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Recrutement tech
Développeurs : comment réussir votre veille technologique ?
L’écosystème tech est en constante évolution. En matière de programmation, de développement web, les technologies se renouvellent sans cesse. Pour progresser au quotidien et rester compétitif sur le marché du travail, il devient indispensable de suivre les innovations technologiques et de rester à la page sur les dernières avancées. Que vous soyez développeur, CTO, Product Owner, Product Manager, ou même marketeurs, il s’agit donc de s’adapter en permanence en menant une veille technologique efficace (et régulière). Celle-ci implique de collecter des informations, de les trier, les analyser, puis de les partager en interne. Le tout exige ainsi une bonne dose d’organisation, pour éviter de se perdre dans une masse de données et d’y passer trop de temps. Voici quelques pistes pour trouver une méthode qui vous correspond. Identifier vos objectifs Pour ne pas se disperser, il est bon de commencer par faire le point sur les objectifs clés de votre veille technologique. Cette veille s’inscrit-elle dans le cadre d’une formation, d’un changement de carrière, dans le but d’améliorer votre culture générale, ou encore de suivre les nouvelles tendances de son métier ? Ce questionnement vous évitera de perdre un temps précieux en vous dispersant sur des centaines de sites web différents ! Vous souhaitez élargir votre équipe ?Trouver les meilleures sources de veille par rapport à vos objectifsInternet grouille de sites sur n’importe quel sujet. Selon la nature de vos objectifs, il sera ainsi essentiel de sélectionner les sites les plus pertinents pour votre veille technologique. Culture générale pour profil généralisteVous souhaitez parfaire votre culture générale tech, ou la garder à jour ? Voici une sélection de sites qui vous permettront de nourrir une veille technologique généraliste :http://www.industrie-techno.com/Robotique, énergie et environnement, numérique, chimie, etc. Pour les professionnels de l’industrie, ce site identifie et décrypte les meilleures innovations du secteur et questions du moment. https://www.usinenouvelle.com/Aéronautique, automobile, défense, santé, le site créé en 1998 donne accès à toute l’actualité économique et technologique du secteur de l’industrie. En 2003, il a reçu le prix du meilleur site internet donné par le Palmarès de la presse professionnelle. https://www.usine-digitale.fr/Créé en 2013, ici vous trouverez des informations et de l’actualité sur les entreprises du numérique et tout ce qui est relatif à leur transformation digitale. https://www.frenchweb.fr/Depuis 2008, le magazine en ligne repère les startups, identifie et décode toutes les innovations utiles aux transformations numériques des entreprises. https://www.lemagit.fr/Le site recense toute l’actualité du secteur des IT, propose des décryptages, des conseils d’experts et ceci depuis 2008. https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/Documentation technique, articles scientifiques, le site est une mine d’or pour tous les ingénieurs. Il accompagne les industriels dans tous leurs projets de développement en répondant de manière ciblée aux problèmes spécifiques de chacun. Sa version papier existe depuis 70 ans. https://www.tech2tech.fr/Le site partage des guides et astuces sur tout ce qui touche aux serveurs informatiques, l’administration systèmes et réseaux.https://www.lemondeinformatique.fr/Le monde informatique version papier a été fondé en 1980. Seule sa version en ligne existe désormais. Actualités, dossiers et tendances IT. Elle compile tout ce qui est relatif à l’informatique professionnelle. https://www.maddyness.com/Analyses, enquêtes, mises en avant d’initiatives, de projets inspirants, etc., le site web fondé en 2011 est devenu la référence des startups françaises. Il accompagne les entrepreneurs au quotidien dans leur recherche d’innovation.https://www.journaldunet.com/Depuis 1999, le Journal du Net fournit des informations sur la digitalisation de l’économie à travers 10 rubriques telles que Adtech, fintech, IA, IoT, martech, etc. Il est le 1er site économique français en ligne. Informations spécialisées pour profil expert métierVotre objectif est plutôt d’approfondir vos sujets, et d’aller chercher des connaissances métiers précises ? Voici une sélection de sites plus ciblés, qui vous permettront de mener une veille technologique plus pointue.http://www.alsacreations.com/Conçu par l’agence web strasbourgeoise du même nom, alsacreation est un site communautaire de référence sur les technologies web. Forums, informations, interviews, Quiz, articles de fond, ressources et documentation, sa communauté est dédiée à la réalisation de sites et d’applications web de qualité. http://www.blogduwebdesign.com/Destiné aux webdesigners, le Blog du Webdesign propose des ressources, des tutoriels, des outils et des articles de qualité. Il accompagne ses lecteurs dans leur création d’interfaces et de sites web. http://wpchannel.com/Depuis 2009, WP Channel est spécialisé sur WordPress. Il propose de nombreux tutoriels vidéos gratuits en français ainsi que des conférences en replay et extensions téléchargeables. Il accompagne les débutants, mais aussi les experts.http://www.lafermeduweb.net/La Ferme du Web est un incontournable du monde du web. Fondé en 2008, il propose des astuces, articles, outils, tutoriels et bonnes pratiques du web.http://www.css3create.com/Tutoriels, conseils, démos, etc. Vous trouverez toutes les informations nécessaires pour vous former aux CSS, ou approfondir votre utilisation du CSS3. http://www.developpez.com/Fondé en 1999, developpez.com est une communauté francophone dédiée au développement informatique. Actualisés, tutoriels, FAQ, forums, etc., débutants comme professionnels y trouvent de l’aide et des ressources accessibles gratuitement et sans inscription.http://mattrunks.com/frSur Mattrunks, le motion designer trouve tout le nécessaire à son métier. Formations sur After Effects et Photoshop, actualités et astuces leur permettent de progresser au quotidien. http://korben.info/Tutoriels, tests de matériel, interviews, articles, etc. Le blog du célèbre Manuel Dorne dit Korben est une mine d’or pour tous ceux dont le métier nécessite d’être au fait de l’actualité informatique, de la cybersécurité ou encore de la culture geek. http://code.tutsplus.com/Le site propose des centaines de tutoriels, guides et astuces gratuites en anglais pour aider les développeurs à réaliser des applications web et mobiles de qualité. http://www.smashingmagazine.com/Lancé en 2006, le site propose du contenu en anglais aux développeurs web et webdesigners. Il est l’un des éditeurs les plus actifs et importants de ressources sur le sujet. https://tutorialzine.com/Tutorialzine offre de nombreux tutoriels et articles à destination des développeurs.http://css-tricks.com/CSS Tricks figure parmi les sites incontournables sur les technologies CSS, HTML et JavaScript. http://line25.com/Fondé en 2009, il met à disposition des articles et des tutoriels sur la conception de sites web. Il se veut être un lieu de partage d’idées et d’inspiration. http://tympanus.net/codrops/Blog sur la conception et le développement web, il publie des articles et tutoriels gratuits. http://sidebar.io/Tous les jours depuis 2012, de nouveaux liens vers des sites web au design remarquable sont mis en avant.http://javascriptweekly.com/Le site publie hebdomadairement une newsletter contenant des articles, des actualités et des projets utilisant la technologie JavaScript. Il est possible bien entendu d’avoir accès à tous les contenus sur le site même.http://css-weekly.com/Newsletter hebdomadaire proposant des articles, outils et démos de qualité sur les technologies actuelles et tout particulièrement sur CSS.http://html5weekly.com/Toutes les semaines, les abonnés recevoient gratuitement des nouvelles, articles et tutoriels sur les technologies front-end : HTML, WebGL, Canvas, etc.http://news.humancoders.com/Un flux d’actualités collaboratif en français pour développeurs. Tous peuvent y partager des ressources, des liens, des articles. https://journalducoin.com/Journal Du Coin traite en français de toute l’actualité relative au Bitcoin, à la Blockchain, Ethereum, et aux crypto-monnaies en général.S’appuyer sur des outils adaptésUne fois les bonnes sources identifiées, encore faut-il les consulter ! Mais l’idée est d’y passer le moins de temps possible, pour un maximum d’efficacité. Pour ce faire, plusieurs techniques s’offrent à vous. Tout d’abord suivre le flux RSS d’un site internet permet de prendre connaissance des nouveaux articles publiés, mais il est conseillé aussi de s’inscrire à des newsletters ou encore mettre en place des alertes Google. Ces dernières se basent sur les mots-clés que vous aurez définis. Il est également possible de s’abonner à d’autres experts qui publient du contenu intéressant sur les réseaux sociaux. Filtrer les informations pertinentes Toutes les informations que vous allez recueillir ne sont pas pertinentes. Un tri s’impose. Demandez vous quels contenus pourront vous être utiles à l’avenir, et pour quelle raison. Ensuite, ils doivent être organisés par date et thématique afin de les retrouver plus facilement. S’imposer des créneaux de veilleIl est souvent difficile de trouver un créneau pour faire sa veille technologique. L’idéal serait qu’il s’intègre à une routine pour ne pas s’épuiser en cours de route. Il faut miser sur l’automatisme. Pour cela, la fin de la journée est à éviter. La pause de midi y est plus propice. Avant de se mettre au travail, une petite demi-heure de lecture avec un café est idéale ou pourquoi pas dans les transports en commun. Ou alors, vous pouvez vous y atteler le dimanche matin. Quoiqu’il en soit, il est fondamental de s’imposer un rythme régulier en fonction de ses possibilités. Et peut-être vaut-il mieux faire sa veille technologique en plusieurs sessions par semaine plutôt que sur plusieurs heures d’un coup. Transmettre les informations Lire les blogs, suivre les podcasts ou les vidéos YouTube, tout cela prend du temps. Vous pouvez valoriser ce travail en optant pour une veille technologique dite active. Partage des informations sur LinkedIn, participation aux discussions de la communauté, aide à ses pairs sur des forums, mise en place de meet-up, de présentations, etc. Elle consiste à transmettre à vos pairs et vos collaborateurs les données recueillies. Votre réseau vous nourrit, il faut en faire de même avec lui. Vous avez tout à y gagner : autorité sur le sujet, expertise, image positive auprès des employeurs, etc. Votre équipe tech s’élargit ?
Thomas Motti
25 nov. 2021
Recrutement tech
L’actualité des levées de fonds Octobre 2021
Bienvenue sur ce nouvel article de la Toolbox GetPro ! En ce début du mois de novembre, alors même qu’il fait nuit presque toute la journée, nous avons décidé d’innover, et de lancer une nouvelle série d’articles, liée à l’actualité des levées de fonds. Une actualité qui, cela tombe bien, s’est révélée particulièrement riche sur le mois d’octobre, qui vient de s’écouler. Lever des fonds ?La majorité d’entre vous sait sûrement sur le bout des doigts ce qu’est une levée de fonds. (Dans ce cas, sautez directement à la section suivante de cet article). Pour les autres… Une petite piqûre de rappel ne fait après tout jamais de mal (n’y voyez surtout pas de mauvais jeu de mot en lien avec l’actualité Covid).Le principe d’une levée de fonds est simple. Pour pouvoir se développer et atteindre leur plein potentiel, certaines activités nécessitent des fonds importants. Des investissements importants qu’il est quasiment impossible pour les entrepreneurs de réunir par leurs propres moyens. Il est alors possible de faire appel à la banque, pour peu que celle-ci accepte de les financer… Ou de se diriger vers d’autres structures, notamment privées. Lorsqu’une entreprise se finance auprès d’autres structures que des organismes de crédit, on dit que celle-ci lève des fonds. Les sommes levées peuvent alors représenter quelques milliers ou dizaines de milliers d’euros ou de dollars (souvent lors de levées de pré-amorçage ou d’amorçage, appelées pre-seed ou seed en anglais), comme des dizaines ou centaines de millions.Levées de fonds, octobre 2021 – le contexteLe mois d’octobre à été fructueux pour ces entreprises. Elles ont levé des sommes astronomiques ! Que proposent-elles comme solution pour convaincre les investisseurs ? Combien ont-elles levé ? Plus de 959 millions d’euros, l’automne démarre en beauté !Notre top 15 des levées du mois d’OctobreSwile : 175M€Swile est émetteur de titres-restaurant et met à disposition des employés une carte utilisable dans les restaurants, boulangeries et supermarchés. Ils deviennent la 19e licorne française.360 Learning : 172M€360 Learning permet aux collaborateurs d’une entreprise de partager leurs connaissances à leurs collègues. Cette méthode baptisée « organisation apprenante » sélectionne 5% des employés pour créer des cours.DNA Script : 142M€DNA Script est spécialiste dans la fabrication d’acides nucléiques synthétisés de novo à l’aide d’une technologie enzymatiqueDental Monitoring : Licorne : 129M€Dental Monitoring met à la disposition des orthodontistes et des omnipraticiens la première solution d’orthodontie connectéeLhyfe : 50M€Lhyfe est producteur et fournisseur d’hydrogène vert et renouvelable pour la mobilité et l’industrie. Homa Games : 43M€Homa Games développe et édite des jeux vidéo en interne à travers le monde. La société a publié plus de 30 jeux.Egle Therapeutics : 40M€Egle Therapeutics a été fondée avec l’ambition de changer la donne dans le domaine de l’immunomodulation des cellules T-régulatrices (Tregs) grâce au concept unique consistant à affamer les Tregs tout en ciblant spécifiquement les plus immunosuppressifs..CleverConnect : 30M€Le groupe CleverConnect a pour ambition d’aider les entreprises à recruter les bons candidats, et les candidats à trouver le bon poste. CleverConnect accompagne plus de 2000 clients de toutes tailles et toutes industries sur leurs enjeux de marque employeur, sourcing, pré qualification des candidatures et mobilité interne.Batch : 20M€Batch est une plateforme d’engagement client, spécialisée sur les notifications push sur mobileTallano : 17,7M€Tallano Technologie développe une solution qui permet de réduire par aspiration à la source les émissions de particules par les systèmes de freinage à friction.Sharies : 15M€Sharies s’est imposé comme un leader dans le domaine du co-living en France.Piepacker : 10M€PiePacker est une plateforme de « jeu vidéo social », gratuite et légale, inventée par deux Français. Elle est disponible pour le grand publicSimundia : 10M€Simundia révolutionne le secteur de la formation professionnelle (Edtech). L’objectif de Simundia est de permettre à chacun d’être plus performant et épanoui dans son travail grâce au coaching professionnel.Jow : 6,3M€Créée en 2017, cette application (gratuite) propose de générer et de payer une liste de courses, créée à partir de recettes choisies par l’internaute.Addworking : 6M€AddWorking est une solution permettant de simplifier et sécuriser la gestion de vos sous-traitants et toutes autres ressources externes.Et à part ces têtes d’affiches ?Nombreuses sont les autres entreprises qui ont su tirer leur épingle du jeu et réaliser d’importantes levées de fonds sur ce mois d’octobre. Parmi elles figurent par exemple Helios, qui simplifie la gestion des finances individuelles, StoryFox qui réinvente la vidéo interview en entreprise, JHO qui propose des protections hygiéniques biologiques, Stimio qui fait entrer l’IoT dans l’univers ferroviaire, ou encore Moka Care qui prend à bras le corps la question de la santé mentale des collaborateurs.Projections sur la fin d’année 2021 L’année 2021 approche déjà de son terme. Après un mois d’Octobre marqué par des levées de fonds spectaculaires, et un nombre de nouvelles licornes françaises historique, il sera intéressant de voir si la tendance se poursuit en novembre et décembre. L’annonce d’une nouvelle levée de fonds pour Qonto, il y a quelques jours semblent indiquer que ce devrait être en effet le cas. Rendez-vous début Décembre, donc, pour voir si cela aura bel et bien été le cas. Vous faites partie des élues ?Vous faites partie de l’une des entreprises citées ci-dessus ? Toutes nos félicitations pour cette étape importante de franchie ! Qui dit levée de fonds, dit bien souvent recrutement. Dénicher les meilleurs talents pour réaliser la feuille de route définie de concert avec les investisseurs est une priorité absolue. Pour transformer l’essai et parvenir à exécuter votre plan de recrutement ambitieux, nos équipes se tiennent à votre service !
Thomas Motti
9 nov. 2021
Recrutement tech
Et si les recruteurs étaient les nouveaux développeurs ?
Recruter des talents sur le marché du travail en France est de plus en plus difficile. Le marché n’a jamais été aussi tendu : certains secteurs, notamment la tech, mais également le BTP ou les services à la personne, connaissent une pénurie de candidats.
Qui plus est, depuis quelques années, une tendance de fonds de questionnement semble s’être durablement installée. Une tendance qui s’est renforcée avec la crise sanitaire et la généralisation du télétravail. Nombreux sont ceux qui souhaitent aujourd’hui continuer à travailler de chez eux, sur un mode entièrement numérique.
Les conseils clés pour travailler en remote
Le recrutement est ainsi devenu le problème n° 1 des dirigeants d’entreprise.
De ce recrutement dépendent l’activité et la croissance de leurs organisations. Talent Acquisition Managers (TAM pour les intimes) et Talent Recruiters se retrouvent donc au cœur de la machine. Ils sont de plus en plus sollicités.
Mais y a-t-il suffisamment de professionnels du recrutement sur le marché pour répondre à cette demande essentielle ?
Tout le monde cherche des recruteurs
Les entreprises ont besoin de recruter
En matière de recrutement, la pandémie a quelque peu rebattu les cartes… Confinements à répétition, crise économique, chômage partiel, etc. En 2020 l’heure n’était pas à l’embauche. Depuis, la confiance est revenue, au moins en partie, malgré les nouveaux variants du virus et les incertitudes.
Avec la reprise de l’emploi et la nécessité de pouvoir embaucher promptement des profils qualifiés pour redémarrer ou accélérer leur activité, les entreprises cherchent des recruteurs de talents. L’objectif est simple : être capable de réagir très vite pour regagner rapidement un haut niveau d’activité, et combler les besoins si elles se retrouvent en sous-effectif.
Résultat ? A l’heure qu’il est, de nombreuses sociétés se retrouvent confrontées à une pénurie de main-d’œuvre alors qu’elles sortent tout juste la tête de l’eau…
Une nouvelle donne qui s’illustre aisément avec un chiffre mis en évidence par l’APEC. Près de 8 entreprises sur 10 prévoyant de recruter au moins un cadre au 3e trimestre (juillet-août-septembre 2021) anticipent la difficulté de trouver le bon candidat (baromètre de l’Apec — 3e trimestre 2021).
Des secteurs en plein essor
Par ailleurs, si la pandémie a bouleversé le marché du travail, il faut noter que dans certains domaines, la recherche de nouveaux candidats n’a jamais faibli. Certains secteurs n’ont pas été impactés particulièrement par la crise sanitaire. En effet, le recrutement de comptables, de trésoriers, de juristes, de personnels soignants n’a jamais réellement cessé. Le contexte a aussi été nettement favorable à certaines startups, qui bénéficient d’impressionnantes levées de fonds. Enfin, de nombreuses organisations ont vu naître de nouveaux besoins en reportant leur activité sur le digital.
En somme l’équation est la suivante :
Certaines entreprises, les entreprises de la frenchtech en particulier, ont eu et ont toujours les moyens de recruter… mais doivent recruter de nombreux profils pour parvenir à scaler ;D’autres, impactées ponctuellement par la crise sanitaire, ont impérativement besoin de recruter pour remonter la pente.
Le constat est sans appel : les entreprises recrutent. Mais peuvent-elles seulement le faire ?
Besoin d’un coup de main sur vos recrutements ?
Une situation de pénurie : il manque des recruteurs et en particulier des Tech Recruiters
Le recruteur, un asset précieux
Entreprises qui recrutent, marché du travail tendu, pénurie de talents : dans ce contexte complexe, et toujours soumis aux aléas de la crise sanitaire, les recruteurs sont devenus une denrée rare.
Une denrée précieuse que les entreprises s’arrachent, parfois à prix d’or.
Ainsi, les Talent Acquisition Managers sont aujourd’hui extrêmement sollicités. A fortiori les Tech Recruiters, spécialisés dans la chasse de talents aux profils parfois rares et toujours en forte tension.
Qu’ils soient amenés à être rattachés au service des ressources humaines d’une entreprise ou qu’ils opèrent dans une agence, les plus talentueux sont donc très sollicités a fortiori s’ils sont spécialisés, notamment sur les métiers tech.
Sur ce marché pénurique caractérisé par une forte tension, le rôle des recruteurs est stratégique. Eux seuls peuvent permettre aux futures licornes françaises de repérer vite et bien les talents, puis de les attirer, qu’ils soient développeurs front-end, back-end, Lead Developer, QA Engineer, Scrum Master, ou autre Engineering Manager.
Talent Acquisition Specialist : un blason redoré
A la faveur de ce contexte favorable, les meilleurs recruteurs tirent donc leur épingle du jeu. Surtout, leur blason sort considérablement redoré de cette situation. Les entreprises prennent brutalement conscience que le rôle d’un recruteur se résume pas à trier des CV.
Le rôle du Talent Acquisition est au contraire d’élaborer toute une stratégie pertinente et efficace pour parvenir à aller chercher les meilleurs candidats pour son entreprise ou son client. Une stratégie qui se centre avant tout sur l’expérience candidat.
Dans la Tech, ou la majorité des candidats croulent sous les sollicitations, le Tech Recruiter devient le porte-parole, le garant de la marque employeur de son client. Il s’agit de trouver les arguments qui sauront séduire les candidats : QVT, rémunération, remote, pertinence du projet, possibilité de BSPCE…
Plus que jamais, les entreprises prennent conscience que peaufiner leurs processus de recrutement est indispensable. D’autant plus aujourd’hui, alors que les grands groupes sont parfois plus en mesure d’attirer et de fidéliser les profils tech grâce à des projets de grande envergure, des rémunérations avantageuses et un environnement de travail optimum.
Une fois dit que le recruteur n’est pas juste un lecteur de CV, le constat est simple : les véritables experts du recrutement de talents high level sont rares.
Talent Acquisition Manager, Tech Recruiter : pourquoi cette pénurie ?
Le métier de recruteur a encore parfois mauvaise presse, et il n’existe que de très rares formations au recrutement. La plupart des recruteurs sont ainsi issus de formations généralistes : écoles de commerce, ou masters en gestion, administration des affaires, ou psychologie. Pour d’autres, la chasse de talents est une reconversion, après une première partie de carrière en marketing ou commercial, par exemple.
Un comble pour une fonction clé pour n’importe quelle entreprise, en évolution permanente, et qui intègre de plus en plus de tech et d’innovation. Ce manque de formation, de connaissance et de reconnaissance de ce métier entretient donc la rareté des profils de recruteurs, et donc la pénurie que nous connaissons aujourd’hui.
La sursollicitation des recruteurs, et en particulier des recruteurs Tech
Au même titre que les talents qu’ils recherchent, les recruteurs spécialisés en IT sont extrêmement prisés. À l’instar des développeurs, ils reçoivent de nombreuses demandes sur LinkedIn ou par mail, plusieurs fois par semaine, de recruteurs leur proposant des offres toujours plus séduisantes.
Ces profils sont en position de force et souvent en mesure de négocier des packages de rémunération qui auraient été impensables il y a encore un an !
En conclusion : recruteurs et développeurs, même combat ?
A l’image de certains actifs boursiers, ou justement de certaines startups tech qui connaissent un essor fulgurant, les recruteurs Tech ont vu leur cote exploser ces derniers mois. Au point de recevoir des dizaines de sollicitations chaque semaine, comme c’est le cas des profils de développeurs depuis plusieurs années.
Les recruteurs sont approchés directement sur LinkedIn et par e-mail, au point parfois de développer un certain agacement. S’agit-il d’une hype passagère ? Cette situation est-elle vouée à durer dans le temps ? La crise sanitaire que nous traversons et ses répercussions vont-elles à nouveau rebattre les cartes ?
Difficile de jouer les devins à ce sujet : seul l’avenir nous le dira !
Si d’ici là, vous cherchez justement à être accompagnés sur vos enjeux de recrutements, toute l’équipe GetPro se tient à votre disposition.
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Thomas Motti
30 août 2021
Recrutement tech
Développeurs web : les langages à la mode
A l’heure où les entreprises se digitalisent à tour de bras, les développeurs web sont une denrée précieuse sur le marché de l’emploi. Ils possèdent l’une des compétences les plus recherchées actuellement.
Il est devenu très difficile de se passer d’un développeur web, de nos jours, pour être compétitif. A fortiori en cette période de pandémie, à la faveur de laquelle le télétravail s’est étendu et les organisations ont largement développé leurs outils numériques pour s’adapter.
Les développeurs web sont aujourd’hui extrêmement sollicités, recevant jusqu’à plusieurs dizaines de prises de contact de cabinets de recrutement chaque semaine.
Attention cependant si tout une galaxie de langages s’offrent à vous, certains langages de programmation web sont plus recherchés que d’autres.
Certaines agences se spécialisent même sur un langage de programmation donné, pour se démarquer.
Alors, quels sont les langages à la mode en 2021 ?
Quels sont les langages web à la mode en 2021 ?
Il existe des dizaines de langages de développement. Une bonne partie peut être utilisée pour du développement web. Il serait donc illusoire de vouloir tous les citer.
Certains se distinguent cependant par leur popularité ou leur polyvalence. Ces langages web les plus trendy en 2021, quels sont-ils ?
Python, le plus polyvalent
YouTube, Instagram, Pinterest, tous ont du Python dans les tuyaux ! (Le langage, bien sûr, pas un serpent !) Python figure sans nul doute parmi les langages web les plus populaires. Placé sous licence libre, Python est souvent l’un des premiers langages de programmation appris par les néophytes. Il présente le double avantage d’être rapide à apprendre et facile à utiliser.
Python offre aux développeurs une large gamme de bibliothèques régulièrement mises à jour et d’extensions, qui permettent de réaliser des projets très variés : web, scripts d’automatisation, data science, etc.
Il s’agit également du langage par excellence de l’univers de l’intelligence artificielle et du machine learning grâce à des bibliothèques telles que Keras ou TensorFlow.
Utilisé par de nombreuses startups, Python est notamment souvent utilisé pour développer des applications web grâce à ses frameworks Django ou Flask.
Vous cherchez à recruter un développeur ?
Rust, le nouveau venu dans la cour des grands
Si vous cherchez un langage fiable, rapide et totalement open source, Rust est sans doute celui qu’il vous faut. Et pour cause ! Rust est un langage lancé en 2010 par un développeur de chez Mozilla, qui a su prendre à la fois le meilleur des langages de bas niveau comme le C ou le C++, et des langages abstraits comme Java ou Ruby.
Rust se distingue par un très haut niveau d’abstraction, et un niveau de sécurité inégalé, qui lui valent d’être notamment utilisé aujourd’hui dans le cadre du développement informatique dans l’aérospatial.
Surtout, Rust est un langage de programmation idéal pour les développeurs juniors, et peut être appris rapidement grâce à une très vaste documentation, et à une très large communauté disponible en cas de difficultés.
Pour en savoir plus sur Rust, découvrez notre article dédié !
JavaScript, l’intemporel
JavaScript est un langage qui se distingue par sa polyvalence. Il est pratiquement impossible d’être développeur web sans y toucher à un moment. Avec ses fidèles amis HTML et CSS, JavaScript est en effet le langage incontournable du développement front end.
Facebook, Twitter ou Gmail, et l’immense majorité des sites webs au monde affichent grâce à lui des pages web interactives et du contenu dynamique. Afin d’être plus productifs, les développeurs en JavaScript peuvent utiliser de nombreuses bibliothèques et frameworks comme React, ou Angular.
Par ailleurs, JavaScript ne se résume plus aujourd’hui au développement front-end. Des environnements multi-plateformes comme Node.js ou Deno, permettent d’exécuter du code JavaScript sur le serveur.
Tout savoir sur Deno
C/C++, les anciens font de la résistance
C est un langage de programmation généraliste compilé, dont C++ est la version plus moderne. Nés dans les années 70 et 80, ce sont les deux langages incontournables du programmeur système. Ils sont utilisés pour développer la plupart des systèmes d’exploitation ou de fichiers, mais aussi pour les jeux vidéos ou les navigateurs web. Quasi-indémodables, rapides, stables, leur apprentissage permet de se familiariser facilement à l’univers de la programmation informatique.
C#, puissant et accessible
Créé par Microsoft, inspiré du C++ et de Java, C# est le langage de programmation le plus complexe de la famille C. Il est principalement utilisé pour développer des applications internes pour les entreprises, mais l’est également dans d’autres domaines : IoT (internet des objets), développement de jeux vidéos, création de sites web, etc.
PHP, un mastodonte des langages côté serveur
Le PHP ou « PHP: Hypertext Preprocessor » est un langage de programmation qui a été conçu spécialement pour le développement web en 1994. Simple d’utilisation, il offre un large champ d’application. Il dispose aujourd’hui d’une riche gamme de frameworks web très populaires, Symfony étant très certainement le premier d’entre eux. Ce dernier est le framework idéal pour les gros projets web destinés à accueillir un fort trafic.
Open Source, très bien documenté en ligne, le PHP évolue et s’améliore constamment. Il est d’ailleurs à noter que de très nombreux sites webs sont réalisés avec WordPress, qui repose lui-même sur du PHP.
Ruby, gagner en productivité
Lancé en 2004, simple, flexible et intuitif, Ruby a le vent en poupe. Des entreprises comme Airbnb ou GitHub l’utilisent. Avec son fameux framework Ruby on Rails (ou RoR), il permet de réaliser des applications et sites web rapidement.
Scala : step by step
Disponible depuis 2003, Scala attire de plus en plus l’attention. Avouons qu’il ne s’agit peut-être pas à proprement parler d’un langage de programmation “ à la mode”, puisqu’il ne soulève pas les foules. Mais c’est assurément un langage à suivre.
Basé sur le langage Java, il hérite de sa bibliothèque et de sa machine virtuelle. Une entreprise travaillant avec Java n’a donc pas besoin de refaire toute sa programmation pour travailler sur Scala.
Syntaxe simple, fonctionnelle, Scala offre un bon équilibre entre la syntaxe aisée de Ruby et le support solide de Java. Scala est surtout utilisé pour le traitement de données volumineuses. Son apprentissage n’est pas évident pour un débutant.
Go by Google
Créé en 2007 par Google, son objectif est de rester proche du langage C tout en améliorant sa productivité. Il dispose de grandes capacités de calcul et offre une belle simplicité d’utilisation. Go est idéal pour gérer d’importants flux de trafic. Ses spécificités le destinent surtout à la programmation sur les serveurs en lieu et place, par exemple, de Python ou PHP. Il est plus simple que C++ et plus performant que Python.
Développeurs web : quel langage de programmation choisir ?
En matière de développement web, les tendances évoluent en permanence et à vitesse grand V. Certains langages en vogue il y a quelques années, sont aujourd’hui beaucoup moins utilisés.
Sans doute vaut-il donc mieux éviter de se laisser happer par les sirènes de la tendance. Des langages comme Python ou C++ sont ainsi des valeurs sûres du développement, de façon générale, mais également du développement web, et brillent par leur longévité.
Parmi les langages de programmation qui semblent devoir s’imposer dans les années à venir, Rust est un outsider à suivre absolument : fiable, sécurité, rapide, simple à prendre en main, et d’ores et déjà soutenu par les plus grandes entreprises tech au monde. Rust est un cheval sur lequel nous n’hésiterions pas à parier.
Vous souhaitez devenir développeur web et débutez ? L’idéal reste de choisir le langage qui répond au type de développement que vous souhaitez faire (développement de sites, d’applications web ou mobile, etc.).
Optez pour un langage populaire et qui regroupe une grosse communauté. Cela vous garantit la possibilité d’avoir accès à des ressources complètes. Veillez également à ce que le langage de votre choix dispose de frameworks performants.
Et si vous ne voulez pas prendre de risque, ni avez de contrainte particulière, penchez pour JavaScript et Python. Il s’agit sans doute des langages les plus simples à apprendre tout en étant les plus polyvalents.
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Thomas Motti
23 août 2021
Recrutement tech
Quelle est la meilleure école de développement ?
Quelle est la meilleure formation, quelle est la meilleure école pour devenir développeur web ou devenir développeur embarqué ? A l’heure où toutes les entreprises s’arrachent les meilleurs profils de développeurs, la question est légitime.
Nous nous sommes attelés à la lourde tâche de répondre à cette question. En adoptant, bien entendu, le prisme du recruteur tech.
Quelle est la voie royale pour devenir développeur ? Réponse maintenant !
Les écoles de développement les plus prisées des recruteurs
Commençons par un constat simple : les formations permettant de devenir développeur sont nombreuses. Au point qu’il devient difficile de s’y retrouver. Comment jauger, donc, de la qualité de la formation suivie, au moment de recruter un développeur.
Quelle différence existe-t-il entre un développeur issu d’une école d’ingénieur et un développeur web formé dans une école de développement spécialisée, à l’université ou via un bootcamp de quelques mois ?
Pour schématiser simplement, se distinguent :
D’une part les écoles d’ingénieurs, qui forment, sans débat possible, les meilleurs développeurs sur le marché. C’est ainsi le cas des top écoles d’ingénieurs (Polytechnique, Centrale), ou d’écoles d’ingénieurs ayant une réputation tout particulière sur les métiers informatiques comme EPITA, l’UTC, ou l’ECE ;d’autre part les écoles d’expertise informatique comme Epitech ou 42 (pour ceux qui vont au bout des 5 années) qui sont d’excellentes formations pour devenir développeur, mais dont sont issus des profils moins généralistes que ceux des écoles d’ingénieurs ;mais également des écoles d’informatiques plus traditionnelles : HETIC, ETNA, ESGI ou encore SUPINFO ;enfin, des formats plus récents, comme les bootcamps du Wagon, ou les formations en ligne d’OpenClassrooms, qui permettent de se former rapidement au développement informatique, sans pour autant développer le même niveau d’expertise que via les formations ci-dessus.
Parmi ces trois modèles, les écoles d’ingénieurs se différencient sans doute par la capacité de leurs étudiants à prendre du recul sur les technologies, à comprendre le fonctionnement global d’un programme informatique et à concevoir des algorithmes et architectures.
En revanche, ce sont sans doute des écoles moins traditionnelles que sortent les profils les plus immédiatement opérationnels. En effet EPITECH, 42 ou même OpenClassrooms utilisent une pédagogie par projet, dans laquelle les étudiants apprennent et développent leurs compétences en travaillant sur des projets inspirés de cas réels.
Les étudiants apprennent donc à développer sur le terrain, avec des enseignants qui jouent le rôle de professionnels, et qui ne sont là que lorsqu’il y a des questions. L’évaluation se fait sur le rendu final des projets réalisés par les étudiants. Ce fonctionnement très professionnalisant, permet aux étudiants de se créer un portfolio en même temps que de décrocher leur diplôme.
Recrutement de développeurs : où se trouve les meilleurs profils
Lorsqu’il s’agit de recruter des profils de développeurs, les recruteurs doivent faire face à un paradoxe : les meilleurs profils de développeurs sortent d’écoles d’ingénieurs… Mais la plupart des étudiants de top écoles d’ingénieurs s’orientent généralement vers d’autres carrières que le développement.
Mieux vaudra donc, souvent, s’orienter vers des profils issus d’écoles d’ingénieurs avec des majeures spécialisées dans les métiers informatiques comme EPITA, l’ECE, ou le pôle Léonard de Vinci, ou d’EPITECH.
Par ailleurs, se baser sur les seuls classements peut s’avérer réducteur. Il est ainsi pertinent d’analyser le portfolio des candidats et de faire passer des tests pratiques à vos candidats durant leur processus de recrutement dès que cela est possible.
Encore faut-il garder en tête que sur cette typologie de profils en forte tension, la plupart du temps le rapport de force est inversé. Ce sera surtout à vous de convaincre le développeur de rejoindre votre entreprise. Il faudra donc vous baser sur des éléments externes la plupart du temps.
Au moment de recruter un développeur, il sera ainsi essentiel de prêter une attention toute particulière sur le contexte du recrutement :
Quelles sont les méthodes de gestion de projet utilisées ? Quels sont les enjeux exacts auxquels le développeur devra répondre ? Une montée en charge, un système embarqué, du back-end, du front-end ? Sur quelle stack technique ? Certaines entreprises privilégieront les profils “Full-Stack” tandis que d’autres préféreront travailler avec des spécialistes…
Le point commun entre tous ces profils reste tout de même la capacité à apprendre et à se tenir à jour tout au long de sa carrière, mais également la capacité à présenter un portfolio de projets convaincants.
Les Bootcamps : nouveaux modèles de formation au développement
Plus récemment, de nouvelles formations, plus courtes, ont le vent en poupe. On parle de “Bootcamps”, en référence aux camps d’entraînement américains. Ceux-ci promettent de former au métier de développeur en quelques mois d’apprentissage intensif.
Elles s’adressent souvent à des profils en reconversion professionnelle, parmi lesquels se retrouvent par exemple des diplômés d’écoles de commerce.
Parmi les plus Bootcamps les plus connus, on peut citer Le Wagon qui s’adressait initialement aux porteurs de projets de startups souhaitant apprendre à coder, et qui forme aujourd’hui beaucoup de profils davantage orientés produit.
Un bootcamp en développement permet ainsi d’accéder à des bases solides en développement, et ainsi, au choix :
de devenir développeur soi-même ;de travailler plus efficacement au quotidien avec des développeurs expérimentés.
Dans le même esprit de nombreuses formations courtes appelées ont vu le jour : IronHack, Le Réacteur. Même EPITECH s’y est mis, avec la Code Academy, qui propose une formation Code & Go en 8 semaines.
Sur un format plus accessible, Simplon est une formation gratuite de tout aussi bonne qualité qui permet à des profils éloignés de l’emploi d’accéder aux métiers du développement.
De bons développeurs sortent de ces formations courtes, mais si celles-ci constituent un excellent vernis pour des profils produits, elles ne se substituent pas totalement à une expérience professionnelle en développement web. Ceux qui souhaitent s’orienter vers du développement pur, complètent ainsi souvent leur formation par une période de stage pour approfondir et mettre en pratique leurs nouveaux acquis.
Que penser des développeurs autodidactes ?
Autre approche enfin : l’apprentissage “passion” ou par la “débrouille”. En effet, le développement web est un métier que certains apprennent par eux-même, en plongeant les mains dans le code dès le plus jeune âge.
La forte culture du partage sur les communautés open source favorise ce mode d’apprentissage. C’est par exemple le cas d’un néophyte qui souhaiterait apprendre à développer en Rust.
Les profils de développeurs autodidactes ont l’avantage de mettre à jour leurs connaissances en permanence et d’être naturellement dans une logique de formation continue.
Un coup de main pour trouver les meilleurs profils techniques ?
Devenir développeur en 2021
Vous l’aurez compris, les voies sont nombreuses pour devenir développeur. Il n’existe pas aujourd’hui de voie royale à proprement parler. De la même façon, les entreprises qui cherchent à recruter des développeurs ont chacune leur approche de cet univers.
Certaines pourront ainsi avoir tendance à se concentrer sur des profils issus des meilleures écoles d’ingénieur, quand d’autres privilégieront les compétences opérationnelles de profils issus d’EPITECH ou de l’école 42, ou d’une formation spécialisée à l’université.
En bref : recruter un développeur
Plaçons-nous pour finir dans la position d’une entreprise qui cherche à recruter un développeur rapidement. Plus que l’école dont les profils sont issus, il sera surtout essentiel de :
porter une attention particulière au portfolio du développeur ;faire passer un test technique à vos candidats, par exemple avec les solutions de CodingGames ou de CodeSummit, afin de juger en condition réelles de leurs compétences techniques ;garder en tête que les développeurs sont sur-sollicités et ainsi privilégier un processus de recrutement rapide, en vous plaçant dans une posture de séduction pour donner envie aux candidats de vous rejoindre.
Usine Nouvelle : classement 2020
RangRang dans le classement général des écoles d’ingénieurÉcole15Grenoble INP – Phelma28ESILV310ECE411Grenoble INP-Ensimag512INSA Lyon614Centrale Nantes715EPITA817ENSAE920EFREI Paris1028ISEP
CodinGame 2020
ClassementÉcoleLieu1EnsimagGrenoble2Télécom ParisTechParis3INSA LyonLyon4Université Paris SudParis5École Polytechnique XPalaiseau6ISIMAClermond-Ferrand7ENS CachanCachan8EpitechMontpellier9Université Pierre et Marie CurieParis
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Thomas Motti
22 juil. 2021
Recrutement tech
Tout savoir sur Deno, le runtime Javascript qui monte
En 2018, à la Conférence de la Communauté JavaScript (ou JSConf), Ryan Dahl, évoque les 10 erreurs de conception de Node.js, 10 ans après sa création. En 2020, il lance officiellement Deno, pensé pour corriger ces lacunes et proposer un nouvel environnement de développement en JavaScript plus performant. Mais qu’est-ce que Deno et qu’offre-t-il de mieux que Node.js ? Est-il amené à le supplanter ? Voici un focus sur ces deux runtimes. Quels sont leurs points communs et leur différence et pourquoi l’un risque-t-il de remplacer l’autre ?
Deno, qu’est-ce que c’est ?
Bien que Deno soit une anagramme de l’indéboulonnable runtime Javascript Node.js et qu’il ait été conçu par le même créateur, il ne s’agit pas d’un fork de ce dernier. Lancé en 2020, Deno est au contraire un nouvel environnement de développement productif (ou runtime), sécurisé, pour JavaScript et avec un support natif de Typescript.
L’exécution de code TypeScript avec Deno n’exige pas d’étape de compilation: cela se fait automatiquement. Basé sur le moteur JavaScript V8 de Google, son noyau est construit en langage Rust (contrairement à Node.js qui est en C++). Par ailleurs, il utilise Tokio pour sa boucle d’évènements, elle aussi rédigée en Rust.
Deno bénéficie ainsi des technologies open source les plus performantes et offre une solution complète dans un même petit fichier exécutable. Il s’avère tout particulièrement efficace pour créer des serveurs web très sécurisés.
Quels sont les points communs entre Deno et Node.js ?
Deno et Node.js ont bien plus que leur créateur en commun. Deno étant conçu pour pallier les points faibles de son prédécesseur, les deux partagent de nombreuses similitudes et affichent un objectif commun même si leur fonctionnement n’est pas toujours basé sur des mécanismes identiques.
Deno et Node.js sont tous deux des runtime en lignes de commande qui permettent d’exécuter du code JavaScript ou TypeScript.Ils fonctionnent tous les deux sur le moteur V8 de Chrome : le moteur d’exécution JavaScript de Google.Ils présentent une grande souplesse et une facilité de prise en main pour le développement côté serveur avec JavaScript.Leur interface en ligne de commande est développée à partir du langage Rust.
Deno vs Node.js : les différences clés
Conçu pour combler les lacunes de Node.js., Deno présente aussi de ce fait de réelles différences avec son prédécesseur.
∙ Leur langage
Node.js est écrit en langage C++ et JavaScript alors que Deno utilise Rust et TypeScript. Ces derniers affichent de nombreux avantages par rapport à d’autres langages de programmation.
Rust garantit aux développeurs une belle productivité, mais aussi une sécurité accrue grâce à un traitement particulier des erreurs. Il est également très fiable et assure une gestion de la mémoire optimisée ainsi qu’une grande vitesse d’exécution. La prise en charge native de TypeScript par Deno est un atout considérable. Le développeur n’a plus besoin de passer par un long processus pour faire fonctionner TypeScript, le compilateur TypeScript étant déjà intégré. Il faut noter que TypeScript est de plus en plus populaire, et ceci tout particulièrement chez les développeurs front-end travaillant sur des technos comme Angular et React. Exigeant de la rigueur, TypeScript permet d’aboutir à un code robuste et moins enclin aux bugs. La maintenance est de ce fait plus aisée. Le compilateur intégré permet aux développeurs de ne pas avoir à déboguer les erreurs de frappe TypeScript et de s’épargner une chaîne de construction complexe.
∙ Du JavaScript moderne
Node a été conçu en 2009. Depuis, de nombreuses mises à jour et améliorations de JavaScript ont eu lieu. Par conséquent, le fait que Deno utilise la syntaxe moderne d’importation des modules est un gros atout par rapport à Node.
Alors que ce dernier recourt aux modules CommonJS comme système de modules par défaut, Deno emploie les modules ES. Sa manière d’importer ces derniers est de ce fait bien plus efficace. En effet, dans cet environnement le développeur peut charger uniquement les parties dont il a besoin à partir d’un package ce qui lui permet d’économiser de la mémoire. De plus, pour Deno le chargement est asynchrone contrairement à Node, ce qui est synonyme de gain de performance.
∙ Des dépendances
Node.js fait souvent l’objet de critiques concernant sa gestion compliquée des dépendances. Construits nécessairement avec le Package Manager “npm”, certains paquets Node.js intégrent parfois du code malveillant, et peuvent poser problème lors des mises à jour automatiques.
Avec Deno, le développeur gère les dépendances autrement. Il n’est plus tributaire de npm, il n’y plus de «package.json.». Le développeur spécifie chaque module de dépendance sous la forme d’une URL.
∙ Des outils complémentaires
Installation de scripts, formatage, débogage, regroupement, ou encore test, etc. Deno prend nativement en charge ces tâches qui sont réalisées par des outils tiers comme WebPack dans le cas de Node.js.
∙ La sécurité
Lors du développement d’un projet avec Node.js, le développeur télécharge des dépendances qui sont liées au projet. On parle de « node modules ». Ces packages ne sont pas vérifiés et des failles de sécurité peuvent s’y trouver. Le changement notable avec Deno vient ici de l’utilisation de Rust : de ce fait, la sécurité est omniprésente lors de l’exécution des scripts. Chaque opération exige une autorisation au niveau du runtime ce qui a pour résultat de bien sécuriser l’environnement d’exécution. Le développeur ne peut ni lire ni écrire un fichier sans en avoir préalablement obtenu l’autorisation.
∙ La compatibilité avec les versions antérieures de Node.js :
La librairie livrée avec Node.js est modifiée très régulièrement. Par conséquent, il est courant qu’un développeur souhaitant migrer son application sur la dernière version du runtime se retrouve confronté au non-fonctionnement de celle-ci sur cette cette nouvelle version. Il est alors nécessaire de remettre son application aux nouveaux standards, ce qui est peut être chronophage et coûteux.
Deno va-t-il supplanter Node.js ?
Vient enfin le temps de la question que tout le monde se pose. Deno sonne-t-il le glas de Node.js ? Sans doute la réalité n’est-elle pas aussi tranchée.
Deno est un runtime encore jeune, mais en développement très intensif depuis son lancement. Pour le moment, il est un peu tôt pour que les entreprises l’adoptent massivement. Encore faut-il d’abord que Deno tienne toutes ses promesses et qu’il parvienne à rattraper l’énorme écosystème Node.js.
Toutefois, dans la mesure où il vient résoudre une bonne partie des inconvénients majeurs de Node.js, il y a fort à parier qu’il le remplacera bel et bien un jour. Plus stable, plus performant, avec une gestion des dépendances mieux pensée, Deno dispose de tous les atouts pour séduire développeurs et entreprises. Il figure assurément parmi les technologies montantes à suivre de très près.
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Thomas Motti
28 juin 2021
Recrutement tech
Comment expliquer le succès de Rust ?
Lancé en 2010, Rust est un langage de programmation désormais adopté par des centaines d’entreprises dans le monde entier, de la startup au grand groupe. Il permet de concevoir des solutions rapides, polyvalentes et économes en ressources. A titre d’indication, au 1er trimestre 2020, il avait attiré plusieurs milliers de développeurs ! Google, Microsoft, Dropbox, ou encore AWS l’utilisent pour leurs projets. Comment expliquer ce succès ? Quels sont les atouts de Rust par rapport aux autres langages ? Quel est le rôle de la communauté Rust ? Comment doit-on procéder pour devenir développeur spécialisé en Rust ? Patience : d’ici quelques minutes, vous saurez tout ce qu’il faut savoir sur Rust !Rust, qu’est-ce que c’est ? Rust a été développé en 2006 par Graydon Hoare, développeur chez Mozilla, sur son temps de loisirs. Son objectif premier était alors d’éradiquer les failles de sécurité liées à la mémoire dans le moteur de rendu Gecko de Firefox. Pour ce faire, il a conçu un langage de programmation qu’il qualifie de « moins ennuyeux », open source, misant avant tout sur la sécurité et la vitesse d’exécution. Mozilla s’associe à son projet en 2009 et en signe la naissance officielle dès 2010. Ce n’est cependant qu’en 2015 que le nouveau langage passe en version stable. Il est alors utilisé pour développer Servo : un nouveau moteur de rendu pour les navigateurs web.Rust se fonde sur et assemble des concepts déjà connus de langages existants. Il se positionne à mi-chemin entre des langages de bas niveaux comme C et des langages abstraits de plus haut niveau comme Java ou Ruby on Rails. À priori, sa syntaxe ressemble à celle d’autres langages de programmation de systèmes issus de la famille C, C++. Cependant, l’ensemble des mots-clés du C ne sont pas réservés par le langage ce qui en fait un langage sémantiquement différent. Les fonctionnalités de Rust sont nombreuses. On peut citer parmi d’autres les abstractions sans coût, la sûreté de la mémoire, la sémantique de mouvement, le filtrage par motif, l’inférence de type, etc. Sécurité, concurrence et rapidité, maîtres-mots du fondateur, sont garanties notamment grâce à son backend LLVM qui propose de multiples dispositifs visant à l’optimisation des instructions. Ce nouveau langage est tout particulièrement performant pour faire de la programmation de systèmes, du développement d’applications web, de services réseau et de systèmes embarqués.Vous souhaitez recruter un développeur ?Un langage qui a plus d’un atout dans sa mancheRust présente de nombreux avantages par rapport à d’autres langages de programmation.Sa sécurité :Rust innove avec un traitement particulier des erreurs. En effet, son compilateur détecte les bugs et la mauvaise gestion des ressources. Il fournit des informations essentielles et pertinentes sur la façon de les corriger contrairement à d’autres langages qui n’envoient que des erreurs dites cryptiques (qui ne s’expliquent pas vraiment). Sa fiabilité : Avec un puissant système de typage et son modèle d’ownership, Rust assure la sécurité mémoire et celle des threads. Sa gestion de la mémoire :La mémoire représente souvent une faille dans les langages de programmation. En effet, si celle-ci est pleine elle peut entraîner une erreur système et ouvrir grand la porte aux hackeurs. Pour contrer cela, la plupart des langages sont aujourd’hui équipés d’un « garbage collector » qui supprime les objets non utilisés dans la mémoire, mais ralentit l’exécution du code.Le compilateur de Rust évite ce dispositif, car il vérifie d’éventuelles erreurs dès la compilation. Sa vitesse :Le langage de programmation affiche une rapidité d’exécution tout à fait remarquable. Celle-ci est assurée par l’absence de « garbage collector », mais ce n’est pas tout. En général, quand un projet en développement devient complexe, des abstractions sont incluses dans le code pour le rendre plus facile à maintenir, plus personnalisable et pour permettre d’ajouter davantage de fonctionnalités. Or souvent, cette opération pénalise les performances d’exécution du programme. Rust offre la possibilité de programmer des abstractions sans les compromettre avec le concept « zero cost abstractions ».Sa productivité :Grâce à Cargo, un outil de compilation et de gestion de paquets, les développeurs Rust sont très productifs. De plus, le langage de programmation est livré avec une documentation très complète. Rust : la sécurité avant tout !La sécurité est un des principes fondamentaux de Rust. Il offre de meilleures garanties en matière de sécurisation des logiciels que les langages C et C++ grâce à sa gestion optimum de la mémoire. Ainsi, il apparaît comme étant la plus pertinente et performante solution pour le développement d’applications système sécurisées. Le rôle clé de la communautéLe 8 février 2021, une organisation à but non lucratif chargée de gérer le langage de programmation Rust est fondée : la Rust Foundation. AWS, Huawei, Google, Microsoft, Facebook et bien sûr Mozilla s’associent et s’engagent à soutenir financièrement son développement sur 2 ans. La présence de ces grands noms de l’informatique promet des pistes d’amélioration de Rust mais également un essor de son adoption par les entreprises. Notons également que ces organisations l’utilisent pour le développement d’éléments importants de leurs propres projets. Mais ce qui fait la force du langage, c’est aussi et surtout une communauté structurée très dynamique. En effet, étant totalement open source, il est développé de manière ouverte par les développeurs de Mozilla et est enrichi par les expériences et travaux de toute la communauté. Tous contribuent à son amélioration et à son développement. Cette communauté se compose de gens passionnés et affiche un code de conduite très strict. La richesse de la documentation et la disponibilité de la communauté permettent aux développeurs d’apprendre Rust très rapidement. Apprendre le Rust : comment devenir développeur Rust ? Rust est très apprécié des entreprises, mais est encore peu connu des développeurs. Les développeurs spécialistes de Rust se font donc encore rares sur le marché. Devenir développeur Rust pourrait donc bien être un pari gagnant sur l’avenir. Fondamentalement, l’apprentissage de Rust n’a rien de complexe en soi, pour un développeur qui maîtrise déjà d’autres langages. Si les débuts peuvent être un peu laborieux, le jeu en vaut la chandelle.Pour s’immerger dans ce nouvel environnement, Rust est accompagné d’une formidable documentation. Pour démarrer, il existe un document de référence : « The Rust Programming Language » qui donne une vue d’ensemble du langage. Mais il est également possible de choisir des éléments de documentations plus brefs : « Rust by Example » ou « Rustlings ». Par ailleurs, une communauté dynamique est là pour faciliter l’apprentissage de tous. Vous cherchez un développeur Rust ? Nos équipes se tiennent à votre disposition pour vous aider à dénicher la perle rare !Pour aller plus loin : Que faut-il penser du No-Code ?Tout savoir sur le Deno.jsL'IA, le futur di développement ? 
Thomas Motti
2 juin 2021
Fiches métiers
Recrutement tech
Lead Developer
Selon l’entreprise dans laquelle il travaille, le lead developer, ou Lead Dev a deux activités :
Il est le responsable technique des différents projets, mais il peut être également le superviseur, le manager de son équipe de développeurs.
Le lead developer est un vrai chef d’orchestre. Quels sont son profil, ses missions et comment accède-t-on à ce poste ? Voyons tout cela ensemble.
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Un « Lead Dev », c’est quoi ?
Le Lead developer pourrait être traduit en français par “développeur en chef”. En cela, il doit s’agir avant tout d’un développeur expérimenté et polyvalent. La plupart du temps, il sait aussi bien coder en Front-end qu’en Back-end, et maîtrise l’administration systèmes et réseaux. Ses compétences et connaissances techniques se doivent d’être solides. Elles lui permettent de prendre la responsabilité du développement technique des projets web ou produits de l’entreprise ou de l’agence pour laquelle il travaille. Organisation, planification et développement, il en garantit la réussite depuis leur lancement jusqu’à leur aboutissement.
Son rôle au sein d’un projet et d’une entreprise va bien au-delà de la rédaction de lignes de code. Il joue un véritable rôle de manager et de coach de l’équipe de développeurs avec qui il collabore. Il est là pour la former, la faire évoluer et monter en compétence.
Précisons également que le poste de Lead Dev peut parfois être confondu, à tort, avec les jobs de Tech Lead, voire de CTO.
Le Lead Developer est le garant des bonnes pratiques de développement, et du bon déroulement des différentes phases de projet, au sein de son équipe.
En revanche, le Teach Lead est pour sa part expert sur un ou plusieurs langages et/ou outils. Il s’occupe alors de définir l’architecture logicielle, et les technologies à utiliser pour répondre au mieux à une problématique.
Pour finir, le Lead Dev ne doit pas non plus être confondu avec le CTO (Chief Technical Officer, ou Directeur Technique) qui est souvent associé de l’entreprise, et est à la tête de toute la partie Tech de l’entreprise, y compris avec ses aspects juridiques et administratifs.
Quelles sont les missions d’un Lead Developer ?
La plupart du temps, le Lead Dev supervise l’aspect technique, mais aussi humain d’un projet web. En effet, il encadre, accompagne son équipe de développeurs pour assurer la réussite de chaque mission.
Ses missions techniques :
Au quotidien, le Lead Developer dirige une équipe de développeurs. Présent à toutes les étapes de la conception des projets, il en garantit la qualité et la réussite. Pour ce faire, il analyse les besoins et les contraintes techniques de ces derniers. Les choix techniques et le contrôle de la parfaite progression du développement sont également assurés, le tout en suivant le cahier des charges défini en amont. Il veille à ce que le code soit de qualité et résout les problèmes techniques éventuels rencontrés par son équipe.
C’est encore lui qui assure le respect des délais et du budget imposés par le client. Il conçoit et met en place les phases de tests techniques dans le but de garantir la viabilité du projet. Enfin, il prend également en charge la rédaction de la documentation technique.
Par ailleurs, le Lead Dev réalise une veille technologique constante. Elle lui permet de conserver un esprit critique, de prendre du recul, et de pouvoir proposer ce qu’il y a de mieux et de plus adapté aux clients et utilisateurs. Il reste à l’écoute des pratiques concurrentielles.
Ses missions managériales :
Le Lead Dev gère ses équipes à la manière d’un coach. Il fait preuve d’écoute et sait aussi bien accompagner un groupe que chaque personne individuellement. Il motive, inspire ses collaborateurs et insuffle une dynamique au groupe. Grâce à lui, tous sont dans les conditions optimales pour exprimer pleinement leur potentiel.
Disposant de larges connaissances techniques, le Lead Developer a souvent pour mission de former ses équipes de développeurs. Auprès des plus jeunes d’entre eux, il représente un véritable mentor et assure leur rapide montée en compétence.
Par ailleurs, son avis est très appréciable lors du recrutement de personnes qui intègreront son équipe. Il connaît les besoins de ses collaborateurs et les compétences requises. Il peut ainsi travailler de concert avec les recruteurs ou l’équipe RH.
Quelles sont les compétences d’un bon Lead Dev ?
Les compétences techniques
Elles sont solides en matière de Front-end comme de Back-end. Le lead dev dispose également de connaissances dans diverses technologies ce qui lui permet d’avoir une vision globale des projets.
Voici notamment les compétences qu’il maîtrise nécessairement :
plusieurs langages de programmation tels que HTML, JS, PHP, Java, Python, mais aussi différents frameworks ;l’administration systèmes et réseaux ;les méthodologies de gestion de projet comme Agile ou Scrum ;les outils de testing.
Les soft skills
Le Lead Developer doit disposer de nombreuses qualités personnelles surtout en tant que manager d’une équipe :
il est à l’écoute, sait se montrer pédagogue, encourageant et bienveillant ;l’esprit d’initiative, le leadership et la capacité à insuffler un esprit de groupe sont indispensables pour mener son équipe au sommet ; il est à l’aise à l’écrit et à l’oral. Il sait communiquer de manière fluide, qualité qui lui permet de bien centraliser et coordonner les projets. D’un côté, il peut accompagner les développeurs et du côté de la direction, il est en mesure de faire comprendre des concepts parfois complexes, et convaincre ;l’organisation, la rigueur font partie de ses qualités et il dispose d’une très bonne capacité d’analyse ;il est curieux et à l’affût de toutes les nouveautés de son secteur.
Vous souhaitez évaluer vos candidats Lead Dev ?
Comment devient-on Lead Developer ?
Le Lead Developer doit justifier d’une grande expérience en matière de développement. Il s’agit ainsi presque systématiquement d’un ancien développeur. Pour accéder à ce poste, il y a donc deux grandes possibilités : via une promotion en interne, ou alors via des études spécialisées :
un BTS, un DUT ou une licence d’informatique ;un master en informatique, un diplôme d’école d’ingénieur ou d’informatique.
Combien peut gagner un Lead Developer ?
La rémunération d’un Lead Dev dépend de beaucoup de critères. S’il travaille dans une grande entreprise ou dans une startup ou encore s’il est freelance, son salaire ne sera pas le même. Idem s’il est à Paris ou en province, et s’il a de l’expérience sur ce poste.
S’il fallait définir une fourchette globale :
Un Lead Dev Junior peut espérer gagner entre 55 et 65 k€/an ;La rémunération d’un Lead Developer plus Sénior pourra atteindre 65 à 75 k€/an.
Vous souhaitez être accompagnés sur le recrutement de vos équipes tech ? Parlons-en !
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Thomas Motti
26 mai 2021
Recrutement tech
No Code, Low code : que faut-il en penser ?
No Code, Low Code, dans le monde de la Tech, on entend de plus en plus parler d’outils qui permettraient de réaliser des produits informatiques… sans informatique ! La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid 19 a accentué cette tendance. Elle a en effet remis en cause le fonctionnement des entreprises qui ont dû se réorganiser et trouver des solutions digitales rapides à déployer et faciles à utiliser. Mais elle a aussi motivé de nombreuses personnes à entreprendre dans le domaine du digital.
Le No Code permet d’y parvenir sans faire appel à un développeur informatique. Comment fonctionne-t-il ? Quelle est la différence avec le Low Code avec lequel il est parfois confondu ? Le No Code marque-t-il le début d’une révolution dans le monde du développement ou présente-t-il des limites ? On vous donne notre avis sur le sujet !
Le No-Code, qu’est-ce que c’est ?
La promesse de départ du No Code est simple : permettre au commun des mortels de développer des outils informatiques sans avoir à écrire une seule ligne de code. L’outil No Code génère automatiquement le code nécessaire en lieu et place de l’utilisateur.
Construites sur des environnements de type PaaS (Platform as a service) ou SaaS (Software as a service) hébergées dans le Cloud, elles offrent la possibilité à tous de réaliser des sites web, des applications mobiles, des logiciels, des API, un chatbot, un jeu vidéo, des stratégies e-marketing, etc. La plupart du temps, via une interface utilisateur simple, l’utilisateur peut créer ce qu’il désire par le principe du glisser-déposer (drag and drop) à l’instar d’un Builder WordPress. Un tutoriel permet ainsi en quelques minutes, ou quelques heures tout au plus, de maîtriser l’outil.
Notons cependant que de très nombreux outils sont aujourd’hui estampillés “no code”. Ces solutions rassemblent alors des dispositifs bien différents dont la facilité d’utilisation est assez variable. Quand certains seront très simples d’utilisation (Wix, Shopify, Squarespace…), d’autres peuvent être plus complexes à manipuler (Zapier, ou a fortiori son concurrent Integromat, par exemple). Ils proposent chacun des fonctionnalités plus ou moins avancées.Voici quelques-uns des outils No Code les plus populaires :
WordPress, l’outil No Code le plus connu de tous pour créer des sites web. Open source et gratuit, il bénéficie d’une énorme communauté et d’une grande documentation. On peut citer aussi Bubble, Carrd, Webflow, etc. ;Adalo et Glide pour réaliser une application mobile ;Buildbox ou Capterra pour créer un jeu vidéo ;Chatfuel ou Crisp pour concevoir un chatbot ;Mailchimp ou Sendinblue pour éditer des newsletters, mettre en œuvre des campagnes e-marketing ;Airtable, Notion, Zapier, pour automatiser des tâches, ou optimiser ses projets.
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No Code ou Low Code ?
Le terme No Code est parfois associé à celui de Low Code. Pourtant ils ne désignent pas la même chose et ne s’adressent pas aux mêmes utilisateurs. Si le No Code offre à tous la possibilité de créer des outils informatiques sans aucune notion de code, le Low Code, lui, cherche à limiter le recours au développement pour ceux qui savent coder ! Il permet de booster la productivité des équipes de développeurs en leur assurant d’avoir accès à des moyens de construire plus rapidement leurs produits numériques.
Il est fréquent que ce qui est désigné sous le nom de No Code soit en fait du Low Code. En effet, il s’agit bien souvent d’outils qui nécessitent des notions de code (HTML, CSS, voire JS, Python ou SQL) pour parvenir à des résultats probants. Le Low Code permet aux développeurs d’intégrer des briques plus personnelles de code dans un environnement.
Lightning de Salesforce, App Marker de Google, Quick Apps Designer d’Appian, Application Development de ServiceNow, sont de bons exemples de solutions Low Code.
Le No Code, une révolution…
Avec la pénurie de développeurs sur le marché, la transformation digitale des entreprises, le développement du télétravail, de l’auto-entrepreneuriat, de la vente en ligne, le No Code est une vraie révolution. Il répond aux besoins autant des entrepreneurs que des entreprises ou encore des particuliers.
Il se distingue donc par de nombreux avantages :
Réduire ses coûts
En se passant d’une agence web et de développeurs, l’utilisateur maîtrise son budget.
En effet, la plupart des outils No Code sont gratuits jusqu’à un certain niveau de fonctionnalités.
Tester un projet, trouver son marché et le développer
Rapidement et sans utiliser trop de ressources, les solutions No Code permettent de
disposer d’outils numériques pertinents pour un projet dès sa naissance.
Grâce à lui, le concepteur peut aisément générer ses premiers clients et/ou voir si le produit à un intérêt en le testant (Proof of concept).
Si tel est le cas, l’outil No Code est la plupart du temps pensé pour faciliter le passage à l’échelle (scale). Ainsi, si le trafic augmente, les serveurs suivent. Il n’y a aucune gestion technique à prévoir, tout est pris en charge par la plateforme.
Pour les startups qui ont besoin de mettre rapidement sur le marché des applications ou d’améliorer l’expérience client, ces solutions No Code sont idéales. Elles le font également pour les plus grandes entreprises qui peuvent vouloir tester une idée et sa pertinence rapidement, avant de l’industrialiser.
Développer l’autonomie des équipes
Au sein d’une entreprise, les outils No Code offrent la possibilité à certains services, comme le marketing, de mettre en œuvre leurs idées sans avoir à passer par des développeurs. Formulaires, pages web, etc. Ces équipes y gagnent en autonomie et en productivité
… et des limites
Les solutions No Code sont encore souvent limitées dans leurs fonctionnalités, mais aussi dans leur design. L’application ou le site web qu’elles permettent de réaliser ne seront pas personnalisés et risquent de ressembler à beaucoup d’autres. De plus, lors de leur création l’assemblage des briques est contraint par l’outil même et rend ainsi les projets moins flexibles.
Par ailleurs, pour faire évoluer son outil, l’utilisateur dépend entièrement de la plateforme No Code choisie. Et l’éventuelle opération de migration des données vers une autre plateforme s’annonce parfois compliquée.
Il faut noter aussi qu’il est important de rester vigilant en matière de sécurité. Les applications réalisées avec ces solutions, si elles sont vouées à être tournées vers l’extérieur, doivent soutenir les bonnes pratiques. Au même titre qu’une solution custom interne, elles doivent satisfaire les mêmes exigences en matière de chiffrement des données, de système d’autorisation et d’authentification, etc.
Qui plus est, la frontière No Code / Low Code est ténue, et mettre en œuvre un produit numérique abouti nécessite souvent de savoir développer. Le principe même du No Code perd ainsi de leur intérêt.
Trouver un développeur
Notre avis sur le No Code
Le No Code est une solution idéale pour tester rapidement la fiabilité et la viabilité de nouvelles idées, et mettre en route rapidement de nouveaux projets. Il est très utile aussi pour construire un projet d’envergure moyenne qui n’est pas voué à durer. Utilisé par les développeurs, il peut aussi leur permettre de se concentrer sur des tâches plus techniques.
Cependant, si votre entreprise a besoin d’un outil numérique plus abouti, pour un projet à long terme, opter pour un développement sur mesure sera la solution à privilégier.
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Thomas Motti
10 mai 2021
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Emile PennesCo-fondateur de GetPro