face à ce recruteur, c’est parce qu’il a décelé en vous du potentiel, alors prenez confiance. Vous possédez des compétences, des aptitudes et des connaissances. Celles-ci peuvent vous faire vous démarquer des autres candidats, alors autant les mettre en avant. Faites le lien entre les compétences requises pour le poste, et celles que vous possédez. Vous devez montrer au recruteur que vous êtes la personne idéale pour le poste. N’hésitez pas à parler de vos expériences passées et de vos réussites, de ce qu’elles vous ont appris, et en quoi elles sont un atout pour vos potentielles futures missions au sein de cette entreprise. Attention toutefois à ne pas en faire trop, sélectionnez les expériences les plus pertinentes en fonction du poste que vous visez. Cela ne sert à rien de noyer votre interlocuteur d’informations, au contraire. Vous n’êtes sans doute pas le seul candidat qu’il va recevoir pour ce poste, ainsi pensez à ce que vous voulez qu’il retienne de vous. 5. Posez des questions, soyez curieuxLors de votre échange avec le recruteur, celui-ci va beaucoup vous questionner, sur vous, votre parcours et vos expériences précédentes. En faisant ça, il vous laisse l’opportunité de vous vendre. Toutefois, cet entretien est aussi et surtout un véritable échange. Le recruteur souhaite savoir si vous correspondez au poste, aux missions ainsi qu’à l’entreprise, mais n’oubliez pas que vous aussi vous cherchez des réponses. L’engagement va dans les deux sens, votre interlocuteur cherche un nouveau collaborateur et vous cherchez un nouvel emploi. Afin de savoir si cette collaboration peut fonctionner et vous convenir, n’hésitez pas à poser des questions. Outre le fait que cela vous éclairera sur vos envies, cela va également montrer au recruteur le réel intérêt que vous portez au poste ainsi qu’à l’entreprise. Poser des questions est toujours un bon point lors d’un entretien. Vous prouvez ainsi à la personne en face de vous que vous êtes curieux, intéressé et surtout que vous avez travaillé votre sujet. Privilégiez les questions d’ordre général, sur l’entreprise, ou vos missions, aux sujets plus sensibles comme les avantages ou les congés. Ainsi, sélectionnez en amont de votre rendez-vous quelques questions pertinentes à poser lors de l’entrevue. Si vous n’avez aucune question qui vous vient à l’esprit, demandez au moins comment se passe la suite du processus de recrutement. 6. Après l’entretien d’embauche : relancez le recruteurÀ la fin de votre entretien, remerciez bien votre interlocuteur de vous avoir reçu. Comme la première, la dernière impression est tout aussi importante. En effet, vos derniers mots et agissements seront ceux qui seront les plus frais dans la tête de votre interlocuteur, alors soignez-les. Ce n’est pas le moment de relâcher tous les efforts fournis, au risque de tout gâcher. Pensez également à saluer les autres personnes présentes dans les locaux, cela montre que vous êtes poli et respectueux. De plus, les autres collaborateurs seront peut-être amenés à donner leur ressenti sur les candidats, alors autant mettre toutes les chances de votre côté. Enfin, n’hésitez pas à envoyer un mail de remerciements à la personne qui vous a reçu après votre entretien. Cela a pour vertu de lui rappeler votre intérêt pour le poste. Vous pouvez en profiter pour rebondir sur un sujet abordé lors de l’entretien, ou pour apporter des précisions. Ce mail peut également être l’occasion de savoir comment se poursuit le processus de recrutement. Si vous n’avez toujours pas de réponse une fois le délai donné par le recruteur passé, vous pouvez le relancer. Dans ce cas, on privilégiera une relance par mail plutôt que par téléphone, qui peut être trop intrusif. 7. Conseil bonus : Soyez honnête Pour finir, je vous invite à être authentique lors de votre entretien, mais également tout le long du processus de recrutement. À part provoquer une mauvaise surprise, cela ne servirait à rien de se montrer tel que vous n’êtes pas. Recruter un nouveau collaborateur ou commencer un nouveau travail est un véritable engagement pour les deux parties, alors mieux vaut le faire en connaissance de cause et en toute sincérité. Si vous ne savez pas répondre à une question, si vous ne possédez pas une compétence abordée par l’employeur, si vous ne maîtrisez pas un logiciel requis, ou toute autre chose, si vous avez des doutes : ce n’est pas grave, mais dites-le. Mentir sur vos compétences ne vous apportera rien de bon, ne serait-ce que des situations embarrassantes qui risquent de remettre en cause votre parole. Le recruteur appréciera d’autant plus votre honnêteté.
Thomas Motti
5 janv. 2023
Enjeux RH
VIE : Tout savoir le volontariat international en entreprise
Effectuer un VIE (volontariat international en entreprise) est une très belle opportunité de carrière. Il s’agit du projet idéal pour combiner expérience professionnelle et mobilité à l’international, le tout en étant encadré par une entreprise française ou partenaire. De nombreuses missions : scientifiques, commerciales, techniques ou encore humanitaires, sont proposées pour une durée de 6 à 24 mois. Et contrairement à ce que pourrait laisser entendre le mot volontariat : il ne s’agit pas d’une mission bénévole. Le volontaire est rémunéré tout au long de son expérience à l’étranger. De plus en plus prisé, le volontariat international en entreprise est un véritable tremplin professionnel. Protégé par l’Ambassade de France et encadré par Business France, il permet aux moins de 28 ans d’acquérir une expérience à l’étranger.À qui s’adresse le VIE ? Il n’y a pas de profil-type pour partir en volontariat international. Il s’agit d’une véritable aventure professionnelle, qui nécessite surtout une forte motivation, un grand sens des responsabilités ainsi qu’une très bonne capacité d’adaptation. Toutefois, pour prétendre au volontariat international en entreprise, il faut remplir les critères suivants :Être âgé de 18 à 28 ans à la date de l’inscription. Le volontaire a jusqu’au jour de son 29e anniversaire pour partir en mission, passée cette date il sera trop tard. Aucune dérogation n’est accordée. Être Français, ou ressortissant d’un pays de l’EEE (Espace économique européen) : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède.Être en règle avec les obligations du service national (Recensement, JDC - journée de défense et de citoyenneté).Avoir un casier judiciaire vierge. Remplir les conditions d’aptitude physique exigées par l’entreprise.En fonction du pays d’accueil, les candidats peuvent avoir besoin d’un visa. Certaines entreprises demandent également des diplômes spécifiques, des capacités en langues ou encore des expériences précises. Lisez bien les détails de la fiche de poste. En outre, le site du service public rappelle également que le VIE est incompatible avec une autre activité rémunérée, qu’elle soit publique ou privée. Quelle est la durée d’un VIE ? Le volontaire peut effectuer son VIE dans une entreprise française implantée à l’étranger, dans une entreprise étrangère qui a un accord de partenariat avec une entreprise française, ou encore au sein d’un organisme étranger engagé dans une coopération avec la France. De plus, le volontariat international en entreprise est sous la tutelle de l’ambassade de France.La durée d’un VIE peut varier de 6 à 24 mois en fonction des missions proposées. Il est possible de renouveler une fois son volontariat pour une durée de 2 ans maximum. Pour ce faire, le volontaire doit adresser une demande à l’organisme gestionnaire un à trois mois avant la fin de sa mission. S’il peut contenir des périodes en France, un VIE doit toutefois comporter 183 jours par an à l’étranger, à minima. En outre, le volontaire a droit à des congés à hauteur de 2,5 jours ouvrés par mois de mission. Quelle rémunération pour les volontaires internationaux ? Dans le cadre d’un volontariat international en entreprise, on ne parle pas de salaire, mais d’indemnité. La raison est simple : l’argent perçu par le volontaire est exempté de cotisations salariales et n’est pas imposable en France. Dans le cas où les indemnités perçues seraient imposables dans le pays d’affectation, c’est à la structure d’accueil de prendre en charge cette imposition.Le volontaire international touche une indemnité mensuelle fixe de 723,99 euros, quelle que soit sa mission et quel que soit le pays dans lequel elle est effectuée. Cette somme, révisée tous les ans, est commune à tous les volontaires internationaux.À cela s’ajoute une indemnité variable qui diffère selon le pays ou la ville dans laquelle le VIE est effectué. Le montant de cette somme est fixé en fonction du niveau de vie local. Cette indemnité est recalculée tous les trimestres. Selon les barèmes d’avril 2022, le montant perçu est actuellement compris entre 775,57 et 4.152,14 euros, indique le site de Business France. Au total, un volontaire international gagne entre 1.400 et 4.600 euros par mois. Cette rémunération n’est pas négociable lors d’un VIE, puisque les montants des indemnités sont fixés par le gouvernement. À noter que la durée de la mission du volontaire est prise en compte pour le calcul des droits à la retraite. De plus, les frais mensuels de gestion et de protection sociale, les frais de voyage et de transport des bagages ainsi que les dépenses opérationnelles liées à la mission du volontaire, sont à la charge de l’entreprise d’accueil.Comment faire pour être volontaire ? Si vous remplissez les conditions requises et que l'aventure VIE vous tente, la prochaine étape est l’inscription ! Pour cela, munissez-vous de votre identifiant défense. Celui-ci vous a été fourni le jour de votre JDC (journée défense et citoyenneté) et est inscrit sur votre certificat de participation. Pour avoir accès aux différentes offres proposées, vous devez obligatoirement vous inscrire sur le site du Centre d’information sur le volontariat international (Civi). À la fin de votre inscription, un numéro commençant par V suivi de 9 chiffres vous sera communiqué. Gardez-le précieusement. Une fois inscrit, c’est à vous de jouer ! Plus de 2.800 offres sont actuellement disponibles dans de nombreux secteurs : commerce, BTP, marketing, sciences, tourisme, comptabilité, et bien plus encore. Faites le point sur vos objectifs et postulez aux offres qui correspondent à vos attentes. Certaines offres attirent des centaines de candidats, alors ne vous découragez pas au premier refus. Si vous avez la chance d’être sélectionné, il vous faudra passer une visite médicale le mois précédant le départ, auprès d’un médecin agréé par l’Agence régionale de santé (ARS). En outre, selon le pays d’accueil, certaines vaccinations seront nécessaires.À titre exceptionnel et à condition d’un accord de Business France, un volontaire peut changer de pays d’acceptation en cours de mission. Le préavis est d’au moins un mois, délai d’obtention du visa non compris. Quels sont les avantages du VIE ? Bien plus qu’une expérience professionnelle, le facteur international donne à l’aventure une véritable dimension humaine. Au total, 118 pays sont ouverts au volontariat international en entreprise, de quoi faire en sorte que chacun puisse trouver son bonheur. Les avantages du VIE sont nombreux et ouvrent de nombreuses possibilités, parmi lesquelles on peut citer : Obtenir une expérience professionnelle à l’étranger, tout en étant accompagné par la France ;Toucher des indemnités non imposables et exemptées de cotisations ;Monter rapidement en compétence ;Perfectionner ou apprendre une nouvelle langue ;Gagner en maturité ;Découvrir une nouvelle culture ;Ouvrir son esprit ;Maximiser ses chances de trouver un emploi après la mission (selon les chiffres de Business France, le VIE donne lieu dans 92% des cas à une proposition d’embauche) ;Valoriser son CV.Vous l’aurez compris le volontariat international en entreprise s’avère être une expérience enrichissante, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Concrètement, il s’agit d’un véritable tremplin pour les jeunes en début de carrière. Alors, si vous avez moins de 29 ans et que cet article vous a convaincu, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Thomas Motti
3 janv. 2023
Enjeux RH
Comment booster sa marque employeur ?
Le monde du recrutement est en perpétuelle évolution. Alors, à l’heure où la concurrence fait rage et où les candidats sont sur-sollicités, il est important de travailler correctement sa marque employeur. Tout d’abord qu’est-ce que la marque employeur ? Il s’agit de l’image de marque renvoyée par une entreprise : sa réputation, son identité et ses valeurs. S’il est aussi important d’en prendre soin, c’est parce que votre marque employeur peut vous faire vous démarquer de la concurrence et surtout inciter les meilleurs candidats à postuler chez vous.En effet, aujourd’hui un bon salaire ne suffit plus à faire pencher la balance pour tel ou tel autre poste. De nombreux autres facteurs entrent en compte, parmi lesquels la marque employeur. Un candidat a besoin de se sentir en confiance et en accord avec les valeurs de sa potentielle future entreprise. Par ailleurs, une étude LinkedIn, publiée en 2015, révélait que les entreprises avec une marque employeur forte obtenaient un taux de réponses aux InMail supérieur de 31%. Pourquoi la marque employeur est-elle un atout-clé ? Votre marque employeur peut être une véritable carte à jouer pour recruter les meilleurs talents. Elle permet aux candidats de pouvoir se projeter à leur futur poste ainsi qu’avec leur future équipe. Si la culture d’entreprise est en adéquation avec ses propres valeurs, le candidat sera bien plus enclin à accepter le poste que vous lui proposez. Toutefois, il ne faut pas non plus oublier qu’une bonne marque employeur permet également de garder vos collaborateurs à vos côtés. Concrètement, une marque employeur forte permet de : Se différencier de la concurrence ;Avoir accès aux meilleurs talents ;Réduire le coût de recrutement ;Renforcer sa culture d’entreprise ;Gagner en visibilité ;Renforcer sa réputation et son image de marque.Alors, si vos recrutements battent de l’aile, il est peut-être temps de revoir votre marque employeur. Aujourd’hui, le Pupitre vous donne 5 grands conseils pour y parvenir rapidement et facilement. 1. Définir les valeurs de son entreprise La première chose à faire, dans le cas où elle n’aurait pas encore été faite, c’est de définir les valeurs qui unissent et rassemblent les collaborateurs de votre entreprise. Avoir une culture d’entreprise forte permet une identité claire. Pour cela, il faut se questionner sur les points que vous souhaitez mettre en avant. Comment se définit votre entreprise ? Quelle est sa mission et ses enjeux ? Autour de quelles valeurs communes se retrouvent les collaborateurs ? Quelles sont ses convictions et qu’est-ce qui la caractérise ? En quoi est-elle différente de ses concurrents ? C’est en répondant à ces questions que vous arriverez à définir votre identité et à déterminer vos valeurs. Une fois cette étape-clé franchie, vous allez pouvoir communiquer à ce propos. En effet, afin d’attirer des talents qui partagent et adhèrent à vos valeurs, il va falloir énormément communiquer à ce sujet. Les candidats ne sont pas devins, et sans une communication efficace et claire, vous risquez d’attirer des talents qui ne partagent pas vos motivations.Deux bons moyens d’identifier ses valeurs et de se forger une bonne culture d’entreprise sont : Le storytelling. Cela vous permet de vous replonger dans l’histoire de votre entreprise et d’en raconter son histoire : la création, les épreuves et les défis que vous avez dû surmonter, son évolution…Le brainstorming. Comme dit l’adage “seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”. Réunissez tous les collaborateurs et réfléchissez ensemble à ce qui vous unit les uns et les autres. Votre identité doit être 100% authentique. 2. Optimiser sa communicationComme je l’ai souligné précédemment, bien communiquer est primordial pour que votre marque employeur devienne un véritable atout pour votre entreprise. Pour ce faire, vous devez être visible, et cela passe notamment par votre site carrière et vos réseaux sociaux. Vous devez les choyer, ils vous le rendront au centuple. Le site carrière : C’est à cet endroit que le candidat pourra postuler à l’une des offres que vous proposez. Il s’agit d’un endroit stratégique et par conséquent décisif pour lui. Voyez votre espace carrière comme la vitrine de votre entreprise, il faut qu’elle donne envie à la personne d’y entrer. Alors exit les pages de recrutement classiques et fades, faites en sorte de créer un véritable espace accueillant, dédié aux candidats. Ces derniers seront ainsi plus enclins à y déposer leurs candidatures. Pour optimiser votre site carrière, sélectionnez les informations les plus pertinentes : présentation de l’entreprise, des métiers, ainsi que des offres à pourvoir. N’oubliez pas d’ajouter un espace pour les candidatures spontanées. Vous pouvez également informer les candidats sur votre processus de recrutement. Enfin, il faut que votre page carrière soit responsive, c’est-à-dire qu’elle s’adapte à tous les supports : ordinateurs, mobiles, tablettes. Les réseaux sociaux : Les réseaux sociaux se sont imposés comme un lieu de chasse hors pair pour les recruteurs. Ils s'avèrent être particulièrement utiles pour recruter dans les secteurs en tension. Mais les réseaux sociaux sont aussi les grands privilégiés des candidats pour rechercher un nouvel emploi. C’est pourquoi il est important de ne pas les négliger. Si les réseaux sociaux sont un bon moyen de diffuser les offres d’emploi, il s’agit aussi et surtout d’un véritable atout pour faire valoir la marque employeur de son entreprise. En effet, selon CareerAct, 70% des Millenials utilisent les réseaux sociaux pour évaluer la marque employeur d’une entreprise. Les réseaux sociaux, comme LinkedIn par exemple, permettent aux candidats d'interagir avec votre entreprise et ses salariés. LinkedIn. En 2022, LinkedIn comptabilise 830 millions de membres dans le monde, dont 24 millions en France. Cela en fait la plateforme idéale pour créer du lien et interagir avec les acteurs du secteur. Elle permet aussi de promouvoir vos offres d’emploi et de partager votre culture d’entreprise : nouvelles arrivées, évènements internes et externes etc. Instagram. Il s’agit du réseau social parfait pour partager les coulisses de l’entreprise, notamment à l’aide de vidéos illustrant la vie au sein de votre entreprise, les évènements mis en place, des témoignages de collaborateurs etc. Twitter. T Si l’utilisation de Twitter pour soigner votre marque employeur est sans doute moins intuitive que celle de LinkedIn ou Instagram, en fonction de votre secteur d’activité, ce réseau social reste idéal pour interagir avec votre communauté ainsi qu’avec les acteurs de votre secteur. Twitter permet en effet une libre expression, ce qui favorise la transparence et l’accessibilité.YouTube. Créer une chaine YouTube peut-être judicieux pour poster des interviews de collaborateurs, présenter vos métiers et votre culture d’entreprise ainsi que pour montrer vos évènements. L’aspect vidéo est un vrai plus. 3. Soigner ses offres d’emploi et son processus de recrutementAutre point important pour booster sa marque employeur : la rédaction des offres d’emploi. En effet, si une fiche de poste à pour objectif principal d’indiquer les missions à réaliser et les compétences clés à avoir, se limiter à ce listing peut être contreproductif.Optez plutôt pour une offre d’emploi attrayante et faite preuve d’originalité : votre annonce doit vous permettre de vous démarquer. Une annonce originale, avec de l’humour, où la marque employeur est forte, sera bien plus impactante qu’une offre lambda qui ne fait que lister les missions du poste. Pensez également au ton que vous voulez adopter, celui-ci reflète immédiatement l’âme de l’entreprise, ses valeurs et sa culture. Faites toutefois en sorte que le ton employé corresponde à votre cible. L’offre d’emploi est aussi le moyen de fournir aux potentiels candidats des informations concrètes sur l’entreprise : son histoire, ses valeurs, son évolution, le nombre d’employés, l’âge moyen des collaborateurs ou encore le taux de parité hommes-femmes, par exemple. Cela permettra aux candidats de mieux se projeter au sein de votre organisation. Évidemment, les informations relatives au poste sont essentielles. Vous pouvez également dresser “le portrait du candidat idéal”, ou encore indiquer “5 raisons de nous rejoindre”. De même, n’hésitez pas à préciser les avantages offerts par l’entreprise : afterworks, séminaires, team building etc. Cela permettra aux candidats de se familiariser avec l’entreprise et sa culture. Pensez également à aborder le sujet de la rémunération ! Si vous aimez savoir où vous mettez les pieds avec un candidat, sachez qu’il en est de même pour lui. Du fait de sa posture, celui-ci osera peut-être moins vous questionner à ce propos. Facilitez lui la tâche, en indiquant à minima une fourchette de prix. Certains candidats ne postulent qu’aux offres où le salaire est mentionné. Il serait dommage de se priver d’un super talent juste parce qu’il manquait cette information. En outre, n’omettez pas d’informer vos potentiels futurs collaborateurs sur votre processus de recrutement. Une infographie Career Builder montre que 60% des candidats, soit 3 sur 5, abandonnent le processus de recrutement lorsque ce dernier est trop complexe. Enfin, n’oubliez pas que l’expérience candidat peut jouer en votre faveur ou à l’inverse en votre totale défaveur. Ainsi, restez courtois et cordial tout le long du processus de recrutement et ne laissez pas de candidatures sans réponses, même si elle est négative. Un candidat, même avec qui cela n’a pas fonctionné, pourra vous faire une bonne publicité s'il se sent considéré et respecté.4. Une bonne qualité de vie en entreprise On passe la grande majorité de nos journées au travail, ainsi pour renforcer sa marque employeur cet élément est à ne surtout pas négliger. La qualité de vie dans l’entreprise est un point essentiel pour booster sa marque employeur. En effet, qui aura envie de rejoindre ou de conseiller une entreprise où il ne fait pas bon vivre (ou plutôt travailler) ? Personne, je vous le confirme. Travaillez sur l’agencement de vos locaux, si vous en avez. Un cadre de travail agréable sera plus motivant et encourageant, et un collaborateur placé dans de bonnes conditions, c’est un collaborateur performant !N’hésitez pas à rendre vos locaux confortables et accueillants. Créez différents espaces de travail, certains plus solennels, d’autres plus “chill” avec des petits canapés ou poufs, par exemple, pour s’adapter aux différents moments de vie de vos collaborateurs. Ajoutez des plantes et des végétaux : cela rend généralement le lieu plus apaisant. Décorez vos murs, de sorte à faire transparaître votre identité. En outre, n’oubliez pas de créer des espaces de détente communs, où les salariés pourront prendre une pause ensemble. Concrètement : aménagez l’espace de travail de façon à ce qu’il vous ressemble. Outre les locaux, pensez à valoriser les avantages offerts par l’entreprise : abonnement à la salle de sport, salle de sieste, flexibilité des horaires, évènements internes, séminaires etc. Mettez également en avant votre positionnement RSE. De plus en plus de candidats s’intéressent aux grands enjeux sociaux et climatiques, ainsi un engagement RSE peut faire pencher la balance en votre faveur. 5. Impliquer ses collaborateurs Vos collaborateurs sont vos meilleurs ambassadeurs ! Ils sont les mieux placés pour juger objectivement et sincèrement l’entreprise dans laquelle ils évoluent au quotidien. Ainsi, donnez-leur l’occasion de pouvoir s’exprimer et donner leur avis. Cet échange sera quoi qu’il arrive instructif et vous permettra de cibler vos points forts et, à l’inverse, de travailler sur vos points faibles.Si vos employés sont fiers de l’entreprise pour laquelle ils travaillent et qu’ils sont en accord avec ses valeurs, ils seront plus enclins à en parler favorablement à leur entourage ainsi que sur leurs réseaux personnels. Ils diffuseront ainsi une bonne image de l’entreprise, et votre marque employeur n’en sera que renforcée. Ainsi, ce point est complémentaire avec le précédent : ne négligez pas la QVT, qui reflète dans une certaine mesure votre culture d’entreprise. En conclusion : Soyez à l’écoute de vos collaborateurs, de leur bien-être et de leurs requêtes.Proposez un espace de travail épanouissant.Organisez des évènements internes, team building, séminaires, afterworks etc. afin de souder les équipes et de renforcer les liens. Communiquez sur vos réseaux sociaux à propos de vos évènements et des nouvelles arrivées / départs à la retraite : vos collaborateurs se sentiront bien accueillis et/ou remerciés, et vous renverrez une belle image de marque.Soyez ouverts au changement et à toute remarque constructiveTravaillez avec soin votre processus de recrutement et l’expérience candidat.Enfin, si après avoir lu tout ça vous hésitez encore à améliorer votre marque employeur, n’oubliez pas qu’une marque employeur forte permet de réduire les coûts de recrutement. En effet, meilleure est la marque employeur, moins l’entreprise devra investir dans des campagnes marketing ou de recrutement, et ça, ce n’est pas négligeable !
Thomas Motti
3 janv. 2023
Enjeux RH
Égalité en entreprise : Osez le congé parentalité
L’arrivée d’un nouvel enfant est une étape majeure dans la vie d’une famille. Toutefois, cette naissance, ou adoption, impacte également la vie professionnelle des nouveaux parents. Si le congé maternité est ancré depuis de nombreuses années, le congé paternité, qui a été porté à 28 jours en France en juillet 2021, évolue pour sa part encore timidement. Ainsi, afin de renforcer l’égalité hommes-femmes en entreprise, Abeille Assurance (anciennement Aviva France) a été la première entreprise française à instaurer un congé de parentalité de 10 semaines. Mis en place en 2017, celui-ci concerne tous les salariés de l’entreprise, hommes et femmes, et peut faire suite à une naissance ainsi qu’à une adoption. Ils ont été les pionniers en France sur le sujet : suite à un accord signé à l'unanimité en novembre 2017, tous les salariés d’Abeille Assurances peuvent bénéficier d’un congé de parentalité de 10 semaines. Concrètement, ce congé est avantageux car il n'entraîne ni perte de salaire, ni perte d’ancienneté, ni perte de jours de congés. L’autre gros atout de ce congé de parentalité, c’est qu’à son retour dans l’entreprise, le collaborateur retrouve son poste initial. Le Pupitre a eu la chance d’échanger sur le sujet avec Claire Danion, directrice des relations sociales chez Abeille Assurances. Les avantages du congé de parentalité Le principal objectif du congé de parentalité est de permettre aux collaborateurs de prendre soin et de profiter du nouveau venu dans la famille, et ce sans inégalité ou discrimination. Cette décision de la société d’assurance fait suite à un fait de société : la courte durée du congé paternité par rapport au congé maternité. “Le congé de parentalité permet au deuxième parent d’avoir aussi la possibilité de s’offrir du temps avec sa famille”, souligne Claire Danion.De plus, il s’agit d’un avantage considérable pour l’entreprise. “Le bien-être au travail passe aussi par là et être une entreprise attractive également”, avance Claire Danion, qui assure que le congé de parentalité est désormais un atout considérable de la société. “Le fait que le deuxième parent ait la possibilité de s’absenter pendant deux mois, c’est un élément différenciant” lors des recrutements, affirme la directrice des relations sociales. De plus, “ce qui est super rassurant c’est que, comme pour le congé maternité, le collaborateur qui part en congé de parentalité retrouve à son retour l’emploi qu’il occupait avant son départ, contrairement au congé parental où on retrouve un emploi équivalent”, insiste Claire Danion.“Au début, c’était un pari”Lors de sa mise en place, le dispositif a suscité des interrogations et parfois même des inquiétudes au sein des équipes, notamment au niveau managérial. “Au démarrage, il a fallu avoir une discussion avec les managers qui se demandaient “Comment je vais faire si mon collaborateur s’en va pendant deux mois ?”, se remémore Claire Danion qui souligne que “lorsqu’il y a un congé maternité on s’organise comme il faut, alors il n’y avait pas de raison que l’on ne s’organise pas correctement” pour le congé de parentalité. Pour la directrice des relations sociales, la formule magique pour que cela fonctionne c’est la communication et l’organisation. En effet, la mise en place d’un congé de parentalité est un changement majeur dans l’évolution des mentalités. Cinq ans après, le bilan est plus que positif pour Abeille Assurances : “Dans les faits ça se passe vraiment très très bien”, relate Claire Danion qui assure que désormais “c’est ancré dans les mentalités”. Pour l’assureur il est aucunement question de supprimer cet accord, ou de revenir en arrière. Depuis, “d’autres entreprises s’y sont mises, mais c’est vrai qu’au début c’était un pari”, admet la directrice des relations sociales de l’entreprise.Comment en bénéficier ? Chez Abeille Assurances, pour qu’un collaborateur puisse bénéficier de son congé de parentalité, il doit formuler une demande trois mois avant la date présumée de départ. “Ce délai de 3 mois permet au manager de pouvoir anticiper le départ et de pouvoir organiser la charge de travail en l’absence du collaborateur”, explique Claire Danion qui précise qu’”une fois la demande reçue dans les délais, le congé est de fait accepté”. En outre, le collaborateur a jusqu’à six mois après la naissance du bébé ou l’arrivée de l’enfant pour prendre son congé de parentalité. À noter également que celui-ci peut être pris en fractionné. “C’est pratique, notamment pour certains collaborateurs qui occupent des postes à responsabilités. Partir pendant 10 semaines consécutives, ce n’est pas forcément facile”, souligne Claire Danion. Ainsi, si le collaborateur demande à fractionner son congé, il le peut. "Ça permet plus de souplesse pour les deux parties. Cela permet de mieux s’organiser, tant pour le nouveau parent, que pour le manager concerné”, plaide la directrice des relations sociales. Renforcer l’égalité hommes-femmesLe congé de parentalité offert par Abeille Assurances s’adresse à tous les seconds parents, hommes comme femmes et concerne aussi bien les couples hétérosexuels que les couples homosexuels. Il fait suite à l’arrivée d’un nouvel enfant dans la famille, qu’il s’agisse d’une naissance, ou d’une adoption.Avec la mise en place de ce dispositif, la société d’assurance tend à équilibrer l’égalité hommes-femmes et, dans une démarche plus générale, aspire à améliorer le bien-être au travail. Si ce dispositif a nécessité une bonne organisation et surtout beaucoup d’anticipation, “il fait désormais partie des valeurs de l’entreprise, et c’est même un atout du service recrutement”, indique Claire Danion. Par ailleurs, si la directrice des relations sociales avait deux conseils à donner aux dirigeants et dirigeantes qui souhaiteraient instaurer le congé de parentalité dans leur entreprise ce serait : “Oser, et tester !”, assure-t-elle sans aucune hésitation. “Il faut se dire : on teste et on verra ce que ça donne. Peut-être que l’on se trompe, mais au moins on se donne les moyens d’essayer”, plaide Claire Danion. “Il faut y aller, il ne faut pas hésiter”, conclut-elle. 
Thomas Motti
3 janv. 2023
Enjeux RH
Comment bien manager en full remote ?
La pandémie de coronavirus a chamboulé toutes nos habitudes, et particulièrement notre façon de travailler. Certaines industries ont été plus impactées que d’autres, mais chacun d’entre nous a dû s’adapter à un nouveau quotidien, lorsque le monde tournait au ralenti. GetPro a eu le plaisir de rencontrer Kevin Duchier, ancien DRH de Germinal, une entreprise initialement spécialisée dans le Growth marketing.Initialement, car en effet, la crise du Covid a totalement refaçonné la façon de travailler de cette startup qui a été contrainte, malgré elle, d’effectuer un pivot, c’est-à-dire un changement de business model. Germinal réalisait avant la pandémie des missions de 5 semaines chez ses clients. Mais pendant le premier confinement, les difficultés ont commencé, il fallait trouver un moyen de rebondir. “On s’est dit que le covid n’allait pas durer longtemps, mais qu’il fallait résister le temps que ça passe. C’est à ce moment-là qu’on a eu l’idée de créer des formations” en ligne à destination des entrepreneurs, explique Kevin Duchier. “Très vite, ça a bien marché. Au bout d’une semaine on avait généré 80k en lançant deux formations”, se rappelle l’ex-DHR. “C’est vite devenu 50% de notre chiffre d'affaires et on comprend alors qu’on peut devenir une boîte qui est hégémonique sur la partie formation et accompagnement”, détaille-t-il. Travailler de partout dans le monde“Le Covid a été un pivot radical, couplée à une décision de toute l’équipe qui a été de se dire : à partir de maintenant on va faire du full remote”, explique Kevin Duchier. Bien que Germinal ait fait le choix de garder ses locaux, l’idée était de pouvoir travailler depuis n’importe quel endroit en France, et même à l’étranger. En effet, “un an et demi plus tard, il n’y a plus que 30% des collaborateurs qui sont à Paris. Le reste est parti dans d’autres villes de France. On a recruté à la Réunion et il y a même un collaborateur qui est parti à Dubaï, et un autre en Thaïlande”, précise l’ancien DRH.Tout cela a permis beaucoup de renouveau dans cette startup. “On s’est rendu compte qu’on voulait aller encore plus loin. Le télétravail c’est presque un acte militant et ce que ça cache derrière, c’est vraiment cette notion de décentralisation de l’entreprise et d’autonomie”, explique Kevin Duchier. Les collaborateurs “sont des adultes et sont responsables, alors on les met en responsabilité”. C’est de ce constat qu’est née la réflexion de se dire : “si on décentralise le travail, on décentralise aussi le succès, donc on va partager 40% des revenus de l’entreprise à tout le monde de manière égalitaire”, précise celui pour qui repartager la valeur a “du sens”. Afin de faciliter le full remote, notamment depuis l’étranger, Germinal permet à ses collaborateurs de choisir leurs horaires. En effet, l’entreprise s’est rendu compte qu’il était très difficile de travailler avec la Thaïlande notamment, où l’un de ses employés avait décidé de poser bagages. Il faut “s’aligner sur son équipe, décider quand est-ce que vous allez fixer vos points. Par défaut, dans une entreprise lambda, de 9h à 18h tu es au travail, nous on a inversé la tendance : par défaut, j’estime que tu n’es pas là, mais je sais que tu seras là à tel et tel autre point dans la journée. Le reste du temps, on communique sur nos agendas les plages horaires sur lesquelles on est en deep work”, explique Kevin Duchier. “Pour se faire confiance il est important que tout le monde soit sous les mêmes règles et ait les mêmes notions d’organisation”, insiste-t-il.Le changement passe par la communication Cette décision de passer en full remote a été commune. Les collaborateurs ont été interrogés sur leur souhait ou non de télétravailler constamment, avec trois possibilités de réponse : je suis enjoué à l’idée du full remote, j’attends de voir ce que ça donne ou je suis totalement réfractaire. “La majorité a répondu en faveur du full remote, les autres ont répondu qu’ils attendaient de voir. On a eu un ou deux départs liés au full remote”, debrief Kevin Duchier.Plusieurs étapes ont permis ce nouveau fonctionnement en full remote, dont la dernière s’est achevée en septembre 2021 : un bilan des 6 derniers mois, où le projet était en expérimentation. “On a juste appuyé sur le bouton continuer car on n’imaginait plus de retour en arrière tout simplement”, indique l’ex-DRH.“Il faut extrêmement bien communiquer sur ce qu’on veut faire, quelles sont nos attentes, ce que nous avons envie de tester, et quelles pourraient être les raisons pour lesquelles on reviendrait en arrière”, conseille Kevin Duchier. “C’est comme ça que l’on met de la confiance dans nos process. Et si on fait des erreurs ou que ce n’est pas satisfaisant, on revient en arrière, on modifie et on s’améliore constamment”, ajoute-t-il.Retravailler l’aspect relationnel Une fois le full remote acté, les premières questions que s’est posée l’équipe dirigeante de Germinal ont été : “Comment est-ce qu’on crée du lien ? Comment faire pour rester en contact ? Comment est-ce qu’on communique ?”.“On a eu un gros sujet sur les points de contact. Il ne faut pas tomber dans la réunionite, mais il faut qu’on ait assez de points pour être satisfait de nos relations”, explique Kevin Duchier. Pour ce faire, la startup a décidé de s’inspirer des développeurs et des méthodes agiles “avec un point en début de semaine et une rétrospective en fin de semaine”. En outre, il y a des points de 10 minutes tous les matins, afin de traiter les enjeux et des problématiques qu’il pourrait y avoir. Enfin, et “c’est une des choses qui marche le mieux” chez Germinal, il y a un point de 10-15 minutes le midi. “Toutes les équipes se connectent et chaque jour c’est une équipe différente qui fait le point sur ce qu’elle a produit la semaine passée, ses enjeux, ses difficultés et ses objectifs”, précise l’ancien DRH.L’objectif de ce dernier point ? Reproduire ce qui se fait d’ordinaire dans des bureaux physiques, quand une personne du marketing rencontrait un collègue des sales à la machine à café, et qu’elle lui demandait comment se passaient ses missions. “On casse totalement les silos et on améliore la communication”, assure Kevin Duchier. Quant à l’aspect sociabilisation, Germinal a mis en place trois types d’évènements :Une fois par mois : tous les collaborateurs reviennent à Paris pour une après-midi et soirée. Ce moment permet de travailler tous ensemble sur des projets plus complexes. Tous les 4 mois : un séminaire de trois jours est organisé pour que toutes les équipes se réunissent.Les “Germinomad” : dès qu’un collaborateur part télétravailler dans un lieu sympa, il peut proposer aux autres de se joindre à lui. “Vous avez entre 3 et 10 personnes qui sont partantes et réservent une villa pour travailler ensemble dans des conditions de rêves pendant une semaine”, explique l’ex-DRH de Germinal.Comment bien manager à distance ?Un autre gros enjeu du full remote c’est le management : “Comment est-ce que tu vas faire progresser les gens à distance ? Comment est-ce que tu gardes ce lien fort ?”, soulève Kevin Duchier. Chez Germinal le management et le suivi de chaque collaborateur en full remote a été pensé et travaillé pour être le plus efficace possible : Une fois par mois : tous les collaborateurs ont un point avec leur manager ; Tous les 3 mois : les collaborateurs ont un suivi de leurs performances, le “performance review”, afin de décortiquer les trois derniers mois ainsi que de fixer les objectifs pour les trois mois à venir ;Tous les 6 mois : les collaborateurs ont une évaluation de leur impact dans la société. Il s’agit de l’un des deux moments dans l’année où le sujet de la rémunération est abordé et où ils peuvent maximiser leur chance d’avoir une augmentation. Enfin, s’il y a bien un élément-clé qui est indispensable à l’instauration du full remote dans une entreprise c’est la confiance”, assure Kevin Duchier : “C’est une base qui doit se construire”. Le full remote a pour conséquence que “tu ne peux pas faire autrement que de faire confiance aux gens”, et ce n’est pas une mince affaire, concède-t-il. En effet, en étant à distance, il est plus difficile de faire part de ses difficultés, de “prouver” que l’on a fourni le meilleur de soi-même, c’est pour cela qu’il est “important d’avoir des leads qui passent du temps à coacher les équipes”, conseille l’ancien DRH.
Thomas Motti
3 janv. 2023
Enjeux RH
Gestion de conflit en entreprise : de quoi s'agit-il ?
La vie au bureau n’est pas un long fleuve tranquille. Nous avons tous vécu des situations compliquées à gérer : un désaccord avec des collègues, des critiques venant de d’autres collaborateurs, des postures contre-productives (mauvaises volontés, jalousies, blocages...). Nombreux sont les motifs pouvant engendrer un conflit.Un conflit est la rencontre des sentiments ou d’intérêts qui s’opposent : querelles, désaccords, entre des personnes ou des entités dans des contextes très variés : conflits d’intérêts, conflits de pouvoirs, conflits de valeurs, conflits personnels. Ces différents conflits d’entreprises n’apportent que des ondes négatives et des énergies chargées d’émotions telles que la colère, la frustration, la peur, la tristesse, la rancune ou encore le dégoût. Parfois, il peut même arriver que ces sentiments se caractérisent par des attitudes agressives, voire violentes.Quand on est responsable d’une entreprise ou d’un service, il est important de rester vigilant et de ne pas laisser s’installer des règles qui deviendront difficiles à modifier par la suite. Il est bon de pratiquer une communication positive avec ses collaborateurs ainsi qu’une écoute active, afin d’identifier les conflits personnels.NB : Un conflit dans le cadre professionnel ne se résout pas comme un conflit qui intervient dans la vie privée : il faut penser aux conséquences que cela pourra avoir sur notre travail.Les 7 grands types de conflits en entrepriseQui n’a jamais assisté à un conflit au sein de son entreprise ? Conflit larvé ou conflit ouvert, tensions accrues, éclats de voix dans l’open space et autres échanges d’amabilités bien senties : il y a bien des raisons qui peuvent mener à des situations de conflit. Voici une sélection des grands types de conflits que l’on pourra avoir tendance à retrouver dans un cadre professionnel. 1. Le conflit d'intérêtUn conflit d’intérêt survient lorsqu’un objet indivisible est convoité par deux personnes. À titre d’exemple : un budget ne permettant de financer qu'une chose, convoité par deux parties. La naissance du problème est alors instantanée : il y aura un gagnant et un perdant. Et, dans ce cas, il faut s’assurer du respect mutuel entre les deux parties : il ne faut pas oublier qu’il faudra continuer de travailler avec l’autre.2. Le conflit d’autoritéLe conflit d’autorité apparaît entre des personnes de même rang hiérarchique qui s’opposent suite à l’empiètement par l’un sur les compétences de l’autre.3. Le conflit de rivalitéIl est principalement présent dans les métiers où la performance et la recherche du résultat apparaissent comme étant primordiales. On parvient dans ce cas à une sorte de jeu qui peut rapidement devenir une drogue où le conflit et la compétition sont banalisés.4. Le conflit de générationCe type de conflit survient surtout dans les organisations où le nombre de salarié ne cesse de croître, notamment avec l’augmentation de la mobilité professionnelle et les avancées technologiques.5. Le malentenduIl s’agit d’un problème d'interprétation entre deux personnes qui pensaient se comprendre, mais qui finalement se sont mal comprises.Il est important de noter que ce type de malentendu n’est pas nécessairement réciproque (contrairement aux autres types de conflits). Il trouve toujours sa source dans une incompréhension. La personne interprète l’action de son interlocuteur à travers ses propres craintes. Autrement dit, elle attribue à l’autre des reproches qu’elle se fait déjà, qu’elle croit mériter ou qu’elle craint de subir même si elle ne les croit pas justifiés.6. Le conflit de personnalitéLe conflit de personnalité n’a aucune cause rationnelle. Les manifestations prennent souvent la forme de reproches (directes ou indirectes) ou de demandes impossibles à satisfaire.7. Le conflit constructifOn peut voir les conflits comme des mécanismes de régulation, on parlera ici d’un conflit constructif. Grâce à l'expérience tirée de ce conflit, de futurs problèmes peuvent être évités. Cependant il peut s’avérer être destructeur lorsqu’il entraîne un climat compétitif à outrance.Le mot de la fin ?Vous l’aurez compris : le conflit répond à des causes multiples et fait assurément partie de la vie en entreprise. Sans le voir comme une fatalité, mieux vaut donc apprendre à réagir lorsqu’il se présente. Comment gérer des frictions naissantes entre un manager et l’un de ses collaborateurs ? Entre deux collègues d’une même équipe, ou d’équipes différentes ? Comment parvenir à faire de ces inévitables instants de confrontation des événements positifs pour se projeter vers l’avenir, et améliorer votre communication interne et vos processus de fonctionnement ?Parce qu’il est profondément humain, le conflit en entreprise mérite que l’on s’y penche d’un peu plus près. Ce sera ainsi l’objet des prochains articles de ce dossier sur le sujet. 
Guillaume Blomme
3 janv. 2023
Enjeux RH
Semaine de 4 jours : bonne ou mauvaise idée ?
Le week-end est sans aucun doute le moment le plus apprécié des actifs : avoir du temps pour soi, pour ses proches, faire du sport, lire, se reposer, ou encore pouvoir faire ce que l’on n’a pas eu le temps de faire dans la semaine comme les courses, les machines ou trier les papiers. S’il y a bien une chose qui mettra tout le monde d’accord, c’est que les week-ends, c’est super, mais ça passe trop vite. Si beaucoup de personnes ne seraient pas contre l’idée d’avoir une journée supplémentaire de repos, d’autres sont passés à l’action grâce à la semaine de 4 jours. Le concept est simple : équilibrer vie professionnelle et vie personnelle, afin que l’une ne prenne pas l’ascendant sur l’autre, avec un avantage indéniable, celui de travailler moins pour gagner autant d’argent.Expérimentée au Royaume-Uni, en Islande ou encore en Espagne, la semaine de 4 jours n’est pas encore très populaire dans l’hexagone, seules quelques entreprises ont sauté le pas. GetPro a eu la chance de pouvoir discuter de ce sujet avec deux entreprises pour qui la semaine de 4 jours est devenue une réalité : It Partner, une E.S.N lyonnaise spécialisée en infogérance et cybersécurité et Yprema, une entreprise industrielle spécialisée dans le recyclage de matériaux de déconstruction. L’une a mis en place ce dispositif au début de l’année 2021, tandis que l’autre est pionnière sur le sujet. En effet, cela fait 25 ans que les salariés d’Yprema sont passés à la semaine de 4 jours. Deux secteurs d’activités, deux organisations, deux durées d’expérimentation, mais un point commun : aucune de ces deux entreprises ne souhaite revenir à la semaine de 5 jours.Pourquoi passer à la semaine de 4 jours ?Pour Abdénour Aïn Seba, président et fondateur de la société It Partner, le choix de la semaine de 4 jours s’est fait “dans une logique plus générale de réorganisation de l’ensemble de l’entreprise, suite à la pandémie de Covid-19”. Cette E.S.N avait en effet déjà travaillé sur des sujets “d’intelligence collective”, ayant pour but de laisser place à une plus grande autonomie. “Avec la pandémie, la réflexion s’est portée sur l’équilibre du bien-être entre vie professionnelle et vie personnelle et la nécessité de repenser notre organisation complète”, explique le chef d’entreprise. Du côté d’Yprema, la mise en place de la semaine de 4 jours remonte à 1997. “Il fallait oser à l’époque”, souligne la secrétaire générale, Susana Mendes. “L’idée du président était de réduire le travail des hommes et d'augmenter le temps de travail et de production des machines”, explique-t-elle.L’une comme l’autre, aucune de ces deux entreprises ne regrette sa décision. “Le jour off participe à l’attachement que les collaborateurs ont pour l’entreprise et à la fierté d’appartenance qu’ils ont”, explique Abdénour Aïn Seba. “Dans nos collaborateurs personne n’a exprimé son souhait de revenir à la semaine de 5 jours”, assure le fondateur de l’E.S.N lyonnaise. Même son de cloche chez Yprema : “C’est ancré chez nous, je ne nous vois pas faire machine arrière”, déclare Susana Mendes. Comment trouver la “bonne formule” ? Toutefois, la mise en œuvre d’un tel processus n’est pas à prendre à la légère. Au niveau de l’organisation, ces deux entreprises continuent de fonctionner sur 5 jours. Chez It Partner les employés choisissent leur journée off et gardent la même pendant tout le trimestre. “Le lundi il n’y a pas de possibilité d’avoir un jour off, c’est forcément du mardi au vendredi”, explique Abdénour Aïn Seba. Pour pouvoir mettre en place ce dispositif, l’E.S.N a dû “repenser l’organisation de la production, repenser certains process de l’entreprise ainsi que revoir la communication interne”, précise le directeur. “On a changé la manière de produire et on a demandé à nos collaborateurs de changer de posture par rapport à nos clients et aux missions qui étaient les leurs”.Du côté d’Yprema, un système de binôme a été mis en place pour permettre le bon fonctionnement de l’entreprise. “Quand une personne n’est pas là, il y a obligatoirement son binôme qui doit être capable de répondre aux demandes et d’assurer les tâches indispensables. On a toujours au moins deux personnes qui sont capables de tenir un poste, ce qui fait aussi que ça pérénnise l’organisation de l’entreprise”, détaille Susana Mendes. “Quelle que ce soit la personne qui part, le savoir-faire reste”, ajoute la secrétaire générale. Quels avantages pour les salariés ? La semaine de 4 jours présente plusieurs avantages pour les salariés. “Les semaines de 4 jours sont moins fatigantes, on s’en rend compte quand il y a un jour férié dans la semaine”, souligne Susana Mendes. “Les salariés s’organisent de façon à mieux gérer les priorités, donc ils deviennent plus performants”, assure la secrétaire générale. L’autre gros avantage pour cette société de la région parisienne est que cette semaine plus courte permet de lutter contre la pénibilité du métier. “Cela participe au bien-être individuel et au bien-être collectif”, ajoute de son côté Abdénour Aïn Seba. “Le jour off revient toutes les semaines, il est totalement différent des RTT, des congés payés ou des week-ends, chacun y trouve un intérêt”, explique le fondateur d’It Partner. “C’est un temps spécifique que vous ne prenez pas sur un contingent, il est à part et a lieu toutes les semaines”, souligne-t-il. Quels avantages pour l’entreprise ? Si la semaine de 4 jours est bénéfique pour le bien-être et la productivité des salariés, elle présente également des avantages certains pour l’entreprise qui la met en place. “On y a gagné en termes d’ambiance de travail. Les salariés sont beaucoup plus assidus et donc beaucoup plus performants", confirme à son tour Abdénour Aïn Séba. En outre, “une attention supplémentaire est donnée à nos clients”, ajoute le PDG. Selon les retours de ses salariés et de ses clients, c’est “un vrai sentiment de bien-être et de performance” qui se dégage depuis la mise en place de la semaine de 4 jours. “Quand vous améliorez le bien-être, vous améliorez la productivité et l’engagement”, assure le dirigeant. Du côté d’Yprema, la mise en place de ce dispositif a permis “d’augmenter la production”. En effet, cela a permis “d’instaurer une demi-journée de maintenance préventive pour éviter les pannes, donc une demi-journée de production supplémentaire par semaine. Cela fait deux journées par mois, donc sur 12 mois on produit 13 mois”, relève la secrétaire générale de l’entreprise. Quelles sont les limites de ce dispositif ?Lors du mois de mai 1998, Yprema a été confronté à une première difficulté : les jours fériés. “On a mis en place un avenant dans notre accord : quand il y a un férié dans la semaine, ce jour férié devient le jour de repos de tout le monde”, explique Susana Mendes. “On a été obligé de faire ça car sinon on n’avait plus personne”. Yprema impose également à ses salariés de prendre des semaines de congés complètes pour éviter que le dispositif ne devienne “ingérable”. La secrétaire générale de l'entreprise conseille en effet de “se laisser la porte ouverte”, concernant les congés. Afin d’éviter les couacs, “on peut demander à un salarié de travailler sur 5 jours pendant les congés de son binôme, il sera payé en heures supplémentaires à compter de la 36ème heure”, précise-t-elle. Pour Abdénour Aïn Seba, les craintes sont ailleurs : “le risque c’est qu’au nom du bien-être, certains managers mettent une pression colossale sur les journées travaillées. Chaque système a sa propre perversion”, estime-t-il. Une autre limite décelée par le fondateur de l’E.S.N lyonnaise concerne les “publics ayant un niveau de revenu pas très élevé”. Ces derniers peuvent être tentés de travailler sur leur jour off, afin de gagner un peu plus. “Cela ferait une déviance par rapport à l'intérêt de la semaine de 4 jours”, explique-t-il.Comment mettre en place la semaine de 4 jours dans son entreprise ?La mise en place de la semaine de 4 jours n’est pas adaptable à toutes les entreprises, estime Abdénour Aïn Seba. “Ça a un coût et il faut être capable d’assumer ce coût. Il faut être en bonne santé financière et être sur un marché relativement porteur”, souligne-t-il. Pour les chefs d’entreprises qui souhaitent mettre en place la semaine de 4 jours, le fondateur d’It Partner conseille en premier lieu de consulter les cadres et les managers et de faire preuve d’une grande écoute. Deuxièmement, il faut communiquer avec ses clients et autour de soi pour avoir des retours, ajoute le PDG. “Les retours que l’on a reçus étaient très positifs, les clients ont tous joué le jeu, pourtant on a commencé à facturer des journées de 8h au lieu de 7h ou 7h30”, précise-t-il. Il faut également “mesurer l’impact que ça peut avoir en termes d’emploi sur son organisation”. Chez Yprema, tous les salariés ne travaillent pas aux mêmes horaires et c’est un système que conseille Susana Mendes aux dirigeants qui souhaitent instaurer la semaine de 4 jours. Des horaires adaptés en fonction des besoins des clients permettent de gagner en performance, selon elle. En outre, comme évoqué plus haut la secrétaire générale d’Yprema conseille la mise en place de binômes : “c’est indispensable pour pallier l’absence hebdomadaire d’une personne”. Enfin, la planification et l’anticipation sont fondamentales dans la mise en place de la semaine de 4 jours”, assure Susana Mendes. Participer au bien-être des collaborateurs en équilibrant vie professionnelle et vie personnelle est l’un des enjeux des années à venir, s’accordent Abdénour Aïn Seba et Susana Mendes. “Avec la semaine de 4 jours, quand vous faites le décompte sur l’année, vous êtes à peu près au même nombre de jours travaillés sur 365 jours que de jours non-travaillés”, souligne le chef d’entreprise. Il y a donc un véritable équilibre, et “c’est peut-être vers ça qu’on doit aller demain”, conclut-il. C'est dans cette démarche qu'It Partner a en outre fait le choix de passer à la semaine de 32 heures/semaine.De son côté, Yprema va continuer de réduire le temps de travail de ses salariés, toujours dans l’objectif d’équilibrer vie professionnelle et vie personnelle. Ainsi, tous les salariés passeront progressivement à 34 heures par semaine, puis 33 heures, et enfin 32 heures réparties sur 4 jours en 2024, à d’ores et déjà annoncé Susana Mendes.
Thomas Motti
3 janv. 2023
Parlez-nous de votre projet
Vélocité
Mission lancée en 48h
Candidats présentés en moins de 2 semaines
Time to fill de 50 jours
Efficacité
720+ recrutements réussis cette année
Expérience candidat 5 étoiles sur Trustpilot
Des clients prestigieux comme
Prendre rendez-vous
Vous souhaitez nous déposer votre CV ? Remplir le formulaire candidat
Bienvenue chez GetPro
Un membre de mon équipe va vous répondre d’ici quelques minutes. Nous allons revoir ensemble votre projet de recrutement et vous faire une proposition d’accompagnement sur-mesure dans les 24h.
Pour en savoir plus sur la manière dont nous opérons nos missions, vous pouvez lire les témoignages de nos clients. Ce sont eux qui en parlent le mieux.
À bientôt,

Emile PennesCo-fondateur de GetPro