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Ce qu’il faut savoir avant de signer un contrat de travail
Ce fameux coup de fil est arrivé, ça y est, on vous annonce que c’est vous qui avez été choisi comme l’heureux élu au poste de vos rêves. Mais comme dans une nouvelle relation, qu’elle soit amoureuse ou professionnelle, on la fantasme, on sourit et on s’abandonne et on fonce sans trop réfléchir. Ce Saint-Graal qu’est le contrat de travail est un document déterminant qui va vous servir de référent tout au long de votre évolution au sein de l’entreprise. N’en négligez jamais la lecture, même les petites astérisques et soyez bien au fait de tous vos droits, et devoirs qui vont de pairs avant de donner votre accord définitif. Alors vigilance à tous les heureux détenteurs d’un nouveau job, aujourd’hui, on vous dit tout sur ce qu’il faut savoir avant de signer un contrat de travail. Posons les bases, un contrat de travail, c’est quoi ?Si l’on en suit la définition du Ministère du Travail, “un contrat de travail existe dès l’instant où une personne (le salarié) s’engage à travailler, moyennant rémunération, pour le compte et sous la direction d’une autre personne (l’employeur). Le contrat de travail doit en général être écrit. Il précise la rémunération, la qualification, la durée du travail et, plus généralement, les attributions du salarié. Il entraîne un certain nombre d’obligations, tant pour le salarié que pour l’employeur. Il existe différents types de contrat de travail selon leur durée, l’activité de l’employeur ou la nature du travail confié au salarié…” Quels types de contrats existent-ils ? Même si la liste suivant n’est pas exhaustive, voici les contrats auxquels vous aurez à faire face de manière la plus courante au cours de votre carrière ; Le contrat de travail à durée indéterminée (CDI) qui représente la forme normale et générale de la relation de travail. Par définition, il ne prévoit pas la date à laquelle il prend fin.Le contrat à durée déterminée (CDD) n’est possible que pour l’exécution d’une mission précise et temporaire.Le CDD à objet défini qui lui est réservé au recrutement d’ingénieurs et de cadres. D’une durée comprise entre 18 et 36 mois, il prend normalement fin avec la réalisation de l’objet pour lequel il a été conclu. Vos droits La période d’essaiVous avez le droit de ne pas être sûr, et votre hiérarchie peut partager cette idée. Il existe alors, un droit légal pour vous protéger vous comme votre entreprise : la période d’essai. Cette dernière est prévue dans le Code du travail, notamment à l’article L. 1221-19 pour le contrat à durée indéterminée et à l’article L. 1242-10 pour le contrat à durée déterminée. Pour le CDI, sa durée totale ne peut dépasser 4 mois pour les ouvriers et employés, 6 mois pour les agents de maîtrise et techniciens et 8 mois pour les cadres. Pour le CDD, elle correspond à un jour par semaine par les contrats inférieurs ou égaux à 6 mois. Au-delà de 6 mois, elle ne peut dépasser un mois. La période d’essai n’est pas obligatoire mais si elle est prévue, elle doit expressément figurer dans le contrat de travail tout comme la possibilité de la renouveler, à nouveau pour ne pas vous enfermer vous, comme l’entreprise. Vous ne devez pas diaboliser la période d’essai et la figurer comme un danger qui plane au-dessus de la tête. Elle vous est tout autant bénéfique qu’à l’entreprise et permet à votre employeur d’évaluer vos compétences dans vos missions, notamment au regard de votre expérience, et à vous d’apprécier si les missions confiées vous conviennent.Les horaires et le temps de travailSi certains employeurs en profitent, d’autres salariés peuvent également tirer sur la corde, à l’inverse. Afin de protéger les deux parties, la durée de travail est prévue dans le contrat de travail. Il précise si vous êtes, vous, salarié engagé à temps complet ou à temps partiel. La durée légale du travail pour un temps complet est fixée à 35h, sauf si des dispositions conventionnelles prévoient une durée supérieure ou inférieure. À noter que ça n'exclut pas la possibilité pour vous de réaliser des heures supplémentaires ou complémentaires, rémunérées.Le salaire et les avantagesLe salaire peut être mentionné dans l’offre d’emploi mais il peut également être négocié lors de l’entretien d’embauche. Dans tous les cas, vérifiez que le montant de la rémunération inscrit dans votre contrat de travail correspond à celui convenu avec l’employeur. Si le montant de la rémunération s’avère différent, vous devez le soulever avant la signature du contrat de travail. En effet, il est relativement aisé de négocier le salaire à ce stade que d’obtenir une augmentation une fois en poste. Dans tous les cas, l’employeur pourra refuser ou accepter cette demande, mais rassurez-vous il y a peu de risque qu’il refuse finalement de vous embaucher. Vous devrez également faire attention que le salaire minimum conventionnel applicable est bien respecté. Vérifiez également si votre contrat de travail prévoit d’autres avantages tels que les tickets-restaurant, la prise en charge des frais de transport, etc qui restent pour la plupart des entreprises des engagements obligatoires. 
Thomas Motti
30 déc. 2022
Nos tops
Top 8 des meilleurs cabinets de recrutement digital à Paris
Le recrutement dans le digital ou l’IT est un « pain point » important pour bon nombre d’entreprise. Il est ainsi courant de faire appel à un cabinet de recrutement digital. Bien sûr, cela se vérifie a fortiori à Paris. Centre économique et commercial névralgique en France et en Europe, la ville des lumières concentre en effet la majorité des entreprises tech françaises. Dans un environnement très concurrentiel, celles-ci se disputent les meilleurs talents, ressources clés pour réaliser leurs objectifs de croissance. Les cabinets de recrutement spécialistes du digital à Paris s’appuient alors sur leur expertise et leur réseau de talents pour dénicher les perles rares. Si vous souhaitez externaliser vos recrutements auprès d’un cabinet de recrutement à Paris, nous vous aidons ici à y voir plus clair. Voici le top 8 des meilleurs cabinets de recrutement tech à Paris. Quels sont les meilleurs cabinets de recrutement à Paris ?Michael PageRobert HalfGetProElinoïUptooIgnition ProgramVidal AssociatesAnakine.ioMichael PageSite web : https://www.michaelpage.fr/Localisation : 12ème arrondissement - mais le cabinet de recrutement opère dans toute la France et à l’internationalSpécialité : Postes de cadres / techniciens sur tous types de métiersMichael Page est une agence de recrutement internationale spécialisée à la fois dans le recrutement de cadres confirmés et sur l'executive search. Il s’agit en réalité d’un grand groupe organisé par spécialités sectorielles et fonctionnelles. Ce prestataire s’adresse plutôt à des entreprises de grande taille. Bien que généraliste, l’agence offre une large gamme de services à ses clients, et une bonne connaissance de certains secteurs comme l’industrie.Le cabinet Michael Page fait partie des top cabinets de recrutement spécialisés en profils de managers et spécialistes (selon le classement les Echos et Statista 2022).Robert HalfSite web : https://www.roberthalf.fr/Localisation : Paris La Défense, mais opère en France et à l’internationalSpécialité : Généraliste - Profils de managers et spécialistesCabinet de recrutement international et agence d’interim, Robert Half assure les recrutements pour tous les métiers de la finance, de la comptabilité, du juridique, fiscal et Ressources Humaines, de la technologie, du digital et de l’assistanat. L'agence recrute pour des offres en CDI, CDD & Intérim.A l'instar de Michael Page, le cabinet Robert Half fait partie des meilleurs cabinets de recrutement à destination des profils de managers et de spécialistes (Classement les Echos et Statista 2022).GetProSite web : https://www.getpro.co/ Localisation : Le cabinet de recrutement est basé à Paris, Bordeaux et MarseilleSpécialité : GetPro recrute tout type de profils pour les entreprises de l'écosystème tech.Depuis 2015, GetPro accompagne les startups, scale-ups, ESN et filiales tech de grands groupes dans leurs recrutements. L'objectif: renforcer votre dispositif RH à l'aise d'équipes composéees de profils multiculturels à fiort potentiel, partageant un même optimisme et le goût de l'aventure.GetPro s'appuie également, pour cela, sur une méthodologie scientifique née de l'analyse des dernières études en psychométrie.Elinoï Site web : https://www.elinoi.com/Localisation : 5ème arrondissement de ParisSpécialité : Profils sales, marketing, produit et opérations pour les start-upsElinoï est une start-up spécialisée dans le recrutement pour le compte d’autres start-ups. Pour se démarquer de ses concurrents, le cabinet adopte des méthodes de recrutement résolument plus modernes. Adieu CV, lettre de motivation et fiches de poste ! Après avoir rempli un questionnaire précis, chaque talent reçoit des offres de poste personnalisées, ce qui renforce les chances d'obtenir un recrutement de qualité.UptooSite web : https://uptoo.fr/Localisation : Le siège d'Uptoo se trouve à Paris, mais différentes agences sont également implantées dans plusieurs grandes villes de France.Spécialité : Profils de sales/commerciauxCe cabinet de recrutement digital accompagne les directions d’entreprise essentiellement dans leurs recrutements de commerciaux. Un type de recrutement difficile, car tous les bons sales savent se vendre. Reste à trouver la personne qui convienne réellement à vos enjeux.Uptoo s’appuie sur des outils modernes d'évaluation pour révéler les talents commerciaux des candidats. Cela leur permet faire la différence avec d'autres recruteurs qui peuvent manquer de candidats, de ressources, d'outils et d'expérience sur ce type de profils.Ignition Program Site web : https://ignition-program.com/Localisation : 8ème arrondissement de ParisSpécialité : Généralistes - orienté startupsIgnition Program est un programme sélectif de recrutement et d'accélération des meilleurs talents dans les startups les plus prometteuses. Leur but : trouver les meilleurs profils pour des entreprises en croissances et aider à faire grandir l’entreprise et le candidat.Afin de pouvoir proposer des candidats triés sur le volet dans des temps records, ils sont constamment en renouvellement de leur vivier de candidats. Sur les nombreux candidats de leur plateforme, seuls 5 profils spécialisés seront présentés à l’entreprise, selon des critères précis.Vidal Associates Site web : https://vidal-associates.com/ Localisation : 92200 Neuilly-sur-SeineSpécialité : Généraliste Vidal Associates Consulting & Search est un prestataire de recrutement qui peut vous accompagner dans le lancement de campagnes de recrutement, ainsi que dans la chasse de têtes pour le recrutement de profils de cadres supérieurs.Ce cabinet de recrutement généraliste à Paris propose de nombreux services RH pour toutes les entreprises : conseils et accompagnement des entreprises, recrutement, Executive Search, recrutement par approche directe, Évaluation de potentiel, bilan de compétences…Anakine.ioSite web : https://anakine.io/ Localisation : 75009, mais peut intervenir dans toute la FranceSpécialité : Profils spécialisés dans la tech et l’informatique Anakine est un cabinet de recrutement spécialisé dans la chasse de tête. Ils accompagnent les startups et sociétés innovantes dans leurs recrutements en CDI. D’abord, ils discutent avec vous de votre contexte de recrutement et dessinent le profil recherché et quelles compétences techniques et expériences sont nécessaires pour le poste à pourvoir. Ensuite, leur expert s’occupe de tout, du sourcing à la qualification des candidats. Enfin, quand le candidat est validé, ils peuvent aussi vous accompagner dans la phase d’onboarding.Comment choisir le meilleur cabinet de recrutement digital ?Vous avez besoin d'aide pour accélérer vos recrutements ? Pour vous aider dans votre choix du meilleur cabinet de recrutement digital à Paris, voici 6 critères essentiels à regarder avant d'externaliser vos recrutements : La taille du cabinet : optez plutôt pour un cabinet RH de même taille que votre entreprise. En effet, si vous êtes une PME, il vaut mieux s’adresser à une PME, alors que le DRH d’un grand compte préférera s’appuyer sur un cabinet plus grand. Ses références : Renseignez-vous sur les anciens clients de votre prestataire RH. Est-ce qu’ils sont de taille similaire à votre entreprise ? Leurs enjeux de recrutement étaient-ils proches ? Sont-ils satisfaits du travail de ce cabinet ? Sa réputation : n’oubliez pas que le cabinet de conseil en recrutement que vous choisissez fera partie de la relation entre votre entreprise et vos candidats. Choisir un cabinet avec une mauvaise réputation, c’est prendre le risque de dégrader votre marque employeur et votre relation avec vos futurs salariés. Sa spécialité : les cabinets sont généralement spécialisés dans un type de profil, un secteur d’activité ou certaines techniques de recrutement, à titre d'exemple, un cabinet comme Good Energy aura développé une expertise dans les métiers de l'énergie, quand GetPro s'orientera davantage sur les profils tech. Où se trouvent leurs bureaux : il est préférable qu’il soit dans la même ville (ou zone de recrutement) que vous afin de sélectionner des candidats dans la même ville que le poste à pourvoir. Votre budget de recrutement : Pensez bien anticiper votre budget dans le but de présenter un projet de recrutement clair aux cabinets que vous ciblez. Cabinets de recrutement digital à Paris : ce qu'il faut retenir ?En conclusion, si votre entreprise est basée à Paris, choisir le bon cabinet de recrutement digital à Paris est aucun doute une décision stratégique. Ce top 8 devrait vous donner une vision d'ensemble des spécificités des principaux cabinets de recrutement parisiens. Quoi qu'il en soit, startup en pleine croissance ou grande entreprise bien établie : le choix de votre partenaire sur le recrutement dépendra avant tout de vos besoins spécifiques et de votre culture d'entreprise. Vous souhaitez lancer ou étoffer votre équipe produit, recruter un nouveau manager commercial, ou un VP Engineering ? GetPro approche les candidats de façon personnalisée, et vous présente les meilleurs profils, en exclusivité.Pour aller plus loinLes meilleurs cabinets de recrutement digital à MarseilleLes meilleurs cabinets de recrutement digital à Bordeaux 
Thomas Motti
29 déc. 2022
Enjeux RH
Congé menstruel en entreprise : et si on en parlait ?
Ce vendredi 28 mai sera marqué par la journée mondiale de l’hygiène menstruelle. L’occasion de revenir sur ce sujet, encore tabou, qui concerne quelque 15,5 millions de françaises, âgées entre 13 et 50 ans. Il faut savoir que la date du 28 mai n’a pas été choisie par hasard pour cette journée internationale. En effet, le nombre 28 correspond à la durée moyenne d’un cycle menstruel. Le mois de mai est le 5ème de l’année : soit le nombre de jours moyens de la durée des règles. En moyenne, les menstruations interviennent pendant 38 ans, de la puberté jusqu’à la ménopause. Si on se base sur une durée moyenne de cinq jours par mois, cela signifie qu’une femme passe 2.280 jours de sa vie en ayant ses règles, selon les chiffres de Vie publique. Si la parole tend à se libérer, les menstruations restent, encore de nos jours, un sujet tabou. De plus, les règles ne sont pas vécues par toutes les femmes de la même façon. En effet, certaines vivent cette période comme un réel moment de souffrance. Selon un sondage Ifop, dévoilé en mars 2021, 68% des françaises sont favorables à un congé menstruel pris en charge par l’Assurance Maladie. (Enquête menée auprès d’un échantillon de 1.009 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 15 à 49 ans).“Il faut donner l’exemple et montrer que ça marche”Pour Thomas Devineaux, CEO et fondateur de l’entreprise Louis, “il faut arrêter d’attendre que cela vienne d’en haut. Nous, en tant que citoyens et entrepreneurs, on peut faire bouger les lignes et changer les choses à notre niveau”. Ainsi, depuis mars 2022, toutes les femmes travaillant dans cette start-up toulousaine, spécialisée dans le mobilier de bureau 100% personnalisable, peuvent poser une journée de congé par mois, pour se reposer pendant leurs menstruations. Cette décision est intervenue suite à la suggestion d’une employée, Lucie, qui a demandé si ce modèle déjà existant à l’étranger pouvait être appliqué à l’entreprise. En effet, le Japon a été pionnier sur le sujet puisqu'il est le premier pays à avoir officiellement mis en vigueur le congé menstruel en 1947. En France néanmoins, les entreprises pratiquant ce congé se comptent encore sur les doigts de la main. “Le combat est tellement énorme. C’est aux citoyens et aux entreprises de faire bouger les choses pour qu’après la loi change, mais il faut arrêter d’attendre que ce soit l’État ou le gouvernement qui ponde une loi sur ces sujets-là. Il faut donner l’exemple et montrer que ça marche pour faire avancer les choses”, plaide l’entrepreneur. Louis étant une entreprise déjà très engagée dans l’égalité hommes-femmes, la proposition d’un congé menstruel a immédiatement été reçue avec enthousiasme par les collaborateurs et l’équipe dirigeante. “Instinctivement on a dit oui. Et je pense que c’est un sujet hyper important qui doit être construit par toute l’équipe, et pas seulement par trois fondateurs hommes qui imposent du jour au lendemain une vision du congé menstruel à toute son équipe”, explique Thomas Devineaux. En pratique, comment mettre en place un jour de congé menstruel ? La mise en place du congé menstruel chez Louis a été rendue possible grâce à l’investissement et l’accord des 18 collaborateurs. “La condition sine qua none pour intégrer cet outil était que tous les salariés de Louis soient d’accord”, assure Thomas Devineaux. Ainsi, une charte de consentement a été créée dans l’entreprise. “On voulait que tout le monde l’accepte, de bonne volonté, pas juste pour faire plaisir”, explique le fondateur de Louis. Désormais, chaque nouvel employé qui intègre l’équipe doit signer cette charte. “Si la personne ne veut pas, ce n’est pas grave, mais c’est qu’on n’est pas aligné et qu’on ne peut donc pas travailler ensemble. On a conduit ce projet de la manière la plus inclusive possible”, précise-t-il.Le congé menstruel proposé par la start-up toulousaine se déroule de façon simple : “Chaque femme qui veut utiliser son congé menstruel n’a pas besoin de l’autorisation d’un médecin, ni de son manager”, explique le dirigeant. “Elle prévient son manager qu’aujourd’hui, demain, ou dans la semaine si elle peut anticiper, elle ne sera pas là”. Bien entendu, cette journée d’absence est un congé supplémentaire et n’aura aucun impact sur le salaire de la salariée. “C’est un outil qui va être utilisé avec parcimonie, mais quand il sera utilisé ce sera pas réelle nécessité”, assure Thomas Devineaux.Libérer la parole et déconstruire le tabou autour des règlesLes femmes perdent en moyenne 30 à 40cl de sang pendant leurs menstruations et 60 à 80 ml lors de règles abondantes. Pour certaines femmes, les douleurs sont parfois si intenses que travailler peut devenir très compliqué. “Nous avons une activité de production, on a des gens qui font un travail manuel qui est assez physique (...) supporter une journée de 7h à porter des charges, poncer et être debout toute la journée”, peut être difficile pendant les règles, souligne Thomas Devineaux.L’objectif de ce congé menstruel est de “libérer la parole, comme on l’a toujours fait sur le reste, qu’on puisse parler librement des règles et déconstruire le tabou qu’il y a autour de ça”, plaide Thomas Devineaux. Les règles “ce n’est pas une maladie, c’est naturel et les femmes n’y peuvent rien”, rappelle le CEO qui a mis en place le congé menstruel dans son entreprise dans le but de participer à l’amélioration des conditions de travail “et pas de faire de la discrimination positive”.Le congé menstruel pour la femme est-il stigmatisant ? La mise en place d’un congé menstruel est perçue par certains comme stigmatisant. Pour Thomas Devineaux, la réponse est claire : “Il est stigmatisant si vous êtes dans une boîte où la culture n’est pas saine. Nous on a été capable de faire ça parce qu’on a pris le temps de construire une culture chez Louis où il n’y a pas de place pour le sexisme. On est déjà proactif dans l’égalité homme-femme, on est sur un mindset beaucoup plus ouvert et progressiste, donc pour nos salariés ce type de question ne se pose pas” déclare le chef d’entreprise.Pour certains réfractaires, la mise en place d’un congé menstruel reviendrait à “accepter qu’il y a une différence naturelle. Mais elle existe cette différence et il faut l’accepter”, plaide le CEO de Louis avant de souligner que, si elle est réelle, “cette différence n’induit pas de lien de subordination ou de supériorité”.L’objectif de la start-up toulousaine est également de “montrer que les règles ne sont pas du tout incompatibles avec un travail physique ou pénible, parce que c’est peu de jours par an”. Le congé menstruel “est un petit bonus qui va permettre de soutenir une contrainte naturelle”, ajoute Thomas Devineaux, pour qui la société n’est pas assez éduquée à ce sujet. Un conseil : travailler sa culture d’entreprise “Le plus important c’est de travailler sa culture d’entreprise et de communiquer en interne”, assure le dirigeant. Selon lui, si le projet est un succès chez Louis, c’est “parce qu’il a été monté en équipe”, et que cela n’a pas été imposé par l’équipe dirigeante. “La co-construction est primordiale pour que le projet puisse aboutir”, conseille Thomas Devineaux. Le chef d’entreprise aimerait que les citoyens, les dirigeants, la société de manière générale, s'intéressent davantage à ce type de sujet. “Notre mission c’est de pouvoir ouvrir le débat, et si on inspire des entreprises, qu’on permet au moins de parler de ce sujet-là et que ce ne soit plus un tabou et bien ce sera déjà une victoire”, conclut-il 
Thomas Motti
28 déc. 2022
Enjeux RH
Le marché de l'emploi pour le développement mobile en 2023
Le marché des applications mobiles est en pleine expansion. Les deux années de pandémie lui ont été très bénéfiques et il reste en progression constante depuis lors. Les utilisateurs des "apps" sont tous les jours plus nombreux. En 2021, 2,25 milliards de dollars ont été dépensés par les Français sur les stores mobiles, et ils ont passé 3,6 h quotidiennement sur leur mobile (Android). (1) On trouve désormais des applications pour tout et il est de plus en plus facile d’en développer grâce au NoCode. Mais en 2022, qu’en est-il de l’emploi dans le secteur ? Les métiers du développement mobile, des profils très variésLe marché de l’application mobile crée de la valeur en France. Sa contribution économique directe se compose des revenus générés sur les App stores, de la publicité intégrée et du m-commerce (“mobile commerce”). Les secteurs de l’économie étant interdépendants, il crée également de la richesse au-delà des entreprises spécialisées dans le créneau. Ce secteur est en pleine expansion et sera bientôt la base de notre économie, notamment avec l’Internet des objets et l’évolution du mode de consommation et du comportement des utilisateurs. Sans surprise, il est aussi depuis ces dernières années créateur de nombreux emplois directs, indirects et induits. Et ce n’est pas près de s’épuiser. C’est une vraie révolution économique !Les emplois directs dans l’App économie sont en grande partie occupés par les spécialistes des applications mobiles : les développeurs. Ils réunissent les postes de développement, la maintenance et le support. On y trouve également les fonctions supports telles que la gestion de projet, le marketing, la vente, etc. Les emplois indirects sont générés par les fournisseurs des entreprises développant les applications mobiles.En 2018, le marché des applications mobiles représenterait plus de 230 000 emplois en France, dont 77 000 emplois directs et 154 000 emplois indirects (2)Les tendances 2022 du recrutement dans le développement mobilePlusieurs tendances sont à noter pour 2022. Côté entreprise : Un effacement des diplômesTout d’abord, les entreprises privilégient de moins en moins les diplômés. Elles se tournent volontiers vers des développeurs autodidactes (3). Le pourcentage de recruteurs adoptant cette nouvelle position aurait presque doublé en 1 an. Il est passé de 23 % en 2021 à 39 % en 2022. Beaucoup d’organisations commencent aussi à embaucher des freelances. Cette tendance s’est marquée pendant la pandémie. Des critères de plus en plus objectifsLes critères de recrutement deviennent plus objectifs. Afin d’évaluer les compétences des candidats, les RH optent de plus en plus pour des tests pratiques et des entretiens de live coding. Ceux-ci favorisent la diversité et permettent d’élargir le vivier de candidatures.Il faut noter que l’Europe est encore réticente à mettre de côté le CV des talents par rapport au continent asiatique ou américain. Une expérience candidat crucialePar ailleurs, l’expérience candidat devient une priorité pour les recruteurs ainsi que la fidélisation des équipes. Des langages qui se dégagentLes principaux langages recherchés en 2022 par les entreprises sont JavaScript, Java et Python. Côté candidat : L’explosion du remote70 % des développeurs aimeraient travailler à distance, à temps plein ou de manière hybride. Cela tombe bien, car la plupart des recruteurs le proposent. Il faut noter que le travail hybride est très apprécié de ces profils qui considèrent qu’il est source d’efficacité. Un marché de l’emploi mondialiséLes candidats (mais aussi les recruteurs) se tournent de plus en plus vers l’international. Cette tendance s’est affirmée avec le développement du télétravail. Les développeurs mobile, des profils en pénuriePrès de la moitié des recruteurs peinent à trouver des candidats développeurs qualifiés (3). La pénurie est tout particulièrement sensible sur les postes de développeurs full-stack et back-end. Les causes de ce marché tendu sont nombreuses. 1. Recruteurs et talents : des intérêts contrairesTout d’abord les recruteurs et candidats ne sont pas toujours en phase dans ce qu’ils pensent être les compétences clés à proposer. Ainsi, si les premiers recherchent surtout des DevOps, des développeurs web, des Data Scientist, et des experts en IA et Machine Learning, les seconds peuvent être tentés de se tourner vers des secteurs moins demandés tels que le développement de jeux, la blockchain, etc. Autre exemple, le framework Angular 2+ est idéal pour le développement d’applications métier. Or il est souvent boudé par les développeurs qui lui préfèrent Vue ou React.2. Des compétences qui évoluentPar ailleurs, les besoins des entreprises sont en permanente évolution et ceci tout particulièrement depuis la pandémie. Pour rester compétitives, elles doivent constamment réajuster leur stratégie technologique. De ce fait, la demande en profils Tech s’est accrue et spécialisée. L’offre de compétences n’est ainsi pas forcément raccord avec les exigences des entreprises. La formation et l’autoformation des candidats sur certaines technologies prisées permettraient en partie de sortir de cette pénurie. Sources :(1) Rapport annuel sur le marché mobile « State of Mobile 2022 », App Annie. (2) L’App économie en France, Étude sur le marché des applications mobiles et leur contribution à l’économie française, Deloitte, 2018.(3) Étude CondinGame et CoderPad, 2022.
Thomas Motti
28 déc. 2022
Enjeux RH
Etudiants : Comment trouver un stage ?
Université, IUT, école de commerce, d’ingénieur ou de développement : la plupart des formations proposent (ou imposent) à leurs étudiants de réaliser des stages en entreprises. Et pour cause : stages et alternances sont devenus un must have pour s’intégrer facilement sur le marché de l’emploi.Vous êtes à la recherche de votre futur stage ? Voici 8 grands conseils pour trouver un stage en un clin d'œil (ou presque).1. S’y prendre à l’avanceSi vos profs vous disent déjà au mois d’octobre : « Commencez à chercher votre stage dès maintenant ! », alors qu’il est prévu pour février, c’est pour une bonne raison, alors ne faites pas la sourde oreille.La recherche de stage prend du temps, et même si de nombreuses offres paraissent quotidiennement, il est possible que pendant plusieurs semaines, rien ne vous corresponde. De plus, les délais de réponse peuvent être longs, tout comme les processus de recrutement.Refusez donc la procrastination, et lancez-vous le plus tôt possible dans vos recherches !2. Définir son projetDe quel type de stage en entreprise avez-vous besoin ? Un stage d’observation, souvent très court ? Un stage de quatre à six mois, en cours d’année, ou pour une césure ? Ou alors un stage de fin d’études qui, bien choisi, pourrait permettre de déboucher sur un emploi ? Selon la réponse, votre recherche pourra s’articuler de différentes façons.Pensez également à prendre en compte les contraintes et obligations qui s’imposent à vous :la zone géographique de recherche ;la durée du stage ;le rythme du stage (stage à temps plein ou stage alterné) ;le secteur d’activité demandé ;le caractère obligatoire ou facultatif du stage ;le type de missions ;la rémunération (dans le cas d’un stage on parle de gratification) que vous attendez.Vos recherches de stage ne pourront débuter qu’une fois tous vos critères définis.3. Personnaliser son CV et sa lettre de motivationMaintenant que vous avez défini votre projet, vous allez devoir vous atteler à la seconde étape, et non des moindres : personnaliser votre CV et votre lettre de motivation.Il est vraiment important d’adapter ces documents à votre recherche de stage. Certaines de vos expériences n’ont pas forcément de rapport avec le poste que vous visez, et d’autres doivent être mises en avant, car elles sont de véritables atouts.Une fois que vous avez sélectionné et mis à jour vos informations sur votre CV, vous pouvez vous lancer dans la rédaction de votre lettre de motivation. Attention aux copier-coller et aux modèles téléchargés sur Internet ! Ils sont inefficaces et découragent la poursuite de la lecture dès la deuxième ligne, voire la troisième si le recruteur est vraiment dans le besoin.Dans votre lettre de motivation, reprenez l’annonce et répondez-y : montrez en quoi vous êtes la personne idéale pour l’entreprise. Prouvez que vous vous êtes intéressé à l’établissement, et que vous avez compris ses besoins. Ne répétez pas les infos présentes sur votre CV : c’est la première chose que regardent les responsables du recrutement, le lire deux fois ne leur servira à rien.Pour accompagner ces deux documents, vous pouvez également vous permettre de fournir un book de vos meilleures créations : le recruteur est un petit être de nature curieuse qui apprécie généralement ce genre d’initiatives lui permettant de mieux cerner les aptitudes du candidat. Comme certains esprits créatifs l'ont déjà fait avant vous, vous pouvez aussi opter pour des formats encore plus originaux et adaptés à votre secteur d'activité comme le CV vidéo. Laissez parler votre imagination, mais faites tout de même attention à ce que la forme ne prime pas sur le fond, et que votre candidature soit adaptée au secteur dans lequel vous effectuez vos recherches.Bonus : si vous n'avez pas sur votre ordinateur la suite Adobe (indispensable à tout graphiste qui se respecte) Canva est une bonne alternative pour créer un joli CV, rapidement et simplement.4. Éplucher les sites d’annonces de stageParce qu’Internet est devenu un outil incontournable de la recherche de stage, il vous faudra assurément passer quelques heures sur le web afin de dénicher les meilleures annonces. Mais pas n’importe où !S’il existe des centaines de sites pour trouver un stage, tous ne sont pas forcément bons à prendre. Annonces fictives, "stages photocopies", aucune concordance avec vos attentes : préférez les sites spécialisés et les job-boards sélectifs.De plus, en utilisant ce genre de sites, vous devez la plupart du temps vous créer un profil, avec vos informations et expériences. Vous augmentez ainsi votre visibilité, ce qui peut attirer l’œil de certains recruteurs.Voici une petite sélection des sites sur lesquels vous devrez vous créer un profil complet et effectuer une veille de stage régulière. N’hésitez pas à vous y abonner afin de recevoir chaque jour les nouvelles annonces de stage correspondant à votre recherche.La RelèveWizbiiLinkedinCadremploiWelcome to the JungleJobTeaserIndeedHelloWorkL’ APECN’hésitez pas non plus à effectuer une veille quotidienne sur des réseaux sociaux que sont Twitter et Facebook : vous y trouverez des groupes et pages dédiées aux annonces de stages, souvent classées par domaine. Les membres y sont généralement très actifs et l’information y circule sans discontinuer !Enfin, n’oubliez pas d’aller faire un tour sur le site web des grandes entreprises françaises : généralement, il possède un onglet spécialement destiné aux offres de stage et d'emploi.5. Participer à des stage-dating !Un stage-dating, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit tout simplement d’un événement où s’inscrivent des entreprises recherchant stagiaires et alternants. Les candidats en recherche peuvent également s’y inscrire librement et sans engagement de signer quoi que ce soit.Le tout se présente sous forme de « speed-dating » : chaque entreprise a son stand, et les candidats viennent tour à tour s'asseoir et échanger avec les recruteurs pendant une dizaine de minutes.Le but ? Se démarquer des autres profils dès les premiers instants ! N’oubliez pas d’apporter un CV, et une fiche qui détaille votre recherche et vos disponibilités. Et puis, positivez ! Quoi qu’il arrive, vous allez faire des rencontres, et étoffer votre carnet d’adresses.Dernière chose : N’hésitez pas à vous rendre au stage-dating dès l’ouverture de l’événement voire même avant, car généralement, ça se bouscule au portillon.6. Postuler par candidature spontanée !Si les sites d’offres de stages sont une mine d’or pour trouver son bonheur, rien n’empêche de postuler auprès d’une entreprise qui n’a pas diffusé d’annonce.En effet, et c’est peut-être votre cas, certains étudiants ont dans leur viseur une enseigne bien précise, dans laquelle ils souhaitent à tout prix effectuer leur stage.Vu que l’entreprise en question n’a pas signifié de besoin particulier, c’est à vous de créer ce besoin, et de montrer que vous êtes l’élément manquant. Précisez bien quel type de poste vous visez, et n’hésitez pas à glisser quelques idées, objectifs et projets que vous pourriez mettre en place si votre profil venait à être retenu.Pour déposer une candidature spontanée, vous avez l’option du courrier, du mail ou du contact par le site web de l’entreprise. Veillez toujours à destiner vos documents au responsable RH et si possible, envoyer votre candidature directement aux adresses des chargés du recrutement. Parce que Solène de la compta ne prendra sûrement pas le temps d’éplucher votre CV, viser la bonne personne sera déjà une petite victoire !7. Évaluer la pertinence des offresMême si votre recherche est plus ciblée grâce aux sites que nous vous avons fournis ci-dessus, la qualité du stage n’est jamais garantie à 100 %. Pour parvenir à différencier "stage photocopies" et expérience qui changera votre vie, voici quelques conseils :privilégiez les PME et start-up : bien que les grands groupes soient fortement attirants de par leur notoriété, les offres de stages qui y circulent ne permettent que rarement à l’étudiant de s’éloigner de sa mission première. Les petites entreprises quant à elles, rendent possible l’évolution et l’immersion complète dans le monde professionnel.Veillez à la concordance entre l'offre et votre projet : vérifiez que l’annonce à laquelle vous allez postuler répond à tous les critères que vous avez établis.Renseignez-vous sur l’entreprise : n’hésitez pas à contacter des personnes y ayant eu une expérience en tant que stagiaire. La place, les missions et l’accompagnement du stagiaire au sein de l’entreprise doivent être votre priorité. Si vous entendez parler d’usine à stagiaires, de rémunération non versée, ou de journées passées à ne rien faire, prenez vos jambes à votre cou et fuyez.8. Demander de l’aideDemander de l’aide dans votre recherche de stage ne sera pas une preuve de faiblesse, contrairement à ce que certains peuvent penser.. Au contraire ! N’hésitez pas à faire part de votre situation à :vos proches ;votre entourage ;des connaissances qui travaillent dans ce domaine ;vos professeurs ;vos anciens tuteurs de stage ;des associations ;le service stage/alternance de votre école ;la mission locale.Chacune de ces personnes a son propre réseau de contacts, et autant de pistes possibles pour vous aider à trouver un stage. Non, vous n’êtes pas opportuniste, il s’agit simplement d’entraide. Et puis, on ne va pas se mentir, beaucoup de postes sont obtenus par réseau et carnet d’adresses. Pourquoi ne pas en profiter ?PS : Si quelqu’un vous aide à trouver un stage, n’oubliez pas de lui rendre la pareille quand il aura besoin de vos services. En suivant ces huit conseils, votre recherche de stage devrait se passer comme sur des roulettes. N’hésitez pas à envoyer un petit mail à la rédaction du Pupitre quand vous aurez trouvé le stage de vos rêves.
Guillaume Blomme
28 déc. 2022
Enjeux RH
7 questions à se poser avant d'accepter un emploi
Votre candidature a été remarquée, l’entretien s’est super bien passé et la réponse tant attendue est enfin arrivée : on vous offre le poste pour lequel vous aviez postulé. Félicitations ! Toutefois, avant de donner votre réponse au recruteur, prenez le temps de vous poser les bonnes questions. La perspective de commencer un nouveau job est toujours excitante, néanmoins accepter un emploi, qu’il s’agisse d’un CDD ou un CDI, n’est pas une décision à prendre à la légère. Cela nécessite une mûre réflexion, et notre objectif aujourd’hui est de vous aider à y voir plus clair avant de répondre à l’offre. 1. Est-ce que l’entreprise et moi partageons les mêmes valeurs ?Il s’agit sans doute de la question la plus importante à se poser avant de signer un nouveau contrat. Est-ce que la culture d’entreprise vous correspond ? Partagez-vous les mêmes valeurs ? L’entreprise jouit-elle d’une bonne réputation ?Pour en savoir plus sur l’entreprise qui souhaite vous recruter, n’hésitez pas à user et abuser d’internet, qui s'avérera être votre meilleur ami. Consultez le site de l’entreprise ainsi que ses réseaux sociaux. Regardez la façon dont l’organisation communique et quels sont ses intérêts et ses positions. N’hésitez pas également à questionner un ou plusieurs collaborateurs afin d’avoir un point de vue interne à l’établissement. Questionnez-vous sérieusement sur vos propres intérêts et comparez si ces derniers sont semblables à ceux de l’entreprise qui vous sollicite. Si vos collègues, supérieurs ou encore locaux peuvent être amenés à changer durant votre carrière au sein de cette organisation, les valeurs resteront (normalement) les mêmes. C’est pour cela qu’il est primordial d’être en adéquation avec celles-ci. 2. Quels sont les avantages proposés par l’entreprise ? On ne va pas se mentir, l’une des informations qui nous intéresse le plus avant d'accepter un emploi, c’est la rémunération. À moins que vous ne souhaitiez faire du bénévolat, les conditions salariales sont une source de motivation indéniable. Ainsi, il est important que cet aspect soit étudié sérieusement. Le salaire correspond-il à vos ambitions ? Si ce n’est pas le cas, la rémunération est-elle négociable ? Demandez quel sera votre salaire brut et net (ce que vous recevez dans votre poche). Pensez également à faire une simulation après prélèvement des impôts. S’il n’est jamais évident d’aborder ce genre de sujet, cela est nécessaire afin d’éviter une mauvaise surprise à la réception de votre première fiche de paie. En outre, demandez si vous percevrez une rémunération variable ou des primes, et selon quels critères. Une fois la question du salaire balayée, intéressez-vous aux autres avantages dont vous pouvez bénéficier. En voici une liste non exhaustive : Aurez-vous accès à un restaurant d’entreprise ? L’entreprise propose-t-elle des tickets restaurant ? Des chèques cadeaux ?Bénéficiez-vous d’une participation aux bénéfices ou d’une part d’intéressement ?Quelle est la politique de l’organisation concernant le télétravail ?A combien de jours de congés aurez-vous droit ? À quelle hauteur l’entreprise prend-elle en charge vos frais de transports ? Y a-t-il un comité d’entreprise ? (la mise en place d’un CSE est obligatoire à partir de 50 salariés) et quels sont les avantages proposés ?Bénéficiez-vous d’une mutuelle d’entreprise ? D’un régime de retraite privé ?Est-ce qu’il y a un accès à une salle de sport ? Aurez-vous un téléphone ou une voiture de fonction ? Toutes ces informations peuvent vous êtres fournies par le recruteur ou par le service RH de l’entreprise. Pensez également à demander à partir de quand ces avantages seront effectifs. 3. Est-ce que les missions correspondent à mes compétences ? Avant d’accepter une offre d’emploi, il est important d’être certain que les missions seront en adéquation avec vos compétences. On ne vous demande pas d’avoir tous les prérequis stipulés dans l’offre d’emploi, bien au contraire, cela laisse de la place à l’apprentissage, toutefois l’objectif n’est pas non plus de boire la tasse. Contrairement aux idées reçues, correspondre à 100% à la fiche de poste n’est pas essentiel. En effet, un candidat qui maîtrise déjà tout sur le bout des doigts pourra potentiellement vite être amené à s’ennuyer dans son travail et avoir la sensation d’avoir fait le tour de ce qu’il pouvait apporter à l’entreprise. Idéalement, postulez à des offres auxquelles vous correspondez à 70%. Si les prérequis principaux sont maîtrisés c’est le principal. Cela laisse la place à l’apprentissage de nouveaux outils ainsi que de nouvelles techniques et compétences. Vos premiers mois seront ainsi plus riches et épanouissants. À contrario, accepter un poste au-dessus de vos compétences n’est pas toujours un pari gagnant : vous risquez de vous sentir submergé très rapidement et l’entreprise pourra avoir la sensation de s’être fait berner. Il est également important de se demander : “quelles compétences ai-je envie d'utiliser au quotidien ?”. En effet, vérifiez que les missions que vous aurez à gérer sont celles pour lesquelles vous avez postulé. Si vous êtes plus branché par la pratique et le terrain que par la gestion et la théorie, assurez-vous que vos principales missions ne seront pas de faire de l’administratif derrière un bureau, mais bien d’aller à la rencontre des clients, par exemple. 4. Est-ce que le manager me correspond ? Là encore, il s’agit d’une question essentielle à se poser avant d’accepter une offre d’emploi. Lors du processus de recrutement, vous avez sûrement dû rencontrer votre futur manager/supérieur. Qu’en avez-vous pensé ? Est-ce que le fait d’être amené à travailler avec cette personne vous plaît ou au contraire vous rebute ? Sa façon de manager vous convient-elle ? Est-ce que vous pensez que votre futur manager saura vous challenger, vous écouter ou vous épauler comme vous le souhaitez ?Il est primordial de s'interroger à ce sujet car votre manager jouera un rôle clé dans votre expérience professionnelle au sein de cette entreprise. C’est lui qui supervisera et encadrera vos missions. Ainsi, n’hésitez pas à lui demander un entretien afin de vous permettre de répondre à ces questions. Ces questions sont également valables pour les tuteurs de stage et/ou alternance. 5. Pourquoi le poste est-il disponible ? Avant de prendre votre décision et d'accepter un emploi, n’hésitez pas à demander pourquoi le poste que l’on vous propose est vacant aujourd’hui et quel est le turn-over sur celui-ci. Ces informations pourront vous être d’une aide précieuse.Vous pouvez d’ores et déjà mener votre petite enquête sur LinkedIn, en regardant si les employés restent généralement longtemps ou non dans l’entreprise. S’il s’agit d’une création de poste, cela est généralement bon signe et signifie que l’entreprise est en pleine croissance. Toutefois, assurez-vous que le projet pour lequel on vous engage est viable.Si vous remplacez quelqu’un, demandez la raison du départ de l’ancien collaborateur. Ce dernier a-t-il été promu à un poste avec plus de responsabilités ? S’agit-il d’une démission, d’un licenciement ? Si le poste que l’on vous propose connaît un turn-over élevé, c’est-à-dire où les salariés ne restent pas longtemps, essayez de savoir quelles en sont les raisons. Est-ce à cause d’un problème managérial ? Des conditions de travail ? Ou encore de l’ambiance dans l’entreprise ? Ces informations vous permettront de mieux cerner l’entreprise, son fonctionnement. En outre, cela vous permettra de détecter de potentiels problèmes au sein de l’organisation et vous évitera ainsi de ne pas vous engager dans une nouvelle expérience bancale. 6. Ce travail est-il en adéquation avec mes objectifs à long terme ? En fonction de la stratégie choisie, accepter un nouveau travail peut nous rapprocher, ou nous éloigner de nos objectifs professionnels principaux. Toutefois, lorsque l’on commence un nouvel emploi c’est généralement dans l’objectif d’y rester, au moins quelque temps. Alors, afin de ne pas avoir de mauvaises surprises, autant se lancer dans une nouvelle aventure qui correspond à nos plans de carrière. Tout d’abord, établissez vos objectifs : Quel est mon but final ? Comment est-ce que j’imagine ma carrière ? Quel est mon poste de rêve ? Et la question la plus importante : Comment vais-je y parvenir ? Une carrière c’est long. On peut facilement être amené à exercer toutes sortes d’emplois. Certains sont en adéquation avec notre plan de carrière, d’autres non. Toutefois, ils nous permettent de gagner en compétences, qui elles, peuvent être utiles afin de nous rapprocher de notre but final.Est-ce que les conditions me conviennent ? Le secteur d’activitéLa ville Les missionsLe niveau de responsabilitéLes évolutions possiblesL’équilibre vie professionnelle-vie personnelleDemandez-vous, “Où est-ce que je me vois dans 5-10 ans ?”. Si cette offre d’emploi vous permet d’une façon ou d’une autre d’arriver à votre objectif, alors c’est bon signe. 7. Est-ce que je vais m’épanouir à ce poste ? Nous passons la majeure partie de notre journée au travail. Ainsi, ce que nous recherchons tous, dans l’idéal, c’est de se lever chaque matin avec de l’envie et de la motivation. Aller travailler à reculons ne fera qu’accroître une frustration. Ainsi, il est important, quand on en a l’opportunité, de choisir un poste qui correspond à nos aspirations et à notre rythme de vie. Est-ce que l’environnement de travail me convient ? Est-ce que les locaux sont agréables ? (quitte à y passer 7/8h par jour, autant s’y sentir bien). Est-ce que le temps de trajet domicile-travail me correspond ? Et le rythme présentiel-télétravail ? Est-ce qu’il y a l’air d’avoir un bon esprit d’équipe et une bonne ambiance ? Ce sont autant de petites questions à vous poser, qui vous permettront d’y voir plus clair avant de donner votre grande décision et d'accepter un emploi pour de bon. Si tous les feux sont au vert, nous n’avons qu’une seule chose à vous conseiller : foncez ! 
Thomas Motti
28 déc. 2022
Enjeux RH
Harcèlement au travail : Comment prévenir et agir ?
Dans le Code pénal comme dans le Code du travail, la définition du harcèlement moral est assez similaire. Il s’agit de tout agissement, propos ou comportement répété qui a pour objet ou pour effet de dégrader les conditions de travail du salarié. Ces actions sont susceptibles de porter atteinte aux droits et à la dignité de l’individu, d’altérer sa santé physique ou mentale, ou de compromettre son avenir professionnel. Le harcèlement moral est interdit par le Code du travail et condamné par le Code pénal. GetPro a eu le plaisir d’échanger autour de cette problématique avec Camy Puech, PDG et fondateur de Qualisocial. Depuis plus de 12 ans, cette entreprise spécialisée dans les relations humaines et la QVT permet aux organisations de mieux “déceler, prévenir, anticiper et agir face aux situations de harcèlement”. Qualisocial travaille avec 500 entreprises et accompagne plus de 6.000 personnes par an, en France et à l’étranger. “On voit encore dans certaines organisations que le comportement diffère entre une personne avec laquelle on travaille et une personne qui travaille pour nous. On a tendance à être agressif à partir du moment où l’on paie la personne”, remarque le chef d’entreprise. Et s’il y a bien un point sur lequel veut appuyer Camy Puech, c’est la notion d’effet : “Ce n’est pas l'intention qui compte”, assure-t-il. “Si ce n’est pas l’intention de la personne, mais que ça a pour effet de dégrader le travail de l’autre, on entre dans la définition du harcèlement moral”, précise le dirigeant. Le sexisme entre dans la définition du harcèlement sexuelDepuis le 31 mars 2022, la définition du harcèlement sexuel a évolué. Désormais il s’agit de tout agissement ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste, qui a pour effet de porter atteinte à la personne ou de dégrader ses conditions de travail. “Il y a toujours cette notion d’effet”, souligne Camy Puech. “On ne cherche pas l’intention de l’émetteur. Ce qui compte, ce n’est pas de savoir si la personne a envie de nuire à l’autre, l’important c’est comment l’autre va percevoir le message, le comportement ou la relation avec l’individu”, insiste le fondateur de Qualisocial. Ce qui a récemment évolué avec la loi, c’est que désormais le sexisme est pris en compte dans la définition du harcèlement sexuel. En effet, “le sexisme ordinaire est encore très présent en France”, rappelle Camy Puech. Les propos déplacés sur les femmes, sur la maternité, sur la gestion des enfants, sur l’intelligence ou encore les blagues grossières, “tout ça c’est du sexisme ordinaire”, dénonce-t-il. Ainsi, depuis le 31 mars 2022, “le sexisme ordinaire répété qui a pour effet de dégrader les conditions de travail d’un individu”, est considéré comme du harcèlement sexuel. Selon une étude menée par l’Ifop en avril 2019 sur plus de 5.000 femmes européennes âgées de 18 ans et plus : 6 femmes sur 10 ont été confrontées à une situation de sexisme ou de harcèlement sexuel au travail en Europe, et 1 femme sur 2 en France. De plus, 9% des européennes interrogées témoignent avoir au moins une fois fait l’objet de pression afin d’obtenir de leur part un acte de nature sexuelle. “Bien qu’il soit déjà inscrit dans le Code du travail, il y avait une certaine tolérance du sexisme, peut-être par méconnaissance”, souligne le fondateur de Qualisocial. Désormais, un employeur a “l’obligation d’intervenir” dans un cas de harcèlement sexuel et doit “s’assurer que ces comportements n’ont plus lieu au sein de son organisation”, insiste Camy Puech. En effet, si le manager n’intervient pas, c’est sa responsabilité qui va être recherchée pour non protection de la santé de ses collaborateurs”, explique le dirigeant qui est optimiste pour 2022. “Si tout se passe bien, 2022 va être l’année où le sexisme au travail va être totalement proscrit et intolérable”. Comment identifier un cas de harcèlement sexuel au travail? Si la parole autour du harcèlement commence à se dénouer année après année, identifier ce phénomène n’est pas toujours chose évidente. En effet, selon les chiffres de Qualisocial, 74% des actifs estiment qu’il est difficile d’identifier le harcèlement sexuel. Camy Puech rappelle que du sexisme répété devient du harcèlement sexuel. “Dans les deux cas, c’est interdit, mais la sanction ne sera pas la même. Il y a une graduation et le harcèlement sexuel est au-dessus du sexisme, et encore au-dessus il y a l’agression sexuelle”, souligne-t-il.“Dès lors qu’il y a un contact physique avec l’une des cinq parties du corps à connotation sexuelle, c’est une agression sexuelle”, explique le dirigeant. Ces parties du corps sont : la bouche, les seins, les fesses, le sexe et les cuisses. Si aujourd’hui encore il est aussi difficile d’identifier le harcèlement sexuel, c’est parce que “dans l'inconscient collectif, le harcèlement c’est encore ce qu’on voyait au cinéma il y a quelques années, à savoir quelqu’un qui est dérangé intellectuellement et qui va avoir la volonté de nuire à autrui”, explique le CEO de Qualisocial. En réalité, le véritable problème réside plutôt dans les comportements non-respectueux qu’on l’on peut avoir vis-à-vis d’autrui. “Certains ne sont même pas conscients de l’incidence de leur comportement, ou alors ils en sont conscients et s’en moquent”, souligne celui qui accompagne depuis plusieurs années de nombreuses sociétés en proie à des situations de harcèlement au travail. “J’ai systématiquement des personnes mises en cause qui tombent des nues et ne réalisent pas” tout de suite que leur comportement s’apparente à du harcèlement sexuel. “Quand elles le réalisent, ces personnes sont dans l’autodestruction, elles ne croient plus en leur identité, elles se positionnent comme des parias de la société”, relate Camy Puech.Comment lutter contre le harcèlement au travail ?“Aujourd’hui les gens considèrent qu’il y a des gros lourds, qu’il y a des managers toxiques, alors qu’en fait il y a surtout des mauvais comportements. Il faut éduquer la société et être plus respectueux les uns des autres”, insiste le chef d’entreprise pour qui “ce n’est pas l’intention que vous avez qui compte, c’est la manière dont la personne va percevoir votre comportement”.Le harcèlement est un phénomène qui, s’il n’est pas pris en considération et traité, continuera de grossir, et avec lui des conséquences qui peuvent être lourdes pour les victimes. Afin de libérer la parole et de combattre le harcèlement, Camy Puech propose 3 actions à mettre en place en entreprise : Sensibiliser : éduquer les collaborateurs sur le harcèlement moral et sexuel, leur faire comprendre la loi, ce qu’est le respect et les aider à adapter leur comportement.Écouter : être certain que lorsqu’un collaborateur rencontre une difficulté, il a la possibilité de s’exprimer librement. Un bon dispositif d’alerte qui garantit la libre expression est indispensable aujourd’hui.Réagir : les entreprises doivent avoir une équipe ou un protocole de traitement des alertes pour agir au plus vite. Il faut être très rapide et garantir l’équité et l’éthique dans ces situations qui sont loin d’être faciles.Ce qui est important de considérer dans la définition du harcèlement, que celui-ci soit moral ou sexuel, c’est la notion de respect, rappelle Camy Puech : “Quelqu’un qui n’est pas respectueux vis-à-vis d’un tiers de manière répétée, ça s’appelle du harcèlement moral. Quelqu’un qui répète des propos à connotation sexuelle vis-à-vis d’un tiers, ça s’appelle du harcèlement sexuel", conclut-il. 
Thomas Motti
28 déc. 2022
Enjeux RH
Comment optimiser son profil Linkedin ?
Trop souvent, nos profils LinkedIn sont remplis à la va-vite, sans que l’on prenne le temps de le travailler, ni de le mettre à jour. Il ne reflète pas toujours la réalité professionnelle de son propriétaire, et surtout, il ne met pas forcément en avant ses compétences. Réussir à prouver ses compétences, à mettre en valeur son réseau, ou à faire valoir ses expériences est pourtant primordial dans une démarche d’identité numérique. Votre profil LinkedIn doit servir votre présence en ligne, et non l’inverse ! N’oublions pas qu’il est possible de se faire « chasser » par des recruteurs sur le réseau. Si vous êtes dans une démarche pro-active de recherche d’emploi, LinkedIn doit faire partie de votre stratégie. Voici 10 points importants à mettre en avant pour hacker LinkedIn ! Une photo de profil professionnelle qui vous met en valeurQuoi qu’on en pense, les recruteurs regarderont votre photo, l’analyseront et en tireront des conclusions, même subjectives, sur votre capacité à répondre aux missions du poste. Évitez donc les impairs. Oubliez les selfies, les photos prises avec la webcam, les photos de vacances, ou encore les photos prises dans votre salon ou votre chambre ! Préférez une photo professionnelle, habillez-vous en conséquence, et n’hésitez pas à faire appel à un tiers pour vous prendre en photo devant un fond neutre. Pensez aussi à sourire et à vous montrer sous votre meilleur jour. Trouver un emploi, c’est aussi réussir à « séduire » le/la recruteur.Intégrez une bannière pour faire ressortir votre profilLinkedIn propose d’uploader un arrière-plan sur le même modèle que les covers Twitter et Facebook. La taille recommandée est de 1400*425px. L’arrière-plan permet de faire ressortir votre profil et soigne l’apparence de celui-ci. Il s’agit également d’une occasion supplémentaire de vous démarquer, d’attirer le regard du recruteur qui passe sur votre profil.Faites un résumé de votre profil en guise de présentationLa première section qu’un visiteur lira sur votre profil est la partie « Résumé ». Elle doit contenir une synthèse de votre profil professionnel, de vos expériences, et de vos envies. Elle doit aussi - et surtout - refléter votre situation sur le marché de l’emploi : en veille, en poste, en recherche active… Mettez en avant vos qualités, vos dernières réalisations, détaillez vos aspirations. Ne soyez pas pour autant trop long pour ne pas décourager le lecteur.Cette section primordiale de votre profil LinkedIn est également le lieu privilégié pour insister sur les mots clés liés à votre activité et vos missions : les mêmes mots clés que les recruteurs seront amenés à rechercher.Mettez en avant vos réalisationsQue ce soit en intégrant des liens vers des articles vous concernant ou en téléchargeant un fichier qui met en avant votre travail, les possibilités de valoriser vos réalisations sont nombreuses. C’est le meilleur moyen de mettre en avant votre travail. N’hésitez pas non plus à intégrer vos présentations Slideshare. Si vous avez un blog ou une présence particulière sur le web, là encore, n’hésitez pas à les intégrer à votre profil. Détaillez vos expériences…et vos projets réussisLa section « expérience » est évidemment la plus importante. Prenez donc le temps de mentionner les entreprises pour lesquelles vous avez travaillé, si celles-ci sont dans la base de données LinkedIn. Pensez à bien détailler vos missions (sans pour autant rentrer dans un niveau de détail excessif) et surtout à aborder les projets sur lesquels vous avez travaillé. Énumérer vos projets et vos réussites sera votre meilleure carte de visite : lancement de site, augmentation du CA, réussite d’objectifs…Concentrez-vous sur vos expériences les plus impactantesQuand on a peu d'expérience, la tentation est forte de "tout mettre”. Seulement voilà : vos expériences de vendeur en grande surface ou de moniteur de colonies de vacances n’auront pas toujours un intérêt en fonction du poste que vous visez.. Plus vous aurez d’expériences, plus les expériences « mineures », telles que les stages, perdront en valeur . Il faut que le résumé de vos expériences reste impactant et qu’il mette en avant vos expériences principales. Et les plus réussies !Partagez du contenuOn a tendance à voir LinkedIn comme un CV en ligne, toutefois la plateformeest de plus en plus utilisée pour la curation de contenu. Sans inonder votre réseau de publications, il est néanmoins intéressant de partager le fruit de votre veille sur votre domaine d’expertise. C’est d’ailleurs dans cette direction de plateforme de contenu vers laquelle s’oriente de plus en plus LinkedIn.Montrez votre expertise sur les groupes de votre secteurLes groupes LinkedIn ne sont pas tous pertinents : beaucoup de spams, de l’auto-promo, des posts non modérés… Néanmoins, certains groupes ciblés sont intéressants dans leur domaine (communication, digital, RH, industrie…) et sont fréquentés par de nombreux recruteurs ou acteurs du secteur. Dès lors, il est important de vous faire remarquer auprès de ces acteurs, en postant, ou en prenant part aux discussions. Encore une fois, faites preuve d’intelligence relationnelle. Le but est de networker, pas de spammer.Recommandez vos pairs, et ils vous recommanderontMême si les limites de l’exercice sont évidentes, et que les recommandations ont une valeur relative, elles restent un moyen efficace de mettre vos expériences et vos compétences en valeur. Si les recommandations de compétences se font de façon quasi automatique et ont donc peu d’importance, les recommandations écrites de vos N+1 ou d’anciens managers jouent quant à elles sur la qualité de votre profil.N’oubliez pas que LinkedIn est un réseau SOCIALComportez-vous sur LinkedIn comme vous le feriez dans la vie de tous les jours : engagez la discussion, échangez, débattez… Mais de façon naturelle. Évitez de harceler vos contacts parce que vous êtes en recherche d’emploi, ce serait contre productif. Votre réseau se construit sur la durée, alimentez-le et enrichissez-le régulièrement. N’attendez pas de vouloir changer de poste ! LinkedIn laisse de plus en plus d’espace à la dimension sociale, à la discussion et au contenu. Profitez-en !
Guillaume Blomme
28 déc. 2022
Enjeux RH
A quoi ressemble le recrutement de demain ?
Interview d'Elise Moron - Fondatrice de Wealo Le recrutement est un écosystème en constante mutation. Afin de coller aux évolutions du secteur et de “casser les codes du recrutement”, Elise Moron a fondé Wealo. Pour cette ancienne avocate, qui est tombée amoureuse du métier de chasseur de tête, la problématique actuelle dans le monde du recrutement est que le marché à changé, mais pas la façon de recruter. Les recruteurs utilisent toujours les mêmes méthodes, et selon elle, ça ne peut pas fonctionner. “Il y a une nécessité de s’adapter, de changer d’outils, de méthodologies et de techniques et surtout d'avoir une adaptabilité”, confie sur GetPro celle qui se donne aujourd’hui la mission de former les recruteurs.“On apprend en continu” Pour Elise Moron, le recrutement au “good feeling” (qui marche à l’intuition), n’est pas la solution pour être performant, il s’agit carrément d’un fléau. En plus d’être source d’erreur, il s’agit surtout d’un recrutement “complètement discriminant”, dénonce-t-elle. Pour supporter sa vision “un peu cartésienne” du recrutement, elle a alors décidé de créer Wealo, une entreprise qui propose une approche plus scientifique et rationnelle du recrutement. L’objectif est d'offrir une formation dédiée à des recruteurs et chasseurs de tête avertis afin de gagner en compétences. “L’apprentissage ne s’arrête pas à la sortie de l’école, on apprend en continu”, assure l’entrepreneure de 32 ans. Les fonctions RH, souvent appelées “fonctions supports”, ne sont pas assez considérées, selon Elise Moron. Elles sont “le parent pauvre de la stratégie et du business, parce qu’elles ne sont pas souvent mises à la table des décisionnaires”, souligne-t-elle. Les Ressources Humaines “ont une posture d’exécutant et pas de décisionnaires pour les leviers de croissance”, regrette-t-elle. Pour la fondatrice de Wealo, cela nécessite de changer la posture des RH, afin que celles-ci en aient une beaucoup plus active que passive. “Il y a un manque de prise de risques”Le recrutement est un marché pénurique qui est devenu de plus en plus compétitif, souligne Elise Moron. Le secteur est devenu 100% digital et les talents sont quant à eux de plus en plus passifs et volatils en raison du grand nombre d’offres qu’on leur propose. Il y a une inversion de l’offre et de la demande, qui nécessite de changer de posture. En raison de cette inversion des pouvoirs, les employeurs doivent être dans la séduction avec les talents et leur offrir une expérience candidat qui soit la plus agréable possible afin de préserver leur réputation, conseille la créatrice de Wealo, qui souligne que la réputation “peut se faire et se défaire très facilement”.Pour Elise Moron, le principal problème dans le recrutement d’aujourd’hui c’est qu’il “y a un manque de prise de risques”. En effet, entre un candidat qui sort d’une grande école reconnue, qui a des expériences significatives dans des super entreprises et un candidat qui sort d’une école qui n’est pas classée, qui enchaîne les jobs pour payer ses études, le choix du recruteur se portera souvent sur le premier candidat, déplore-t-elle. Elle considère que si le recruteur choisit le candidat numéro 1 c’est parce que “c’est rassurant de choisir le bon élève”. En effet, le recruteur pourra ainsi “se dédouaner” si jamais le candidat s’avère être une erreur de recrutement, souligne la fondatrice de Wealo pour qui “tu minimises le risque en prenant celui qui a le CV parfait”.Elise Moron cite alors la vision de Régina Hartley, avec laquelle elle est en accord. Selon la VP Talent d’UPS, il y a deux types de candidats : le silver spoon (la cuillère en argent) et le scrapper (le rescapé).Le silver spoon est le candidat parfait sur le papier. Il a étudié dans une grande école hautement classée, son CV est impeccable et ses expériences sont prestigieuses. Il “a eu des avantages et était prédestiné au succès”, selon la définition de Régina HartleyLe scrapper a étudié dans une école publique ou pas bien classée, il a les mêmes compétences que le silver spoon mais ses expériences sont plus disparates. Beaucoup de jobs et d’emplois qui ne sont pas en rapport avec sa formation. Le scrapper est selon Régina Hartley “la personne qui a dû affronter des épreuves considérables pour aboutir au même point” que le silver spoon“Là où les gens voient chez le scrapper un manque de focus, une instabilité, ou presque un manque de fiabilité, moi je vois quelqu’un qui est déterminé, qui est tenace, qui a des ressources et qui sait compter sur lui-même”, assure Elise Moron, qui souhaite que les recruteurs donnent leur chance aux scrapers. "Ça demande d’aller plus loin que le CV et ça demande une prise de risques”, plaide la fondatrice de Wealo. “La diversité est un levier de croissance”Des études réalisées par McKinsey ont prouvé que plus des collaborateurs sont similaires, en matière d’expériences et de background social et culturel, moins l’entreprise a de créativité, et moins il y a d’innovation et de productivité. “La diversité dans le recrutement c’est aussi un levier de croissance business, ce qui a tendance à être oublié”, assure Elise Moron. “Le diplôme en tant que tel n’est pas synonyme d’intelligence, c’est une forme d’intelligence, mais il y a plein d’autres sortes d’intelligences, comme l’intelligence émotionnelle, relationnelle ou de communication”, souligne celle pour qui le CV parfait ne garantit pas l'efficacité d’un candidat. Un autre gros problème que soulève Elise Moron dans le recrutement, c’est le fait que les recruteurs ne savent pas “mesurer le potentiel” d’un candidat. Selon une étude réalisée auprès de milliers de managers par LinkedIn, il y a six compétences jugées essentielles qui ressortent indéniablement : Le leadershipL’adaptabilitéLe “culture Ad” (partager les mêmes valeurs, mais apporter une forme de pensée et/ou d'expérience différente)La collaboration La capacité à grandir avec le poste/les responsabilitésLa priorisationPour Elise Moron, c’est “un aveu d’incompétence de certains recruteurs que de vouloir recruter sur le diplôme”. Ils n’osent pas ou ne savent pas recruter sur le potentiel. “Il faut aller chercher des gens qui sortent des cases, des gens qui ont du potentiel”, insiste-t-elle.“Recrutement rime avec efficacité”Pour la fondatrice de Wealo, l’une des solutions à ces problématiques est d’avoir des recruteurs hyperspécialisés, comme en marketing ou en sales. Pour cela, elle propose de former à l'avenir les recruteurs à toutes les techniques pour les rendre “T-shaped” : un généraliste qui devient un spécialiste grâce aux compétences connexes et annexes qu’on lui donne. Ainsi, le T-shaped pourra devenir plus efficace dans sa manière de recruter. Pour Elise Moron, “il faut arrêter avec ce fatalisme du recrutement de ‘c’est compliqué parce que c’est de l’humain (...) recrutement rime avec efficacité”, assure-t-elle. Le T-shaped recruteur est un indispensable, assure Elise Moron, pour qui il “est au recrutement ce que le couteau suisse est à un bon pique-nique”. De plus, la fondatrice de Wealo est persuadée qu’il ne faut plus penser seulement en coût et en temps, mais qu’il faut aussi réfléchir à la qualité du recrutement. Selon elle, si la façon de recruter n’a pas évolué en même temps que le métier, c’est notamment parce que les recruteurs ne sont pas habitués au fait de se former en continu, et qu’ils utilisent souvent “la tradition”, comme prétexte pour ne pas changer leur façon de travailler. De plus, “ils sont dans leur zone de confort”, explique-t-elle. Parfois, il s’agit aussi d’un souci financier, admet-elle tout de même. Enfin, pour les jeunes diplômés ou les personnes qui souhaitent démarrer dans le recrutement, il faut savoir que la curiosité, l’écoute et la ténacité sont trois qualités indispensables au travail de recruteur, conclut Elise Moron. 
Thomas Motti
28 déc. 2022
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Emile PennesCo-fondateur de GetPro