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Recrutement tech
Licenciements dans le monde de la tech : stop ou encore ?
Une nouvelle ère est née. Ce monde de la tech qui ne licenciait pas, qui ne connaîssait pas des économies de coûts, des baisses de budget, ce monde qui jouissait d’une croissance à deux chiffres, a radicalement changé de visage. Malgré le fait que les licenciements dans le monde de la tech soient souvent controversés car ces entreprises sont considérées comme des pionnières de l'innovation et de la croissance économique, ils s’avèrent parfois nécessaires afin de permettre aux entreprises de survivre et de prospérer sur le long terme. Finalement, la clé pour les entreprises de la tech réside dans le maintien d’un équilibre entre la croissance rapide et la viabilité financière, tout en prenant soin des salariés et en répondant aux défis économiques. Un changement d’époqueLa fin de l'année 2022 a marqué un effondrement économique dans l'industrie technologique, après une année 2021 et un début d'année 2022 exceptionnels. En seulement deux ans, il semble que l'on ait changé d'époque. En 2022, les GAFAM ont connu un changement de régime, mais il convient de distinguer les deux types d'entreprises : celles qui se concentrent principalement sur la publicité, comme Google et Amazon, et celles qui se distinguent par leurs services B to B, telles qu'Apple et Microsoft. Ces dernières ne souffrent pas autant de la crise, contrairement aux premières qui sont confrontées à des licenciements massifs et à une baisse significative de leur rentabilité.Le chiffre à retenir : Sur l’année 2022, toutes ces entreprises ont souffert d'une baisse de capitalisation cumulée de 2500 milliards de dollars. Un chiffre comparable à une année de dettes en France, couplée de licenciements.Les valorisations boursières des GAFA ont connu une baisse significative, allant de 25 à 65%, ce qui a entraîné des licenciements massifs au sein de ces entreprises. Meta et Twitter ont ainsi licencié près de 10 000 salariés. Cette situation ne se limite pas aux cinq géants de la tech, puisqu'on estime que plus de 76 000 personnes ont perdu leur emploi dans ce secteur aux États-Unis depuis le début de l'année 2022, soit environ 13% des effectifs chez Meta et 10 000 salariés chez Amazon. Ces géants de la tech, qui avaient l'habitude de recruter massivement chaque mois et chaque année, doivent désormais faire face à une phase de dégraissage. Malgré les licenciements massifs, les GAFAM continuent de croître, mais sont marqués par une baisse significative de leur chiffre d'affaires, notamment chez Meta, dont les revenus ont chuté de 4% et les bénéfices opérationnels de 46%. Ce problème résulte de l'euphorie post-COVID au sein de ces géants de la tech, qui ont créé plus de 800 000 postes, notamment chez Amazon entre 2020 et 2021. Cependant, la transition vers un monde du tout numérique n'a pas eu lieu et les acteurs de la tech sont toujours omnicanal.Le télétravail n'est pas devenu la norme, comme certains pouvaient le penser, les employés sont revenus dans les bureaux, les open spaces sont à nouveau peuplés, et les salariés déjeunent dans font leurs achats dans des boutiques physiques. Par conséquent, le choix de l'e-commerce est moins fréquent qu'au plus fort de la pandémie. Des entreprises comme Amazon avaient envisagé une bascule définitive vers l'e-commerce, mais cela ne s'est pas produit. Le monde d'après ressemble finalement beaucoup au monde d'avant, malgré les prévisions optimistes. Un excès de confiance généralisé pour les entreprises de la techLes GAFA ont fait preuve d'un excès de confiance en anticipant un monde 100% numérique, mais ils ont été contraints de faire face à la réalité. Les conséquences de l'inflation, de la récession et des craintes ont également affecté les résultats financiers de certains d'entre eux. Post-COVID, par exemple, les abonnements aux plateformes ont été remis en question par les consommateurs qui ont fait le tri parmi leurs dépenses. Face à ces défis, des licenciements massifs ont été opérés chez des géants tels que Meta et Twitter, avec plus de 76 000 personnes ayant perdu leur emploi dans le secteur de la tech aux États-Unis depuis le début de l'année 2022.Cependant, Apple fait exception à cette tendance. Bien que l'entreprise ait également été touchée par le retournement de la conjoncture, elle présente un chiffre d'affaires phénoménal de 394 milliards de dollars, ce qui la place au-dessus de nombreux États nationaux en termes de puissance financière. Néanmoins, même Apple prévoit de moins recruter l'année prochaine et a dû licencier une centaine de personnes dans son service RH pour s'adapter aux changements économiques en cours. Les GAFA doivent maintenant revoir leur stratégie et s'adapter à un monde qui, malgré la pandémie, n'a pas totalement basculé dans le tout numérique. Les nouveaux géants de la tech ?Les plateformes TikTok et Netflix poussent les réseaux sociaux à se livrer une compétition féroce, une rivalité à la fois saine et destructrice pour certaines activités. Avec son format vidéo très court, TikTok modifie structurellement la donne chez Instagram, poussant les autres réseaux sociaux classiques à s'adapter pour toucher un public omnibulé par l'éphémère. Cette concurrence crée des changements significatifs dans un univers relativement récent, qui n'existe que depuis une décennie. Contrairement à des secteurs plus traditionnels comme l'agroalimentaire, où l'on peut observer un retard d'un siècle, le monde de la tech se caractérise par une croissance exponentielle, mais également par des stagnations et, pour certains acteurs, une première décroissance. On observe que dans ce secteur en constante évolution, tout se voit multiplié et aggravé.En quelques mois seulement, ChatGPT, le robot conversationnel développé par la startup américaine OpenAI, est devenu le chouchou des patrons.Une récente étude menée aux États-Unis a révélé que ChatGPT est déjà largement adopté dans le milieu professionnel. En effet, sur les 1 000 dirigeants d’entreprises interrogés en février, 49% d’entre eux ont déclaré utiliser ChatGPT, tandis que 30% envisagent de l'adopter dans les mois à venir. Il semble que cet outil d'intelligence artificielle soit en train de révolutionner la façon dont les entreprises travaillent et interagissent avec leurs employés. Selon les résultats d'une étude menée auprès de 1000 dirigeants d'entreprises aux États-Unis en février dernier, il apparaît que près de la moitié des entreprises ayant adopté ChatGPT ont déjà pu remplacer des salariés grâce à ce robot conversationnel. Ce chiffre pourrait encore augmenter, puisque 33% des chefs d'entreprise interrogés estiment qu'il est "certain" que ChatGPT entraînera des licenciements d'ici la fin de 2023, tandis que 26% jugent que cela est "probable". Il semblerait donc que l'adoption de ChatGPT par les entreprises, en dépit des avantages que cette technologie peut offrir, ne soit pas sans conséquence pour les employés, qui risquent d'être remplacés par des machines. Malgré la vague de licenciements massifs que le monde de la tech a essuyé, le 2023 marque un léger rebond. En effet, le marché au global a déjà bien corrigé les valeurs des entreprises tech l'année dernière et se montre plutôt indulgent en ce premier trimestre. Pour aller plus loin : Recrutement tech : plongée au coeur du réacteurStartups early stage : faire appel à des cabinets de recrutement
Emilia Cassagne
18 avr. 2023
Recrutement tech
Crise(s) de la tech dans l’histoire : quelle place pour les cabinets de recrutement ?
Depuis le deuxième semestre 2022, aggravé par la pandémie mondiale, le monde de la tech est en crise. Après avoir impacté les géants mondiaux, cette dernière touche également les cabinets de recrutement spécialisés dans la recherche de talents « technologiques ». Aujourd’hui, Getpro vous propose un cours d’histoire pour y voir plus clair sur les différentes crises que le monde de la tech a pu appréhender et vous expose comment les cabinets de recrutement peuvent vous aider à traverser cette crise. Depuis sa création en 1971, le NASDAQ n’a pas été épargné. Dès 1973, la première crise pétrolière a mis à mal le nouvel indice boursier en raison de sa composition constituée en grande partie de sociétés technologiques, qui étaient alors en plein essor. La crise économique généralisée a alors entraîné avec elle une récession économique, qui a résulté d’un impact négatif sur les sociétés technologiques du NASDAQ. Les investisseurs ont alors commencé à se retirer des actions technologiques en raison de la baisse des bénéfices et des perspectives d’avenir incertaines. Avec l’apparition d’Internet et le développement du Web, le NASDAQ a pris de plus en plus d’importance et les crises suivantes ont eu un impact plus fort sur notre écosystème. Revenons ensemble sur les différentes crises de la Tech ! 2000…. L’éclatement de la bulle internetAu tournant du nouveau millénaire, les entreprises dites dot-com ont connu une croissance explosive et une valorisation boursière élevée, malgré des revenus et des profits limités. Cependant, en 2000, la bulle a éclaté, et de nombreuses startups ont fait faillite, entraînant une perte de confiance des investisseurs et une chute de la valeur du Nasdaq. Les entreprises de haute technologie ont également été touchées, car beaucoup d'entre elles ont été financées par des capitaux-risqueurs qui ont été contraints de se retirer de la scène. 2008… crise financière mondiale Autrement appelée crise des subprimes, l’effondrement du marché immobilier américain a déclenché une crise financière mondiale qui a touché de nombreux secteurs de l’économie. Le secteur de la tech a également été touché puisque les entreprises liées à l’immobilier et aux services financiers ont été touchées. En outre, ce qui reste le plus significatif est que la crise a eu un énorme impact sur la confiance des consommateurs, ce qui a entraîné une baisse de la demande pour les produits électroniques grand public, et donc une crise technologique généralisée.La crise du COVID-19 de 2020La pandémie de COVID-19 a eu un impact sur l'économie mondiale, et le secteur de la tech n’en a pas été épargné. Bien que certains secteurs de la tech, tels que les entreprises de commerce électronique et les sociétés de communication en ligne, aient connu une croissance accrue pendant la pandémie, d'autres secteurs, tels que le matériel informatique ont connu des difficultés en raison de la baisse de la demande et du manque significatif de matières premières. La crise du COVID-19, a mis sur le devant de la scène l’importance d’être présent sur internet. De plus en plus d’entreprises ont adapté leurs offres pour pouvoir s'adapter au marché en ligne. Pendant une courte période, pour survivre dans l’urgence, les entreprises ont dû proposer leur solution en ligne. Et qui dit solution en ligne, dit….. fort besoin de développeurs, communicants, spécialisés dans le secteur du digital, product manager… Une prise de conscience est alors née pour beaucoup d’entreprises : renforcer leur présence en ligne (ex : click & collect).Focus : Le NASDAQ et ses différentes crisesPour les plus néophytes, le NASDAQ est l'un des indices boursiers les plus importants des États-Unis, qui suit les performances des actions de plus de 3 000 sociétés technologiques et de biotechnologie. Au tournant du millénaire, le NASDAQ a connu une croissance rapide, portée par l'essor de l'industrie technologique et Internet. Les investisseurs ont commencé à considérer les actions technologiques comme un choix sûr et rentable, et la bulle technologique a commencé à se former.Cependant, en mars 2000, la bulle technologique a commencé à se dégonfler et le NASDAQ a commencé à chuter. Les investisseurs ont commencé à se rendre compte que de nombreuses entreprises technologiques n'étaient pas aussi rentables qu'ils l'avaient pensé, et que les valorisations des entreprises avaient été surévaluées. En conséquence, les investisseurs ont commencé à vendre leurs actions, entraînant une baisse des prix des actions sur le NASDAQ.La chute du NASDAQ a été rapide et importante, avec une baisse de plus de 78 % entre son sommet en mars 2000 et son point le plus bas en octobre 2002. De nombreuses entreprises technologiques ont été touchées par cette crise, certaines ont fait faillite, tandis que d'autres ont survécu mais ont été obligées de procéder à des licenciements massifs et de réduire leurs dépenses pour survivre. La crise du NASDAQ a eu des répercussions importantes sur l'économie américaine et mondiale, avec des pertes d'emplois importantes dans le secteur technologique et une baisse de la confiance des investisseurs. Elle a également conduit à une réévaluation des méthodes d'investissement et des évaluations d'entreprise, avec une plus grande attention portée aux fondamentaux financiers plutôt qu'à la croissance potentielle. Voici un aperçu de l’impact des différentes crises sur le Nasdaq ; La chute de la bulle technologique (2000-2002) : le Nasdaq a connu une forte hausse dans les années 1990, en grande partie en raison de l'essor des entreprises de la tech et de l'Internet. Mais de courte durée puisque cette croissance rapide a conduit à une bulle spéculative qui a finalement éclaté en 2000, entraînant une chute de plus de 70 % du Nasdaq en l'espace de deux ans.La crise financière mondiale (2008-2009) : Le Nasdaq a également été touché par la crise financière mondiale qui a commencé en 2008. Les investisseurs ont subi des pertes importantes et le Nasdaq a perdu près de 50 % de sa valeur entre le début de 2008 et le début de 2009.La chute de la COVID-19 (février-mars 2020) : Le Nasdaq a connu une baisse significative en février et mars 2020, en raison de l'incertitude causée par la pandémie de COVID-19 et des restrictions économiques mises en place pour y faire face. Cependant, le Nasdaq a rapidement rebondi et a atteint de nouveaux sommets et des pics significatifs en août 2020.La volatilité en 2021 : Le Nasdaq a connu plusieurs périodes de volatilité en 2021, en partie en raison de la rotation des investisseurs vers des actions de valeur plutôt que des actions de croissance et de technologie, qui ont dominé la performance en 2020.Comment les cabinets de recrutement peuvent vous aider à surmonter cette crise ?La pandémie de COVID-19 a entraîné des changements dans les habitudes de travail et de recrutement, avec une augmentation du recrutement à distance et une diminution de la demande pour certains types de postes. La concurrence accrue entre les entreprises tech a également poussé les cabinets de recrutement à exercer une pression supplémentaire pour fournir des candidats hautement qualifiés dans un marché de plus en plus compétitif.Cependant, la crise de la tech n'a pas eu un impact uniforme sur tous les cabinets de recrutement. Certains cabinets ont réussi à s'adapter aux changements du marché et ont continué à fournir des services de recrutement. D'autres cabinets ont connu des difficultés en raison de la réduction des investissements dans les startups et les entreprises de tech, qui ont réduit la demande pour les services de recrutement. Finalement, les cabinets de recrutement spécialisés dans la tech ont été affectés par la crise de la tech de manière variable, en fonction de leur capacité à s'adapter aux changements du marché et de la demande pour leurs services. Les cabinets de recrutement seront vos meilleurs alliés pour surmonter la crise de la tech en ayant une vision aiguillée. Pour vous aider à pallier les conséquences, les cabinets de recrutement, tels que Getpro peuvent vous apporter une aide précieuse, en vous offrant des services adaptés, professionnels et spécialisés. Au travers de leur expertise, ils peuvent vous informer des tendances actuelles du marché de l’emploi, des industries les plus dynamiques et des compétences les plus recherchées. Les cabinets disposent également de base de données de candidats qualifiés et peuvent vous aider à atteindre des profils qui ne sont pas facilement accessibles sur les sites de recherche d’emploi traditionnels (Indeed, LinkedIn…). En période de crise, les cabinets de recrutement peuvent prendre en charge l’intégralité du processus de recrutement, de la rédaction de l’offre d’emploi à la vérification des références des candidats, tout en évaluant leurs compétences, leurs qualifications, vous aidant ainsi à trouver des profils correspondant parfaitement aux besoins, plus ou moins urgents de votre entreprise. Pour rester compétitif sur le marché, les cabinets de recrutement restent les meilleurs alliés pour vous conseiller sur la rémunération et les avantages sociaux à offrir aux candidats pour attirer les meilleurs talents pour votre entreprise. Et si le RPO était la solution à la crise ?Dans un contexte de crise, il est souvent difficile d’internaliser la fonction recrutement. Faire appel à un cabinet de recrutement sur plusieurs postes stratégiques est une solution, mais représente un certain investissement. Ainsi, si vous hésitez entre externalisation et internalisation de vos processus de recrutement, le RPO est un bon compromis. Le dispositif est designé sur mesure pour répondre à vos besoins. Le consultant RPO s’intègre à vos équipes, dans vos locaux à l’instar d’un recruteur interne, et prend en charge les étapes du processus de recrutement que vous souhaitez. Le RPO, dont GetPro a fait figure de pionnier, vous offre donc une souplesse et une flexibilité appréciable en phase de repli économique.
Emilia Cassagne
13 avr. 2023
Recrutement tech
Quels sont les meilleurs frameworks front-end en 2023 ?
Créer une application ou un site web nécessite la maîtrise et l’utilisation de nombreuses notions. L’usage d’un framework simplifie la tâche des développeurs. Il leur fournit une base de travail leur permettant de développer plus rapidement et de proposer un code de meilleure qualité. De nombreux frameworks existent sur le marché. Parmi eux les frameworks front-end. Que sont-ils ? Quels sont les plus populaires ? Quelles sont leurs spécificités ?Qu’est-ce qu’un framework front-end ? Le front-end d'un site web ou d'une application est sa partie visible par l'utilisateur, son interface. Elle regroupe les boutons, formulaires, menus déroulants, etc. C’est le côté « client » en opposition au côté « serveur », le back-end, qui lui est invisible pour l’utilisateur. Afin de créer cet espace, le développeur va utiliser plusieurs langages. Pour lui faciliter le codage, le framework front-end lui fournit une boîte à outils prête à l’emploi : des modules de codes réutilisables, des blocs d’interfaces, etc. Ils lui permettent ainsi de ne pas partir de zéro, de gagner du temps et de la performance. De plus, leur usage optimise la lisibilité du code. Voici une sélection de frameworks front-end qu'il peuvent employer selon le type de projet à développer et leurs connaissances.Svelte Svelte, framework JavaScript open source, a vu le jour en 2016. Il est utilisé pour la création de très nombreux sites web et applications tels que celui du New York Times, de Rakuten, Cashfree, etc. À la différence du framework front-end React ou Vue, il fait une grosse partie de son travail pendant la compilation au lieu d’exploiter les données dans le navigateur. À la clé, le JavaScript est performant et agréable d’utilisation, et les paquets sont de petite taille. Avantages du framework SvelteOffrant une syntaxe simple et n'ayant pas besoin d'un DOM virtuel (Document Object Model) il est très abordable pour les développeurs front-end débutants.Il exécute les bibliothèques JavaScript existantes.Il est très réactif et rapide, bien plus qu’Angular ou React.Inconvénients de SvelteIl n’est pas adapté au développement de grandes applications complexes, car ses outils ne sont pas assez puissants et sa communauté de support n’est pas importante.Très jeune, il manque d’outils, ne prend pas en charge certains plug-ins et intégrations. Vue.JS Le framework JavaScript open source Vue est mis sur le marché en 2014. Evan You, son créateur qui a également participé à l’élaboration d’Angular, l’a voulu plus léger et flexible que ce dernier. Il peut aussi bien être utilisé pour le développement d’applications web, web progressives que mobiles. Alibaba, Adobe, Reuters ou encore Xiaomi lui ont fait confiance. Avantages du framework Vue.JSSa bonne documentation, sa syntaxe facile, sa communauté de support et ses nombreux outils (outil de débogage des navigateurs, système d’installation de plug-in, etc.) en font un framework abordable et convivial pour les débutants. Il est très rapide grâce à son DOM virtuel, son architecture basée sur des composants et sa liaison bidirectionnelle. Sa petite taille va favoriser une bonne expérience utilisateur de l’application et un meilleur SEO. Inconvénients de Vue.JSIl n’est pas adapté aux grands projets de développement. Il manque de plug-ins et étant tout jeune et développé par des particuliers, on ne peut pas miser sur sa stabilité ni son évolutivité.React Conçu par Facebook en 2011, devenu gratuit et open-source en 2013, React est la bibliothèque front-end la plus populaire pour créer des applications iOS et Android. Il est soutenu par une grande communauté d’utilisateurs. Il en affiche plus de 3 millions ! Des entreprises à l’instar de Netflix, PayPal, BBC, AirBnb, Asana, UberEats ou encore Tesla l’ont choisi pour concevoir leurs applications. Facile à prendre en main et permettant un développement rapide, il a rendu obsolètes de nombreux langages de programmations comme Objective C, Java ou Swift. Avantages de React JS React est très simple et facile à comprendre. Il est convivial et dispose d’une communauté très active. Il permet un développement et une gestion rapide et efficace des applications grâce notamment à la possibilité qu’il offre aux développeurs de réutiliser les composants et de les inclure dans de nouvelles parties de leur travail. Grâce à son DOM virtuel, les développeurs peuvent optimiser les temps de rendu. Les tests des applications sont bien plus simples qu’avec d’autres outils. React permet de créer des composants personnalisés. Il est compatible avec de nombreuses bibliothèques JSIl offre un cadre stable aux applications tout en proposant fréquemment de nouvelles fonctionnalités grâce à une mise à niveau régulière.Inconvénients de ReactBasé sur des composants JavaScript présentant la syntaxe JSX, il permet uniquement de créer des interfaces dans ce langage. Les développeurs doivent être habitués à coder dans celui-ci.React est très souvent mis à jour. De ce fait, la documentation ne suit pas toujours ce qui rend difficile son apprentissage. AngularAngular est un framework open source fonctionnant sur la base de TypeScript. Lancé officiellement en 2016, il a été conçu par Google qui l’utilise pour la plupart de ses solutions. Mais il n’est pas le seul. LEGO, UPS, Forbes ou BMW en font de même. Il offre une liaison de données bidirectionnelle ce qui garantit la synchronisation en temps réel entre le modèle et la vue. Il simplifie donc le codage et sa justesse. Avantages du framework AngularSoutenu par Google et disposant d’une communauté importante, il est fiable et les apprenants peuvent compter sur une solide documentation. Il est très adapté à la création d’applications complexes et dynamiques par une équipe conséquente. Grâce à une fonction d’injection de dépendance hiérarchique, les composants de code sont réutilisables, mais aussi testables et facilement gérables. Inconvénients d’AngularIl est assez compliqué à apprendre, bien plus que React par exemple. Les possibilités de référencement sont limitées.Ember.JSDéveloppé en 2011, le framework web JavaScript open source Ember est capable de s’attaquer à des applications mobiles et web complexes. Tinder, Apple Music, LinkedIn, Vine, etc. De nombreux grands l’ont adopté. Extrêmement rapide côté serveur, il fournit comme Angular une liaison de données bidirectionnelle, mais également une bonne quantité de fonctionnalités. Son architecture est basée sur des composants. Avantages du framework Ember.JSEmber est très bien organisé et rapide. Il est idéal pour le développement d’applications complexes incluant de nombreuses fonctionnalités.Inconvénients d’Ember.JSIl est un des frameworks les plus difficiles à apprendre. Ses syntaxes sont complexes et sa communauté support est assez réduite même si elle est très motivée.Il n’est pas adapté au développement de petites applications. jQueryJQuery est un des tout premiers frameworks front-end. Lancé en 2006, il devient populaire à partir de 2013 et reste toujours dans la course. Il a permis de développer de grands projets tels que Twitter, Uber, Kickstarter, etc. Facile à utiliser, il optimise le codage JavaScript. Sa dernière version, jQuery Mobile, rend également possible le développement d’applications mobiles. Avantages du framework jQueryIl est facile à utiliser et adapté aux débutants.Une grande communauté existe.Il est optimisé pour le référencement. Il prend en charge tous les navigateurs et simplifie les requêtes HTTP. Inconvénients de jQueryjQuery ne dispose pas de couche de données ce qui oblige le développeur à accéder directement au DOM. De ce fait, plus l’interface utilisateur est complexe, moins ce framework sera adapté. Il est très lourd et ses applications sont un peu lentes. Backbone.JSDéveloppé en 2011, Backbone est un Framework MVC JavaScript gratuit et open source. Il est basé sur la librairie Underscore.js. Il a notamment été utilisé pour la conception de Reddit, Trello, Pinterest, etc. Flexible et puissant, il est toujours dans la course même s’il est désormais moins populaire. Il est très adapté à la création d’applications monopages. Avantages du framework BackboneAvec ses tutoriels nombreux et sa syntaxe simple à acquérir, il est facile à prendre en main pour les débutants.Il est l’un des frameworks JavaScript les plus rapides.Il possède de multiples fonctionnalités. Il peut être utilisé avec d’autres bibliothèques ou frameworks comme jQuery pour la manipulation du DOM. Inconvénients de Backbone.JSIl ne fonctionne pas avec une liaison de données bidirectionnelle.Il ne fournit pas la structure de l’application, mais les outils pour la concevoir. 
Thomas Motti
14 mars 2023
Recrutement tech
Enjeux RH
La quête du sens au travail
Aujourd’hui, une question très importante revient souvent : devez-vous trouver ou devez-vous donner du sens à votre travail ? Gagner sa vie, être utile, s’occuper, apprendre ? Finalement, à quoi sert le travail ? Est-ce que tout cela a un sens, et si oui, lequel ? Le sens au travail tel qu’il est appréhendé dans notre société est le fruit de l’histoire de notre rapport au travail et de notre héritage socio-culturel. Étymologiquement, le travail est associé à la notion de souffrance et de contrainte. Si l’individu passe le plus clair de son temps à travailler ou à chercher à travailler alors rien d’étonnant à ce qu’il soit en quête de sens dans son travail.La technologie, première responsable de notre quête de sensVous l’entendez à longueur de journées et pourtant c’est vrai, avec la multiplication des informations et l’essor de la technologie, nos vies se sont accélérées. C’est évidemment vrai dans nos vies personnelles mais ce phénomène se reflète aussi dans nos vies professionnelles. À cela, il faut ajouter que la technologie participe à rendre plus fine la limite entre notre vie pro et notre vie perso, chaque jour. Les temps de pause sont de plus en plus rares, nous sommes joignables et disponibles à tout moment, et, finalement on commence à utiliser les mêmes outils pour améliorer notre performance, que ce soit pour être plus productif dans ses journées, améliorer nos relations sociales, adopter une nouvelle routine de sport ou même, commencer un régime. Dans le mélange, ce flou, que l’on appelle blurring (veuillez comprendre, effacement de la frontière entre vie pro et vie perso), la question du sens au travail est devenue assez centrale. Le travail nous définitPendant des centaines voire des milliers d’années, la question du sens au travail ne se posait pas. On travaillait surtout… parce que l’on n’avait pas le choix. On travaillait pour nous, pour nos terres, pour quelqu’un, de manière libre ou forcée. À cette époque où il n’y avait pas moyen d’y échapper, la question du sens au travail n’était pas d’actualité. Aujourd’hui ce rapport à tendance à changer, chaque jour un peu plus, notre activité, notre travail, nous définit. Lorsque vous êtes amené à rencontrer quelqu’un et que vous lui posez la fameuse question qui débute toute forme de conversion : “Qu’est ce que tu fais dans la vie ?”, il est évident que vous lui demandez quel est son travail.Aujourd’hui, notre travail nous représente et synthétise donc la fonction que l’on occupe dans la société et finalement, nous définit. Socialement aussi, c’est très souvent par le travail que l’on va exister. Ce qui explique, au-delà du problème financier, la douleur des gens qui peinent à trouver un emploi. Ne pas en avoir, c’est se sentir en marge, se sentir inutile. Un point qui se renforce par la technologie, particulièrement sur les réseaux sociaux qui vont avoir tendance à nous pousser à nous valoriser.La théorie du “golden circle”Un collaborateur qui trouve du sens à son travail devient plus engagé, et par conséquent devient plus productif et reste plus fidèle à l’entreprise. Les anglos-saxons ont d’ailleurs développé une vision assez pragmatique de la chose. Ils y voient une amélioration de la productivité, là où les français adoptent une vision plus romantique du sujet. Dans l’un de ses Ted Talks, qui cumule plus de 60 millions de vues, l’auteur Simon Sinek nous explique l’importance du “pourquoi” dans les entreprises. Grâce à sa théorie du “golden circle”, il illustre la raison pour laquelle les entreprises les plus florissantes vous vendent un état d’esprit, plutôt qu’un produit. Les entreprises vous vendent un “pourquoi”, plutôt qu’un “comment”. Et si cette théorie est valable pour les clients, les salariés sont également visés. On le sait tous aujourd’hui : nous changerons de métier et d'entreprise plusieurs fois dans notre vie. Face à cette nécessité de devoir évoluer et se réinventer, la question du sens et de ce qu’on voudrait vraiment faire de notre vie est essentielle. Il ne s’agit pas d’une lubie générationnelle, c’est bien une question d’époque. Nous avons tous autour de nous, un quadragénaire ou un quinquagénaire qui a décidé de tout lâcher, y compris après de hautes études, pour se lancer dans une toute nouvelle carrière. Bien que le salaire reste important, il n’est aujourd’hui plus une motivation suffisante pour se sentir bien dans son travail. L’approche que l’on a de son travail est révélatricePrenons l’exemple d’un agent d’entretien dans une entreprise classique et analysons ces deux phrases ; “Je fais l’entretien dans une entreprise.”“Je permets à des salariés de travailler dans un environnement agréable.”Nul besoin de vous faire un dessin, une des deux phrases est bien plus inspirante et motivante au quotidien. Alors, oui vous pourrez nous répondre que tout cela, c’est du blabla, que ce n’est que de la communication. Reste que cela change beaucoup dans l’approche de votre travail, dans la vision que les autres ont de vous, y compris votre hiérarchie et dans les moyens qu’ils vont vous donner. Si cet état d’esprit existe dans l’entreprise, de haut en bas, on ne va plus voir les salariés comme de simples exécutants mais comme des acteurs majeurs de la réussite auxquels il faut donner les moyens de réussir leur mission. Alors plutôt que d’essayer de donner du sens au travail, de force, à base de grandes phrases inspirantes et d’ambiance faussement “cool”, les entreprises doivent créer les conditions et les espaces pour que chacun puisse trouver son propre sens. 
Emilia Cassagne
2 févr. 2023
Nos conseils en recrutement
Recrutement tech
Comment utiliser LinkedIn Recruiter de façon optimale ?
LinkedIn Recruiter est devenu aujourd’hui un outil incontournable pour la plupart des personnes en situation de recruter. Au point que l’achat de licences Linkedin Recruiter est devenu l’un des principaux points de dépense des équipes recrutement ou des cabinets de chasse de talents.
Seulement voilà : faire le choix d’investir dans une ou plusieurs licences LinkedIn Recruiter, c’est bien ; savoir utiliser l’outil pour en tirer le maximum, c’est encore mieux.
Au programme de cet article, donc, quelques tips pour vous aider à choisir le type de licence LinkedIn Recruiter adapté à votre situation, toutes les clés pour optimiser votre recherche de candidats dans LinkedIn Recruiter, puis un retour sur les bonnes pratiques pour contacter vos candidats en mettant toutes les chances de votre côté.
C’est parti !
Quelle licence LinkedIn Recruiter choisir ?
Avant toute chose, encore faut-il opter pour le type de licence correspondant à vos besoins. La firme californienne propose ainsi 3 grands types de licences Recruiter : Recruiter Lite, Recruiter Professional Services et Recruiter Corporate. Chacune ayant une cible, des fonctionnalités et une tarification différente.
Recruiter Lite
Comme son nom le laisse présager, LinkedIn Recruiter Lite est la licence d’entrée de gamme pour recruter sur LinkedIn. Elle sera surtout adaptée aux profils individuels ou aux petites structures dont les volumes de recrutement restent relativement faibles.
Sont compris dans Recruiter Lite : 20 filtres de recherche différents, 30 InMails par mois (c’est à dire l’envoi de message LinkedIn directement à un profil LinkedIn avec lequel vous n’êtes pas connecté), ou encore 10 alertes enregistrées sur vos recherches de candidats.
Recruiter Professional Services
Recruiter Professional Services va un cran plus loin. Il s’agit de la solution proposée aux cabinets et agences de recrutement.
Ce ne sont plus 20 mais plus 40 filtres de recherches avancées qui sont ici proposés : les langues maîtrisées, ou l’entreprise actuelle des candidats peuvent ainsi par exemple être utilisées comme critères de recherche.
La licence LinkedIn RPS donne aussi accès aux “spotlights” : quels profils sont les plus susceptibles de répondre aux sollicitations ? Quels profils LinkedIn sont en recherche active ?
Elle permet également de contacter davantage de candidats, avec 100 InMails par mois, et la possibilité de les envoyer 25 par 25.
Recruiter Corporate
La licence LinkedIn Recruiter Corporate, enfin, s’adresse essentiellement aux très grandes entreprises. On y retrouve l’ensemble des avantages de la licence RPS : avec en prime, l’accès à tous les utilisateurs du réseau social (y compris au-delà du 3ème niveau de relation dans votre réseau LinkedIn), et 50 InMails mensuels supplémentaires.
Comment optimiser votre recherche de candidats ?
Il va de soi que, pour les recruteurs, LinkedIn est aujourd’hui, d’abord et avant tout, un formidable outil de sourcing. Une base de données de candidats quasi exhaustive sur des profils avec un haut niveau de qualification.
Voici donc quelques astuces pour optimiser votre sourcing et recruter sur LinkedIn.
Utiliser les projets LinkedIn Recruiter
Première astuce pour exploiter au mieux LinkedIn Recruiter : créer, pour chaque poste ouvert, un projet dédié. Cela vous permettra de réaliser vos recherches directement sur le projet, et de centraliser les candidats sourcés dans le Pipeline dédié.
Le menu dédié aux projets vous permet ensuite de retrouver tous vos postes ouverts, avec pour chacun l’ensemble des candidats sourcés par vos soins, et leur niveau d’avancement dans votre processus de recrutement.
LinkedIn Recruiter : exploiter les opérateurs Booléens
Votre projet est créé ? Le moment est venu de plonger la tête la première dans les méandres de LinkedIn. Comment dénicher les talents qui correspondent le mieux à votre recherche, parmi 830 millions d’utilisateurs inscrits sur la plateforme ?
Vous vous en doutez, vous contenter d’un mot clé simple comme “marketing” ou “commercial” ne sera pas suffisant. Voilà pourquoi, afin d’affiner votre recherche, il vous faudra utiliser les bons filtres … et vous appuyer sur la logique booléenne dans le champ des mots-clés. C’est-à-dire utiliser des opérateurs logiques classiques : “AND”, “OR” ou “NOT” pour préciser votre recherche.
Ainsi :
NOT vous permet d’exclure un terme de vos résultats de recherche. Ecrire “Business Developer NOT Manager” vous assure de ne tomber que sur des profils pour lesquels ne figure par le mot “manager”. OR est utile pour élargir le spectre de votre recherche. En écrivant “Growth Manager OR Traffic Manager OR Inbound Marketing Manager” vous vous ouvrez à l’ensemble de ces trois typologies de postes.AND sera en revanche utilisé pour préciser les éléments qui doivent impérativement figurer chez vos candidats. En précisant “Traffic Manager AND Google Ads AND HubSpot” vous restreignez la recherche aux profils de Traffic Manager qui évoquent également Google Ads et HubSpot.
Chacun de ces opérateurs peut être combiné aux autres, en utilisant des parenthèses.
Quels champs de recherche faut-il privilégier ?
Même si cela n’est pas toujours le plus intuitif, le champ de recherche le plus puissant est assurément le champs “Keywords”, dont les possibilités sont quasiment illimitées, grâce à l’utilisation des opérateurs booléens.
Les écoles par lesquelles les candidats sont passés, ou l’année de diplomation sont également fréquemment utilisés.
Au-delà de ces premiers champs classiques, l’outil permet également d’affiner la recherche en fonction du niveau de diplôme, du niveau d’expérience, ou même de la taille de l’entreprise actuelle, par exemple dans le cas où vous chercheriez spécifiquement un candidat issu d’un grand groupe, ou à l’inverse d’une TPE.
Last but not least : l’outil offre la possibilité de ne sélectionner que des candidats ayant indiqué être ouverts aux opportunités, ou particulièrement susceptibles de répondre aux sollicitations.
Contacter vos candidats par InMail
Vous êtes parvenus à dénicher les meilleurs candidats ? L’immense avantage des licences LinkedIn Recruiter – cela ne vous aura pas échappé – est de proposer l’envoi d’InMail. Il vous est ainsi possible de rentrer en communication avec, presque, n’importe quel candidat !
Il ne vous reste plus qu’à soigner votre prise de contact, pour mettre toutes les chances de votre côté pour que les candidats vous répondent.
Soignez votre approche : tout se joue dès les premières lignes !Personnalisez votre message LinkedIn, pour impliquer le candidat ;Adaptez le ton à votre cible et adoptez le vocabulaire de vos candidats ;Allez droit au but ;Relisez-vous, il serait dommage qu’une coquille mette à mal votre crédibilité !
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à jeter un œil à notre article dédié : toutes les clés pour réussir votre message d’approche.
LinkedIn Recruiter est un outil très puissant pour sourcer et contacter des candidats adaptés à votre recherche. Il s’agit cependant d’un investissement important que toutes les organisations ne peuvent pas forcément se permettre.
Auquel cas, l’idéal reste de faire appel à des spécialistes qui en bénéficient et sont dotés d’une véritable expertise sur la chasse de talents.

Thomas Motti
17 oct. 2022
Recrutement tech
Grande démission : quel impact sur le recrutement tech en France ?
Phénomène issu des Etats-Unis, le “Big Quit”, ou la grande démission, semble s’imposer en France. Ce phénomène touche tous les salariés, du plus qualifié au moins qualifié, des grands groupes aux PME et startups. Où sont donc passés les salariés de nombreux secteurs ? Du côté du recrutement dans la tech, c’est 10 000 postes d’ingénieur en informatique qui restent à pourvoir sans trouver preneur…La grande démission aux USA : de quoi s’agit-il ?Depuis 2021, les USA font face à une vague de démissions inédite qui se confirme pour l’année 2022. En août 2021, 4,3 millions de salariés américains ont quitté leur travail pour aller en chercher un autre.Si jusque-là le phénomène paraissait ne pas avoir touché la France, la Dares (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) fait état de pas moins de 500 000 démissions dans le secteur privé au premier trimestre 2022. Le précédent « record » datait de 2008, juste avant la crise financière.En parallèle, 80% des membres de l’Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines (ANDRH) éprouvent des soucis à recruter.Peut-on parler de grande démission en France ?À l’heure actuelle, on ne peut pas parler de grande démission en France. Cependant, certains éléments paraissent confirmer cette tendance comme la hausse du nombre de ruptures conventionnelles et du nombre de demandes de bilan de compétences (+36 % sur un an d’après la Caisse des dépôts).On constate que beaucoup de personnes s’interrogent sur leur avenir professionnel, alors même que certains secteurs se trouvent en pénurie de main d’œuvre. Le contexte est en réalité favorable aux salariés démissionnaires. Ils se sentent en capacité de retrouver facilement une nouvelle offre d’emploi qui correspond à leurs attentes salariales et/ou horaires. Un constat qui se continue sur 2022, car une étude OpinionWay pour Indeed de mai 2022 indique que 35% des Français ont envie de démissionner.Alors que le chômage culmine actuellement à 7,6% en France, 45% des entreprises éprouvent des difficultés à recruter en 2021, contre 21% en 2015 (source : Insee). Si ce phénomène a été souligné par la crise sanitaire, il n’est pas nouveau. Et c’est bien ce qui inquiète les entreprises. En 2019, 6 métiers sur 10 se trouvaient en tension de recrutement. Comment expliquer cette vague de démissions ? La redéfinition des rapports de force entre entreprises et candidatsComme nous l’avons expliqué plus haut, un fort taux de chômage est un cadre de démission favorable. Les demandeurs d’emploi ont plus de marge de manœuvre pour négocier, mais cela cause inévitablement des tensions sur le marché du travail. Car les manques de personnel ne vont pas forcément être que dans les métiers les plus simples à réaliser, mais également dans ceux qui demandent d’avoir des socles de compétences.Le rapport de force entre candidats et recruteurs a longtemps été en faveur de ces derniers. Cela a permis, entre autres, de demander beaucoup de flexibilité : horaires décalées, coupures, astreintes… Ces demandes n’étaient souvent pas compensées par des salaires plus élevés ou d’autres avantages pour le salarié. L’inversion de ce rapport de force demande aux entreprises de repenser le pacte social et moral proposé aux salariés au risque de les voir partir. Ce rapport consumériste entre l’entreprise et le candidat a d’ailleurs été renforcé par le développement des techniques de marketing RH et de la marque employeur. L’idée est de développer l’image de marque pour attirer les meilleurs talents. Sauf que ce comportement des entreprises a fini par se retourner contre elles. Fini le temps où l’entreprise pouvait dicter ses conditions pour embaucher ! Le recruteur doit pouvoir séduire les candidats potentiels pour les fidéliser.La difficulté d’attirer les bons candidats avec les bonnes compétencesUne autre explication de la grande démission en France tient aussi de l’incapacité des filières de formation à répondre aux besoins des employeurs. Afin de pouvoir pourvoir leurs effectifs, certains recruteurs n’hésitent pas à élargir le profil des nouvelles recrues, en se basant plus sur le savoir-être que sur le savoir-faire, pour ensuite les former en interne.La nécessité de se sentir utile dans son travailÀ toutes ces raisons s’ajoute la rencontre de deux mouvements lors de la crise du covid : la prise de conscience brutale des métiers essentiels à la société et le phénomène des “bullshit jobs”. Les collaborateurs sont en quête de sens dans leur travail. Pour recruter les meilleurs talents, il sera nécessaire de montrer aux candidat l’utilité de son travail, et lui permettre de s’y épanouir.Grande démission : comment éviter de perdre vos talents ?Proposer un package RH plus attractif aux candidatsPuisque le plus important dans le rapport entre candidats et entreprises est l’employabilité, une des solutions est de développer des techniques de marketing RH toujours plus sophistiquées. Efficace à court terme, cette méthode risque de complexifier les recrutements à long terme. En effet, si un salaire élevé peut attirer de nouveaux talents, ce n’est probablement pas l’argument qui va le convaincre de rester. Et sur une guerre des salaires, peu d’entreprises pourront faire face aux grandes entreprises pour retenir les meilleurs talents.Connaître et répondre aux attentes des candidats et des salariésLes points de douleur des (futurs) collaborateurs peuvent autant concerner les clauses du contrat de travail, l’organisation, la qualité de vie au travail, que le projet soutenu par votre entreprise. N’hésitez pas à faire passer des questionnaires et des entretiens pour identifier leurs attentes.Voici quelques exemples leviers que vous pouvez activer :Mettre en place un intéressement, comme chez Lavorel Hôtels, a permis d’adresser la question de la rémunération et de l’utilité au travailInstaurer une culture d’entreprise de confiance a permis aux salariés de la néo-banque Prismea de pouvoir plus télétravailler, et de garder une activité freelance en parallèle de leur poste. Ainsi, l’entreprise recrute plus loin et plus efficacementMiser sur la RSE et s’engager sur un projet de société est un facteur fort d’attraction pour attirer les jeunes talents, notamment sur la thématique de l’écologieAjouter la cooptation à vos processus de recrutement transforme vos employés en ambassadeurs de votre entreprise et peut vous permettre d’accéder à un nouveau vivier de talents. Surtout si cette cooptation est adjointe d’une prime.Redéfinir le pacte social et moral entre entreprise et collaborateursLa question du sens dans l’activité professionnelle est déterminante pour entretenir une relation durable entre l’entreprise et le collaborateur. Par conséquent, il est crucial de valoriser le rôle de chaque employé dans la chaîne de valeur. Quand le salarié comprend l’importance de sa mission, il génère plus d’engagement envers son entreprise. C’est pourquoi l’entreprise doit offrir un cadre professionnel qui a du sens, et dans lequel les employés pourront s’épanouir.Pour aller plus loin :Comment recruter des profils tech quand on est pas geek ?Recrutement tech : Recruter des profils rares et en tension 
Thomas Motti
13 oct. 2022
Recrutement tech
Software Craftsmanship, quesaco ?
Le « Software Craftsmanship » c’est à dire littéralement « l’artisanat du logiciel » est bien plus qu’un nouveau buzzword issu du monde de la tech. Il s’agit d’un état d’esprit, un mouvement en plein essor prônant le développement de logiciels de qualité.
Dans une société où le numérique est omniprésent, il répond à la nécessité et à la volonté grandissante qu’ont désormais les entreprises et leurs développeurs d’offrir des produits digitaux soignés à même de satisfaire leurs utilisateurs et les clients. Cela est devenu une question d’éthique, mais aussi de compétitivité.
Quelle est l’origine du Software Craftsmanship ? Quels sont ses concepts ? Comment une entreprise peut-elle intégrer dans ses équipes un Software Craftsman ?
Quelle est l’origine du Software Craftsmanship ?
Software craftsmanship : origine et objectif
S’il puise ses racines déjà dans les années 1990, le mouvement du Software Cratfsmanship voit le jour en 2009 avec la parution d’un « Manifeste pour l’artisanat du logiciel ». Celui-ci explique aux développeurs les diverses techniques à suivre ainsi que les valeurs nécessaires au développement de logiciels de qualité. Son objectif est de diffuser les bonnes pratiques et de mettre ainsi fin à une trop longue période où la baisse des coûts et la rapidité de sortie des produits se faisaient au détriment de leur qualité.Pratiquer le Software Craftsmanship représente un investissement de départ qui en évite bien d’autres. En effet, la non-qualité a un coût humain et financier. Une application remplie de bugs est compliquée et chère à faire évoluer, et le client est insatisfait. De plus, un développeur travaillant dans un cadre démotivant risque de fuir le navire.
Son inspiration : la méthode Agile
Le mouvement du Software Cratfsmanship s’inspire et complète la méthode Agile qui est un peu laconique sur la thématique du développement en lui-même. La méthode Agile qui est axée sur les process de management est devenue depuis quelques années la référence dans les entreprises du numérique. Elle prône la gestion des projets informatiques de manière souple et collaborative et privilégie le dialogue entre toutes les parties prenantes. Son objectif est de concevoir des produits de qualité répondant finement aux exigences des utilisateurs et des clients.
Quels sont les concepts clés du Software Craftsmanship ?
Basé sur les principes de la méthode Agile, le manifeste du Software Craftsmanship s’adresse tout particulièrement aux développeurs. Les “software craftsmen” ont pour but d’élever la qualité de leur code et d’aider leurs pairs à y parvenir. Pour cela, ils suivent 4 concepts :
1. « Pas seulement des logiciels opérationnels, mais aussi des logiciels bien conçus. »
Le code doit être de qualité, simple, lisible, intelligible, susceptible d’évoluer et d’être retravaillé aisément. Le produit livré est fiable et sa maintenance facile. Son code ne doit pas être réécrit une fois tous les 4-5 ans mais mis à jour à fur et à mesure.Le développeur a pour cela accès à une boîte à outils très riche. Il peut utiliser des méthodologie comme le TDD, le « Test Driven Development » ou développement piloté par les tests, qui consiste à écrire le code en s’appuyant sur des tests réguliers. Il peut également adopter le BDD, le « Behavior Driven Development » ou Programmation orientée par le comportement. Le DDD ou Domain Driven Design encourage à découper l’architecture du logiciel en plusieurs domaines. Le DRY ou Don’t Repeat Yourself promeut l’automatisation et l’optimisation de ce qui a déjà été fait au sein du code sur un même système.
2. « Pas seulement l’adaptation aux changements, mais aussi l’ajout constant de la valeur. »
Chaque ligne de code doit créer de la valeur. Elle ne doit pas en coûter.
3. « Pas seulement les individus et leurs interactions, mais aussi une communauté de professionnels. »
Le mouvement incite les développeurs à travailler de manière collaborative, en binôme, à faire du peer-programming et à partager leurs expériences et implémenter leurs bonnes pratiques dans leurs équipes.
4. « Pas seulement la collaboration avec les clients, mais aussi des partenariats productifs. »
Il est fondamental d’aider les clients à comprendre ce que le développeur fait pour eux dans le but qu’ils en saisissent la valeur ajoutée.
Quelles sont les caractéristiques d’un software craftsman ?
1. Un passionné avant tout
Un software craftsman est un amoureux du code. Il utilise, crée et développe de nouveaux outils tous les jours et s’inspire notamment des travaux communautaires. Il est curieux et veut faire avancer les choses.
2. L’adoption de la culture de l’artisanat logiciel
Lecture de livres, de blogs, utilisation de nouveaux outils, de nouveaux langages, rencontres d’autres développeurs, participation à des conférences, des meetups, etc. Le développeur software craftsman pratique un métier en évolution permanente et doit chercher à apprendre en continu.
3. La transmission de ses valeurs et des bonnes pratiques
Afin d’implémenter la culture de la qualité au sein de son équipe, le développeur passionné va s’appuyer sur différentes pratiques. Le software craftsman motive le travail collectif en évitant que chaque développeur travaille de son côté. Il peut favoriser le travail en binôme, mettre en place des dojos. L’organisation de revues de code est un autre outil dans sa besace pour assurer une propriété collective du code.
Comment avoir des software craftsmen dans son équipe ?
1. Favoriser leur éclosion dans l’entreprise
Pour commencer, les développeurs doivent être considérés comme une richesse, un levier stratégique dans l’entreprise et non comme de simples exécutants. Il est important de leur faire confiance et de les motiver. L’environnement de travail doit aussi être propice au partage des connaissances et à l’apprentissage. En effet, si un ou des software craftsmen sont déjà présents au sein de la structure, ils doivent pouvoir communiquer leur passion, donner envie à leurs collaborateurs. Pour cela, de nombreux moyens existent comme par exemple l’organisation de sessions d’échanges telles que des Book clubs, des Lightning talks, des Brown bag lunches, etc.Pour transformer les équipes en douceur, il est également possible de faire intervenir un coach Craft qui va les amener à progresser pas à pas et en toute confiance. Il est idéalement présent au quotidien et non ponctuellement afin d’être immergé en leur sein et de les accompagner en continu. En tant qu’expert, il peut aussi aider le management à mieux comprendre l’intérêt de la montée en compétence de ses équipes informatiques.
2. Les recruter
Il va de soi qu’une autre solution pour développer le software craftsmanship au sein de votre entreprise est de recruter des développeurs qui baignent d’ores et déjà dans cette culture, et capables d’en être de véritables ambassadeurs en interne.
Software Craftsmanship : ce qu’il faut retenir
Le mouvement du Software Craftsmanship propose une vision du métier de développeur qui promeut une culture de la qualité, mais aussi de l’apprentissage permanent. Il fait évoluer la profession, favorise l’apprentissage de nouveaux outils et la production de logiciels offrant une vraie valeur ajoutée. Mais pour que cette culture infuse l’entreprise, devienne le standard et non plus l’exception, les dirigeants doivent en comprendre la nécessité et mettre en place des conditions favorables à son développement.

Thomas Motti
26 août 2022
Recrutement tech
7 canaux pour recruter des (bons) développeurs
Des développeurs, j’en ai recruté des dizaines. C’est même devenu mon métier.
Et depuis plus de 7 ans, je vois toujours les mêmes erreurs : les chefs d’entreprises minimisent le temps et l’énergie qu’il faut pour recruter le profil idéal. Et ils utilisent de mauvais canaux.
Dans cet article, j’ai listé plusieurs approches pour recruter un développeur, en vous donnant les avantages et les inconvénients de chacune d’entre elles.
1. La chasse sur les réseaux sociaux
Si vous avez lancé une start-up, vous êtes sûrement passé par Angel.co ou LinkedIn. Ce sont les points de passage obligés des jeunes dirigeants qui souhaitent recruter. Mais faire la chasse aux talents, via l’approche directe, est une activité longue et fastidieuse. Réussir à recruter le bon profil sur les réseaux sociaux dépend de votre tempérament : certains sont des chasseurs nés, d’autres moins.
Niveau des candidats : On y trouve de tout.
Coût : 0 €
Temps : Très long.
Quand y aller ? Lorsque l’on vient de monter une entreprise et que l’on dispose de peu de moyens.
2. Les Jobboards
Déposer une annonce pour votre offre d’emploi sur un jobboard comme Indeed ou Monster ? C’est le réflexe de ceux qui n’ont jamais embauché. C’est aussi souvent une fausse bonne idée. Car il faut se mettre dans la tête que les développeurs talentueux n’ont pas besoin de chercher de boulot. On les débauche. Tous les jours, sur Linkedin, ils reçoivent une dizaine de sollicitations professionnelles. Alors sur ces job boards, vous recevrez surtout des candidatures de développeurs peu qualifiés. C’est un peu mieux sur les job boards spécialisés comme Stack Overflow, Remix Jobs ou ChooseYourBoss.
Niveau des candidats : Développeurs de niveau moyen ou faible principalement.
Coût : entre 0 et 1 500€ HT par annonce.
Temps : Moyen.
Quand y aller ? Lorsque le niveau d’exigence n’est pas trop élevé.
3. Les plateformes de recrutement
Troisième option : les plateformes de recrutement comme Hired, Talent.io, etc. C’est vraiment tentant. Le prix est abordable, l’expérience plutôt sympa : vous chattez directement avec les développeurs que vous souhaitez embaucher. Et plus le temps passe, plus vous avez l’impression d’être proche du but. Le problème ? De leur côté, les développeurs parlent avec des dizaines d’entreprises comme la vôtre. Et au moment où vous pensez recruter la perle rare, le bon candidat,… votre développeur accepte la proposition d’un concurrent.
Niveau des candidats : plutôt juniors, on trouve tout type de profils sauf les meilleurs et les plus expérimentés qui n’apprécient pas forcément l’expérience de type supermarché.
Coût : Entre 10% et 15% du salaire brut annuel du collaborateur recruté.
Temps : Très long.
Quand y aller ? Lorsqu’on dispose de recruteurs internes et que l’on peut offrir des salaires 10% à 30% au-dessus du marché.
4. Les événements (forums, salon, meet-up)
Le recrutement d’un développeur nécessite deux choses : du temps et de l’argent. Et si vous avez plus de temps que d’argent, la meilleure technique est souvent de participer (voire d’organiser) des meet-up, pour nouer des contacts avec des développeurs candidats potentiels. Pour l’avoir fait quelques fois, je préfère vous prévenir : cette technique est aussi épuisante que chronophage.
Candidats : Généralement de haut niveau, souvent passionnés.
Coût : Entre 0 et 1 000€ HT
Temps : Moyen.
Quand y aller ? Lorsque l’on a du temps ou que l’on aime participer à des évènements. Si vous cherchez des profils juniors, les forums de recrutement des écoles sont particulièrement adaptés.
5. Les cabinets de chasseurs de tête
Vous voulez vraiment recruter un Data Engineer ? Vous avez un poste à pourvoir pour un Développeur Ruby on Rails ou un Full Stack JavaScript ? Il n’y pas de secret, ces segments sont dans une telle situation de pénurie que vous devrez passer par des cabinets de recrutement spécialisés.
L’avantage ? Grâce à leurs outils et méthodologies, les cabinets ciblent les profils les plus adaptés à vos besoins et vous font rencontrer des candidats rapidement, souvent en exclusivité. In fine, ça ne vous coûte pas plus cher.
Enfin, passer par un cabinet est probablement la meilleure manière de débaucher des profils expérimentés comme les CTO.
Candidats : Très haut niveau.
Coût : 18% et 30% du salaire brut annuel (selon le profil)
Temps : Moyen.
Quand y aller ? Lorsque vous avez besoin d’une compétence précise, d’un directeur technique, ou que vous n’avez pas le temps de faire ce travail vous-même.
6. Les recruteurs internes
Les recruteurs internes peuvent être redoutablement efficaces. Mais cela, à une condition : qu’ils soient plusieurs. Lorsque vous ne disposez que d’un seul recruteur, il se limite souvent, faute de temps et de challengers, a un rôle de généraliste. C’est d’autant plus vrai que le sourcing, et la chasse, l’approche directe, cela s’apprend : les meilleurs recruteurs internes ont été formés dans les cabinets de chasse.
Candidats : sur-mesure.
Coût : Très élevé car, le plus souvent, ils continuent à utiliser des plateformes et des cabinets de chasse.
Temps : Moyen.
Quand y aller ? Lorsque les volumes de recrutements et les moyens sont significatifs.
7. La cooptation
La cooptation, c’est la dernière technique et ma préférée. Le seul problème, c’est que ça marche surtout pour de faibles volumes. De nombreuses entreprises mettent en place des primes de cooptation, mais ce n’est pas vraiment la martingale espérée. En fait, si un développeur a vraiment envie qu’un de ses amis le rejoigne, il lui en parlera avec ou sans prime. Pour que la cooptation fonctionne, il faut veiller à bien communiquer vos besoins et les enjeux à votre équipe.
Niveau des candidats : Profils similaires aux développeurs de votre entreprise (pairs).
Coût : 0 € (hors éventuelle prime de cooptation).
Temps : Moyen.
Quand y aller ? Cela marche principalement dans les entreprises de moins de 30 salariés.
Vous cherchez à recruter un développeur ? Bénéficiez de l’expertise de nos recruteurs : contactez-nous !

Thomas Motti
26 avr. 2022
Recrutement tech
L’IA et le code : le futur du développement ?
Un outil permettant au code de s’écrire tout seul ? Tous les développeurs en ont rêvé ! Grâce à l’intelligence artificielle, il est en train de voir le jour. Comment fonctionne-t-il ? Qu’apporte-t-il aux développeurs et quelles sont les solutions disponibles sur le marché ? Sonne-t-il le glas de leur métier et pose-t-il des questions éthiques ?
L’émergence de l’Intelligence Artificielle
Au cours des dernières décennies, l’intelligence artificielle a fait de grands progrès. Longtemps cantonnée au domaine de la recherche et au secteur industriel, elle s’est invitée un peu partout. Désormais, elle est embarquée dans de nombreux produits. En médecine, elle aide à diagnostiquer et soigner des maladies. C’est elle qui vous recommande les articles à lire sur votre fil d’info Facebook ou qui permet à votre téléphone de reconnaître votre visage, ou de traduire les langues étrangères. Dans votre voiture, elle vous évite les embouteillages en vous proposant des itinéraires bis, etc. Existant depuis une soixantaine d’années, son émergence depuis 2010 est liée à celle du Big Data. En effet, L’IA a une capacité d’apprentissage automatique grâce aux grandes masses de données disponibles et aux capacités impressionnantes de calcul des ordinateurs actuels
Coder avec l’IA : comment ça marche ?
L’IA permet à un système d’apprendre tout seul, de se programmer pour que ses résultats correspondent à un grand nombre d’exemples qu’il peut analyser. Le système peut ainsi généraliser ses réactions à partir d’exemples appris.
Dans le domaine du code, l’intelligence artificielle va travailler à partir d’immenses bases de données pour s’entraîner. Elle va parcourir des milliards de lignes de code proposées en open source et peut avoir accès à des dépôts privés de sources. Grâce à la qualité et la quantité de ces datas utilisées, elle peut suggérer des bouts de code aux développeurs ou même des fonctions entières, les aider à détecter de potentielles anomalies et automatiser une partie du processus.
L’intelligence artificielle est ainsi un assistant précieux des développeurs tant au niveau de l’écriture que dans la phase de tests et de leur automatisation.
Des difficultés à recruter des profils Tech ?
Que peut apporter l’Intelligence Artificielle au code ?
Le code et sa faillibilité
Le code informatique d’une application, d’un programme, est réalisé par un développeur. Il est une production humaine et n’est donc pas infaillible. Des coquilles peuvent passer inaperçues au stade du développement, mais aussi du test et entraîner de lourdes conséquences. La complexité croissante des environnements IT n’arrange pas les choses.Les erreurs de code coûtent cher aux entreprises ; or depuis une vingtaine d’années, très peu de solutions ont été trouvées. La productivité a augmenté grâce au compilateur qui travaille en temps réel, à l’éditeur de code qui renseigne sur la bonne syntaxe de celui-ci, et aux outils d’autocomplétion. Mais le développeur est toujours face à sa machine, seul. Dans ce contexte, l’Intelligence artificielle ouvre de larges possibilités.
L’amélioration de la qualité du code
Grâce à l’autocomplétion, à la suggestion et à l’automatisation de certaines tâches, l’IA va permettre au développeur de produire un code plus robuste en moins de temps et l’aider à écrire des tests unitaires (la plus petite unité de test existante).
La réduction du travail répétitif
La programmation reste une tâche très répétitive. En effet, même pour une application innovante une grande partie des lignes de codes est très classique. De ce fait, s’appuyer sur des outils reposant sur l’IA assure aux développeurs de ne pas réinventer la roue chaque jour. Ils peuvent se concentrer sur les tâches à haute valeur ajoutée et travailler ainsi sur des systèmes toujours plus complexes.
Quelles sont les startups qui développent ces solutions d’intelligence artificielle ?
Dès 2018, l’IDE Visual Studio et VSCode de Microsoft proposent une aide à la rédaction de code sous forme de suggestions personnalisées en cours de saisie. « IntelliCode » apprend à partir des projets open source sur GitHub.
Depuis lors, de nombreuses startups conçoivent des outils reposant sur l’IA.
Codata, entreprise israélienne fondée en 2013, propose à l’instar de Microsoft une solution s’articulant autour de modèles de natural language processing (NLP), mais puisant à la fois dans le code public et dans des dépôts privés. Elle séduit des développeurs d’organisations renommées comme Amazon, Google ou Netflix.
En 2019, elle acquiert TabNine. Cette dernière réalise des propositions d’autocomplétion dans 22 langages de développements différents. Les deux entreprises réunies sous le nom de TabNine fonctionnent désormais avec plus d’une trentaine de langages.
Ponicode est une startup française fondée en 2019 par Patrick Joubert et installée à Station F. Elle se spécialise dans l’automatisation des tests unitaires. Son IA s’entraine sur du code open source comme les outils d’autocomplétion.
Functionize et Mabl sont deux organisations américaines. La première voit le jour en 2015, et la seconde en 2017. Elles travaillent à l’automatisation des tests fonctionnels à l’aide de deux approches différentes.
La disparition des développeurs ? Vers une transformation du métier
Les technologies basées sur l’IA aident les développeurs à écrire du code plus rapidement et avec moins d’erreurs. Ils sont de parfaits assistants contribuant à l’amélioration de leur productivité. Il faut cependant noter que pour le moment, le développement logiciel n’est pas complètement automatisé. Ainsi, le développeur est toujours nécessaire à la définition de l’architecture logicielle, aux choix technologiques, à la création des tests, au déploiement de son application et aux contraintes de sécurité. De plus, le traitement automatique du langage n’est pas encore mature. Il est indispensable de vérifier si le code fait bien ce que souhaite le développeur.
Ici, il faut aussi parler de la grande tendance du No-code et du Low-code et l’irruption de l’Intelligence Artificielle dans ce type de développement. Le No-Code permet à toute personne de développer une application sans écrire une seule ligne de code. Le Low-code offre la possibilité à un développeur d’améliorer un environnement No-code avec quelques lignes de codes. L’arrivée du machine learning va élargir les possibilités de ces outils et les rendre encore plus pertinents et performants. MISIM est l’exemple d’un tel outil centré sur l’optimisation des programmes. Mais là également, l’heure de la fin des développeurs n’a pas encore sonné.
Car l’interaction avec une machine a régulièrement besoin d’être optimisée et si les développeurs de projets d’application standards peuvent être à terme impactés par ces solutions, les projets plus spécifiques échappent toujours à l’IA.
Vous recrutez ?
Des enjeux éthiques
L’IA exploite d’immenses bases de données pour s’entraîner. Si celles-ci contiennent des erreurs, des propos déplacés, elles peuvent être apprises par l’IA qui les reproduit.Par ailleurs, l’intervention de l’Intelligence Artificielle dans le développement peut présenter des problèmes juridiques. En effet, les développeurs peuvent introduire du code suggéré par un outil publié sous licence open source alors qu’ils travaillent dans une entreprise pour laquelle ils écrivent en code propriétaire. Si un code en open source est accessible à tout le monde gratuitement, le produit pour lequel il est utilisé doit lui aussi être accessible gratuitement.
Il manque ainsi encore un cadre juridique à l’utilisation de l’Intelligence Artificielle dans le code.

Thomas Motti
25 avr. 2022
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Emile PennesCo-fondateur de GetPro