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Recrutement tech
Comment recruter des profils tech quand on n’est pas “geek” ?
Pour des non-initiés, l’univers de la tech peut paraître compliqué. Anglicismes à foison, des termes apparaissent, disparaissent, se transforment, pour enfin devenir ‘has been” après 2 ans…En bref, un véritable casse-tête quand on se penche pour la première fois sur le sujet. Mais la tech est aussi, et surtout un secteur en constante évolution. En plein essor. En pleine transformation.Notre objectif du jour : vous aider dans votre approche du recrutement tech ! Comment communiquer avec ces profils ? Quelles sont les informations à mettre en avant ? Comment monter rapidement en compétences sur du recrutement tech ? Nous allons tenter de répondre à toutes ces questions ! Pour cela, nous avons interrogé Jonathan, Tech Recruiter chez GetPro afin qu’il nous aide à répondre à cette question : est-il possible de recruter des profils tech sans être familier avec cet écosystème ? Les caractéristiques des profils tech Le recrutement tech est aujourd’hui une compétence d’autant plus recherchée que les profils sont, pour la majorité, en très forte tension. Le nombre de profils qualifiés et expérimentés est très inférieur à la demande. Les profils tech sont donc fortement sollicités. Il est donc parfois nécessaire de faire des concessions sur vos critères de recherche ce qui rend l’exercice d’autant plus difficile.Premier conseil GetPro : Evaluez minutieusement, dès le départ, votre besoin en fonction de votre projet pour éviter de devoir revenir ensuite sur des éléments de votre recherche, qui ne serait pas réellement nécessaires..Autre caractéristique de l’écosystème tech :, le vocabulaire employé. Un vocable qui peut, à première vue, sembler “barbare” : Fullstack, DevOps, UX/UI, Front-End / Back/End, etc…Beaucoup d’anglicismes pour définir des tâches techniques et spécifiques et qu’il vous faudra connaître pour échanger avec les talents concernés.  Chaque profil est différent et spécifique. Lors de notre interview, Jonathan nous a donné en exemple les 2 types de profils de développeurs qu’il a pu rencontrer au cours de son expérience chez GetPro : les “nouveaux développeurs”  qui vont rechercher de la proximité et favoriser les relations humaines et sociales. Ils aiment avoir une vision globale du projet sur lequel ils travaillent et portent une attention particulière à l’utilité du produit final. Ils peuvent s’impliquer dans presque n’importe quel type de projet à partir du moment où vous validez ces prérequis.Les « anciens développeurs” qui peuvent avoir tendance à être plus individualistes. Ils portent un intérêt aux projets techniques où ils mettront toutes leurs compétences en action. Ils portent moins d’intérêt au produit final et recherchent avant tout le challenge.  Ces deux exemples constituent des généralisations caricaturales,mais qui peuvent s’avérer utiles pour “catégoriser” les différents types de profils tech et adapter votre discours. La transparence : le secret d’une bonne communication avec les profils tech  La transparence avant tout. Comme expliqué précédemment, les profils tech sont TRÈS sollicités au quotidien (en particulier sur LinkedIn). N’hésitez pas lors de votre premier contact à décrire très précisément votre projet, votre besoin, votre entreprise et le futur environnement de travail du candidat. Avec ces informations, il est facile pour la personne de se projeter avec votre entreprise… ou non. En cas de refus, rien de grave : vous gagnez du temps et n’en faites pas perdre au candidat en continuant inutilement le processus de recrutement.Autres conseils GetPro: Evitez les approches trop formelles Rédigez des messages très personnalisés pour montrer l’intérêt que vous portez à un profil Quelles sont les informations à mettre en avant lors d’un premier échange avec les profils tech  ? Que ce soit sur la fiche de poste ou lors de votre premier échange avec un profil tech intéressant, voici les éléments à ne pas omettre: Détaillez informations sur l’entreprise et le projet Adopter le même vocabulaire que les profils concernés (pour des raisons de crédibilité) Précisez votre votre besoin : le candidat pourra ainsi déterminer s’il peut y répondre ou non Donnez un maximum de renseignements sur l’équipe et sur l’environnement de travailExplicitez les valeurs de votre entrepriseMontrez que vous recherchez un profil qui sera force de proposition et qui aura un rôle clé au sein de votre entreprise Indiquez la rémunération envisagée dès la fiche de posteL’importance du travail de veille Il n’y a pas de secret, si vous voulez monter rapidement en compétence sur les sujets tech, il vous faudra effectuer un gros travail de veille. Comment procéder ? Le plus efficace est bien entendu d’aller directement sur le terrain, de ne pas avoir peur de poser des questions sur les sujets techniques que l’on ne connaît pas. Assurez-vous juste de tourner vos questions de façon à rester crédible. Si vous en avez la possibilité, échangez au maximum avec vos collègues plus expérimentés. Ils ont probablement été à votre place et savent à quel point il peut être difficile de s’habituer à ce secteur. En complément, renseignez-vous sur l’actualité tech, de nombreux médias existent : la presse spécialisée, vidéos Youtube, fiches métiers que vous pouvez retrouver sur internet. Cela nécessite du temps et de la curiosité mais vous progresserez bien plus rapidement ! Les tips GetPro: Faites un tour sur différents Jobboard et regardez les fiches de poste pour vous en inspirerLes soft skills d’un recruteur tech La curiosité Pour progresser rapidement, la curiosité est la plus grande des qualités. Donnez vous les moyens d’en apprendre un peu plus tous les jours. Allez embêter vos collègues et fouiller sur le web ! L’humilité Vous n’allez pas devenir un expert tech en 2 semaines. Vous allez commettre des erreurs, vous emmêler les pinceaux, poser des questions qui vous paraîtront bêtes. Mais ce n’est pas grave. Beaucoup sont passés par là, il faut juste prendre sur soi et ressortir plus instruit de chaque interaction. La persévérance Vous allez en avoir besoin ! Les profils tech sont très volatiles et il vous faudra de la persévérance pour les amener au bout de vos processus de recrutement.  La méthode GetPro pour monter rapidement en compétence Un sérieux avantage qu’ont les recruteurs de chez GetPro est qu’ils baignent au quotidien dans l’écosystème tech. Cela facilite une intégration plus rapide des spécificités de l’écosystème tech et des besoins de ces types de profils.Par ailleurs GetPro s’efforce de créer un fort esprit de  solidarité entre les recruteurs. Nombreux sont ceux qui n’avaient pas d’expérience en recrutement tech avant de rejoindre GetPro. Il est donc fondamental pour les recruteurs plus expérimentés de soutenir, d’accompagner et d’être à la disposition des recruteurs novices pour assurer un bon déroulement du processus de recrutementDernier point : l’observation avant l’action. Les recruteurs novices sont accompagnés lors de leurs premiers mandats afin de ne pas être lancés directement dans la gueule du loup. Par exemple, ils ne prennent pas le lead lors du premier call de screening.  Finalement, peut-on être un bon recruteur tech sans être geek ? C’est tout à fait possible mais il faut avoir « un terreau favorable». Ce que nous voulons dire est qu’avoir un bon ancrage dans l’écosystème tech est un vrai plus. Les recruteurs chez GetPro baignent au quotidien dans cet univers et se familiarisent rapidement avec celui-ci.Il n’est pas nécessaire d’être un expert tech qui connaît chacun des sujets sur le bout des doigts. Mais il n’est pas non plus possible de se lancer dans la gueule du loup sans avoir de pré-requis, de connaissances ; vous risquez de perdre toute  crédibilité face à un candidat. Pour aller plus loin :Recrutement tech : Recruter des profils rares et en tensionRecrutement tech, quel impact de la grande démission  
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Thomas Motti
10 mars 2022
Recrutement tech
Infrastructure as Code : L’automatisation au service de votre entreprise
De plus en plus, les entreprises cherchent à automatiser les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée. L’Infrastructure as Code (IaC), ou autrement dit la gestion d’une infrastructure informatique à l’aide de lignes de codes, et non plus des processus manuels, est de plus en plus populaire dans les SI des entreprises.  L’Infrastructure as Code est aussi un concept clé de l’approche DevOps et offre des opportunités d’automatisation inédites. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Quels sont ses bénéfices ? Quels outils existent sur le marché ? Le BA-BA : qu’est-ce qu’une infrastructure informatique ? Un brin de définition Derrière le terme d’infrastructure, se cache l’ensemble de l’écosystème informatique dont a besoin une organisation : le matériel (les ordinateurs, les serveurs, les routeurs, etc.), mais aussi les logiciels (systèmes d’exploitation, serveurs web, etc.), et le réseau (connexion internet, pare-feu, sécurité, etc.).  Une infrastructure peut-être classique : la société possède ses propres composants. Dans ce cas, elle doit investir dans de nombreux équipements (ses propres serveurs, par exemple) souvent coûteux. Elle peut également être digitalisée,dans le cloud. Dans ce cas, les mêmes composants sont virtualisés. Accessibles en ligne, ils sont hébergés par un fournisseur de cloud comme Amazon ou Google. Le provisionnement d’une infrastructure informatique Le provisionnement rassemble la mise en place de l’infrastructure informatique, mais aussi de tout le travail d’accessibilité aux données et aux ressources informatiques. Serveur, utilisateurs (gestion des identités, contrôle d’accès, etc.), et réseau, tous peuvent être provisionnés. Le service peut également l’être notamment dans le cadre de l’infrastructure cloud. Recruter des profils techniques L’Infrastructure as Code, de quoi s’agit-il ?  Ces éléments introduits, venons-en au fait : l’IaC, qu’est-ce que c’est ? L’Infrastructure as Code est une pratique qui consiste à automatiser le provisionnement et la gestion de l’infrastructure informatique d’une entreprise à l’aide du code, en évitant des interventions manuelles. Cela fonctionne comme une programmation logiciel. . On peut aussi parler d’infrastructure programmable ou “software-defined”. Son concept a vu le jour en 2006 sur la plateforme cloud Amazon Web Services (AWS) du géant américain. Puis, il s’est développé grâce notamment aux plateformes de cloud public Microsoft Azure ou encore Heroku, et en 2010 avec OpenStack pour le cloud privé. Les années suivantes de nombreux autres outils ont été mis sur le marché tel que Terraform par exemple. Si l’IaC peut être adoptée pour tout type d’écosystème informatique, elle est surtout fondamentale pour le cloud computing et dans le cadre des pratiques DevOps. Pour rappel, le DevOps est la coordination des processus et des technologies et des personnes visant à offrir continuellement de la valeur aux clients.Elle s’adresse à toutes les entreprises qui conçoivent et exploitent des applications complexes et qui doivent pouvoir compter sur une infrastructure performante et complète.  Pourquoi intégrer une solution IaC dans votre structure ? L’IaC apporte de nombreux bénéfices aux organisations qui l’ont adoptée. Leur chaîne de production de service est plus fluide, plus agile ce qui permet un gain de temps et d’argent, une réduction des risques et une meilleure collaboration en interne. Plus de productivité et d’efficacité Grâce à l’automatisation de la plus grande partie de la gestion des ressources, le développement des logiciels est accéléré. Les développeurs peuvent se concentrer sur d’autres tâches à plus grande valeur ajoutée. L’IaC va dans le sens des exigences et des bénéfices liés au développement logiciel agile. Souplesse et vitesse sont au rendez-vous. La réduction de vos CAPEX et de vos OPEX Grâce à l’IaC, les développeurs et techniciens d’exploitation n’ont plus besoin de faire des configurations manuelles et de mettre à jour des composants matériels. Ils n’ont plus qu’à exécuter un script pour que l’infrastructure soit opérationnelle. Ils peuvent ainsi réaliser la tâche de plusieurs personnes. L’infrastructure est garantie conforme très rapidement. C’est l’assurance d’un gain de temps et d’une diminution des risques financiers.  La diminution des possibilités d’erreurs L’erreur est humaine. L’automatisation permet d’en éviter la plupart. Et si le code initial reste développé par des humains, sa vérification scrupuleuse interdit la réplication d’erreur. La réduction du shadow IT Au sein d’une entreprise, le département IT ne peut pas toujours répondre aux différents besoins des équipes. De ce fait, celles-ci peuvent utiliser des applications informatiques sans leur approbation. Ces pratiques entraînent des soucis de sécurité, et de conformités aux standards IT de l’organisation. L’IaC, correctement développé,  réagit bien plus vite !  La collaboration au sein de vos équipes L’infrastructure est du code. Les collaborateurs peuvent ainsi facilement le partager, le lire et le modifier. Tout ne repose pas sur une seule personne. La conception de l’infrastructure, les choix techniques et décisions sont faits collégialement.   Répondre aux nécessités du cloud computing Pendant longtemps le provisionnement de l’infrastructure informatique se faisait de manière manuelle : mise en place des serveurs, réglages des paramètres des équipements, etc. Ces opérations étaient chronophages et coûteuses. Avec l’arrivée et le développement du cloud, les capacités des outils ont augmenté avec la difficulté de les gérer. Au vu de leur taille et du nombre de leurs composants, il est devenu quasiment impossible pour les développeurs et les techniciens d’exploitations de provisionner ces infrastructures virtuelles sans l’IaC. L’outil de la transformation numérique de votre entreprise L’automatisation est une composante fondamentale et stratégique de la modernisation de l’informatique et de la transformation numérique de votre entreprise. L’IaC vous permet de disposer d’une infrastructure fluide et innovante travaillant à son service. Vous recrutez des ingénieurs informatiques ? L’IaC et la méthodologie DevOps Afin de réduire le délai de production des solutions numériques et optimiser la satisfaction client, les entreprises adoptent de plus en plus la méthodologie DevOps. Veillant à mieux faire communiquer et collaborer les développeurs et les opérationnels (ceux qui assurent la fiabilité des produits grâce aux tests, s’occupent des assurances qualité, etc.), elle est synonyme de réactivité. Pour cela, elle exige de mettre l’accent sur la rationalisation et l’automatisation des différentes étapes de la conception d’un produit. Dans ce cadre, l’IaC est particulièrement pertinente. De plus, elle permet la mise en place rapide d’environnements de test.  Inversement, l’IaC se passe difficilement de la méthodologie DevOps. En effet, appliquer ses pratiques aux scripts d’automatisation évite les erreurs et garantit qu’ils peuvent être déployés ou annulés en cas de problème.  Infrastructure as Code : quels outils choisir ? Si vous optez pour l’IaC, vous aurez le choix entre de nombreux outils. Parmi les plus populaires, citons : AWS CloudFormationSi vous travaillez avec les produits AWS, il est indispensable. TerraformDéveloppé par HashiCrop, Terraform voit le jour en 2014. Il est disponible en open source. Les éditions payantes proposent des fonctionnalités supplémentaires. Il peut s’intégrer à Azure, AWS ou Google Cloud. ARM ou Azure Resource Manager est l’outil proposé par Microsoft. Vous cherchez à recruter des profils d’ingénieurs ou de développeurs ?
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Thomas Motti
2 mars 2022
Recrutement tech
Tout savoir sur les BSPCE
Vous êtes une startup avec un business model solide. Vous souhaitez valoriser vos managers et collaborateurs les plus performants ? Les BSPCE sont peut-être une solution à envisager.  En effet, les BSPCE, ou Bons de Souscription de Parts de Créateur d’Entreprise, sont un outil très apprécié des startups pour bien démarrer et croître. Ils permettent de partager leur capital avec leurs employés et ainsi de les motiver en les faisant participer à la future réussite de l’entreprise. Attractifs, ils vont de pair avec un recrutement et une fidélisation plus aisée des talents. Que sont-ils concrètement ? Comment fonctionnent-ils et quelle est leur fiscalité ? On vous aide à y voir plus clair.   Définition : les BSPCE, qu’est-ce que c’est ?  Dans le cadre de TPE, PME ou startups, il arrive souvent un moment où vient la question de proposer à des salariés performants de rentrer au capital de l’entreprise.  Cela peut se faire selon plusieurs modèles. Les BSPCE sont l’un des modèles les plus répandus. Ceux-ci correspondent à une option d’achat sur des titres de l’entreprise. Ces bons d’achat permettent aux salariés concernés d’acheter ultérieurement des actions de la start-up dans laquelle ils travaillent à un prix fixe défini à l’avance.  Tout l’intérêt des BSPCE est donc d’inciter les collaborateurs à rester dans l’entreprise, en espérant que, lorsqu’ils achèteront les parts de l’entreprise (à la fin d’une période déterminée) leur valeur aura fortement augmenté.  Ce dernier a été fixé par le conseil d’administration lors de leur attribution et est valable pendant une période déterminée.  L’intérêt des BSPCE est d’aligner les objectifs des employés à ceux des dirigeants. En effet, si la société est florissante et croit, ils en profitent financièrement. Les BSPCE font ainsi participer les équipes à la réussite de l’entreprise, récompensent leur engagement et les fidélisent.  Vous cherchez à recruter des talents ? BSPCE : comment ça fonctionne ? L’attribution des BSPCE Les BSPCE sont donc des options qui sont attribuées gratuitement aux salariés, souvent aux collaborateurs clés. Le salarié ne devra donc débourser de l’argent qu’au moment où il exerce sont droit de souscription des parts. Le prix de l’acquisition étant fixé au moment de la signature. Ce prix d’exercice, aussi appelé strike price, ne peut pas être modifié par la suite.Si la valeur de l’action grimpe après la signature du contrat de BSPCE, le bénéficiaire peut exercer son droit d’achat, il devient alors actionnaire de l’entreprise. Si l’action ne monte pas, voire baisse, il peut ne pas le faire et ne perd ainsi pas d’argent.  Il n’est pas possible d’acquérir entièrement ses BSPCE à la signature du contrat. Il y a un calendrier d’exercice ou vesting. En général, rien n’est donné pendant 12 mois, cette période s’appelle le cliff. Puis, il est possible de les exercer au fil de sa collaboration dans la société. Un délai maximum d’exercice des BSPCE est fixé dans le contrat.  Il faut noter que si la société est vendue avant la fin du vesting ou entre en bourse, le bénéficiaire touche tout d’un coup. Il s’agit de la clause dite d’accélération. L’exercice des BSPCE Le bénéficiaire veut exercer ses BSPCE. Pour cela il doit tout d’abord remplir et signer son bulletin de souscription remis lors de l’attribution. Puis, il paye leur prix d’exercice par chèque, virement ou en compensation avec son salaire, prime ou autre. Dès lors, il devient actionnaire.  La vente des actions  Le salarié actionnaire peut vouloir vendre ses actions. Il a 3 moyens de le faire. Si l’entreprise entre en bourse (IPO), tous les bénéficiaires doivent exercer leurs BSPCE car ceux-ci sont réservés aux organisations non cotées en bourse. Ils pourront ensuite vendre leurs actions sur le marché.  Si la société est rachetée, l’acheteur achète toutes les actions résultant de l’exercice des BSPCE et paye la différence entre le prix d’achat à l’instant T et le strike price. Le bénéficiaire récupère ainsi directement son gain. Il est possible de vendre ses actions à un tiers. Cependant, beaucoup d’entreprises pratiquent le droit de préemption pour protéger leur capital.   Un exemple concret Un salarié reçoit 100 BSPCE donnant droit à 100 actions à un prix de 10 € par action. Après le cliff d’une durée généralement de 1 an, il peut exercer ses BSPCE. Il doit donc payer 1000 € (100 x 10 €) à l’entreprise.  Le cliff terminé, il touche un % de ses BSPCE selon une régularité fixée dans le contrat jusqu’à la fin du vesting. Le % débloqué augmente chaque année.  Dans le cas où la valeur de l’entreprise croît et que les actions valent par exemple 20 €, le bénéficiaire réalise une plus-value de 1000 € (prix de vente – prix d’achat) une fois arrivé à la fin du calendrier d’exercice.  Par contre, si l’action chute à 5 €, il réaliserait une moins-value. Dans ce contexte, il ne faut logiquement pas qu’il exerce ses BSPCE.  Admettons qu’une entreprise rachète la société de notre bénéficiaire.  Si l’entreprise qui procède au ract propose 200 € par action, le titulaire des BSPCE touchera la différence entre le prix d’exercice et le prix de rachat à savoir 19 000 € ([200 € x100] – [10*100] € = 19 000 €). Un attrait pour les talents ?  Un salarié qui se voit attribuer des BSPCE dans son entreprise peut réaliser des gains potentiellement importants. Attention ils restent cependant hypothétiques.Les BSPCE sont synonymes aussi de reconnaissance sociale. Les salariés sont fiers d’en détenir, en parlent autour d’eux et deviennent souvent des ambassadeurs de leur société.  Besoin d’un coup de main pour fidéliser vos collaborateurs Quelles entreprises peuvent émettre des BSPCE ? Toutes les entreprises ne peuvent pas attribuer des BSPCE.  Voici donc les pré-requis pour qu’une société soit en mesure d’attribuer des BSPCE : être une société par action : une SA, une SCA ou un SAS ;être immatriculée depuis au moins 15 ans ;être soumise à l’IS en France ;ne pas être côtée en bourse ;qu’au minimum 25% de leur capital détenu par des personnes physiques ou par des personnes morales.  BSPCE : quelle fiscalité ? La fiscalité BSPCE est favorable pour les salariés et les employeurs notamment depuis la loi PACTE de 2018. Pour le salarié, s’il a passé plus de 3 ans dans son entreprise, il bénéficie de la flat tax de 30 % sur les plus-values. S’il a moins de 3 ans d’ancienneté, il paye également la flat tax, mais aussi les prélèvements sociaux de 17,2 %.  Concernant la société, elle est exempte d’impôts et de charges sociales en tant qu’émettrice de BSPCE. Candidats ou salariés : les questions à se poser avant d’accepter des BSPCE Avant tout, il est important de connaître tous les détails du contrat des BSPCE : le strike price, le vesting et la période d’exercice. Certaines entreprises sur-valorisées après une levée de fond fixent un prix d’exercice très haut. Dans ce contexte, il peut être difficile pour le candidat d’acheter les BSPCE et peut-être de faire une plus-value surtout s’il ne se projette pas à long terme dans la structure.  Par ailleurs, lors d’un entretien d’embauche, il doit veiller à s’assurer de ne pas trop sacrifier son salaire au profit des BSPCE. En effet, ceux-ci peuvent parfois être proposés par de jeunes entreprises en contrepartie d’un salaire plus faible.  Le mot de la fin Les BSPCE sont ainsi un dispositif particulièrement avantageux à la fois pour les salariés et pour les collaborateurs.  Pour l’entreprise, ils permettent : engager et fidéliser les salariés ;leur proposer un complément de revenu ;partager la valeur entre les collaborateurs et les dirigeants ;tout en limitant le montant des charges sociales liées à ces compléments de rémunération. Pour les collaborateurs, les BSPCE : sont une reconnaissance de leur valeur ajoutée au sein de l’entreprise ;et un moyen de bénéficier d’un complément de revenu ;tout en étant investis pour faire croître l’entreprise, dans l’espoir d’une plus-value à moyen terme. 
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Thomas Motti
17 févr. 2022
Recrutement tech
L’actualité des levées de fonds de Novembre 2021
Bienvenue sur cette nouvelle revue de l’actualité des levées de fonds. Une actualité qui s’est avérée particulièrement riche sur le mois de novembre, et plus globalement sur toute l’année 2021.  Simuler le coût de vos recrutements Lever des fonds ? La levée de fonds est un mode de financement auquel ont recours les startups et scale-ups, à différents stades de leur croissance. Si vous n’êtes pas familier avec les mécanismes classiques de la levée de fonds, n’hésitez pas à jeter un œil à notre focus détaillé sur le sujet. Levées de fonds, Novembre 2021 – le contexte Sur le mois de novembre 2021, ce sont près de 700 millions d’euros qui ont été levés par l’écosystème startup. Vous trouverez la liste des levées les plus notables du mois de novembre ci-dessous.  Notre top 15 des levées de fonds du mois de Novembre Leocare : 98M€ Leocare est une assurance nouvelle génération. Celle-ci peut prendre en charge votre assurance habitation, ou celle de vos véhicules (auto ou moto). Leocare s’appuie sur un fonctionnement zéro papier, et un modèle économique qui s’appuie sur une assistance en visio-conférence. Plug in Digital : 70M€ Plug In Digital est un start-up française qui compte parmi les plus grands distributeurs de jeux vidéos indépendants au monde. Leurs équipes accompagnent les éditeurs indépendants dans la distribution de leurs jeux. Elles comptent plusieurs succès à leur actif, tels que Dead Cells, Haven, ou Ghost of Tale.  Pigment : 63M€ Pigment est une plateforme de planification d’entreprise pour les entreprises à croissance rapide. Vous pouvez obtenir une vue d’ensemble de votre entreprise et modéliser n’importe quel scénario.  Singulart : 60M€ Singulart est une galerie d’art en ligne, qui propose une façon simple et innovante de trouver, choisir et acheter des œuvres d’art auprès d’une communauté internationale d’artistes sélectionnés pour leur talent. Lifen : 50M€ Lifen est une messagerie médicale simple et sécurisée qui permet d’envoyer et recevoir des courriers médicaux entre professionnels de santé. Lifen est d’ores et déjà compatible avec tous les logiciels classiquement utilisés au sein des cabinets médicaux.  Ze Energy : 40M€ Ze energy est un producteur indépendant d’énergie renouvelable qui développe, construit et gère des centrales solaires hybrides.  Evina : 20M€  Evina est une startup qui s’est donné pour mission d’aider les opérateurs mobiles, agrégateurs de paiement et e-commerçants à lutter contre la fraude. L’idée ? Garantir la légitimité des transactions réalisées sur mobile. Skytech : 16M€ SKYTECH donne une seconde vie aux plastiques issus de véhicules hors d’usage et accompagne la filière automobile dans ses objectifs de recyclage des produits en fin de vie. Primo1D : 15M€ Primo1D a développé une technologie RFID (radio frequency identification), dont l’objectif est de renforcer la fiabilité des données récoltées et traitées tout au long du cycle de vie des produits textiles et industriels. PhatoQuest : 15M€ PhatoQuest est une startup lancée par l’Institut Pasteur de Paris, qui propose des solutions de contrôle de qualité des biomédicaments par séquençage de nouvelle génération.  Quandela : 15M€ Quandela est une start-up fondée en 2017 et basée à Marcoussi, qui développe des modules uniques dédiés à la création d’un ordinateur quantique. Certideal : 15M€ CertiDeal est une plateforme e-commerce créée en novembre 2015 et exploitée par VC Technology. La plateforme est spécialisée dans la vente de produits électroniques reconditionnés. AKTIIA : 17,5M$ AKTIIA propose des bracelets permettant de surveiller simplement la pression artérielle en continu. 1kubator : 9M€ 1Kubator est le 1er réseau d’innovation francophone. Aujourd’hui, présent à Lyon, Bordeaux, Nantes, Rennes, Lille, Strasbourg et Toulouse, 1Kubator accompagne entrepreneurs et entreprises dans leurs efforts d’innovation.  Groover : 6M€ Groover est une plateforme qui vous permet de proposer votre musique aux blogs, curateurs de playlists et autres labels.  Vous faites partie des élues ? Vous faites partie de l’une des entreprises citées ci-dessus ? Toutes nos félicitations pour cette étape importante de franchie !  Qui dit levée de fonds, dit bien souvent recrutement. Il s’agit en effet d’aller chercher les talents les plus pertinents pour mettre à exécution la feuille de route écrite en collaboration avec les investisseurs.  Nos équipes sont à votre disposition pour vous aider à réaliser votre plan de recrutement. Rétrospective de l’année 2021 L’année 2021 touche à son terme.  C’est peu de dire que pour ce qui est des levées de fonds, celle-ci s’est avérée exceptionnelle.  Malgré la crise sanitaire, jamais la côte de confiance des startups françaises (mais également européennes, et mondiales) n’avait été aussi élevée. Le montant des levées de fonds a ainsi plus que triplé par rapport à 2020.  Qonto, Dental Monitoring, Swile, Sorare, ManoMano : de nouvelles licornes ont émergé en 2021. Avec la sortie de OVH Cloud (en raison de son entrée en bourse) de ce club très fermé, la France compte ainsi dorénavant 23 licornes. C’est-à-dire 23 entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars, qui ne sont pas des filiales d’un grand groupe, ni cotées en bourse. Fait marquant de cette année 2021, la startup de fantasy football Sorare a signé la plus grosse levée de fonds jamais réalisée en France, en levant un montant de 580 millions d’euros.  Deux autres secteurs se distinguent également en ayant levé plus de 100 millions de dollars : la FinTech et le Retail. Le mot de la fin ?  En cette fin d’année, vous venez de mettre un point final à votre plan de recrutement 2022 ? Si vous cherchez à recruter des profils rares et en tension, faire appel à un cabinet de recrutement IT est sans doute la solution pour gagner du temps et vous consacrer sur les activités opérationnelles qui vous permettront de faire progresser le CA de votre entreprise. Mener à bien votre plan de recrutement ambitieux
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Thomas Motti
22 déc. 2021
Recrutement tech
Développeurs : comment réussir votre veille technologique ?
L’écosystème tech est en constante évolution. En matière de programmation, de développement web, les technologies se renouvellent sans cesse. Pour progresser au quotidien et rester compétitif sur le marché du travail, il devient indispensable de suivre les innovations technologiques et de rester à la page sur les dernières avancées. Que vous soyez développeur, CTO, Product Owner, Product Manager, ou même marketeurs, il s’agit donc de s’adapter en permanence en menant une veille technologique efficace (et régulière). Celle-ci implique de collecter des informations, de les trier, les analyser, puis de les partager en interne. Le tout exige ainsi une bonne dose d’organisation, pour éviter de se perdre dans une masse de données et d’y passer trop de temps. Voici quelques pistes pour trouver une méthode qui vous correspond. Identifier vos objectifs Pour ne pas se disperser, il est bon de commencer par faire le point sur les objectifs clés de votre veille technologique. Cette veille s’inscrit-elle dans le cadre d’une formation, d’un changement de carrière, dans le but d’améliorer votre culture générale, ou encore de suivre les nouvelles tendances de son métier ? Ce questionnement vous évitera de perdre un temps précieux en vous dispersant sur des centaines de sites web différents ! Vous souhaitez élargir votre équipe ?Trouver les meilleures sources de veille par rapport à vos objectifsInternet grouille de sites sur n’importe quel sujet. Selon la nature de vos objectifs, il sera ainsi essentiel de sélectionner les sites les plus pertinents pour votre veille technologique. Culture générale pour profil généralisteVous souhaitez parfaire votre culture générale tech, ou la garder à jour ? Voici une sélection de sites qui vous permettront de nourrir une veille technologique généraliste :http://www.industrie-techno.com/Robotique, énergie et environnement, numérique, chimie, etc. Pour les professionnels de l’industrie, ce site identifie et décrypte les meilleures innovations du secteur et questions du moment. https://www.usinenouvelle.com/Aéronautique, automobile, défense, santé, le site créé en 1998 donne accès à toute l’actualité économique et technologique du secteur de l’industrie. En 2003, il a reçu le prix du meilleur site internet donné par le Palmarès de la presse professionnelle. https://www.usine-digitale.fr/Créé en 2013, ici vous trouverez des informations et de l’actualité sur les entreprises du numérique et tout ce qui est relatif à leur transformation digitale. https://www.frenchweb.fr/Depuis 2008, le magazine en ligne repère les startups, identifie et décode toutes les innovations utiles aux transformations numériques des entreprises. https://www.lemagit.fr/Le site recense toute l’actualité du secteur des IT, propose des décryptages, des conseils d’experts et ceci depuis 2008. https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/Documentation technique, articles scientifiques, le site est une mine d’or pour tous les ingénieurs. Il accompagne les industriels dans tous leurs projets de développement en répondant de manière ciblée aux problèmes spécifiques de chacun. Sa version papier existe depuis 70 ans. https://www.tech2tech.fr/Le site partage des guides et astuces sur tout ce qui touche aux serveurs informatiques, l’administration systèmes et réseaux.https://www.lemondeinformatique.fr/Le monde informatique version papier a été fondé en 1980. Seule sa version en ligne existe désormais. Actualités, dossiers et tendances IT. Elle compile tout ce qui est relatif à l’informatique professionnelle. https://www.maddyness.com/Analyses, enquêtes, mises en avant d’initiatives, de projets inspirants, etc., le site web fondé en 2011 est devenu la référence des startups françaises. Il accompagne les entrepreneurs au quotidien dans leur recherche d’innovation.https://www.journaldunet.com/Depuis 1999, le Journal du Net fournit des informations sur la digitalisation de l’économie à travers 10 rubriques telles que Adtech, fintech, IA, IoT, martech, etc. Il est le 1er site économique français en ligne. Informations spécialisées pour profil expert métierVotre objectif est plutôt d’approfondir vos sujets, et d’aller chercher des connaissances métiers précises ? Voici une sélection de sites plus ciblés, qui vous permettront de mener une veille technologique plus pointue.http://www.alsacreations.com/Conçu par l’agence web strasbourgeoise du même nom, alsacreation est un site communautaire de référence sur les technologies web. Forums, informations, interviews, Quiz, articles de fond, ressources et documentation, sa communauté est dédiée à la réalisation de sites et d’applications web de qualité. http://www.blogduwebdesign.com/Destiné aux webdesigners, le Blog du Webdesign propose des ressources, des tutoriels, des outils et des articles de qualité. Il accompagne ses lecteurs dans leur création d’interfaces et de sites web. http://wpchannel.com/Depuis 2009, WP Channel est spécialisé sur WordPress. Il propose de nombreux tutoriels vidéos gratuits en français ainsi que des conférences en replay et extensions téléchargeables. Il accompagne les débutants, mais aussi les experts.http://www.lafermeduweb.net/La Ferme du Web est un incontournable du monde du web. Fondé en 2008, il propose des astuces, articles, outils, tutoriels et bonnes pratiques du web.http://www.css3create.com/Tutoriels, conseils, démos, etc. Vous trouverez toutes les informations nécessaires pour vous former aux CSS, ou approfondir votre utilisation du CSS3. http://www.developpez.com/Fondé en 1999, developpez.com est une communauté francophone dédiée au développement informatique. Actualisés, tutoriels, FAQ, forums, etc., débutants comme professionnels y trouvent de l’aide et des ressources accessibles gratuitement et sans inscription.http://mattrunks.com/frSur Mattrunks, le motion designer trouve tout le nécessaire à son métier. Formations sur After Effects et Photoshop, actualités et astuces leur permettent de progresser au quotidien. http://korben.info/Tutoriels, tests de matériel, interviews, articles, etc. Le blog du célèbre Manuel Dorne dit Korben est une mine d’or pour tous ceux dont le métier nécessite d’être au fait de l’actualité informatique, de la cybersécurité ou encore de la culture geek.   http://code.tutsplus.com/Le site propose des centaines de tutoriels, guides et astuces gratuites en anglais pour aider les développeurs à réaliser des applications web et mobiles de qualité. http://www.smashingmagazine.com/Lancé en 2006, le site propose du contenu en anglais aux développeurs web et webdesigners. Il est l’un des éditeurs les plus actifs et importants de ressources sur le sujet. https://tutorialzine.com/Tutorialzine offre de nombreux tutoriels et articles à destination des développeurs.http://css-tricks.com/CSS Tricks figure parmi les sites incontournables sur les technologies CSS, HTML et JavaScript. http://line25.com/Fondé en 2009, il met à disposition des articles et des tutoriels sur la conception de sites web. Il se veut être un lieu de partage d’idées et d’inspiration. http://tympanus.net/codrops/Blog sur la conception et le développement web, il publie des articles et tutoriels gratuits. http://sidebar.io/Tous les jours depuis 2012, de nouveaux liens vers des sites web au design remarquable sont mis en avant.http://javascriptweekly.com/Le site publie hebdomadairement une newsletter contenant des articles, des actualités et des projets utilisant la technologie JavaScript. Il est possible bien entendu d’avoir accès à tous les contenus sur le site même.http://css-weekly.com/Newsletter hebdomadaire proposant des articles, outils et démos de qualité sur les technologies actuelles et tout particulièrement sur CSS.http://html5weekly.com/Toutes les semaines, les abonnés recevoient gratuitement des nouvelles, articles et tutoriels sur les technologies front-end : HTML, WebGL, Canvas, etc.http://news.humancoders.com/Un flux d’actualités collaboratif en français pour développeurs. Tous peuvent y partager des ressources, des liens, des articles. https://journalducoin.com/Journal Du Coin traite en français de toute l’actualité relative au Bitcoin, à la Blockchain, Ethereum, et aux crypto-monnaies en général.S’appuyer sur des outils adaptésUne fois les bonnes sources identifiées, encore faut-il les consulter ! Mais l’idée est d’y passer le moins de temps possible, pour un maximum d’efficacité. Pour ce faire, plusieurs techniques s’offrent à vous. Tout d’abord suivre le flux RSS d’un site internet permet de prendre connaissance des nouveaux articles publiés, mais il est conseillé aussi de s’inscrire à des newsletters ou encore mettre en place des alertes Google. Ces dernières se basent sur les mots-clés que vous aurez définis. Il est également possible de s’abonner à d’autres experts qui publient du contenu intéressant sur les réseaux sociaux. Filtrer les informations pertinentes Toutes les informations que vous allez recueillir ne sont pas pertinentes. Un tri s’impose. Demandez vous quels contenus pourront vous être utiles à l’avenir, et pour quelle raison. Ensuite, ils doivent être organisés par date et thématique afin de les retrouver plus facilement. S’imposer des créneaux de veilleIl est souvent difficile de trouver un créneau pour faire sa veille technologique. L’idéal serait qu’il s’intègre à une routine pour ne pas s’épuiser en cours de route. Il faut miser sur l’automatisme. Pour cela, la fin de la journée est à éviter. La pause de midi y est plus propice. Avant de se mettre au travail, une petite demi-heure de lecture avec un café est idéale ou pourquoi pas dans les transports en commun. Ou alors, vous pouvez vous y atteler le dimanche matin. Quoiqu’il en soit, il est fondamental de s’imposer un rythme régulier en fonction de ses possibilités. Et peut-être vaut-il mieux faire sa veille technologique en plusieurs sessions par semaine plutôt que sur plusieurs heures d’un coup. Transmettre les informations Lire les blogs, suivre les podcasts ou les vidéos YouTube, tout cela prend du temps. Vous pouvez valoriser ce travail en optant pour une veille technologique dite active. Partage des informations sur LinkedIn, participation aux discussions de la communauté, aide à ses pairs sur des forums, mise en place de meet-up, de présentations, etc. Elle consiste à transmettre à vos pairs et vos collaborateurs les données recueillies. Votre réseau vous nourrit, il faut en faire de même avec lui. Vous avez tout à y gagner : autorité sur le sujet, expertise, image positive auprès des employeurs, etc. Votre équipe tech s’élargit ?
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Thomas Motti
25 nov. 2021
Recrutement tech
L’actualité des levées de fonds Octobre 2021
Bienvenue sur ce nouvel article de la Toolbox GetPro ! En ce début du mois de novembre, alors même qu’il fait nuit presque toute la journée, nous avons décidé d’innover, et de lancer une nouvelle série d’articles, liée à l’actualité des levées de fonds. Une actualité qui, cela tombe bien, s’est révélée particulièrement riche sur le mois d’octobre, qui vient de s’écouler. Lever des fonds ?La majorité d’entre vous sait sûrement sur le bout des doigts ce qu’est une levée de fonds. (Dans ce cas, sautez directement à la section suivante de cet article). Pour les autres… Une petite piqûre de rappel ne fait après tout jamais de mal (n’y voyez surtout pas de mauvais jeu de mot en lien avec l’actualité Covid).Le principe d’une levée de fonds est simple. Pour pouvoir se développer et atteindre leur plein potentiel, certaines activités nécessitent des fonds importants. Des investissements importants qu’il est quasiment impossible pour les entrepreneurs de réunir par leurs propres moyens. Il est alors possible de faire appel à la banque, pour peu que celle-ci accepte de les financer… Ou de se diriger vers d’autres structures, notamment privées. Lorsqu’une entreprise se finance auprès d’autres structures que des organismes de crédit, on dit que celle-ci lève des fonds. Les sommes levées peuvent alors représenter quelques milliers ou dizaines de milliers d’euros ou de dollars (souvent lors de levées de pré-amorçage ou d’amorçage, appelées pre-seed ou seed en anglais), comme des dizaines ou centaines de millions.Levées de fonds, octobre 2021 – le contexteLe mois d’octobre à été fructueux pour ces entreprises. Elles ont levé des sommes astronomiques ! Que proposent-elles comme solution pour convaincre les investisseurs ? Combien ont-elles levé ? Plus de 959 millions d’euros, l’automne démarre en beauté !Notre top 15 des levées du mois d’OctobreSwile : 175M€Swile est émetteur de titres-restaurant et met à disposition des employés une carte utilisable dans les restaurants, boulangeries et supermarchés. Ils deviennent la 19e licorne française.360 Learning : 172M€360 Learning permet aux collaborateurs d’une entreprise de partager leurs connaissances à leurs collègues. Cette méthode baptisée « organisation apprenante » sélectionne 5% des employés pour créer des cours.DNA Script : 142M€DNA Script est spécialiste dans la fabrication d’acides nucléiques synthétisés de novo à l’aide d’une technologie enzymatiqueDental Monitoring : Licorne : 129M€Dental Monitoring met à la disposition des orthodontistes et des omnipraticiens la première solution d’orthodontie connectéeLhyfe : 50M€Lhyfe est producteur et fournisseur d’hydrogène vert et renouvelable pour la mobilité et l’industrie. Homa Games : 43M€Homa Games développe et édite des jeux vidéo en interne à travers le monde. La société a publié plus de 30 jeux.Egle Therapeutics : 40M€Egle Therapeutics a été fondée avec l’ambition de changer la donne dans le domaine de l’immunomodulation des cellules T-régulatrices (Tregs) grâce au concept unique consistant à affamer les Tregs tout en ciblant spécifiquement les plus immunosuppressifs..CleverConnect : 30M€Le groupe CleverConnect a pour ambition d’aider les entreprises à recruter les bons candidats, et les candidats à trouver le bon poste. CleverConnect accompagne plus de 2000 clients de toutes tailles et toutes industries sur leurs enjeux de marque employeur, sourcing, pré qualification des candidatures et mobilité interne.Batch : 20M€Batch est une plateforme d’engagement client, spécialisée sur les notifications push sur mobileTallano : 17,7M€Tallano Technologie développe une solution qui permet de réduire par aspiration à la source les émissions de particules par les systèmes de freinage à friction.Sharies : 15M€​​Sharies s’est imposé comme un leader dans le domaine du co-living en France.Piepacker : 10M€PiePacker est une plateforme de « jeu vidéo social », gratuite et légale, inventée par deux Français. Elle est disponible pour le grand publicSimundia : 10M€Simundia révolutionne le secteur de la formation professionnelle (Edtech). L’objectif de Simundia est de permettre à chacun d’être plus performant et épanoui dans son travail grâce au coaching professionnel.Jow : 6,3M€Créée en 2017, cette application (gratuite) propose de générer et de payer une liste de courses, créée à partir de recettes choisies par l’internaute.Addworking : 6M€AddWorking est une solution permettant de simplifier et sécuriser la gestion de vos sous-traitants et toutes autres ressources externes.Et à part ces têtes d’affiches ?Nombreuses sont les autres entreprises qui ont su tirer leur épingle du jeu et réaliser d’importantes levées de fonds sur ce mois d’octobre. Parmi elles figurent par exemple Helios, qui simplifie la gestion des finances individuelles, StoryFox qui réinvente la vidéo interview en entreprise, JHO qui propose des protections hygiéniques biologiques, Stimio qui fait entrer l’IoT dans l’univers ferroviaire, ou encore Moka Care qui prend à bras le corps la question de la santé mentale des collaborateurs.Projections sur la fin d’année 2021 L’année 2021 approche déjà de son terme. Après un mois d’Octobre marqué par des levées de fonds spectaculaires, et un nombre de nouvelles licornes françaises historique, il sera intéressant de voir si la tendance se poursuit en novembre et décembre. L’annonce d’une nouvelle levée de fonds pour Qonto, il y a quelques jours semblent indiquer que ce devrait être en effet le cas. Rendez-vous début Décembre, donc, pour voir si cela aura bel et bien été le cas. Vous faites partie des élues ?Vous faites partie de l’une des entreprises citées ci-dessus ? Toutes nos félicitations pour cette étape importante de franchie ! Qui dit levée de fonds, dit bien souvent recrutement. Dénicher les meilleurs talents pour réaliser la feuille de route définie de concert avec les investisseurs est une priorité absolue. Pour transformer l’essai et parvenir à exécuter votre plan de recrutement ambitieux, nos équipes se tiennent à votre service !
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Thomas Motti
9 nov. 2021
Recrutement tech
Et si les recruteurs étaient les nouveaux développeurs ?
Recruter des talents sur le marché du travail en France est de plus en plus difficile. Le marché n’a jamais été aussi tendu : certains secteurs, notamment la tech, mais également le BTP ou les services à la personne, connaissent une pénurie de candidats. Qui plus est, depuis quelques années, une tendance de fonds de questionnement semble s’être durablement installée. Une tendance qui s’est renforcée avec la crise sanitaire et la généralisation du télétravail. Nombreux sont ceux qui souhaitent aujourd’hui continuer à travailler de chez eux, sur un mode entièrement numérique.  Les conseils clés pour travailler en remote Le recrutement est ainsi devenu le problème n° 1 des dirigeants d’entreprise.  De ce recrutement dépendent l’activité et la croissance de leurs organisations. Talent Acquisition Managers (TAM pour les intimes) et Talent Recruiters se retrouvent donc au cœur de la machine. Ils sont de plus en plus sollicités.  Mais y a-t-il suffisamment de professionnels du recrutement sur le marché pour répondre à cette demande essentielle ? Tout le monde cherche des recruteurs  Les entreprises ont besoin de recruter En matière de recrutement, la pandémie a quelque peu rebattu les cartes… Confinements à répétition, crise économique, chômage partiel, etc. En 2020 l’heure n’était pas à l’embauche. Depuis, la confiance est revenue, au moins en partie, malgré les nouveaux variants du virus et les incertitudes.  Avec la reprise de l’emploi et la nécessité de pouvoir embaucher promptement des profils qualifiés pour redémarrer ou accélérer leur activité, les entreprises cherchent des recruteurs de talents. L’objectif est simple : être capable de réagir très vite pour regagner rapidement un haut niveau d’activité, et combler les besoins si elles se retrouvent en sous-effectif. Résultat ? A l’heure qu’il est, de nombreuses sociétés se retrouvent confrontées à une pénurie de main-d’œuvre alors qu’elles sortent tout juste la tête de l’eau…  Une nouvelle donne qui s’illustre aisément avec un chiffre mis en évidence par l’APEC. Près de 8 entreprises sur 10 prévoyant de recruter au moins un cadre au 3e trimestre (juillet-août-septembre 2021) anticipent la difficulté de trouver le bon candidat (baromètre de l’Apec — 3e trimestre 2021). Des secteurs en plein essor Par ailleurs, si la pandémie a bouleversé le marché du travail, il faut noter que dans certains domaines, la recherche de nouveaux candidats n’a jamais faibli. Certains secteurs n’ont pas été impactés particulièrement par la crise sanitaire. En effet, le recrutement de comptables, de trésoriers, de juristes, de personnels soignants n’a jamais réellement cessé. Le contexte a aussi été nettement favorable à certaines startups, qui bénéficient d’impressionnantes levées de fonds. Enfin, de nombreuses organisations ont vu naître de nouveaux besoins en reportant leur activité sur le digital.  En somme l’équation est la suivante : Certaines entreprises, les entreprises de la frenchtech en particulier, ont eu et ont toujours les moyens de recruter… mais doivent recruter de nombreux profils pour parvenir à scaler ;D’autres, impactées ponctuellement par la crise sanitaire, ont impérativement besoin de recruter pour remonter la pente.  Le constat est sans appel : les entreprises recrutent. Mais peuvent-elles seulement le faire ? Besoin d’un coup de main sur vos recrutements ? Une situation de pénurie : il manque des recruteurs et en particulier des Tech Recruiters Le recruteur, un asset précieux Entreprises qui recrutent, marché du travail tendu, pénurie de talents : dans ce contexte complexe, et toujours soumis aux aléas de la crise sanitaire, les recruteurs sont devenus une denrée rare. Une denrée précieuse que les entreprises s’arrachent, parfois à prix d’or.  Ainsi, les Talent Acquisition Managers sont aujourd’hui extrêmement sollicités. A fortiori les Tech Recruiters, spécialisés dans la chasse de talents aux profils parfois rares et toujours en forte tension. Qu’ils soient amenés à être rattachés au service des ressources humaines d’une entreprise ou qu’ils opèrent dans une agence, les plus talentueux sont donc très sollicités a fortiori s’ils sont spécialisés, notamment sur les métiers tech.  Sur ce marché pénurique caractérisé par une forte tension, le rôle des recruteurs est stratégique. Eux seuls peuvent permettre aux futures licornes françaises de repérer vite et bien les talents, puis de les attirer, qu’ils soient développeurs front-end, back-end, Lead Developer, QA Engineer, Scrum Master, ou autre Engineering Manager. Talent Acquisition Specialist : un blason redoré A la faveur de ce contexte favorable, les meilleurs recruteurs tirent donc leur épingle du jeu. Surtout, leur blason sort considérablement redoré de cette situation. Les entreprises prennent brutalement conscience que le rôle d’un recruteur se résume pas à trier des CV. Le rôle du Talent Acquisition est au contraire d’élaborer toute une stratégie pertinente et efficace pour parvenir à aller chercher les meilleurs candidats pour son entreprise ou son client. Une stratégie qui se centre avant tout sur l’expérience candidat.  Dans la Tech, ou la majorité des candidats croulent sous les sollicitations, le Tech Recruiter devient le porte-parole, le garant de la marque employeur de son client. Il s’agit de trouver les arguments qui sauront séduire les candidats : QVT, rémunération, remote, pertinence du projet, possibilité de BSPCE…  Plus que jamais, les entreprises prennent conscience que peaufiner leurs processus de recrutement est indispensable. D’autant plus aujourd’hui, alors que les grands groupes sont parfois plus en mesure d’attirer et de fidéliser les profils tech grâce à des projets de grande envergure, des rémunérations avantageuses et un environnement de travail optimum.  Une fois dit que le recruteur n’est pas juste un lecteur de CV, le constat est simple : les véritables experts du recrutement de talents high level sont rares.  Talent Acquisition Manager, Tech Recruiter : pourquoi cette pénurie ?  Le métier de recruteur a encore parfois mauvaise presse, et il n’existe que de très rares formations au recrutement. La plupart des recruteurs sont ainsi issus de formations généralistes : écoles de commerce, ou masters en gestion, administration des affaires, ou psychologie. Pour d’autres, la chasse de talents est une reconversion, après une première partie de carrière en marketing ou commercial, par exemple. Un comble pour une fonction clé pour n’importe quelle entreprise, en évolution permanente, et qui intègre de plus en plus de tech et d’innovation. Ce manque de formation, de connaissance et de reconnaissance de ce métier entretient donc la rareté des profils de recruteurs, et donc la pénurie que nous connaissons aujourd’hui.  La sursollicitation des recruteurs, et en particulier des recruteurs Tech  Au même titre que les talents qu’ils recherchent, les recruteurs spécialisés en IT sont extrêmement prisés. À l’instar des développeurs, ils reçoivent de nombreuses demandes sur LinkedIn ou par mail, plusieurs fois par semaine, de recruteurs leur proposant des offres toujours plus séduisantes. Ces profils sont en position de force et souvent en mesure de négocier des packages de rémunération qui auraient été impensables il y a encore un an !  En conclusion : recruteurs et développeurs, même combat ? A l’image de certains actifs boursiers, ou justement de certaines startups tech qui connaissent un essor fulgurant, les recruteurs Tech ont vu leur cote exploser ces derniers mois. Au point de recevoir des dizaines de sollicitations chaque semaine, comme c’est le cas des profils de développeurs depuis plusieurs années.  Les recruteurs sont approchés directement sur LinkedIn et par e-mail, au point parfois de développer un certain agacement. S’agit-il d’une hype passagère ? Cette situation est-elle vouée à durer dans le temps ? La crise sanitaire que nous traversons et ses répercussions vont-elles à nouveau rebattre les cartes ? Difficile de jouer les devins à ce sujet : seul l’avenir nous le dira ! Si d’ici là, vous cherchez justement à être accompagnés sur vos enjeux de recrutements, toute l’équipe GetPro se tient à votre disposition.
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Thomas Motti
30 août 2021
Recrutement tech
Développeurs web : les langages à la mode
A l’heure où les entreprises se digitalisent à tour de bras, les développeurs web sont une denrée précieuse sur le marché de l’emploi. Ils possèdent l’une des compétences les plus recherchées actuellement.  Il est devenu très difficile de se passer d’un développeur web, de nos jours, pour être compétitif. A fortiori en cette période de pandémie, à la faveur de laquelle le télétravail s’est étendu et les organisations ont largement développé leurs outils numériques pour s’adapter.  Les développeurs web sont aujourd’hui extrêmement sollicités, recevant jusqu’à plusieurs dizaines de prises de contact de cabinets de recrutement chaque semaine.  Attention cependant si tout une galaxie de langages s’offrent à vous, certains langages de programmation web sont plus recherchés que d’autres. Certaines agences se spécialisent même sur un langage de programmation donné, pour se démarquer.  Alors, quels sont les langages à la mode en 2021 ? Quels sont les langages web à la mode en 2021 ? Il existe des dizaines de langages de développement. Une bonne partie peut être utilisée pour du développement web. Il serait donc illusoire de vouloir tous les citer.  Certains se distinguent cependant par leur popularité ou leur polyvalence. Ces langages web les plus trendy en 2021, quels sont-ils ? Python, le plus polyvalent YouTube, Instagram, Pinterest, tous ont du Python dans les tuyaux ! (Le langage, bien sûr, pas un serpent !)  Python figure sans nul doute parmi les langages web les plus populaires. Placé sous licence libre, Python est souvent l’un des premiers langages de programmation appris par les néophytes. Il présente le double avantage d’être rapide à apprendre et facile à utiliser.  Python offre aux développeurs une large gamme de bibliothèques régulièrement mises à jour et d’extensions, qui permettent de réaliser des projets très variés : web, scripts d’automatisation, data science, etc.  Il s’agit également du langage par excellence de l’univers de l’intelligence artificielle et du machine learning grâce à des bibliothèques telles que Keras ou TensorFlow. Utilisé par de nombreuses startups, Python est notamment souvent utilisé pour développer des applications web grâce à ses frameworks Django ou Flask.  Vous cherchez à recruter un développeur ? Rust, le nouveau venu dans la cour des grands Si vous cherchez un langage fiable, rapide et totalement open source, Rust est sans doute celui qu’il vous faut. Et pour cause ! Rust est un langage lancé en 2010 par un développeur de chez Mozilla, qui a su prendre à la fois le meilleur des langages de bas niveau comme le C ou le C++, et des langages abstraits comme Java ou Ruby. Rust se distingue par un très haut niveau d’abstraction, et un niveau de sécurité inégalé, qui lui valent d’être notamment utilisé aujourd’hui dans le cadre du développement informatique dans l’aérospatial.  Surtout, Rust est un langage de programmation idéal pour les développeurs juniors, et peut être appris rapidement grâce à une très vaste documentation, et à une très large communauté disponible en cas de difficultés.  Pour en savoir plus sur Rust, découvrez notre article dédié ! JavaScript, l’intemporel JavaScript est un langage qui se distingue par sa polyvalence. Il est pratiquement impossible d’être développeur web sans y toucher à un moment. Avec ses fidèles amis HTML et CSS, JavaScript est en effet le langage incontournable du développement front end. Facebook, Twitter ou Gmail, et l’immense majorité des sites webs au monde affichent grâce à lui des pages web interactives et du contenu dynamique. Afin d’être plus productifs, les développeurs en JavaScript peuvent utiliser de nombreuses bibliothèques et frameworks comme React, ou Angular.  Par ailleurs, JavaScript ne se résume plus aujourd’hui au développement front-end. Des environnements multi-plateformes comme Node.js ou Deno, permettent d’exécuter du code JavaScript sur le serveur.   Tout savoir sur Deno C/C++, les anciens font de la résistance C est un langage de programmation généraliste compilé, dont C++ est la version plus moderne. Nés dans les années 70 et 80, ce sont les deux langages incontournables du programmeur système. Ils sont utilisés pour développer la plupart des systèmes d’exploitation ou de fichiers, mais aussi pour les jeux vidéos ou les navigateurs web. Quasi-indémodables, rapides, stables, leur apprentissage permet de se familiariser facilement à l’univers de la programmation informatique.  C#, puissant et accessible Créé par Microsoft, inspiré du C++ et de Java, C# est le langage de programmation le plus complexe de la famille C. Il est principalement utilisé pour développer des applications internes pour les entreprises, mais l’est également dans d’autres domaines : IoT (internet des objets), développement de jeux vidéos, création de sites web, etc. PHP, un mastodonte des langages côté serveur Le PHP ou « PHP: Hypertext Preprocessor » est un langage de programmation qui a été conçu spécialement pour le développement web en 1994. Simple d’utilisation, il offre un large champ d’application. Il dispose aujourd’hui d’une riche gamme de frameworks web très populaires, Symfony étant très certainement le premier d’entre eux. Ce dernier est le framework idéal pour les gros projets web destinés à accueillir un fort trafic.  Open Source, très bien documenté en ligne, le PHP évolue et s’améliore constamment. Il est d’ailleurs à noter que de très nombreux sites webs sont réalisés avec WordPress, qui repose lui-même sur du PHP.  Ruby, gagner en productivité Lancé en 2004, simple, flexible et intuitif, Ruby a le vent en poupe. Des entreprises comme Airbnb ou GitHub l’utilisent. Avec son fameux framework Ruby on Rails (ou RoR), il permet de réaliser des applications et sites web rapidement. Scala : step by step Disponible depuis 2003, Scala attire de plus en plus l’attention. Avouons qu’il ne s’agit peut-être pas à proprement parler d’un langage de programmation “ à la mode”, puisqu’il ne soulève pas les foules. Mais c’est assurément un langage à suivre.  Basé sur le langage Java, il hérite de sa bibliothèque et de sa machine virtuelle. Une entreprise travaillant avec Java n’a donc pas besoin de refaire toute sa programmation pour travailler sur Scala.  Syntaxe simple, fonctionnelle, Scala offre un bon équilibre entre la syntaxe aisée de Ruby et le support solide de Java. Scala est surtout utilisé pour le traitement de données volumineuses. Son apprentissage n’est pas évident pour un débutant.  Go by Google Créé en 2007 par Google, son objectif est de rester proche du langage C tout en améliorant sa productivité. Il dispose de grandes capacités de calcul et offre une belle simplicité d’utilisation. Go est idéal pour gérer d’importants flux de trafic. Ses spécificités le destinent surtout à la programmation sur les serveurs en lieu et place, par exemple, de Python ou PHP. Il est plus simple que C++ et plus performant que Python.  Développeurs web : quel langage de programmation choisir ? En matière de développement web, les tendances évoluent en permanence et à vitesse grand V. Certains langages en vogue il y a quelques années, sont aujourd’hui beaucoup moins utilisés.  Sans doute vaut-il donc mieux éviter de se laisser happer par les sirènes de la tendance. Des langages comme Python ou C++ sont ainsi des valeurs sûres du développement, de façon générale, mais également du développement web, et brillent par leur longévité.  Parmi les langages de programmation qui semblent devoir s’imposer dans les années à venir, Rust est un outsider à suivre absolument : fiable, sécurité, rapide, simple à prendre en main, et d’ores et déjà soutenu par les plus grandes entreprises tech au monde. Rust est un cheval sur lequel nous n’hésiterions pas à parier. Vous souhaitez devenir développeur web et débutez ? L’idéal reste de choisir le langage qui répond au type de développement que vous souhaitez faire (développement de sites, d’applications web ou mobile, etc.).  Optez pour un langage populaire et qui regroupe une grosse communauté. Cela vous garantit la possibilité d’avoir accès à des ressources complètes. Veillez également à ce que le langage de votre choix dispose de frameworks performants.  Et si vous ne voulez pas prendre de risque, ni avez de contrainte particulière, penchez pour JavaScript et Python. Il s’agit sans doute des langages les plus simples à apprendre tout en étant les plus polyvalents.  
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Thomas Motti
23 août 2021
Recrutement tech
Quelle est la meilleure école de développement ?
Quelle est la meilleure formation, quelle est la meilleure école pour devenir développeur web ou devenir développeur embarqué ? A l’heure où toutes les entreprises s’arrachent les meilleurs profils de développeurs, la question est légitime. Nous nous sommes attelés à la lourde tâche de répondre à cette question. En adoptant, bien entendu, le prisme du recruteur tech.  Quelle est la voie royale pour devenir développeur ? Réponse maintenant ! Les écoles de développement les plus prisées des recruteurs Commençons par un constat simple : les formations permettant de devenir développeur sont nombreuses. Au point qu’il devient difficile de s’y retrouver. Comment jauger, donc, de la qualité de la formation suivie, au moment de recruter un développeur.  Quelle différence existe-t-il entre un développeur issu d’une école d’ingénieur et un développeur web formé dans une école de développement spécialisée, à l’université ou via un bootcamp de quelques mois ?  Pour schématiser simplement, se distinguent : D’une part les écoles d’ingénieurs, qui forment, sans débat possible, les meilleurs développeurs sur le marché. C’est ainsi le cas des top écoles d’ingénieurs (Polytechnique, Centrale), ou d’écoles d’ingénieurs ayant une réputation tout particulière sur les métiers informatiques comme EPITA, l’UTC, ou l’ECE ;d’autre part les écoles d’expertise informatique comme Epitech ou 42 (pour ceux qui vont au bout des 5 années)  qui sont d’excellentes formations pour devenir développeur, mais dont sont issus des profils moins généralistes que ceux des écoles d’ingénieurs ;mais également des écoles d’informatiques plus traditionnelles : HETIC, ETNA, ESGI ou encore SUPINFO ;enfin, des formats plus récents, comme les bootcamps du Wagon, ou les formations en ligne d’OpenClassrooms, qui permettent de se former rapidement au développement informatique, sans pour autant développer le même niveau d’expertise que via les formations ci-dessus.  Parmi ces trois modèles, les écoles d’ingénieurs se différencient sans doute par la capacité de leurs étudiants à prendre du recul sur les technologies, à comprendre le fonctionnement global d’un programme informatique et à concevoir des algorithmes et architectures.  En revanche, ce sont sans doute des écoles moins traditionnelles que sortent les profils les plus immédiatement opérationnels. En effet EPITECH, 42 ou même OpenClassrooms utilisent une pédagogie par projet, dans laquelle les étudiants apprennent et développent leurs compétences en travaillant sur des projets inspirés de cas réels.  Les étudiants apprennent donc à développer sur le terrain, avec des enseignants qui jouent le rôle de professionnels, et qui ne sont là que lorsqu’il y a des questions. L’évaluation se fait sur le rendu final des projets réalisés par les étudiants. Ce fonctionnement très professionnalisant, permet aux étudiants de se créer un portfolio en même temps que de décrocher leur diplôme.  Recrutement de développeurs : où se trouve les meilleurs profils Lorsqu’il s’agit de recruter des profils de développeurs, les recruteurs doivent faire face à un paradoxe : les meilleurs profils de développeurs sortent d’écoles d’ingénieurs… Mais la plupart des étudiants de top écoles d’ingénieurs s’orientent généralement vers d’autres carrières que le développement. Mieux vaudra donc, souvent, s’orienter vers des profils issus d’écoles d’ingénieurs avec des majeures spécialisées dans les métiers informatiques comme EPITA, l’ECE, ou le pôle Léonard de Vinci, ou d’EPITECH.  Par ailleurs, se baser sur les seuls classements peut s’avérer réducteur. Il est ainsi pertinent d’analyser le portfolio des candidats et de faire passer des tests pratiques à vos candidats durant leur processus de recrutement dès que cela est possible.  Encore faut-il garder en tête que sur cette typologie de profils en forte tension, la plupart du temps le rapport de force est inversé. Ce sera surtout à vous de convaincre le développeur de rejoindre votre entreprise. Il faudra donc vous baser sur des éléments externes la plupart du temps.  Au moment de recruter un développeur, il sera ainsi essentiel de prêter une attention toute particulière sur le contexte du recrutement : Quelles sont les méthodes de gestion de projet utilisées ? Quels sont les enjeux exacts auxquels le développeur devra répondre ? Une montée en charge, un système embarqué, du back-end, du front-end ? Sur quelle stack technique ? Certaines entreprises privilégieront les profils “Full-Stack” tandis que d’autres préféreront travailler avec des spécialistes… Le point commun entre tous ces profils reste tout de même la capacité à apprendre et à se tenir à jour tout au long de sa carrière, mais également la capacité à présenter un portfolio de projets convaincants.  Les Bootcamps : nouveaux modèles de formation au développement  Plus récemment, de nouvelles formations, plus courtes, ont le vent en poupe. On parle de “Bootcamps”, en référence aux camps d’entraînement américains. Ceux-ci promettent de former au métier de développeur en quelques mois d’apprentissage intensif.   Elles s’adressent souvent à des profils en reconversion professionnelle, parmi lesquels se retrouvent par exemple des diplômés d’écoles de commerce.  Parmi les plus Bootcamps les plus connus, on peut citer Le Wagon qui s’adressait initialement aux porteurs de projets de startups souhaitant apprendre à coder, et qui forme aujourd’hui beaucoup de profils davantage orientés produit.  Un bootcamp en développement permet ainsi d’accéder à des bases solides en développement, et ainsi, au choix : de devenir développeur soi-même ;de travailler plus efficacement au quotidien avec des développeurs expérimentés. Dans le même esprit de nombreuses formations courtes appelées ont vu le jour : IronHack, Le Réacteur. Même EPITECH s’y est mis, avec la Code Academy, qui propose une formation Code & Go en 8 semaines.   Sur un format plus accessible, Simplon est une formation gratuite de tout aussi bonne qualité qui permet à des profils éloignés de l’emploi d’accéder aux métiers du développement. De bons développeurs sortent de ces formations courtes, mais si celles-ci constituent un excellent vernis pour des profils produits, elles ne se substituent pas totalement à une expérience professionnelle en développement web. Ceux qui souhaitent s’orienter vers du développement pur, complètent ainsi souvent leur formation par une période de stage pour approfondir et mettre en pratique leurs nouveaux acquis.  Que penser des développeurs autodidactes ? Autre approche enfin : l’apprentissage “passion” ou par la “débrouille”. En effet, le développement web est un métier que certains apprennent par eux-même, en plongeant les mains dans le code dès le plus jeune âge.  La forte culture du partage sur les communautés open source favorise ce mode  d’apprentissage. C’est par exemple le cas d’un néophyte qui souhaiterait apprendre à développer en Rust.  Les profils de développeurs autodidactes ont l’avantage de mettre à jour leurs connaissances en permanence et d’être naturellement dans une logique de formation continue.   Un coup de main pour trouver les meilleurs profils techniques ? Devenir développeur en 2021 Vous l’aurez compris, les voies sont nombreuses pour devenir développeur. Il n’existe pas aujourd’hui de voie royale à proprement parler. De la même façon, les entreprises qui cherchent à recruter des développeurs ont chacune leur approche de cet univers.  Certaines pourront ainsi avoir tendance à se concentrer sur des profils issus des meilleures écoles d’ingénieur, quand d’autres privilégieront les compétences opérationnelles de profils issus d’EPITECH ou de l’école 42, ou d’une formation spécialisée à l’université.  En bref : recruter un développeur Plaçons-nous pour finir dans la position d’une entreprise qui cherche à recruter un développeur rapidement. Plus que l’école dont les profils sont issus, il sera surtout essentiel de : porter une attention particulière au portfolio du développeur ;faire passer un test technique à vos candidats, par exemple avec les solutions de CodingGames ou de CodeSummit, afin de juger en condition réelles de leurs compétences techniques ;garder en tête que les développeurs sont sur-sollicités et ainsi privilégier un processus de recrutement rapide, en vous plaçant dans une posture de séduction pour donner envie aux candidats de vous rejoindre.  Usine Nouvelle : classement 2020 RangRang dans le classement général des écoles d’ingénieurÉcole15Grenoble INP – Phelma28ESILV310ECE411Grenoble INP-Ensimag512INSA Lyon614Centrale Nantes715EPITA817ENSAE920EFREI Paris1028ISEP CodinGame 2020 ClassementÉcoleLieu1EnsimagGrenoble2Télécom ParisTechParis3INSA LyonLyon4Université Paris SudParis5École Polytechnique XPalaiseau6ISIMAClermond-Ferrand7ENS CachanCachan8EpitechMontpellier9Université Pierre et Marie CurieParis Vous cherchez à recruter ? 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Thomas Motti
22 juil. 2021

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