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Recruter est une science
Quelles différences entre un test de personnalité et un test psychométrique ?
Les tests de personnalité séduisent de plus en plus les entreprises, offrant une vision 360° de vos futurs candidats. S’ils sont si populaires c’est parce qu'ils donnent la possibilité aux recruteurs d’aller plus loin que le simple CV et se révèlent incontournables au développement du capital humain. Depuis que GetPro a développé un département scientifique spécialisé dans la conception de tests de personnalité, une question revient souvent : quelle est la différence entre un test de personnalité et un test psychométrique ? Il est vrai que lorsque que l'on se penche pour la première fois sur la question, la réponse n'est pas toujours évidente.Jetons un œil à chacun de ces tests psychométriques. Ainsi, en tant qu’employeur, vous serez capable d’identifier clairement le test adapté aux besoins de votre organisation ! Qu’est-ce qu’un test psychométrique ? Avant de se lancer dans le vif du sujet, il faut comprendre que la psychométrie est une branche de la psychologie. Lorsque l’on parle de psychométrie, on parle de la science de la mesure de l’esprit par l'usage de méthodes variées répondant à un protocole strict. Ainsi, la psychométrie s’intéresse à une variété de sujets et est appliquée dans des contextes divers (recrutement, médecine, économie, etc..). Un test psychométrique est donc une activité ou une évaluation menée dans le but d'évaluer les performances d'une personne ce qui comprend, entre autres : les compétences, les connaissances, les capacités, les traits de personnalité, les attitudes et le potentiel professionnel/académique.Dans un contexte de recrutement, ils mesurent ainsi plusieurs facteurs :Les capacités ;Les aptitudes pour un poste ;La personnalité pour comprendre si elle correspond à la vision de votre organisation.Qu’est-ce qu’un test de personnalité ? On l’oublie parfois, mais les tests de personnalité sont en réalité une branche de la psychométrie. C'est le type de test le plus utilisé dans le recrutement mais ils sont aussi utilisés dans d’autres contextes tel que le développement personnel, pour en apprendre plus sur soi et/ou sur son rapport aux autres. A quel moment sont-ils utilisés par les RH ?Les tests de personnalité viennent compléter le processus de recrutement en élargissant l'évaluation du candidat. On ne parle plus uniquement de hard skills mais aussi de soft skills et de culture fit. Ces tests permettent de rassurer le recruteur sur des éléments qu'il aurait remarqué durant l'entretien d'embauche.Ils prennent la forme d’une série de questions auxquelles le candidat doit répondre le plus honnêtement possible pour éviter les biais cognitifs. Pourquoi honnêtement ? Tout simplement parce qu’il n’y a pas de bonnes réponses lorsque l’on passe un test de personnalité, et parce que si le candidat essaye de trouver “les bonnes réponses”, le test ne sera pas représentatif.Il y a deux grandes familles de tests :ipsatif ou à choix forcé : on propose au candidat de choisir entre deux affirmations opposées celle qui lui correspond le plus.normatif : on demande au candidat d'évaluer sur une échelle (généralement allant de 1 à 5) à quel point il est en accord avec une affirmationNB : Les tests de personnalité ont vocation à compléter le processus de recrutement mais les résultats d’un test ne permettent pas d’exclure le candidat du processus.Ne pas confondre les tests cognitifs avec les tests de personnalitéLes tests d'aptitudes cognitives sont eux aussi une forme de test psychométrique mais à la différence d’un test de personnalité, ils mesurent et évaluent l’intelligence (ou capacités cognitives). Ils sont aussi couramment intégrés dans les processus de recrutement dans le cadre de la sélection préalable à l'embauche. Ils donnent un aperçu des forces et des faiblesses d'un candidat sur un large éventail d'aptitudes et cela afin de prédire la performance d’un candidat sur son futur poste.Dans la grande majorité des cas, ils prennent la forme d'une série de tests portant sur la logique, le raisonnement et la résolution de problèmes. Appliqués au recrutement, ils sont simples et faciles à administrer à un grand nombre de candidats permettant ainsi de réduire le nombre de candidatures à une taille plus gérable.Les tests d'aptitudes cognitives sont le plus souvent utilisés pendant le processus de recrutement, parallèlement aux CV et à l'entretien d'embauche, mais ils peuvent également être utilisés une fois qu'un employé est en poste, comme outil de formation ou pour une promotion.Selon le secteur d'activité, un test d'aptitudes cognitives peut comprendre des questions sur des sujets variés tels que le vocabulaire technique, sur les capacités numériques, le vocabulaire, la logique, la conscience spatiale et le raisonnement mécanique.Quels tests choisir pour son organisation ?Tout est une question de validité  Les tests de personnalité se basent sur des modèles qui n'ont pas tous la même valeur aux yeux de la communauté scientifique.Tous les tests que vous trouvez en ligne ne répondent que rarement aux protocoles de mesure scientifique d’un test. Pour évaluer si un test est fiable, on parle de validité du test. Pour être valide, le test doit alors passer un protocole de validité strict et cocher de divers critères.Si vous souhaitez en apprendre plus sur la validité d’un test, nous vous invitons à consulter notre article qui traite du sujet. Quels sont les tests les plus populaires ? Les tests issus du Big Five : Le Big Fjve est le seul modèle valide aux yeux de la communauté scientifique. Ce test positionne les individus autour de 5 grandes dimensions : l’Ouverture, la Conscienciosité, l’Extraversion, l’Agréabilité, le NévrosismeLe MBTI : se propose d’évaluer la personnalité d’un candidat selon quatre grands critères. En fonction de ces critères, le MBTI (Myers Briggs Type Indicator), classe les individus en 16 grands profils de personnalité.Le PAPI : (Perception And Preference Inventory), qui se centre exclusivement sur le comportement de l’individu dans le cadre professionnel, met en lumière pas moins de 22 grands traits de caractères. Le SOSIE : est un test de personnalité qui s’appuie davantage sur la notion de valeurs, vient ainsi positionner le candidat selon 8 traits de personnalité, 6 valeurs personnelles, 6 valeurs interpersonnelles), ainsi que trois grands styles de comportement. Ce que vous devez retenirEn conclusion, les tests de personnalité sont un type de test psychométrique appliqué au recrutement. Avant de vous lancer dans l'utilisation d'un test de personnalité dans votre processus de recrutement, prenez le temps de bien évaluer la validité du test que vous choisissez. Pour aller plus loin : Recrutement : faut-il se fier aux tests de personnalité ?6 questions sur la psychométrie
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Guillaume Blomme
3 nov. 2022
Recruter est une science
Recrutement : faut-il se fier aux tests de personnalité ?
Aujourd’hui, 64% des recruteurs déclarent utiliser des tests de personnalité pour évaluer systématiquement les soft skills. Outils prenant la plupart du temps la forme d’un questionnaire d’auto-évaluation, ils ont pour but d’aider le recruteur à trouver le candidat idéal pour le poste. Mais ces tests psychométriques sont-ils réellement efficaces ? Quel est le meilleur test de personnalité ?  Ce sont les questions que nous allons explorer dans cet article.Quels sont les tests de personnalité les plus connus pour le recrutement ?Le MBTILe test MBTI (Myers Briggs Type Indicator) est un test psychologique basé sur les travaux du psychologue Carl Jung, qui jouit d’une certaine renommée dans les milieux professionnels. Il permet d’identifier 16 types psychologiques avec des points forts, des points faibles, des difficultés potentielles et une manière d’évoluer, au travers de 4 caractéristiques principales du candidat :Sa source d’énergie : le candidat a-t-il une tendance à l’introversion ou à l’extraversion ?Sa manière de recueillir les informations : va-t-il se fier plutôt à sa perception ou à son intuition ?Sa prise de décision : se base-t-elle plus sur des critères logiques et rationnels ou sur ses émotions et ses valeurs.Son organisation : comment le candidat peut s’adapter aux changements et quelle est sa capacité à les anticiper en amont.Le PAPILe test PAPI (Perception And Preference Inventory) est un test visant à étudier la personnalité au travail d’une personne. Il existe plusieurs variantes du test à utiliser dans des contextes différents :Le test PAPI-I propose seulement deux choix de réponse, quitte à forcer le choix si la personne n’a pas de réponse sincère à donner. Ce test est privilégié dans le cadre d’une évolution de carrière.Le test PAPI-N propose sept choix de réponse afin d’ouvrir un éventail de possibilités pour la personne testé. Il est souvent utilisé pour comparer plusieurs candidats lors d’un recrutement.Le test PAPI-3 est un test plus complexe permettant au recruteur d’inclure des informations sur les traits de caractère du candidat en dehors du travail. Il inclut par exemple des spécificités culturelles, ce qui en fait un outil de choix pour les entreprises internationales.Le SOSIELe SOSIE est un test de 80 questions à choix forcé. Ce test est chronométré. Cela permet d’estimer si le candidat a plutôt répondu avec spontanéité, ou s’il a beaucoup réfléchi avant de répondre. Ensuite,le résultat du test sera regroupé en 3 catégories de “dimensions” :Les traits de personnalité / le savoir-êtreLes valeurs personnellesLes valeurs interpersonnellesEn fonction des scores sur 100 obtenus dans chacune de ces dimensions, on peut aller encore plus loin et identifier des tendances sur son mode de management, son autonomie au travail, sa relation aux autres, sa créativité, sa motivation, etc.Le Big FiveLe Big Five se base sur la théorie des cinq grands facteurs de personnalité. Ces cinq facteurs définissent la personnalité humaine et expliquent pourquoi dans une situation donnée, deux personnes vont réagir différemment.Ces traits étudiés lors du test sont rassemblés dans l’acronyme OCEAN :Ouverture : un candidat avec un score d’ouverture élevée aime généralement apprendre de nouvelles choses et apprécie les nouvelles expériences.Conscience professionnelle : un score élevé inclus souvent le fait d’être fiable, ponctuel, méthodique et rigoureux. Extraversion : les extravertis puisent leur énergie dans l'interaction avec les autres, tandis que les introvertis la puisent au fond d'eux-mêmes.Agréabilité : les individus avec un score élevé sont amicaux, coopérants et doués de compassion.Nervosité : cette dimension porte sur la stabilité émotionnelle de la personne et son degré d'émotions négatives. Les traits incluent le fait d'être d'humeur changeante et tendue.Vous souhaitez faire passer des tests psychométriques à vos candidats ?Comment savoir si un test de personnalité est fiable ?Du point de vue des ressources humaines, la psychométrie est un outil très utile pour recruter un candidat, évaluer un employé ou accompagner un collaborateur dans une évolution de carrière. En effet, l’intégration des soft skills au processus de recrutement permet de s’assurer que le candidat recruté répondra aux enjeux actuels et futurs de votre entreprise. Il est dont essentiel d’utiliser le meilleur test de personnalité pour ses recrutements. Concevoir un test de personnalité fiable est une tâche assez complexe, c’est pourquoi on a tendance à se reposer sur un questionnaire de personnalité pré-existants. En cherchant sur le web, vous trouverez un grand nombre de questionnaires. Vous vous en doutez, leur fiabilité est plus que douteuse.  3 critères sont importants pour vérifier la crédibilité d’un test psychométrique :La validité : est-ce que le test mesure bien ce pourquoi il a été conçu ? Celle-ci s’établit face à une population cible et un contexte d’application spécifique. En d’autres termes, est-ce que ce test permet bien de mesurer les aspects qui vous intéressent de vos candidats.La fidélité : quelle est la marge d’erreur de votre outil ? Imaginons que vous utilisez cet outil sur vos collaborateurs. Si vous évaluez une personne à deux moments dans le temps, mais obtenez différents résultats, ou qui sont éloignés de la réalité, c’est que votre test n’est pas fidèle.La sensibilité : sur un item donné, est-ce qu’il est facile de comparer deux individus ? Plus la sensibilité d’un test est élevée, plus le test sera capable de mesurer une différence même fine sur un item entre deux individus. Quel est le test de personnalité le plus fiable pour vos recrutements ?Le test du Big Five est considéré comme l’un des plus fiables pour tester la vie d’un candidat. En effet, à l’inverse de la plupart des questionnaires de personnalité comme le MBTI ou le PAPI qui ont été créés dans les années  60 et n’ont pas beaucoup évolué, le modèle Big Five s’est beaucoup affiné, et a fait l’objet de nombreuses études scientifiques.  Bien entendu, utiliser les tests de personnalité les plus fiables ne doit pas conditionner exclusivement une embauche. Ce sont des outils pour vous guider lors de vos entretiens d'embauche au même titre qu'un CV, une lettre de motivation et l'échange même lors de l'entretien.Le Big Five et GetProAujourd'hui, 40% des recruteurs estiment que plus de la moitié des erreurs de recrutement sont causées par une mauvaise évaluation des soft skills. Or seuls 27% s’appuient sur des tests psychométriques pour évaluer leurs candidats (Baromètre RH 2022). C’est parce que le recrutement des bons candidats est un enjeu crucial en interne - et surtout - pour nos partenaires que nous utilisons notre propre test basé sur le test Big Five dans le cadre de nos recrutements.Notre test a été créé par une équipe scientifique qui a testé et validé la fiabilité, la fidélité et la sensibilité de notre test. Les résultats de notre test permettent de donner de la matière à l’entretien et à nos consultant d’élargir sa perception sur le comportement du candidat en milieu professionnel.Vous souhaitez mettre en place mieux cerner la personnalité de vos candidats dans vos processus de recrutement ? Nos équipes se tiennent à votre service ! Pour aller plus loin :Quelle est la différence entre test de personnalité et test psychométrique ?6 questions sur la psychométrie
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Thomas Motti
26 oct. 2022
Nos conseils en recrutement
Recrutement tech
Comment utiliser LinkedIn Recruiter de façon optimale ?
LinkedIn Recruiter est devenu aujourd’hui un outil incontournable pour la plupart des personnes en situation de recruter. Au point que l’achat de licences Linkedin Recruiter est devenu l’un des principaux points de dépense des équipes recrutement ou des cabinets de chasse de talents.  Seulement voilà : faire le choix d’investir dans une ou plusieurs licences LinkedIn Recruiter, c’est bien ; savoir utiliser l’outil pour en tirer le maximum, c’est encore mieux. Au programme de cet article, donc, quelques tips pour vous aider à choisir le type de licence LinkedIn Recruiter adapté à votre situation, toutes les clés pour optimiser votre recherche de candidats dans LinkedIn Recruiter, puis un retour sur les bonnes pratiques pour contacter vos candidats en mettant toutes les chances de votre côté.  C’est parti ! Quelle licence LinkedIn Recruiter choisir ? Avant toute chose, encore faut-il opter pour le type de licence correspondant à vos besoins. La firme californienne propose ainsi 3 grands types de licences Recruiter : Recruiter Lite, Recruiter Professional Services et Recruiter Corporate. Chacune ayant une cible, des fonctionnalités et une tarification différente. Recruiter Lite Comme son nom le laisse présager, LinkedIn Recruiter Lite est la licence d’entrée de gamme pour recruter sur LinkedIn. Elle sera surtout adaptée aux profils individuels ou aux petites structures dont les volumes de recrutement restent relativement faibles.  Sont compris dans Recruiter Lite : 20 filtres de recherche différents, 30 InMails par mois (c’est à dire l’envoi de message LinkedIn directement à un profil LinkedIn avec lequel vous n’êtes pas connecté), ou encore 10 alertes enregistrées sur vos recherches de candidats.  Recruiter Professional Services Recruiter Professional Services va un cran plus loin. Il s’agit de la solution proposée aux cabinets et agences de recrutement. Ce ne sont plus 20 mais plus 40 filtres de recherches avancées qui sont ici proposés : les langues maîtrisées, ou l’entreprise actuelle des candidats peuvent ainsi par exemple être utilisées comme critères de recherche.  La licence LinkedIn RPS donne aussi accès aux “spotlights” : quels profils sont les plus susceptibles de répondre aux sollicitations ? Quels profils LinkedIn sont en recherche active ?  Elle permet également de contacter davantage de candidats, avec 100 InMails par mois, et la possibilité de les envoyer 25 par 25.   Recruiter Corporate La licence LinkedIn Recruiter Corporate, enfin, s’adresse essentiellement aux très grandes entreprises. On y retrouve l’ensemble des avantages de la licence RPS : avec en prime, l’accès à tous les utilisateurs du réseau social (y compris au-delà du 3ème niveau de relation dans votre réseau LinkedIn), et 50 InMails mensuels supplémentaires.  Comment optimiser votre recherche de candidats ? Il va de soi que, pour les recruteurs, LinkedIn est aujourd’hui, d’abord et avant tout, un formidable outil de sourcing. Une base de données de candidats quasi exhaustive sur des profils avec un haut niveau de qualification.  Voici donc quelques astuces pour optimiser votre sourcing et recruter sur LinkedIn.  Utiliser les projets LinkedIn Recruiter  Première astuce pour exploiter au mieux LinkedIn Recruiter : créer, pour chaque poste ouvert, un projet dédié. Cela vous permettra de réaliser vos recherches directement sur le projet, et de centraliser les candidats sourcés dans le Pipeline dédié. Le menu dédié aux projets vous permet ensuite de retrouver tous vos postes ouverts, avec pour chacun l’ensemble des candidats sourcés par vos soins, et leur niveau d’avancement dans votre processus de recrutement. LinkedIn Recruiter : exploiter les opérateurs Booléens Votre projet est créé ? Le moment est venu de plonger la tête la première dans les méandres de LinkedIn. Comment dénicher les talents qui correspondent le mieux à votre recherche, parmi 830 millions d’utilisateurs inscrits sur la plateforme ?  Vous vous en doutez, vous contenter d’un mot clé simple comme “marketing” ou “commercial” ne sera pas suffisant. Voilà pourquoi, afin d’affiner votre recherche, il vous faudra utiliser les bons filtres … et vous appuyer sur la logique booléenne dans le champ des mots-clés. C’est-à-dire utiliser des opérateurs logiques classiques : “AND”, “OR” ou “NOT” pour préciser votre recherche.  Ainsi : NOT vous permet d’exclure un terme de vos résultats de recherche. Ecrire “Business Developer NOT Manager” vous assure de ne tomber que sur des profils pour lesquels ne figure par le mot “manager”. OR est utile pour élargir le spectre de votre recherche. En écrivant “Growth Manager OR Traffic Manager OR Inbound Marketing Manager” vous vous ouvrez à l’ensemble de ces trois typologies de postes.AND sera en revanche utilisé pour préciser les éléments qui doivent impérativement figurer chez vos candidats. En précisant “Traffic Manager AND Google Ads AND HubSpot” vous restreignez la recherche aux profils de Traffic Manager qui évoquent également Google Ads et HubSpot. Chacun de ces opérateurs peut être combiné aux autres, en utilisant des parenthèses.  Quels champs de recherche faut-il privilégier ? Même si cela n’est pas toujours le plus intuitif, le champ de recherche le plus puissant est assurément le champs “Keywords”, dont les possibilités sont quasiment illimitées, grâce à l’utilisation des opérateurs booléens.  Les écoles par lesquelles les candidats sont passés, ou l’année de diplomation sont également fréquemment utilisés. Au-delà de ces premiers champs classiques, l’outil permet également d’affiner la recherche en fonction du niveau de diplôme, du niveau d’expérience, ou même de la taille de l’entreprise actuelle, par exemple dans le cas où vous chercheriez spécifiquement un candidat issu d’un grand groupe, ou à l’inverse d’une TPE.  Last but not least : l’outil offre la possibilité de ne sélectionner que des candidats ayant indiqué être ouverts aux opportunités, ou particulièrement susceptibles de répondre aux sollicitations. Contacter vos candidats par InMail  Vous êtes parvenus à dénicher les meilleurs candidats ? L’immense avantage des licences LinkedIn Recruiter – cela ne vous aura pas échappé – est de proposer l’envoi d’InMail. Il vous est ainsi possible de rentrer en communication avec, presque, n’importe quel candidat ! Il ne vous reste plus qu’à soigner votre prise de contact, pour mettre toutes les chances de votre côté pour que les candidats vous répondent.  Soignez votre approche : tout se joue dès les premières lignes !Personnalisez votre message LinkedIn, pour impliquer le candidat ;Adaptez le ton à votre cible et adoptez le vocabulaire de vos candidats ;Allez droit au but ;Relisez-vous, il serait dommage qu’une coquille mette à mal votre crédibilité ! Pour aller plus loin, n’hésitez pas à jeter un œil à notre article dédié : toutes les clés pour réussir votre message d’approche. LinkedIn Recruiter est un outil très puissant pour sourcer et contacter des candidats adaptés à votre recherche. Il s’agit cependant d’un investissement important que toutes les organisations ne peuvent pas forcément se permettre.  Auquel cas, l’idéal reste de faire appel à des spécialistes qui en bénéficient et sont dotés d’une véritable expertise sur la chasse de talents.
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Thomas Motti
17 oct. 2022
Recrutement tech
Grande démission : quel impact sur le recrutement tech en France ?
Phénomène issu des Etats-Unis, le “Big Quit”, ou la grande démission, semble s’imposer en France. Ce phénomène touche tous les salariés, du plus qualifié au moins qualifié, des grands groupes aux PME et startups. Où sont donc passés les salariés de nombreux secteurs ? Du côté du recrutement dans la tech, c’est 10 000 postes d’ingénieur en informatique qui restent à pourvoir sans trouver preneur…La grande démission aux USA : de quoi s’agit-il ?Depuis 2021, les USA font face à une vague de démissions inédite qui se confirme pour l’année 2022. En août 2021, 4,3 millions de salariés américains ont quitté leur travail pour aller en chercher un autre.Si jusque-là le phénomène paraissait ne pas avoir touché la France, la Dares (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) fait état de pas moins de 500 000 démissions dans le secteur privé au premier trimestre 2022. Le précédent « record » datait de 2008, juste avant la crise financière.En parallèle, 80% des membres de l’Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines (ANDRH) éprouvent des soucis à recruter.Peut-on parler de grande démission en France ?À l’heure actuelle, on ne peut pas parler de grande démission en France. Cependant, certains éléments paraissent confirmer cette tendance comme la hausse du nombre de ruptures conventionnelles et du nombre de demandes de bilan de compétences (+36 % sur un an d’après la Caisse des dépôts).On constate que beaucoup de personnes s’interrogent sur leur avenir professionnel, alors même que certains secteurs se trouvent en pénurie de main d’œuvre. Le contexte est en réalité favorable aux salariés démissionnaires. Ils se sentent en capacité de retrouver facilement une nouvelle offre d’emploi qui correspond à leurs attentes salariales et/ou horaires. Un constat qui se continue sur 2022, car une étude OpinionWay pour Indeed de mai 2022 indique que 35% des Français ont envie de démissionner.Alors que le chômage culmine actuellement à 7,6% en France, 45% des entreprises éprouvent des difficultés à recruter en 2021, contre 21% en 2015 (source : Insee). Si ce phénomène a été souligné par la crise sanitaire, il n’est pas nouveau. Et c’est bien ce qui inquiète les entreprises. En 2019, 6 métiers sur 10 se trouvaient en tension de recrutement. Comment expliquer cette vague de démissions ? La redéfinition des rapports de force entre entreprises et candidatsComme nous l’avons expliqué plus haut, un fort taux de chômage est un cadre de démission favorable. Les demandeurs d’emploi ont plus de marge de manœuvre pour négocier, mais cela cause inévitablement des tensions sur le marché du travail. Car les manques de personnel ne vont pas forcément être que dans les métiers les plus simples à réaliser, mais également dans ceux qui demandent d’avoir des socles de compétences.Le rapport de force entre candidats et recruteurs a longtemps été en faveur de ces derniers. Cela a permis, entre autres, de demander beaucoup de flexibilité : horaires décalées, coupures, astreintes… Ces demandes n’étaient souvent pas compensées par des salaires plus élevés ou d’autres avantages pour le salarié. L’inversion de ce rapport de force demande aux entreprises de repenser le pacte social et moral proposé aux salariés au risque de les voir partir. Ce rapport consumériste entre l’entreprise et le candidat a d’ailleurs été renforcé par le développement des techniques de marketing RH et de la marque employeur. L’idée est de développer l’image de marque pour attirer les meilleurs talents. Sauf que ce comportement des entreprises a fini par se retourner contre elles. Fini le temps où l’entreprise pouvait dicter ses conditions pour embaucher ! Le recruteur doit pouvoir séduire les candidats potentiels pour les fidéliser.La difficulté d’attirer les bons candidats avec les bonnes compétencesUne autre explication de la grande démission en France tient aussi de l’incapacité des filières de formation à répondre aux besoins des employeurs. Afin de pouvoir pourvoir leurs effectifs, certains recruteurs n’hésitent pas à élargir le profil des nouvelles recrues, en se basant plus sur le savoir-être que sur le savoir-faire, pour ensuite les former en interne.La nécessité de se sentir utile dans son travailÀ toutes ces raisons s’ajoute la rencontre de deux mouvements lors de la crise du covid : la prise de conscience brutale des métiers essentiels à la société et le phénomène des “bullshit jobs”. Les collaborateurs sont en quête de sens dans leur travail. Pour recruter les meilleurs talents, il sera nécessaire de montrer aux candidat l’utilité de son travail, et lui permettre de s’y épanouir.Grande démission : comment éviter de perdre vos talents ?Proposer un package RH plus attractif aux candidatsPuisque le plus important dans le rapport entre candidats et entreprises est l’employabilité, une des solutions est de développer des techniques de marketing RH toujours plus sophistiquées. Efficace à court terme, cette méthode risque de complexifier les recrutements à long terme. En effet, si un salaire élevé peut attirer de nouveaux talents, ce n’est probablement pas l’argument qui va le convaincre de rester. Et sur une guerre des salaires, peu d’entreprises pourront faire face aux grandes entreprises pour retenir les meilleurs talents.Connaître et répondre aux attentes des candidats et des salariésLes points de douleur des (futurs) collaborateurs peuvent autant concerner les clauses du contrat de travail, l’organisation, la qualité de vie au travail, que le projet soutenu par votre entreprise. N’hésitez pas à faire passer des questionnaires et des entretiens pour identifier leurs attentes.Voici quelques exemples leviers que vous pouvez activer :Mettre en place un intéressement, comme chez Lavorel Hôtels, a permis d’adresser la question de la rémunération et de l’utilité au travailInstaurer une culture d’entreprise de confiance a permis aux salariés de la néo-banque Prismea de pouvoir plus télétravailler, et de garder une activité freelance en parallèle de leur poste. Ainsi, l’entreprise recrute plus loin et plus efficacementMiser sur la RSE  et s’engager sur un projet de société est un facteur fort d’attraction pour attirer les jeunes talents, notamment sur la thématique de l’écologieAjouter la cooptation à vos processus de recrutement transforme vos employés en ambassadeurs de votre entreprise et peut vous permettre d’accéder à un nouveau vivier de talents. Surtout si cette cooptation est adjointe d’une prime.Redéfinir le pacte social et moral entre entreprise et collaborateursLa question du sens dans l’activité professionnelle est déterminante pour entretenir une relation durable entre l’entreprise et le collaborateur. Par conséquent, il est crucial de valoriser le rôle de chaque employé dans la chaîne de valeur. Quand le salarié comprend l’importance de sa mission, il génère plus d’engagement envers son entreprise. C’est pourquoi l’entreprise doit offrir un cadre professionnel qui a du sens, et dans lequel les employés pourront s’épanouir.Pour aller plus loin :Comment recruter des profils tech quand on est pas geek ?Recrutement tech : Recruter des profils rares et en tension 
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Thomas Motti
13 oct. 2022
Nos conseils en recrutement
Comment construire un cas pratique ?
Historiquement utilisés dans les processus de recrutement des cabinets de conseil, les cas pratiques sont aujourd’hui monnaie courante au sein des organisations. Bon moyen de tester les compétences d’un candidat, le cas pratique vient en complément des entretiens d’embauche plus traditionnels (des entretiens structurés, dans l’idéal)..  Pas toujours facile à appréhender pour le candidat, il s’agit d’un exercice réellement challengeant mais qui apporte au recruteur des informations précises sur celui qui sera peut être son prochain collaborateur.  Cependant, lorsque l’on ne s’est jamais prêté à l’exercice, la conception d’un cas pratique nécessite de la préparation pour qu’il permette de mettre réellement en valeur les compétences recherchées, et soit intéressant à exploiter.  C’est pour cela que GetPro vous donne les clefs pour construire votre propre cas pratique !  Le cas pratique, quelle utilité ?  Lorsque l’on cherche à recruter, l’entretien est une étape essentielle mais il arrive qu’elle ne suffise pas pour évaluer les compétences des candidats. L’intégration d’un cas pratique prend alors tout son sens.  Les cas pratiques sont de plus en plus fréquents dans les processus de recrutement. La raison est simple, cette étape offre des éléments d’évaluation objectifs supplémentaires pour votre candidat. En effet, voir le candidat à l’œuvre vous aidera à faire votre choix entre plusieurs candidats. ‍Même pour un candidat ayant un CV en béton et sachant très bien se vendre en entretien, il est impératif de valider : sa vision stratégique;ses compétences réelles (et pas seulement celles énoncées sur son CV ou durant l’entretien);son vocabulaire et les outils qu’ils maîtrisent;d’éventuelles qualités managériales le cas échéant ;sa capacité à construire un raisonnement logique et étayé ;Le fit dans la collaboration manager-managé ; Cependant, il existe différents types de cas pratiques qui n’évaluent pas tous la même chose. Chaque entreprise construit son propre cas pratique en fonction des compétences qu’elle souhaite évaluer ainsi qu’en fonction du poste et du niveau de responsabilité attendu.  Les cas pratiques peuvent être réalisés directement pendant l’entretien ou alors de façon plus autonome : on laisse alors du temps au candidat pour le faire de son côté, celui-ci présente ensuite son travail. Les différents types de cas pratiques  Nous conseillons vivement de construire des études de cas qui ont lieu pendant ou après les premiers entretiens plutôt qu’avant et cela pour deux raisons : Cela évite au candidat de partir dans une mauvaise direction à cause d’une mauvaise compréhension de la consigne.Si vous optez pour un cas pratique pendant l’entretien, cela permet de travailler AVEC le candidat, et de voir les fruits de son travail en direct. C’est aussi une manière de s’assurer que le candidat et son futur manager travailleront correctement ensemble. L’étude de cas Il s’agit de l’épreuve la plus fréquemment utilisée, qui consiste à résoudre une problématique en partant d’un simple brief. Avec les informations données, celles que le candidat aura recherché préalablement et celles issues de ses connaissances ou glanées sur internet, il fournira une réponse à la problématique.  Lors de cette étude le candidat est mis à l’épreuve comme s’il faisait déjà partie intégrante de l’entreprise. L’objectif : proposer les solutions les plus pertinentes tout en justifiant ses choix de réponses. La mise en situation Cette épreuve est sûrement la plus dure, car vous mettez réellement le candidat en situation pendant quelques heures. Un scénario est donné au candidat, ainsi qu’une certaine quantité d’informations en amont, diverses problématiques, des situations à régler et des décisions à prendre. Ce type de cas pratique plonge le candidat en réelle immersion et vous pourrez ainsi juger de sa capacité à s’adapter.   L’étude de marché Cette épreuve consiste à tester la capacité du candidat à émettre un raisonnement dans les plus brefs délais. Vous demanderez par exemple au candidat d’évaluer la taille d’un marché et d’estimer le nombre de ventes que pourrait représenter ce marché. Cet exercice demande de la réflexion et beaucoup de concentration. Vous pourrez ainsi juger la capacité du candidat à garder son calme malgré le stress que cette épreuve peut engendrer.  Quelques exemples de cas pratiques en fonction des profils recrutés Maintenant que vous connaissez les différents types de cas pratiques, il faut que ceux-ci soient adaptés au profil que vous souhaitez recruter. Nous vous avons préparé quelques exemples d’étude de cas et de mise en situation dont vous pouvez vous inspirer pour la création de votre cas pratique.  Profil Sales Les mises en situation sont le type de cas pratique le plus courant pour les profils commerciaux. Vous pouvez donner au candidat tous les éléments dont disposent habituellement vos commerciaux avant les rendez-vous et un peu de contexte sur le client qu’il va rencontrer (profil, caractère, attentes…). Laissez quelques minutes pour que le candidat se les approprie puis lancez le jeu de rôle où vous serez dans la peau du client. Grâce à ce genre de jeu de rôle vous pouvez juger les capacités du candidat à travers votre étude de cas à : ‍Poser les bonnes questions pour comprendre les problématiques client ‍;Écouter et réutiliser ces informations dans un discours de vente et d’accompagnement client. Profil Marketing  Pour un profil “Analytics” : Partagez un extrait de vos comptes Google Analytics sur les trois derniers mois et demandez au candidat de les analyser. Son raisonnement est-il logique ? Pose-t-il les bonnes questions ? Quelles conclusions en tire-t-il ? Peut-il faire des recommandations stratégiques pertinentes à partir de ces données ? Pour un profil de “Content Manager” : Demandez au candidat de proposer une sélection d’idées de contenus /articles pour attirer vos clients, et comment les mettre en avant auprès de vos cibles. Comprend-il les enjeux de vos cibles et ce qui a de la valeur pour elles ? A-t-il des idées originales et pertinentes de contenu ? Quels canaux de notoriété prioriserait-il ?  Profil développeur Pour un profil développeur, vous pouvez proposer au candidat un test technique en  peer-programming avec un membre de votre équipe tech. Le test technique devra comporter des exercices de code sur un langage de programmation que votre équipe tech utilise tout en intégrant une forte part d’enjeu business. Grâce à ce cas pratique, vous pourrez tester : la capacité du candidat à travailler en équipe‍ ;son niveau en terme de développement ;sa capacité à comprendre les problématiques de votre entreprise. Des tests de personnalité pour aller plus loin A la suite des cas pratiques, vous pouvez intégrer dans vos processus de recrutement des tests psychométriques (bien souvent des tests de personnalité) qui permettent de :  prédire la performance de votre candidat sur un poste précis ;d’évaluer le culture fit entre votre candidat, l’équipe et le manager. Les tests de personnalité peuvent prendre plusieurs formes et se baser sur différents modèles. Chez GetPro, nous avons développé notre propre test basé sur le modèle du Big Five, qui à ce jour fait l’unanimité auprès de la communauté scientifique.  Vous souhaitez en apprendre plus sur les outils psychométriques ?  Ce qu’il faut retenir  Les cas pratiques apportent une réelle valeur ajoutée à vos processus de recrutement, tant côté recruteur que pour le candidat qui pourra mieux se projeter dans l’optique de travailler avec vous.  Cependant, il faut garder à l’esprit qu’un processus de recrutement trop long reste un frein pour vos recrutements, et donc ne pas multiplier les cas pratiques et entretiens.  Il vous appartient de juger de ce qui convient le mieux pour votre processus de recrutement. Si nécessaire, vous pouvez également faire appel à des experts du recrutement pour vous accompagner dans le design de vos processus. 
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Thomas Motti
6 oct. 2022
Nos conseils en recrutement
Les mad skills, qu’est-ce que c’est ?
Les recruteurs ne se concentrent plus uniquement sur les compétences techniques et professionnelles des candidats. Depuis quelques années, les soft skills, les compétences comportementales telles que l’autonomie, l’adaptabilité, sont devenues incontournables. Mais ce n’est pas tout. Désormais, les mad skills ou « compétences folles » sont de plus en plus recherchées. Que se cache derrière ce concept ?  Comment un candidat peut-il en faire une force et  les valoriser en entretien ? En quoi sont-elles intéressantes pour les entreprises ?  Les mad skills, c’est quoi ? Les mad skills sont littéralement des « compétences folles » ou autrement dit des talents hors du commun, rares, atypiques que peut présenter un individu. Le concept, directement venu de l’univers des startups de la Silicon Valley, il fait référence à des profils très recherchés affichant un esprit décalé, original, singulier.  Ces compétences remarquables peuvent être acquises par la pratique d’un sport, d’une activité créative ou associative. Attention, il ne s’agit pas ici d’un hobby du candidat, mais d’une vraie passion. Elles sont sources d’énergie et d’inspiration. Il est possible aussi d’en développer via une expérience vécue particulièrement forte telle qu’une expatriation. En France, on voit apparaître la prise en compte des mad skills dans les processus de recrutement à partir de 2019. Elles ont pris de plus en plus d’importance depuis l’épidémie de COVID-19 qui a largement bouleversé le monde du travail.   Dans quels contextes développe-t-on des mad skills ? Voici une liste non exhaustive de contextes dans lesquels il n’est pas rare de voir éclore des mad skills, recherchées chez les candidats par les cabinets de recrutement et les RH. Elles sont traduites en qualités et en aptitudes utiles au travail.  Le sport Selon le sport pratiqué, le talent peut faire preuve d’un fort esprit d’équipe, de solidarité, mais aussi de détermination, de remise en question et avoir le goût pour la compétition. Si le candidat est coach ou entraîneur, il développe des qualités de leadership. Une activité créative et culturelle L’investissement dans les arts plastiques, la musique, l’expertise dans un domaine culturel permet de développer de nombreuses qualités. Un chef d’orchestre sait par exemple gérer l’intelligence collective, un choriste développe un sens aigu de l’écoute au sein d’un groupe, etc. Ces profils sont très souvent passionnés, inventifs, sensibles et curieux. Ils ont des idées et savent innover. Le bénévolat Donner de son temps dans une association depuis plusieurs années, participer à des actions de bénévolat démontre également de belles capacités d’engagement, d’investissement, d’altruisme, de compassion et de solidarité. Les nouvelles technologies Posséder des connaissances approfondies sur la Tech est un réel plus. Il est synonyme de curiosité, mais aussi d’esprit d’innovation. Le candidat féru de nouvelles technologies peut avoir créé par exemple un logiciel libre, coder pendant des heures, avoir de nombreux abonnés sur les réseaux sociaux, ou encore s’investir dans la cryptomonnaie. Après un échec La notion de résilience, d’adaptabilité est très importante dans la période actuelle de crise et de changements accélérés. Comprendre ce qui n’a pas fonctionné dans un projet professionnel et en tirer des enseignements est très apprécié des recruteurs, surtout dans l’univers des startups.  Pourquoi valoriser ses mad skills ? Plutôt que de faire figurer ses mad skills dans la rubrique fourre-tout des hobbies de son CV, il est fortement conseillé de les mettre en valeur afin de se distinguer lors d’un recrutement. Les mettre en avant c’est en dire plus sur sa personnalité, sur ses points forts et atouts. Les entreprises y sont de plus en plus sensibles. En effet, si elles basent toujours leurs recherches sur les compétences techniques et les soft skills, elles recrutent aussi davantage de profils atypiques.Pourquoi sont-ils appréciés ? Une source d’innovation et de progrès Les profils présentant des mad skills sont vecteurs d’innovation et de compétitivité. Ils sont plus enclins à sortir des rails et à porter des initiatives inédites. Pas étonnant qu’on les retrouve aussi sous le nom de « corporate hackers ». Des profils indispensables dans des périodes de crise et de changement Curiosité, résilience, agilité, capacité d’adaptation et d’anticipation, facilité d’apprentissage, etc. Dans un contexte d’évolution rapide des métiers, de guerre des talents et d’une concurrence accrue, des profils pourvus de mad skills deviennent incontournables dans les entreprises. Ils leur permettent de se différencier. Pour celles qui sont en pleine transformation digitale, ils participent à la réussite de leur régénération.  Comment mettre en avant les mad skills en entretien ? Avant tout, le candidat doit s’assurer que l’entreprise briguée est réceptive aux profils dotés de mad skills. Il doit également s’interroger sur quel type de compétences vont lui apporter quelque chose. Pour cela, la culture de l’entreprise doit être connue.Il faut noter qu’en France, ces compétences atypiques sont tout particulièrement convoitées par les entreprises de la Tech, les startups et les PME qui ont besoin d’innovation permanente et d’agilité. Ainsi, un fondateur de startup sera plus sensible à la mise en avant de l’expérience issue des échecs du candidat et de sa résilience qu’un PDG d’un grand groupe.  Lors de l’entretien d’embauche, le candidat associera chaque mad skill à des qualités. Le sport va évoquer la persévérance, la ténacité. Les activités artistiques impliquent de la créativité, de l’innovation. Il expose l’énergie que lui donnent cette ou ces activités. Il affiche sa différence, l’assume, afin de montrer à l’employeur l’atout indéniable qu’il peut représenter pour l’entreprise. Bien entendu, sa différence ne doit avoir que du bon pour cette dernière. Il est bien de sortir du cadre, mais de manière mesurée. Son profil ne doit pas faire peur.  Comment bien utiliser les mad skills dans un processus de recrutement ? Il n’est pas forcément aisé pour un recruteur d’identifier les mad skills des candidats ni d’attirer les profils disruptifs. Pour cela, la marque employeur doit être attractive et les outils de recrutement s’adapter à cette nouvelle quête.  Un recrutement innovant  Afin de mieux détecter les mad skills, l’expérience candidat doit évoluer. Pour cela, les procédures de recrutement doivent se transformer. Il existe plusieurs possibilités de le faire. L’entreprise peut par exemple mettre en place du « recrutainment », où recrutement et amusement se côtoient. Évènements sportifs, hackathons, déjeuners, escape games, les candidats y sont conviés et peuvent y échanger de manière informelle avec les salariés et les recruteurs. Repenser le modèle hiérarchique et l’organisation du travail Un système hiérarchique rigide et une organisation du travail qui ne l’est pas moins n’attirent pas les profils atypiques (et ne permettent pas leur développement en interne). Les entreprises fonctionnant sur le modèle agile sont bien plus attractives. Le modèle hiérarchique y est transversal, les décisions sont rapides et directes, la prise de risque et d’initiatives sont encouragées ainsi que l’autonomie.  Ce qu’il faut retenir Si vous êtes candidat, présenter une ou plusieurs mad skills n’est pas une garantie d’embauche. En effet, elles ne sont pas le premier critère de recrutement. Hard skills, soft skills et mad skills comptent toutes trois. Elles peuvent cependant faire la différence entre vous et un autre talent. Si vous êtes recruteur ou manager, penchez-vous sur le sujet. Les entreprises ont besoin de toujours plus de profils atypiques qui n’ont pas peur du changement, sont force de proposition, sont d’une grande adaptabilité et polyvalence. Il faut changer les mentalités et la culture managériale afin de reconnaître les mad skills comme une valeur forte. 
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Thomas Motti
29 sept. 2022
Fiches métiers
Business developer : Zoom sur un métier méconsidéré
Bizdev, responsable du développement, sales manager, ou encore intrapreneur, le business developer peut avoir plusieurs titres, mais toujours une mission principale : identifier de nouveaux leviers de croissance pour son entreprise. C’est LE métier en plein essor que tous les recruteurs s’arrachent en ce moment, notamment dans l’univers du Web et des startups. Quel est le rôle du business developer, ses missions, sa rémunération et les compétences requises pour occuper ce poste ? Existe-t-il des formations spécifiques ?  Faire appel à des spécialistes du recrutement pour dénicher vos profils commerciaux ? Quel est le rôle du business developer ? Le métier de business developer n’est pas facile à décrire, car il se situe au carrefour de plusieurs compétences : commercial, marketing, management, etc. De plus, ses missions varient en fonction du secteur d’activité et des besoins de l’entreprise dans lequel il opère.Quoiqu’il en soit, ce profil est expert en commerce, mais n’est pas un commercial « classique ». S’il assure la prospection et alimente un portefeuille de clients, ses fonctions sont en fait bien plus variées et larges. Il s’en distingue notamment par sa recherche constante de nouvelles possibilités de croissance, de nouvelles opportunités commerciales pour son entreprise. Il travaille à la faire entrer sur de nouveaux marchés, à réfléchir à quels types de produits ou services elle pourrait proposer, à générer de nouveaux leads, etc.  Pour ce faire, il participe à l’élaboration de la stratégie commerciale et du business plan de son entreprise de concert avec les décisionnaires et les équipes commerciales, marketing, financières et juridiques. Le business developer se retrouve notamment dans les entreprises de moins de 50-70 salariés. Au-delà, son poste est souvent segmenté en plusieurs métiers : SDR, Account Executive, etc.  Vous recrutez des profils commerciaux ? Quelles sont les missions du business developer ? Analyser le marché et son entreprise Afin de pouvoir élaborer une stratégie commerciale pérenne, le business developer étudie les besoins et contraintes des équipes. Il fait aussi un audit de l’entreprise. Dysfonctionnement, capacité productive, produits, etc. Tout est passé au peigne fin. Une étude de marché est également réalisée dans le but de mieux connaître l’environnement, la concurrence et les clients potentiels de l’organisation. À ce stade, il est important de comprendre et d’identifier les cibles. Pour cela, l’ICP (Ideal Customer Profil) et le Buyer Persona type sont élaborés. Les datas collectées à travers le CRM sont pour lui une source d’information indispensable pour le faire.  Élaborer une stratégie de développement Après avoir analysé le marché, le business developer peut établir un plan de développement dans le but positionner son entreprise sur de nouveaux marchés potentiels, de choisir une cible client et de concevoir les messages à leur adresser.L’argumentaire de vente est réalisé en collaboration avec les équipes marketing.  Prospecter de nouveaux clients La mise en route de séquences de prospection est ensuite lancée sur la base des ressources élaborées précédemment permettant de les cibler. Le Bizdev assure les présentations et étudie les besoins des clients. Il veille à établir une relation de confiance avec eux. Dans de nombreuses entreprises, il intervient sur tout le cycle de vente, depuis la prospection jusqu’au closing en passant par la négociation. Il a un rôle proche de celui de l’Account Executive avec la prospection en plus. Dans d’autres structures, les équipes commerciales prennent le relai une fois la qualification des besoins des prospects réalisée. Il faut noter que le business developer prospecte de plus en plus grâce à la data. Elle lui permet de contacter des leads qualifiés et de ce fait de gagner en temps.  Piloter les business plans Le business developer supervise les équipes dans la mise en œuvre de son programme et veille au bon déroulement des opérations commerciales. Business developer : quelles sont les compétences requises ? Le business developer doit être polyvalent. Pour mener à bien ses missions variées, il combine de fortes compétences techniques à de nombreuses soft skills. Pour les premières, il maîtrise les techniques de vente, de négociation, mais aussi les outils clés d’un commercial tels qu’un CRM de type Hubspot, Salesforce, les solutions d’analyse de la data, etc.. Il connaît parfaitement le secteur dans lequel il travaille ainsi que son produit/service afin de définir une politique commerciale performante et pouvoir prospecter efficacement.En matière de soft skills, il affiche de belles qualités relationnelles, a le sens de l’écoute, de la communication et de la négociation. Il est la vitrine de l’entreprise pour laquelle il travaille et est constamment en contact avec des interlocuteurs externes comme internes.Il est rigoureux dans la collecte et l’analyse des datas, ainsi que dans l’organisation et le suivi des projets. Il est enthousiaste, curieux, et fait preuve d’intégrité et de pugnacité. Celle-ci est indispensable, car au quotidien il peut essuyer des échecs. Son métier exige un excellent mental. Bien sûr, il a l’esprit d’équipe, car il travaille avec de nombreux collaborateurs qui mettent en œuvre ses plans.  Quelles sont les formations et les possibilités d’évolution ? Les formations pour devenir business developer sont encore assez peu nombreuses. La plupart de ces talents sont issus d’une école de commerce, niveau Bac + 3 à +5 avec une spécialisation en direction commerciale ou en Business developpement. Un Master en gestion ou audit est une autre possibilité. Ils peuvent aussi disposer d’un diplôme d’ingénieur. Une expérience minimum de 3 ans en entreprise est en général requise.  Le poste offre un large panel d’évolution en termes de carrière. Un business developer expérimenté peut prétendre à des postes de management comme le Sales Director ou le Head of Sales. Il peut également devenir responsable des partenariats ou se spécialiser en tant que Sales Ops par exemple. Nombre d’entre eux fondent aussi leur propre société ou deviennent DG d’une entreprise.  Comment est construite la rémunération d’un business developer ?  Le salaire d’un business developer varie d’une entreprise à l’autre, de son secteur et en fonction de son expérience. La plupart du temps il se compose d’un salaire fixe et d’un variable.  Pour un profil junior, la rémunération fixe va de 28 à 35 k€ brut par an avec un variable autour de 10 à 20 k€ brut.  Un profil sénior peut prétendre à un salaire global autour de 60 à 100 k€ brut annuel. 
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Thomas Motti
22 sept. 2022
Nos conseils en recrutement
Quelles sont les meilleures formations RH et recrutement ?
La RH et le recrutement : des fonctions passionnantes et incontournables pour la performance de l’entreprise. Quelles formations pour la gestion du personnel comme pour la direction des ressources humaines ? BTS/DUT, formations universitaires, écoles spécialisées, on vous dit (presque) tout pour que vous trouviez les meilleurs. La RH, une fonction vitale pour la performance et la pérennité des entreprises. Depuis la gestion du personnel jusqu’à la direction des ressources humaines, en passant par les spécialistes du recrutement, de la paie ou des relations sociales, tous ont vocation à accompagner les hommes et femmes composant l’entreprise afin que celle-ci se développe. Gestion du personnel et direction des ressources humaines : les incontournables La mission du RH est de faire respecter les obligations légales. Elle consiste également à évaluer l’efficacité des programmes RH, avec une mesure permanente du retour sur investissement. Certains ont vocation à s’épanouir dans la gestion du personnel avec le recrutement des collaborateurs, la signature des contrats de travail, la gestion de la paie, des plannings, etc. D’autres s’intéressent plus particulièrement aux missions dédiées à la direction des ressources humaines telles que la réflexion sur les objectifs stratégiques de l’entreprise (incluant par voie de fait la qualité de vie au travail, etc.), ainsi que les interactions et la communication interne.  Pour exercer ces missions passionnantes, vous avez besoin de personnes qualifiées. Elles évolueront sur des postes d’assistant recrutement/RH, de consultant RH, de chargé de recrutement, de gestionnaire de carrière, de directeur des ressources humaines, de gestionnaire de paie, de responsable de formation/des relations sociales/de la diversité, de la communication interne/du système d’information RH/de la mobilité/des rémunérations et avantages sociaux… et la liste n’est pas exhaustive.  Quelles formations pour les Ressources Humaines ? Les profils Bac+4/5 sont particulièrement appréciés. La fonction RH est néanmoins accessible dès un bac +2 pour les métiers opérationnels et techniques.  BTS et DUT pour des formations RH techniques directement opérationnelles  A ce niveau d’études de deux ans après le baccalauréat, vous trouvez :  les métiers relatifs à la gestion administrative du personnel : paie, congés payés, contrats de travail, formation… les métiers relatifs au recrutement : sélection des CV, sourcing, réalisation des tests et entretiens…  Des diplômes sont relatifs à ces métiers spécifiquement : le BTS Gestion des PME et le BUT Gestion des entreprises et des administrations au sein d’un IUT, le BTS Assistant manager, le BTS Gestion des unités commerciales. Ils sont davantage orientés gestion que RH proprement dit ; outre les assistants RH, ils forment des chargés de gestion clientèle.  Les parcours universitaires pour une spécialité RH de niveau licence (bac +3) Pour avoir une coloration plus spécifiquement RH, comptez une année supplémentaire en visant le niveau licence. Les diplômes cités ci-dessus sont complétés par :  des formations juridiques avec spécialisation RH par exemple. C’est le cas des licences universitaires du type AES, Droit, Economie-gestion. Des formations directement RH : bachelor Ressources humaines, licence Ressources humaines, licence pro Ressources humaines, licence pro mention GRH (Gestion des ressources humaines), souvent préparées en apprentissage.  Vous pouvez vous référer au classement 2022 Eduniversal des licences gestion des RH.  Viser le management avec un master en ressources humaines Accessibles avec un niveau bac+3, les masters sont enseignés dans des universités, dans des écoles de commerce, de management, de gestion ou de RH. Notez que beaucoup d’entre eux sont largement enseignés en alternance. A ce niveau, ils permettent de viser, à moyen terme, des postes de DRH notamment.  Les entreprises sont très friandes de ce niveau bac+5. De même que les cabinets de recrutement. Par voie de conséquence, il en existe pléthore, sous des appellations assez différentes.  En voici quelques exemples :  Pour les écoles : mastère spécialisé RH, mastère spécialisé manager des ressources humaines, mastère management et leadership RH, MSc Relations et ressources humaines ;A l’université : Master Management des ressources humaines, Master GRH, Master Management et développement des ressources humaines.  Formations RH dans les grandes écoles ou les écoles privées ? Certaines écoles de commerce proposent en dernière année une spécialisation dans les RH. Notez que, outre les écoles de commerce, les écoles spécialisées du type Celsa et IEP (Instituts d’études politiques) sont très prisées.  Il existe également de (plus en plus) nombreuses écoles privées spécialisées en RH.  Parmi les plus citées et prisées des recruteurs, citons : Sup des RH, IGS-RH, Isfogep (du groupe Essec), Magellan Institute…  Voyez le classement 2022 des écoles des RH de Studiesadvisor.net.  Comment devenir recruteur ?  La profession de recruteur n’est pas réglementée. Bonne nouvelle : tout le monde peut le devenir, pour peu qu’il ait des accointances particulières et une bonne expertise préalable sur le terrain. Revers de la médaille : quand vous recrutez votre recruteur, à vous d’être doublement vigilant. Être recruteur est un métier à part entière.  Des formations à partir de bac +2 Vos chargés de recrutement sont en général passés par une formation Bac +2, à l’instar du BTS Gestion des PME ou le BTS Comptabilité et gestion. C’est le meilleur moyen d’appréhender les connaissances nécessaires. Ce n’est bien sûr par le seul chemin d’accès. Vous trouvez également les formations à bac +3 et bac +5 en RH sus-mentionnées. Certains choisissent de se tourner vers une formation en école de commerce et se spécialisent dans le recrutement (le métier de recruteur, en particulier, a une certaine approche commerciale). Il n’y a pas réellement de formations spécifiques recrutement, exception faite de L’école du recrutement, justement créée à la suite de ce constat.  D’autres choisissent de se former directement sur le terrain. Notez que des cabinets de recrutement et des ESN (Entreprises de services numériques) emploient des chargés de recrutement sans diplôme : recruteur freelance. La raison est simple : vous pouvez avoir de très bons recruteurs n’ayant pas suivi de formation spécifique mais possédant une très bonne expertise dans un domaine spécifique. C’est pourquoi, lorsque vous trouverez beaucoup de candidats ayant un parcours en entreprise sur un métier pour lequel ils recruteront par la suite. La fonction de recruteur requiert de bien comprendre les métiers et les profils recherchés. Les soft skills requis pour être un bon recruteur Au-delà de l’expertise sur un domaine ou une activité, un bon recruteur est doté de compétences et qualités plus spécifiques. Peut-être davantage que dans d’autres métiers, la personnalité prime. Un bon recruteur est avant tout curieux ; très à l’écoute et empathique ; tenace, agile et bon analyste. Il doit bien comprendre et analyser le besoin, le contexte et la stratégie de l’entreprise. Il doit également être en mesure de s’adapter très rapidement aux contours précis de la mission de recrutement et de bien représenter l’entreprise. Cela est valable autant pour un recruteur interne, qu’un consultant RPO ou un recruteur freelance. Découvrez nos tests psychométriques pour déterminer vos soft skills !
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Thomas Motti
8 sept. 2022
Fiches métiers
Un Product Marketing Manager, qu’est-ce que c’est ?
Le Product Marketing Manager est un métier aux multiples facettes. Il est de plus en plus recherché par les entreprises de la Tech et du digital. Situé à mi-chemin entre le Produit, le Marketing et les Ventes, il intervient tout au long du cycle de vie du produit. On vous en dit plus sur ses missions, sa différence avec le Product Manager, les formations qui permettent de devenir PMM et les perspectives d’évolution que cela peut offrir. Le Product Marketing Manager, qu’est-ce que c’est ?Il n’est pas facile de donner une définition précise du Product Marketing Manager. Ceci s’explique par le fait que ce métier touche à la fois au Produit, au Marketing, aux Ventes et au Business. Son rôle va aussi dépendre du type d’entreprise qui l’emploie, du type de produit vendu, de la présence d’autres marketeurs, etc. Mais pour résumer, le PMM assure l’adéquation du produit avec le marché. Il est garant du « product-market fit ».C’est lui qui décide de la clientèle à cibler, de la manière de le faire, avec quelle offre, et veille à ce que ce soit bien fait par les équipes. Son principal atout est de faire le lien entre la vision Ventes/Business et la vision Produit qui peinent encore trop souvent à fonctionner de concert. Selon l’entreprise, le PMM est rattaché soit au département Produit, soit au Marketing Quelles sont les missions d’un Product Marketing Manager ?Connaître et comprendre le marchéAfin d’appréhender l’environnement concurrentiel et mieux comprendre les besoins et attentes des acheteurs, le PMM doit constamment analyser le marché. Pour cela, il réalise une veille sur son secteur d’activité, exploite la Data, lance des études quantitatives et qualitatives, spécifie des buyers personas (profils clients), etc. L’ensemble de ces informations lui permettra de définir un positionnement pertinent du produit, de construire son storytelling et d’alimenter la roadmap (ou feuille de route). Dans ce contexte, le produit peut alors être parfaitement visible sur le marché. Il y trouve sa place et sa cible. Promouvoir le produitLe PMM doit faire la promotion du produit aussi bien en externe qu’en interne.Dans l’entreprise, chaque collaborateur doit avoir une connaissance approfondie de toutes ses fonctionnalités afin d’être pertinent et performant dans sa fonction. Sales, support, tous doivent avoir un discours rodé et spécifique. Pour cela, le PMM leur propose des démos, met à jour la roadmap, les avertit des nouvelles fonctionnalités disponibles en temps réel, etc. En externe, le PMM conçoit le plan de communication, la stratégie, les grandes lignes à suivre pour atteindre les objectifs fixés. Modèle de distribution, prix, packaging, partenariats, supports de présentation, argumentaires, etc. Il trouve le bon axe et élabore les messages mettant en avant les bénéfices du produit qu’il sait adresser à la bonne cible. Ici, la créativité du PMM ainsi que sa parfaite connaissance du produit et des profils clients sont pleinement exploitées.Diriger le « Go-to-Market »Le PMM organise et chapeaute le lancement sur le marché du produit. Il régit la tactique et accompagne les équipes dans ce moment crucial. Mesurer les résultatsAfin de coller au plus près des attentes des consommateurs, le PMM analyse les indicateurs ou KPI. Ils lui permettent de mesurer si les objectifs sont atteints et ce qu’il est possible d’ajuster. Quelle est la différence entre un Product Marketing Manager et un Product Manager ?Les deux métiers sont parfois confondus. Tous deux sont au service du produit et travaillent souvent en binôme. Cependant, ils ne parlent pas aux mêmes personnes. Le Product Manager est concentré sur les équipes en interne. Il travaille avec les développeurs, les ingénieurs lors de la conception du produit. C’est un vrai chef d’orchestre. Le PMM s’adresse plus particulièrement au monde extérieur. Il se préoccupe de savoir comment les clients vont connaître le produit. Il travaille avec les relations publiques, le marketing, les ventes. <script type="application/ld+json"> { "@context": "https://schema.org", "@type": "FAQPage", "mainEntity": [{ "@type": "Question", "name": "<h2>Comment se former au job de Product Marketing Manager ?</h2>", "acceptedAnswer": { "@type": "Answer", "text": "<p>Il n’existe pas de formation type. Mais, la plupart des PMM ont en poche un master d’une grande école de commerce, de marketing ou de communication. Ils peuvent mettre en avant une expérience de quelques années sur des fonctions marketing ou communication dans l’univers du digital, du SaaS, du logiciel. Ils sont très à l’aise avec l’écrit. Il existe des programmes en ligne ou en présentiel qui préparent au métier. Tous ne sont pas certifiés ni éligibles aux financements. </p>" } }] } </script>Comment se former au job de Product Marketing Manager ?Il n’existe pas de formation type. Mais, la plupart des PMM ont en poche un master d’une grande école de commerce, de marketing ou de communication. Ils peuvent mettre en avant une expérience de quelques années sur des fonctions marketing ou communication dans l’univers du digital, du SaaS, du logiciel. Ils sont très à l’aise avec l’écrit. Il existe des programmes en ligne ou en présentiel qui préparent au métier. Tous ne sont pas certifiés ni éligibles aux financements. PMM : quelles sont les évolutions possibles ?Comme le métier de PMM est polyvalent, il permet de nombreuses évolutions. Ces profils peuvent par exemple lancer leur propre produit et monter leur entreprise. Travaillant soit pour l’équipe marketing soit pour l’équipe Produit, ils peuvent se diriger vers le poste de Product Owner, Head of Product ou CMO. Dans l’équipe de vente, il leur est possible de devenir Account Manager ou Head of Sales. Découvrez notre guide d’entretien spécial Product !Comment recruter un Product Marketing Manager ?Un bon PMM présente de nombreuses qualités et compétences. Il affiche un profil très transversal.  Il est tout d’abord un excellent communicant et storyteller. Il sait écrire, assurer la promotion du produit et convaincre. Il est créatif, passionné par son produit, présente une belle aisance relationnelle avec des équipes pluridisciplinaires et fait preuve également d’une grande pédagogie et de leadership. Ces atouts lui permettront de motiver ses collaborateurs et de les faire adhérer à sa vision. Et il ne faut pas oublier qu’il doit être capable de voir les problèmes comme des opportunités. Optimisme, dynamisme et pragmatisme sont ses maitres mots. Niveau compétences, il sait gérer un projet et coordonner toutes les parties prenantes. Il intègre la plupart du temps une entreprise de la Tech. Celles-ci ont pour beaucoup adopté la méthode de travail Agile. De ce fait, le PMM doit en comprendre les principes. Vous souhaitez recruter un Product Marketing Manager ?PMM : les éléments à retenirÀ l’intersection du Business, de la technologie et du marché, le Product Marketing Manager assure des ponts entre plusieurs métiers. Il a une vision globale qui est indispensable en interne, mais aussi en externe. Il apporte le bon message aux clients, consommateurs et investisseurs et garantit le lancement de produits à succès de demain. Son rôle est de plus en plus reconnu à mesure que l’écosystème Tech se développe et arrive à maturité. 
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Thomas Motti
8 sept. 2022
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