Nos ressources

Nos experts en recrutement vous partagent leur boîte à outils, pour des recrutements réussis.

Fiches métiers
Recrutement tech
Lead Developer
Selon l’entreprise dans laquelle il travaille, le lead developer, ou Lead Dev a deux activités : Il est le responsable technique des différents projets, mais il peut être également le superviseur, le manager de son équipe de développeurs. Le lead developer est un vrai chef d’orchestre. Quels sont son profil, ses missions et comment accède-t-on à ce poste ? Voyons tout cela ensemble.  Si vous cherchez une nouvelle aventure sur un poste de Lead Developer, n’hésitez pas à jeter un oeil à nos offres dédiées. Un « Lead Dev », c’est quoi ? Le Lead developer pourrait être traduit en français par “développeur en chef”. En cela, il doit s’agir avant tout d’un développeur expérimenté et polyvalent. La plupart du temps, il sait aussi bien coder en Front-end qu’en Back-end, et maîtrise l’administration systèmes et réseaux. Ses compétences et connaissances techniques se doivent d’être solides. Elles lui permettent de prendre la responsabilité du développement technique des projets web ou produits de l’entreprise ou de l’agence pour laquelle il travaille. Organisation, planification et développement, il en garantit la réussite depuis leur lancement jusqu’à leur aboutissement.  Son rôle au sein d’un projet et d’une entreprise va bien au-delà de la rédaction de lignes de code. Il joue un véritable rôle de manager et de coach de l’équipe de développeurs avec qui il collabore. Il est là pour la former, la faire évoluer et monter en compétence.  Précisons également que le poste de Lead Dev peut parfois être confondu, à tort, avec les jobs de Tech Lead, voire de CTO. Le Lead Developer est le garant des bonnes pratiques de développement, et du bon déroulement des différentes phases de projet, au sein de son équipe.  En revanche, le Teach Lead est pour sa part expert sur un ou plusieurs langages et/ou outils. Il s’occupe alors de définir l’architecture logicielle, et les technologies à utiliser pour répondre au mieux à une problématique.  Pour finir, le Lead Dev ne doit pas non plus être confondu avec le CTO (Chief Technical Officer, ou Directeur Technique) qui est souvent associé de l’entreprise, et est à la tête de toute la partie Tech de l’entreprise, y compris avec ses aspects juridiques et administratifs. Quelles sont les missions d’un Lead Developer ? La plupart du temps, le Lead Dev supervise l’aspect technique, mais aussi humain d’un projet web. En effet, il encadre, accompagne son équipe de développeurs pour assurer la réussite de chaque mission.  Ses missions techniques : Au quotidien, le Lead Developer dirige une équipe de développeurs. Présent à toutes les étapes de la conception des projets, il en garantit la qualité et la réussite. Pour ce faire, il analyse les besoins et les contraintes techniques de ces derniers. Les choix techniques et le contrôle de la parfaite progression du développement sont également assurés, le tout en suivant le cahier des charges défini en amont. Il veille à ce que le code soit de qualité et résout les problèmes techniques éventuels rencontrés par son équipe. C’est encore lui qui assure le respect des délais et du budget imposés par le client. Il conçoit et met en place les phases de tests techniques dans le but de garantir la viabilité du projet. Enfin, il prend également en charge la rédaction de la documentation technique. Par ailleurs, le Lead Dev réalise une veille technologique constante. Elle lui permet de conserver un esprit critique, de prendre du recul, et de pouvoir proposer ce qu’il y a de mieux et de plus adapté aux clients et utilisateurs. Il reste à l’écoute des pratiques concurrentielles. Ses missions managériales : Le Lead Dev gère ses équipes à la manière d’un coach. Il fait preuve d’écoute et sait aussi bien accompagner un groupe que chaque personne individuellement. Il motive, inspire ses collaborateurs et insuffle une dynamique au groupe. Grâce à lui, tous sont dans les conditions optimales pour exprimer pleinement leur potentiel.  Disposant de larges connaissances techniques, le Lead Developer a souvent pour mission de former ses équipes de développeurs. Auprès des plus jeunes d’entre eux, il représente un véritable mentor et assure leur rapide montée en compétence.  Par ailleurs, son avis est très appréciable lors du recrutement de personnes qui intègreront son équipe. Il connaît les besoins de ses collaborateurs et les compétences requises. Il peut ainsi travailler de concert avec les recruteurs ou l’équipe RH. Quelles sont les compétences d’un bon Lead Dev ? Les compétences techniques Elles sont solides en matière de Front-end comme de Back-end. Le lead dev dispose également de connaissances dans diverses technologies ce qui lui permet d’avoir une vision globale des projets. Voici notamment les compétences qu’il maîtrise nécessairement : plusieurs langages de programmation tels que HTML, JS, PHP, Java, Python,  mais aussi différents frameworks ;l’administration systèmes et réseaux ;les méthodologies de gestion de projet comme Agile ou Scrum ;les outils de testing.  Les soft skills Le Lead Developer doit disposer de nombreuses qualités personnelles surtout en tant que manager d’une équipe : il est à l’écoute, sait se montrer pédagogue, encourageant et bienveillant ;l’esprit d’initiative, le leadership et la capacité à insuffler un esprit de groupe sont indispensables pour mener son équipe au sommet ; il est à l’aise à l’écrit et à l’oral. Il sait communiquer de manière fluide, qualité qui lui permet de bien centraliser et coordonner les projets. D’un côté, il peut accompagner les développeurs et du côté de la direction, il est en mesure de faire comprendre des concepts parfois complexes, et convaincre ;l’organisation, la rigueur font partie de ses qualités et il dispose d’une très bonne capacité d’analyse ;il est curieux et à l’affût de toutes les nouveautés de son secteur.  Vous souhaitez évaluer vos candidats Lead Dev ? Comment devient-on Lead Developer ? Le Lead Developer doit justifier d’une grande expérience en matière de développement. Il s’agit ainsi presque systématiquement d’un ancien développeur. Pour accéder à ce poste, il y a donc deux grandes possibilités : via une promotion en interne, ou alors via des études spécialisées : un BTS, un DUT ou une licence d’informatique ;un master en informatique, un diplôme d’école d’ingénieur ou d’informatique. Combien peut gagner un Lead Developer ? La rémunération d’un Lead Dev dépend de beaucoup de critères. S’il travaille dans une grande entreprise ou dans une startup ou encore s’il est freelance, son salaire ne sera pas le même. Idem s’il est à Paris ou en province, et s’il a de l’expérience sur ce poste.  S’il fallait définir une fourchette globale :  Un Lead Dev Junior peut espérer gagner entre 55 et 65 k€/an ;La rémunération d’un Lead Developer plus Sénior pourra atteindre 65 à 75 k€/an. Vous souhaitez être accompagnés sur le recrutement de vos équipes tech ? Parlons-en !
Author picture
Thomas Motti
26 mai 2021
Nos conseils en recrutement
Tout savoir sur la promesse d’embauche modèle
Vous êtes employeur et venez de dénicher le candidat idéal ? Vous êtes candidat et souhaitez avoir la garantie d’être bel et bien embauché avant de poser votre démission ?  Vous êtes au bon endroit ! Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur la promesse d’embauche, de A à Z. Qu’est-ce qu’une promesse d’embauche ? Après avoir validé les étapes du process de recrutement, la promesse d’embauche constitue une assurance de la part de l’employeur vers le candidat. Si elle n’est pas obligatoire, la promesse d’embauche permet au candidat de disposer d’un document à valeur légale récapitulant les conditions qui figureront sur le futur contrat de travail. Et pour cause, la promesse d’embauche est un document qui garantit aux deux parties que le futur contrat de travail sera prochainement signé. Pour le candidat, il s’agit d’être certain d’être bel et bien recruté par l’entreprise concernée. Pour l’employeur cela permet de se protéger quant au fait que le candidat puisse lui faire faux bond avant la signature officielle du contrat de travail. Promesse d’embauche : à quoi elle sert ? La promesse d’embauche concrétise l’engagement qui lie l’employeur et le candidat. Elle trouve toute son utilité notamment lorsque le candidat n’est pas disponible directement (préavis à effectuer, par exemple) ou que le poste est à pourvoir ultérieurement. La promesse d’embauche peut-être réalisée à la demande du candidat comme de l’employeur. Elle rassure le candidat sur l’engagement pris par l’entreprise de le recruter, et sécurise l’entreprise en limitant les risques que le candidat revienne sur sa décision.  En effet, si la promesse unilatérale de contrat de travail est rompue par l’entreprise, ou par le salarié après l’avoir acceptée, la partie concernée s’exposera au risque d’être condamné à verser des indemnités. Qui doit rédiger la promesse d’embauche ? La personne qui rédige la promesse d’embauche est généralement l’employeur, le futur manager du nouveau collaborateur, ou une personne chargée de ressources humaines. Il s’agit de la même personne qui sera habilitée ensuite à signer un contrat de travail. Lettre, mail, SMS : la forme de la promesse d’embauche ? En de rares occasions, une simple promesse d’embauche orale a parfois pu être reconnu par les tribunaux, à condition de pouvoir apporter des preuves ou des témoignages attestant de celle-ci.  Cependant, de façon générale, mieux vaut retenir que la promesse d’embauche doit être réalisée à l’écrit pour être opposable en cas de litige entre le candidat et l’entreprise. Le plus courant, et pratique, reste aujourd’hui d’envoyer par mail une lettre de recommandation. Puisque rédiger une promesse d’embauche en bonne et due forme relève parfois du casse-tête, nous vous proposons de générer automatique votre modèle de lettre de promesse d’embauche sur-mesure, en quelques clics.  Quand faut-il rédiger une promesse d’embauche ? La rédaction d’une promesse d’embauche intervient essentiellement dans deux situations :  Lorsque le poste qui est à pourvoir n’est pas ouvert immédiatement lorsque le candidat est déjà en poste dans une autre entreprise, et doit donc attendre la fin du préavis pour prendre ses nouvelles fonctions Promesse d’embauche : valeur juridique Si la loi ne définit pas strictement, dans les textes, la valeur juridique de la promesse d’embauche, la jurisprudence a corrigé cet impair. La jurisprudence précise en effet son utilisation. Jusqu’aux deux arrêts pris le  21 septembre 2017, la cour de cassation définissait que à partir du moment ou le document mentionne : le poste, la date précise de la prise de fonctionle nom du candidat,  Il s’agissait alors de facto d’une promesse d’embauche ayant valeur de contrat de travail.  Les choses ne sont désormais plus aussi simples. Il faut à présent faire la distinction entre : L’offre de contrat de travail La promesse unilatérale de contrat de travail. L’offre de contrat de travail La cour de cassation à définit l’offre de contrat de travail comme « l’acte par lequel un employeur propose un engagement précisant l’emploi, la rémunération et la date d’entrée en fonction et exprime la volonté de son auteur d’être lié en cas d’acceptation, constitue une offre de contrat de travail, qui peut être librement rétractée tant qu’elle n’est pas parvenue à son destinataire ». La promesse unilatérale de contrat de travail La promesse unilatérale de contrat de travail apparaît plus engageante puisqu’elle vaut contrat de travail elle est définie par la cour de cassation comme un «contrat par lequel une partie, le promettant, accorde à l’autre, le bénéficiaire, le droit d’opter pour la conclusion d’un contrat de travail, dont l’emploi, la rémunération et la date d’entrée en fonction sont déterminés, et pour la formation duquel ne manque que le consentement du bénéficiaire ». Très concrètement : la promesse unilatérale de contrat de travail vaut contrat de travail, dans la mesure où l’employeur s’engage à recruter le candidat concerné. L’offre de contrat de travail, en revanche, est une proposition d’engagement, et non une promesse. Il n’a par conséquent pas valeur de contrat de travail tant qu’il n’a pas été accepté par le candidat. Promesse d’embauche : et le fond ? La promesse d’embauche est composée des principaux éléments caractéristiques du poste qui figureront ensuite dans le contrat de travail. Elle récapitule les conditions discutées au préalable entre le salarié et l’employeur concernant leur future collaboration. A savoir la date et le lieux de l’entrée en poste, la rémunération et les avantages proposés. Quelles sont les mentions obligatoires d’une promesse d’embauche ? Trois mentions sont imposées par la loi ainsi que par les conventions collectives. Afin de donner une véritable valeur juridique à la promesse d’embauche, celle-ci doit impérativement faire figurer : l’intitulé du poste la rémunération que va percevoir le nouveau collaborateur la date de début de son contrat de travail officiel ainsi que le nombre d’heures que le salarié devra effectuer.  Il est fortement conseillé au candidat de signer cette promesse d’embauche et de la retourner à l’employeur. Cette signature permet de confirmer l’accord sur les trois éléments. Pourquoi un salarié a-t-il intérêt à demander une promesse d’embauche ? La promesse d’embauche permettra au futur salarié de connaître les réelles conditions de travail avant la signature du contrat et l’entrée en poste. Il pourra démissionner en toute tranquillité si il est actuellement en poste et qu’il est tenu d’effectuer son préavis. De plus, il pourra préparer sa prise de poste en amont : réorganiser sa vie personnelle (recherche de logement, de transport ou de garde d’enfant) et actualiser ses connaissances (mise à niveau en langue, formation sur un logiciel..) Que gagne un employeur à s’engager via une promesse d’embauche ? Pour l’employeur, la promesse d’embauche finalise définitivement le processus de recrutement, et permet de commencer à préparer sereinement l’arrivée du salarié. Peut-on modifier une promesse d’embauche ? Le collaborateur et l’employeur peuvent modifier une promesse d’embauche s’ils s’accordent sur les nouvelles conditions. Promesse d’embauche non respectée : quels sont les risques pour le candidat ? Le candidat qui refuse de signer son contrat de travail après avoir signé une promesse d’embauche peut être poursuivi par l’employeur. L’employeur peut lui réclamer des dommages et intérêts. Promesse d’embauche non respectée : quels sont les risques pour l’employeur ? Le non-respect d’une promesse d’embauche par un employeur est comparé à une rupture de contrat de travail, cela peut être considéré comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse.  Le candidat concerné peut se tourner vers le conseil des prud’hommes et exiger une indemnisation financière sous la forme de dommages et intérêts et une indemnité de préavis (1 mois de salaire pour les collaborateurs non-cadres, 3 à 6 mois de salaire pour les cadres). Notons que la crise Covid et l’annonce d’un confinement ne sont pas des conditions suffisantes pour permettre à l’employeur de rompre une promesse d’embauche. Modèle de promesse d’embauche : Dans la mesure où il est parfois chronophage de préparer votre modèle de promesse d’embauche, nous avons travaillé sur un générateur automatisé. En quelques clics, en précisant les éléments clés à y faire figurer, notre générateur vous permet d’obtenir directement dans votre boite mail, sans inscription, votre template de promesse d’embauche sur-mesure. Pour conclure : la promesse d’embauche, une sécurité La promesse d’embauche est un document pertinent pour les deux parties du contrat de travail. D’une part, elle permet à l’employeur de se sécuriser quant àl’arrivée de son nouveau collaborateur. D’autre part, c’est une véritable garantie pour le candidat que l’entreprise s’engage à le recruter.  Si vous prévoyez de nouveaux recrutements et que certaines questions restent sans réponse, n’hésitez pas à nous contacter !  Générez votre promesse d’embauche en 2 minutes chrono !
Author picture
Thomas Motti
20 mai 2021
Recrutement tech
No Code, Low code : que faut-il en penser ?
No Code, Low Code, dans le monde de la Tech, on entend de plus en plus parler d’outils qui permettraient de réaliser des produits informatiques… sans informatique ! La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid 19 a accentué cette tendance. Elle a en effet remis en cause le fonctionnement des entreprises qui ont dû se réorganiser et trouver des solutions digitales rapides à déployer et faciles à utiliser. Mais elle a aussi motivé de nombreuses personnes à entreprendre dans le domaine du digital. Le No Code permet d’y parvenir sans faire appel à un développeur informatique. Comment fonctionne-t-il ? Quelle est la différence avec le Low Code avec lequel il est parfois confondu ? Le No Code marque-t-il le début d’une révolution dans le monde du développement ou présente-t-il des limites ? On vous donne notre avis sur le sujet !  Le No-Code, qu’est-ce que c’est ? La promesse de départ du No Code est simple : permettre au commun des mortels de développer des outils informatiques sans avoir à écrire une seule ligne de code. L’outil No Code génère automatiquement le code nécessaire en lieu et place de l’utilisateur. Construites sur des environnements de type PaaS (Platform as a service) ou SaaS (Software as a service) hébergées dans le Cloud, elles offrent la possibilité à tous de réaliser des sites web, des applications mobiles, des logiciels, des API, un chatbot, un jeu vidéo, des stratégies e-marketing, etc. La plupart du temps, via une interface utilisateur simple, l’utilisateur peut créer ce qu’il désire par le principe du glisser-déposer (drag and drop) à l’instar d’un Builder WordPress. Un tutoriel permet ainsi en quelques minutes, ou quelques heures tout au plus, de maîtriser l’outil. Notons cependant que de très nombreux outils sont aujourd’hui estampillés “no code”. Ces solutions rassemblent alors des dispositifs bien différents dont la facilité d’utilisation est assez variable. Quand certains seront très simples d’utilisation (Wix, Shopify, Squarespace…), d’autres peuvent être plus complexes à manipuler (Zapier, ou a fortiori son concurrent Integromat, par exemple). Ils proposent chacun des fonctionnalités plus ou moins avancées.Voici quelques-uns des outils No Code les plus populaires : WordPress, l’outil No Code le plus connu de tous pour créer des sites web. Open source et gratuit, il bénéficie d’une énorme communauté et d’une grande documentation. On peut citer aussi Bubble, Carrd, Webflow, etc. ;Adalo et Glide pour réaliser une application mobile ;Buildbox ou Capterra pour créer un jeu vidéo ;Chatfuel ou Crisp pour concevoir un chatbot ;Mailchimp ou Sendinblue pour éditer des newsletters, mettre en œuvre des campagnes e-marketing ;Airtable, Notion, Zapier, pour automatiser des tâches, ou optimiser ses projets. Vous cherchez à recruter des profils tech ?  No Code ou Low Code ? Le terme No Code est parfois associé à celui de Low Code. Pourtant ils ne désignent pas la même chose et ne s’adressent pas aux mêmes utilisateurs. Si le No Code offre à tous la possibilité de créer des outils informatiques sans aucune notion de code, le Low Code, lui, cherche à limiter le recours au développement pour ceux qui savent coder ! Il permet de booster la productivité des équipes de développeurs en leur assurant d’avoir accès à des moyens de construire plus rapidement leurs produits numériques.  Il est fréquent que ce qui est désigné sous le nom de No Code soit en fait du Low Code. En effet, il s’agit bien souvent d’outils qui nécessitent des notions de code (HTML, CSS, voire JS, Python ou SQL) pour parvenir à des résultats probants. Le Low Code permet aux développeurs d’intégrer des briques plus personnelles de code dans un environnement.  Lightning de Salesforce, App Marker de Google, Quick Apps Designer d’Appian, Application Development de ServiceNow, sont de bons exemples de solutions Low Code. Le No Code, une révolution… Avec la pénurie de développeurs sur le marché, la transformation digitale des entreprises, le développement du télétravail, de l’auto-entrepreneuriat, de la vente en ligne, le No Code est une vraie révolution. Il répond aux besoins autant des entrepreneurs que des entreprises ou encore des particuliers.  Il se distingue donc par de nombreux avantages : Réduire ses coûts En se passant d’une agence web et de développeurs, l’utilisateur maîtrise son budget.  En effet, la plupart des outils No Code sont gratuits jusqu’à un certain niveau de fonctionnalités.  Tester un projet, trouver son marché et le développer Rapidement et sans utiliser trop de ressources, les solutions No Code permettent de disposer d’outils numériques pertinents pour un projet dès sa naissance.  Grâce à lui, le concepteur peut aisément générer ses premiers clients et/ou voir si le produit à un intérêt en le testant (Proof of concept).  Si tel est le cas, l’outil No Code est la plupart du temps pensé pour faciliter le passage à l’échelle (scale). Ainsi, si le trafic augmente, les serveurs suivent. Il n’y a aucune gestion technique à prévoir, tout est pris en charge par la plateforme.  Pour les startups qui ont besoin de mettre rapidement sur le marché des applications ou d’améliorer l’expérience client, ces solutions No Code sont idéales. Elles le font également pour les plus grandes entreprises qui peuvent vouloir tester une idée et sa pertinence rapidement, avant de l’industrialiser. Développer l’autonomie des équipes Au sein d’une entreprise, les outils No Code offrent la possibilité à certains services, comme le marketing, de mettre en œuvre leurs idées sans avoir à passer par des développeurs. Formulaires, pages web, etc. Ces équipes y gagnent en autonomie et en productivité … et des limites Les solutions No Code sont encore souvent limitées dans leurs fonctionnalités, mais aussi dans leur design. L’application ou le site web qu’elles permettent de réaliser ne seront pas personnalisés et risquent de ressembler à beaucoup d’autres. De plus, lors de leur création l’assemblage des briques est contraint par l’outil même et rend ainsi les projets moins flexibles.  Par ailleurs, pour faire évoluer son outil, l’utilisateur dépend entièrement de la plateforme No Code choisie. Et l’éventuelle opération de migration des données vers une autre plateforme s’annonce parfois compliquée.  Il faut noter aussi qu’il est important de rester vigilant en matière de sécurité. Les applications réalisées avec ces solutions, si elles sont vouées à être tournées vers l’extérieur, doivent soutenir les bonnes pratiques. Au même titre qu’une solution custom interne, elles doivent satisfaire les mêmes exigences en matière de chiffrement des données, de système d’autorisation et d’authentification, etc. Qui plus est, la frontière No Code / Low Code est ténue, et mettre en œuvre un produit numérique abouti nécessite souvent de savoir développer. Le principe même du No Code perd ainsi de leur intérêt. Trouver un développeur Notre avis sur le No Code Le No Code est une solution idéale pour tester rapidement la fiabilité et la viabilité de nouvelles idées, et mettre en route rapidement de nouveaux projets. Il est très utile aussi pour construire un projet d’envergure moyenne qui n’est pas voué à durer. Utilisé par les développeurs, il peut aussi leur permettre de se concentrer sur des tâches plus techniques.  Cependant, si votre entreprise a besoin d’un outil numérique plus abouti, pour un projet à long terme, opter pour un développement sur mesure sera la solution à privilégier.
Author picture
Thomas Motti
10 mai 2021
Nos conseils en recrutement
Petit glossaire du vocabulaire en startup
“On va générer des leads grâce au sourcing, pendant ton pitch parle bien du côté disruptif de la boîte…” Non non, il ne s’agit pas ici de mécanique ou d’informatique.Nombreux sont les termes techniques, abréviations et anglicismes utilisés dans l’univers start-up. Ce langage diffère parfois du jargon d’entreprise classique. On vous donne les clés pour mieux comprendre les mots le plus souvent utilisés en start-up qui vont vous permettre de crâner en afterwork.Allez c’est parti !L’antisèche du vocabulaire en startup ClosingProcessus de vente particulièrement utilisé dans le domaine du marketing lié au B2B. Il désigne la dernière étape du processus qui comprend la phase finale de négociation, la conclusion et la signature qui engage les deux parties. CrowdfundingLe crowdfunding est un terme anglais pour désigner un “financement participatif”. Avoir une idée révolutionnaire, c’est bien ; être en mesure de la financer, c’est mieux. L’idée du crowdfunding est donc de faire appel aux dons d’un grand nombre de personnes pour financer un projet : les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières ? CEO, COO, CTO, CMO, CFOOn parle de profils C-Level pour désigner les dirigeants d’une entreprise :CEO – Chief Executive Officer : Président, Directeur général (anciennement PDG)COO – Chief Operations Officer : Directeur des opérationsCTO – Chief Technical Officer : Directeur techniqueCMO – Chief Marketing Officer : Directeur marketingCFO – Chief Financial Officer : Directeur financierCPO – Chief Product Officer : Directeur produit…Disruptif Ce mot a fait une entrée en fanfare dans le vocabulaire courant depuis quelques jours. Il signifie “bouleverser” ou “perturber fortement”. On l’emploie donc pour parler de changements importants, d’innovations que la start-up introduit sur le marché.ÉcosystèmeL’écosystème c’est un ensemble d’acteurs qui interagissent les uns avec les autres. L’univers des startups est un milieu restreint, où chacun se connaît : un écosystème vertueux qui favorise l’innovation.Growth HackingIl s’agit d’une série de techniques de marketing digital permettant d’optimiser la visibilité des produits ou services et ainsi de doper la croissance d’une entreprise. InboundL’Inbound Marketing est une stratégie, qui s’oppose à l’Outbound Marketing, et qui consiste à faire venir le client à soi plutôt que d’aller le chercher avec des techniques de prospection. LeadLe terme lead est un anglicisme utilisé couramment dans la plupart des départements marketing et commerciaux. Un lead désigne ainsi un contact noué avec un client potentiel, ou prospect. Levée de fondsLes finances d’une entreprise sont le nerf de la guerre. Si une entreprise peut fonctionner sur fonds propres (à partir du capital investi par ses fondateurs), elle peut également faire appel à des sources de financement extérieur : l’entreprise peut alors solliciter un crédit auprès de sa banque, ou faire appel à d’autres acteurs (Venture Capital, Business Angels,…). On parle de levée de fonds lorsque l’entreprise va chercher de nouveaux financements auprès d’acteurs autres que des organismes de crédit traditionnels. LicorneLorsque la valorisation d’une startup dépasse le cap symbolique du milliard d’euros, elle bascule dans un club très privé : celui des licornes. Parmi les licornes les plus connues figurent ainsi BlaBlaCar, Doctolib, Dataiku, ou encore Contentsquare.OutboundComme indiqué ci-dessus, le marketing Outbound s’oppose à l’Inbound Marketing. Il renferme ainsi les techniques de marketing traditionnelles qui consistent à réaliser des actions de communication pour aller au-devant des prospects : la publicité télévisée, à la radio, dans le métro, ou encore les bannières intempestives sur le web, par exemple..PitchSavoir se présenter en quelques minutes est un indispensable de l’entretien de recrutement. Le pitch, souvent commercial, est quant à lui un indispensable de la palette des Sales, ou de l’entrepreneur. Il s’agit d’un discours très court qui doit être capable de résumer le concept proposé, son état d’esprit et ses ambitions. Il est souvent fondé sur un story telling marquant comme une anecdote qui a poussé le/les fondateurs à se lancer dans l’aventure.   PropaleC’est un raccourci pour désigner une proposition commerciale. Celle-ci est souvent envoyée en réponse à un appel d’offres ou à une consultation.ScalerCela signifie se déployer à grande échelle. On parle de scale-up lorsqu’une start-up passe un cap après avoir suivi une véritable stratégie de croissance intensive. ScopeCe mot anglais, désigne les compétences ou un champ d’expertise de quelqu’un ou de quelque chose. Par exemple,” Je vais donner cette tâche à Daniel car ce n’est pas du tout mon scope.” Cela signifie que la tâche en question ne figure pas dans mes attributions, mais davantage à celles de Daniel. . Team BuildingEn français cela signifiera simplement “renforcement d’équipe”. Il s’agit alors d’organiser une activité qui sort du quotidien, pour resserrer les liens sociaux au sein d’une équipe. Le pense-bête du vocabulaire dans le domaine du recrutement ATSEn entier ça donne Applicant Tracking System, c’est un logiciel qui permet de gérer les candidatures tout au long d’un processus de recrutement. Call Prononcé “côle” s’il vous plaît ! Il s’agit ni plus ni moins d’un échange téléphonique.Fiche de poste Il s’agit du document dans lequel sont rassemblées l’ensemble des missions du poste pour lequel vous recrutez, ainsi que les qualités et expériences du profil que vous recherchez.  Générer une fiche de poste en 2 minutes c’est possible !ClosingEh oui, vous ne rêvez pas : ce terme est déjà expliqué au-dessus 😉 Mais le mot “closing” est aussi utilisé dans le recrutement, on parle ainsi d’un closing de candidat lorsque l’on sécurise  son embauche. Job boardIl s’agit d’une plateforme en ligne rassemblant des offres d’emploi. Le candidat peut y postuler en déposant son CV. KPICelui-ci aurait également pu figurer dans la première partie de ce glossaire. Acronyme pour Key Performance Indicator, les KPI se traduiraient en Français par “indicateur clé de performance”.Onboarding Ce sont les actions mises en place pour intégrer de nouveaux salariés. Pour tout savoir sur l’onboarding, n’hésitez pas à jeter un œil à notre article complet sur le sujet.RPOLe Recruitment Process Outsourcing consiste à externaliser tout ou partie d’un processus de recrutement d’une entreprise, pour un recrutement 100% sur-mesure.ScreeningLe screening correspond bien souvent à un court appel de quelques minutes, qui a vocation à confirmer (ou non) que le candidat est pertinent pour le poste. On parle également d’appel de pré-qualification.SourcingTâche qui peut s’avérer parfois fastidieuse. Elle consiste à identifier des profils correspondant à une liste de critères de sélection pour un poste donné.C’est le moment de tester vos connaissances !Chargement…
Author picture
Thomas Motti
6 mai 2021
Recrutement tech
UI, UX, quesaco ?
UI pour User Interface et UX pour User Experience… Vous avez sûrement déjà rencontré ces termes au moment de travailler sur la conception de votre site web ou de votre application mobile ? Mais savez-vous réellement ce qui se cache derrière ces deux expertises ? Les deux disciplines sont en effet souvent confondues, car complémentaires. Le fait qu’il s’agisse de métiers encore récents ne facilite pas leur compréhension. Que se cache-t-il réellement derrière ces acronymes ? Où se trouve la frontière et quelles sont les différences entre UI et UX ? Réponse tout de suite !UX, UI : ce qui se cache derrière les acronymesNe tournons pas plus longtemps autour du pot. En matière de design, et de façon un peu simpliste l’UX Designer s’intéresserait davantage au fond et à la structure des éléments, quand l’UI penchera plus sur la forme. Cette distinction reste cependant un peu caricaturale, et mérite d’être approfondie. L’UXL’UX (User Experience) correspond à l’Expérience Utilisateur. Le terme a été inventé dans les années 90 par Don Norman qui le définissait ainsi :« L’expérience utilisateur englobe tous les aspects de l’interaction de l’utilisateur final avec l’entreprise, ses services et ses produits. »Dans le cadre de la conception d’un produit numérique, cette discipline étudie le ressenti émotionnel et les attentes des utilisateurs afin d’optimiser leur navigation, de rendre leur parcours plus agréable, plus fluide, plus intuitif. Elle va simplifier l’utilisation du produit, renforcer son accessibilité, intégrer les bonnes fonctionnalités et aussi assurer la confiance de l’utilisateur et donc la crédibilité du produit. L’expert en charge de cette mission est l’UX Designer. Ce métier est arrivé en France dans les années 2000.L’UIL’UI (User Interface) est l’Interface Utilisateur. Son expert, l’UI Designer, se concentre davantage sur le visuel du site web ou de l’application mobile. Il veille à attirer le regard de l’internaute et met tout en œuvre pour qu’il y reste. Il traite donc d’apparence, de présentation, mais également de l’interactivité d’un produit avec son utilisateur. Et avec un exemple ?Prenons un exemple pour illustrer tout cela. Imaginez que vous souhaitez créer une application qui simplifie les paiements et remboursements entre amis, et travaillez sur une nouvelle fonctionnalité : la création de cagnottes.La partie User Experience sera responsable du positionnement des boutons “créer la cagnotte”, “inviter des amis à participer”, etc. Quand en revanche l’User Interface Designer s’occupera de la partie visuelle du parcours de l’utilisateur : ajouter une icone “tirelire”, par exemple, pour rendre la navigation plus intuitive.À quoi ressemble le quotidien d’un UX Designer ?Afin d’optimiser l’Expérience Utilisateur, l’UX Designer intervient durant tout le processus de conception ou d’amélioration d’une interface. Il travaille en amont du reste de l’équipe, mais aussi en aval. Son intervention en amont de la réalisation ou de l’optimisation d’une interface lui permet d’impliquer l’utilisateur dans la phase de conception. Il doit le comprendre, l’étudier, identifier ses besoins et ses attentes. Pour ce faire, il dispose d’un large panel de méthodes qu’il déploie telles que les études et tests utilisateur, l’idéation (c’est-à-dire la recherche d’idées), le prototypage, le maquettage, etc. Chaque projet étant unique, il ajuste ces méthodes et ses outils à chaque nouvelle mission. Il prend également en compte de nombreuses données telles que les contraintes du projet (budget, temps, etc.) et le contexte de l’entreprise. Une fois les résultats obtenus et les blocages identifiés, il conçoit le storytelling qui va provoquer l’émotion chez l’utilisateur. Il doit être en conformité avec l’image de la marque. Il effectue ensuite des ébauches de l’évolution du design (mock-ups), puis met en œuvre la conception et le prototypage du projet.Au final, le produit numérique doit être accessible, visible, simple, ergonomique et ses fonctionnalités sont intuitives. Il doit aussi être visible sur tous les supports : smartphones, tablettes, ordinateurs, etc. Mais le travail de l’UX Designer ne s’arrête pas là…En aval de la conception du produit, il veille à la bonne mise en œuvre des améliorations apportées et évalue les résultats. Il ajuste si besoin pour en optimiser l’efficacité.Le métier d’UX Designer est donc multifacettes. Il doit combiner les objectifs commerciaux du client avec les besoins et attentes des utilisateurs. Il est au carrefour du commercial, du design et de la gestion de projet.Vous recrutez un UX Designer ?Dans les bottes d’un UI DesignerL’UI Designer est une évolution récente du métier de web designer. Pour résumer, si l’UX Designer répond aux besoins et attentes des utilisateurs en termes de fonctionnalité, l’UI Designer travaille tout l’aspect visuel de l’interface en veillant à être cohérent avec les parcours utilisateur définis par l’UX Designer. Il se charge de toutes les étapes du design graphique d’un site web, d’une application mobile ou d’un logiciel : depuis le brief jusqu’à la livraison de la charte graphique, mais aussi des maquettes, des déclinaisons d’écrans, etc. C’est lui qui va penser et disposer les écrans, choisir les textes, les images, les animations, les boutons, etc. L’UX Designer est responsable du transfert de l’image de marque et de l’identité visuelle de son client sur l’interface.Afin de garantir la satisfaction de tous, il doit en assurer la cohérence visuelle, mais également l’homogénéité ergonomique et fonctionnelle. L’UI Designer travaille en équipe. Tout d’abord avec le chef de projet, mais aussi avec les développeurs Front-End et bien sûr l’UX Designer. L’échange entre eux est permanent afin que le produit puisse s’ajuster selon les demandes du commanditaire et les résultats des tests utilisateurs. Vous recrutez un UI Designer ?Deux expertises complémentaires et indissociablesL’UX Designer et l’UI Designer ont un point commun : ils ont une approche centrée sur l’utilisateur. Leur mission à tous les deux est de donner envie à ceux-ci de naviguer sur le site web ou sur l’application mobile et d’y rester. Si l’un travaille sur le pan émotionnel et psychologique de l’expérience des internautes, l’autre se concentre sur le visuel, sur ce qui va favoriser leur engagement. Les deux métiers travaillent main dans la main. L’UI doit être capable de développer une interface qui répond aux exigences mises en avant par le UX Designer. Le choix du design est en phase avec la conception de l’expérience utilisateur, mais aussi des besoins du client. L’UX Designer et l’UI Designer sont donc indispensables à la conception d’un produit digital de qualité, et ils travaillent pour cela de concert. Leurs rôles sont bien distincts, mais complémentaires.L’apparition des métiers d’UX Designer et UI Designer est liée à la complexification du web et à la volonté d’optimiser les produits numériques. En effet, face à la multiplicité des choix sur le Web, l’attention des internautes est plus volatile et leur niveau d’exigence est devenu toujours croissant. Ils peuvent facilement se détourner d’une marque s’ils ne sont pas immédiatement satisfaits. L’expérience utilisateur ainsi que l’aspect visuel d’un site web, ou d’une application mobile ne peuvent donc plus être négligés. L’UX et l’UI Designer sont ainsi devenus incontournables. Ils sont d’ailleurs tout particulièrement sollicités.Vous cherchez à recruter un profil expert UX ou UI ? 
Author picture
Thomas Motti
5 mai 2021
RPO
Un bon consultant RPO, qu’est-ce que c’est ?
Le RPO (Recruitment Process Outsourcing), ou l’externalisation des processus de recrutement, connaît une croissance importante en France. D’autant plus avec la crise sanitaire, économique et sociale que nous traversons, qui incite les entreprises à rechercher davantage de flexibilité dans leur processus de recrutement.Pour qu’une mission de Recruitment Process Outsourcing se passe bien, il est cependant nécessaire de choisir le bon consultant RPO pour votre entreprise. Qu’est-ce qu’un bon consultant RPO ? Comment trouver le consultant qui saura vous faire passer un cap ?Opter pour le Recruitment Process Outsourcing, un brin de contexteVoici des mois que les membres de votre équipe RH sont sur le pont. Qu’ils tentent de tirer l’entreprise vers le haut. Extrêmement sollicités, avec un rôle plus stratégique que jamais, ils ne doivent pas vaciller eux-mêmes. Ils se concentrent sur leur cœur de métier. S’efforcent de maintenir la motivation et l’engagement de leurs talents ; de fluidifier la communication interne tout autant que de développer votre attractivité à l’extérieur. Il s’agit de faire rayonner votre marque employeur et de s’employer à séduire des candidats qui peuvent se montrer parfois très frileux. Le pari s’avère particulièrement difficile lorsque les vannes du recrutement s’ouvrent à nouveau, et qu’il s’agit de réaliser un fort volume de recrutement sur un temps court. Cela nécessite de la réactivité et un surcroît de travail. Comment en effet demander un effort supplémentaire à un équipage pressurisé depuis des mois. L’externalisation de vos recrutements est la meilleure solution. Des consultants en RPO sont dépêchés au sein de votre entreprise. Ils viennent prendre en charge tout ou partie de votre processus de recrutement, pour une durée déterminée. Votre équipe reste ainsi sereinement concentrée sur son cœur de métier, tout en s’octroyant le conseil, le savoir-faire et les outils de professionnels.Consultant RPO, un recruteur un peu particulierLe consultant RPO est un spécialiste du recrutement. Il procèdera ainsi à une analyse détaillée de vos besoins, et dessine avec vous une stratégie adaptée à vos prévisions et objectifs. Une prestation de Recruitment Process Outsourcing se définit sur-mesure, en fonction du contexte de votre entreprise.Le bon consultant RPO vous aide ainsi à répondre à vos besoins ponctuels, par exemple dans un contexte post levée de fonds, pour réaliser de nombreux recrutements saisonniers ou une campagne ponctuelle de recrutement de stagiaires ou alternants. Cantonner le RPO à la gestion des fluctuations de vos volumes de recrutement sur du court terme serait cependant bien réducteur. Un bon consultant RPO a un impact important sur votre entreprise sur le long terme. Il intervient avec une posture de conseil sur l’analyse de vos processus RH, de vos pratiques d’onboarding ou d’offboarding, et forme vos équipes RH internes au recrutement de talents rares et en tension.  Il est force de proposition et vous fait bénéficier de conseils d’experts dans la recherche de talents pénuriques, pour l’analyse de vos bassins d’emplois, la réflexion sur vos meilleurs canaux de sourcing, sur l’évolution de vos métiers et compétences recherchées sur le long terme. C’est un impératif pour rester compétitif…  Le bon consultant RPO est au fait des dernières évolutions liées au recrutement. Il vous ouvre ainsi aux dernières innovations du secteur. A l’heure du Big Data, de l’intelligence artificielle, du machine learning, vous attendez également de votre consultant RPO qu’il vous fasse accéder à des outils de pointe et aux dernières innovations – avec garantie d’économies substantielles – en matière de sourcing, de base de données et d’abonnements à des CVthèques, de tests d’évaluation, etc. Enfin, le consultant RPO contribue à faire rayonner votre marque employeur. Dans tous les cas, il établit une relation de confiance avec vos opérationnels ; il connaît parfaitement les problématiques et enjeux de votre entreprise. Il contribue à faire la différence auprès des talents visés, à présenter votre projet sous un jour attractif et au déploiement de votre marque employeur.Les qualités d’un bon consultant RPOBien sûr, le consultant RPO connaît très bien les méthodes de recrutement et de chasse de talents. Outre ses compétences nécessaires à la bonne réalisation de la mission, il dispose de qualités humaines qui font la différence auprès de vos équipes comme de vos candidats. Assurément fin psychologue, il est naturellement empathique et pratique l’écoute active. Il présente d’excellentes capacités de communication et une aisance naturelle à l’oral. Le consultant RPO pilote votre mission de recrutement et sait donc faire preuve de persuasion pour mener votre équipe RH vers ses objectifs. Le recrutement est un travail d’investigation exigeant : un recruteur chevronné sait se montrer persévérant pour extraire de la masse les pépites qui écriront les plus belles pages de votre entreprise. Chez GetPro, nous vous accompagnons sur vos recrutements tech, produit et business. Sur ces métiers bien souvent rares et en tension, un travail de veille est indispensable, pour se tenir au courant des dernières technologies et ainsi échanger avec un haut niveau de précision avec vos candidats.Trouver le bon recruteur RPO pour votre missionLe consultant en Recruitment Process Outsourcing avec lequel vous discutez a-t-il eu déjà effectué des missions dans votre domaine d’activité ? Dans un environnement similaire au votre ? A-t-il eu l’occasion de travailler sur des recrutements et une typologie d’entreprise semblables? Pour réussir votre mission RPO, il doit être en mesure de s’adapter rapidement aux contours précis de votre mission et représenter au mieux votre entreprise. Vous prendrez soin de détailler avec lui les étapes principales du projet, à savoir l’analyse de vos besoins et objectifs de recrutement, le choix éventuel de l’équipe de consultant RPO, le démarrage et le suivi des indicateurs principaux.  Choisir le consultant RPO idéal pour votre entrepriseVéritable partenaire de votre équipe RH, votre consultant RPO incarne la culture de votre entreprise, en interne comme en externe. Il est ainsi impératif, lorsque vous le choisirez, de vous assurer qu’il soit bien en adéquation avec vos valeurs. Que sa manière de travailler correspond bien à vos standards. Prendre la décision de lancer une mission RPO répond également à une volonté qu’un expert vous apporte un regard différent et un éclairage nouveau sur vos pratiques. Vous voilà assurément bien équipé pour débuter votre Recruitment Process Outsourcing. En résuméLe choix d'un bon consultant RPO est essentiel pour garantir le succès d'une mission de Recruitment Process Outsourcing. En effet, le RPO, ou externalisation des processus de recrutement, connaît une croissance significative en France, d'autant plus avec la crise actuelle qui pousse les entreprises à rechercher davantage de flexibilité dans leur processus de recrutement. Un consultant RPO de qualité est un véritable expert du recrutement, capable d'analyser en détail les besoins de votre entreprise et de mettre en place une stratégie sur mesure en fonction de votre contexte spécifique. Au-delà de la gestion des fluctuations de vos volumes de recrutement sur le court terme, un bon consultant RPO a un impact sur le long terme en agissant en tant que conseiller sur l'optimisation de vos processus RH, la formation de vos équipes internes, l'identification des talents rares et en tension, et l'accès aux dernières innovations en matière de sourcing et d'évaluation des candidats. En outre, un consultant RPO contribue à renforcer votre marque employeur en établissant une relation de confiance avec vos opérationnels et en présentant votre projet de manière attractive aux candidats ciblés. Pour être efficace, un consultant RPO doit également posséder des qualités humaines telles que l'assurance, la communication, et la capacité à s'adapter à différents contextes et situations. En engageant un consultant RPO compétent, vous pouvez vous assurer que votre processus de recrutement sera géré de manière efficace et professionnelle, vous permettant ainsi de vous concentrer sur votre cœur de métier tout en bénéficiant du savoir-faire et des conseils d'un expert en recrutement.Vous vous sentez prêt à passer un cap dans vos pratiques de recrutement et de ressources humaines ? Nos experts se tiennent à votre disposition !
Author picture
Thomas Motti
28 avr. 2021
Nos conseils en recrutement
Pourquoi est-ce si compliqué de recruter des Sales pour une entreprise tech ?
Recruter des Sales n’a rien d’un parcours de santé. Les profils commerciaux apparaissent systématiquement dans le top 5 des métiers les plus difficiles à recruter. En effet : les bons Sales sont en tension sur le marché, et les postes de commerciaux ont la réputation (vérifiée par les chiffres) d’être soumis à un turnover important. Autrement dit : vous passez des mois à trouver la perle rare, et à peine formée, elle vous claque entre les doigts… et bis repetita. Recruter des commerciaux : un processus de recrutement plus spécifique qu’il n’y paraît !Contrairement aux profils plus techniques, pourtant, on pourrait avoir tendance à penser que le recrutement d’un bon commercial nécessiterait de l’intuition, un bon feeling et l’affaire serait dans le sac. Mais même si l’intuition et le feeling sont des choses importantes dans tout recrutement, ils ne représentent qu’une faible part des recrutements réussis. Et c’est encore plus vrai pour les profils Sales. Car tout le monde ne peut pas se transformer en un bon Sales.Cela se vérifie très bien sur le terrain, on observe une grande différence entre les commerciaux. À poste égal certains commerciaux pourront par exemple faire 100.000€ de chiffres d’affaires quand d’autres en feront 600.000€, soit 6 fois plus. La variance de performance est donc très importante. De plus, dans les équipes sales, il est très risqué d’intégrer un élément toxique dans une équipe, un mauvais recrutement peut coûter très cher à la cohésion de l’équipe.Deux premiers indices qui encouragent à mettre en place un recrutement rigoureux qui limite les erreurs.Recrutement de Sales : s’appuyer sur l’historique de vos performances commercialesAlors comment recruter un bon commercial dans ce contexte ? Pour commencer, il faut utiliser un atout spécifique aux profils commerciaux, les données de leurs performances. En effet, nous disposons de données objectives pour évaluer la performance d’un sales, cela simplifie l’analyse et les calculs de corrélation qui seront utiles pour les recrutements. Pour collecter ces données et les analyser de façon rigoureuse en lien avec une approche qualitative issue d’entretiens, il est nécessaire de concevoir un processus de recrutement bien rodé. C’est tout l’intérêt de passer par un cabinet de recrutement. Limiter le turnover des commerciaux : travailler chaque candidature en profondeurDu côté des entreprises, près de la moitié des entreprises se disent en recherche constante de commerciaux et il arrive souvent qu’on entende parler de pénurie de commerciaux. Aujourd’hui, malgré le contexte actuel, les profils commerciaux restent très recherchés par des entreprises en quête de relais de croissance.Du côté des Sales, en moyenne on estime plutôt à 3/4 ans, la durée de vie au sein de l’entreprise. Ce chiffre baisse de moitié pour les profils juniors, et augmente d’un tiers pour les commerciaux ayant plus de 20 ans d’expérience.Ces chiffres ne rassurent pas sur la capacité que l’on peut avoir à retenir un profil Sales au sein d’une équipe.Vous cherchez à recruter des commerciaux ? Commercial : un métier aux multiples facettes De plus en plus de postes requièrent des qualités humaines très spécifiques, une curiosité technique, de la culture générale, et d’une entreprise à l’autre, d’autres facteurs peuvent s’additionner. S’y ajoutent, la nécessité de se tenir au courant des nouvelles techniques de prospection, la capacité à développer son réseau de façon dynamique.  Plus l’expertise sectorielle est importante et plus il sera difficile de trouver la perle rare. Les grands comptes spécialisés en logiciels SaaS en sont un très bon exemple. Et avec des recrutements qui ne sont pas simples, mieux vaut éviter le turnover. Pour résoudre cette problématique de recrutement certaines entreprises développent des écoles de vente intégrées, et cela semble être une bonne solution pour ceux qui ont un volume de recrutement de sales importants. Mais ce sont des projets longs qui nécessitent du temps pour obtenir des résultats. “A-B-C. A-Always, B-Be, C-Closing. Always be closing.” Glengarry Glen Ross Qu’est-ce qu’un bon Sales ? Précisons le titre de cet article en précisant qu’il est surtout difficile de recruter de “bons” sales. Qu’est-ce qu’un bon Sales ? Il n’y a bien sûr pas de profil type idéal : tout dépendra du type d’entreprise, du produit ou du service à vendre, de la culture d’entreprise, et d’un bon nombre de facteurs qu’un processus de recrutement permettra de venir évaluer chez les candidats.Des traits de personnalité communs ?Au-delà de l’ensemble de ces paramètres, certains traits de personnalité tendent à être présents chez la plupart des Sales. La littérature scientifique, et en particulier les recherches dans le domaine de la psychométrie ont ainsi mis en évidence un certain nombre de traits de personnalité qui sont corrélés à un haut niveau de performance chez les profils commerciaux. C’est par exemple le cas de l’assertivité, du goût pour la recherche de la performance, ou encore de ce que l’on pourrait qualifier de “machiavélisme”, (amener le client à aller où souhaite qu’il aille) ou la capacité à considérer la situation avec un certain détachement. Pour évaluer ces traits de personnalité liés à un haut niveau de performance des Sales, les recruteurs peuvent s’appuyer sur des solutions développées par des éditeurs de tests comme Talentoday ou SHL. Ces solutions s’appuient généralement sur le modèle du Big Five, qui cartographie la personnalité des candidats selon cinq grandes composantes :L’agréabilité : dans lequel il sera possible d’aller évaluer le “machiavélisme” ;L’ouverture à l’expérience ; L’extraversion : dont “l’assertivité”, ou encore “l’énergie, l’impact” sont des sous-catégories La stabilité émotionnelle ;La conscienciosité, dans laquelle on retrouve la “recherche de performance”.Des compétences spécifiques à un bon Sales Outre ces traits de personnalités, les recherches du département R&D de GetPro ont permis de mettre en avant trois grandes compétences spécifiques fortement corrélées à la performance des Sales :Adaptive Selling Behavior : la capacité à adapter sa façon de se comporter au cours d’une situation de vente avec un ou plusieurs clients ;Customer orientation : la faculté à se centrer sur les besoins et désirs réels du client lors d’une situation de vente ;Self Efficacy : confiance en soi et croyance en ses propres capacités à organiser et exécuter les actions nécessaires pour produire des résultats donnés. L’analyse de ces trois compétences clés constitutives d’un bon commercial nécessite de poser des questions. Chez GetPro, nous utilisons pour ce faire les tests développés par la société SHL pour permettre aux recruteurs d’évaluer les candidats sur ces trois points.La méthode Sales FactorLa recherche de ces traits de personnalité et compétences spécifiques dans le cadre de recrutements commerciaux et notamment de profils C-Level, est un pan important de notre méthodologie de recrutement Sales Factor. Cette dernière permet de maximiser les chances :de recruter des commerciaux performants ;de dénicher des profils susceptibles de s’épanouir dans leur entreprise, et de s’y investir à long terme.Cette méthodologie “Sales Factor” permet de valider à la fois le Job Fit, d’évaluer la personnalité et les facultés cognitives du candidat, de s’assurer qu’il partage les valeurs et motivations clés de votre entreprise, et qu’il dispose bien des compétences clés liées à la performance des Sales. Besoin d’un conseil sur vos recrutements ? 
Author picture
Thomas Motti
20 avr. 2021
Fiches métiers
Scrum Master
Sans doute avez-vous déjà entendu parler de la méthode de gestion de projets Agile. Employée pour la première fois en 1993, elle est tout particulièrement adaptée au développement web et informatique.  Différentes méthodologies agiles ont depuis vu le jour : Scrum est son cadre de travail le plus utilisé par les entreprises. Pourquoi est-il populaire ? Quels sont le rôle du Scrum Master et ses compétences nécessaires au sein d’une organisation ? Vous cherchez à recruter un Scrum Master ?  Le Framework Agile Scrum, qu’est-ce que c’est ? Les fondements de l’approche agile remontent aux années 1980. Mais cette méthode de gestion de projet s’est principalement déployée à partir de 2001, date de la création du Manifeste Agile par 17 passionnés de développement informatique aux États-Unis. Depuis lors, elle séduit tout particulièrement les entreprises de la Tech.  En effet, très souple, elle est parfaitement adaptée au développement logiciel. Pourquoi ? À l’inverse de la gestion de projet classique dite « Waterfall », elle ne planifie pas l’ensemble du projet avant de le développer. Elle fixe des objectifs à court terme sous forme de sous-projet. Le client valide chacune des étapes et les ajustements sont réalisés rapidement, voire en temps réel. Il a ainsi une excellente visibilité sur l’avancement du produit. Dans ce cadre, la réactivité des équipes face aux besoins des clients est bien meilleure. Pour mettre en œuvre la méthode agile dans une entreprise, il existe plusieurs cadres de travail, ou framework : Kanban, Scrumban et Scrum. Ce dernier, qui signifie « mêlée » au rugby, est le plus utilisé. Il offre une boîte à outils très structurée qui permet d’améliorer la productivité des équipes, leur motivation et la scalabilité des projets. Les itérations, ou sprint de développement sont courts (4 semaines maximum) et 3 postes-clés sont prévus dans l’organisation : le Scrum Master, le Product Owner et l’équipe de développement. Tous sont impliqués au maximum dans les projets tout en connaissant les tâches de chacun.  Quel est le rôle exact d’un Scrum Master ? Scrum est un cadre de travail léger, facile à comprendre, mais difficile à maîtriser. Pour cela, au sein d’une entreprise, le Scrum Master en est le garant. On peut le comparer à un coach. Il assure la bonne compréhension de la méthodologie par les équipes, les guide, et les aide à s’auto-organiser ainsi qu’à progresser en permanence. Le Scrum Master définit des objectifs clairs et suit l’avancée de chaque membre. Il veille à supprimer les obstacles qu’ils peuvent rencontrer tout en les formant à fonctionner de manière autonome. Il motive la créativité de chacun. Au quotidien, le Scrum Master organise les différentes « cérémonies agiles » ou réunions agiles. Elles fournissent le cadre dans lequel les équipes vont pouvoir accomplir leur travail de façon structurée et efficace. Le Sprint Planning : La planification du sprint a lieu le premier jour du sprint. Elle dure maximum 2 h par semaine de sprint. Le « backlog produit » (les fonctionnalités attendues du produit) est analysé et l’équipe se met d’accord sur ce qui va être livré, quand et par qui à la fin du sprint. Chaque fonctionnalité ou user story est découpée en mission concrète. Les Daily Scrums ou stand-ups : Ce sont les mêlées quotidiennes qui ont lieu chaque matin. Elles déterminent les opérations sur les prochaines 24 h. Pour être efficaces, elles ne doivent pas dépasser 15 min et sont pour cela chronométrées. Chaque participant prend la parole. Les Sprint Review (revue du sprint) : Elles permettent de faire le bilan du sprint achevé. Une démonstration du produit en cours est faite afin de voir s’il répond aux besoins du client. Ce type de réunion dure 1 h par semaine de sprint. La Sprint Retrospective Cette réunion clôture le sprint. Elle a lieu juste après la Sprint Review. L’équipe Scrum au complet y a alors l’occasion de réfléchir aux axes d’améliorations constatés pour faire mieux lors des prochains sprints. Un moment incontournable de la méthodologie Scrum, puisque l’amélioration continue est un des piliers des projets agiles. Au-delà de l’organisation des ces rituels agiles, le Scrum Master est aussi le Servant Leader de l’équipe Scrum, ou leader-serviteur. Il aide les intervenants extérieurs à comprendre quelles sont les interactions avec l’équipe Scrum qui sont bénéfiques. Vous êtes Scrum Master et cherchez une nouvelle aventure ? Découvrez toutes nos offres ! Quelles sont les compétences d’un bon Scrum Master ? Des compétences techniques  Pour être un bon Scrum Master, il faut bien sûr maîtriser les méthodes agiles et Scrum. Mais ce n’est pas tout. Le candidat a de solides connaissances du domaine métier dans lequel il évolue. Afin de conseiller à ses équipes les meilleurs outils et d’être force de proposition, il pratique aussi une veille technologique permanente. Des soft skills Pour assurer son rôle de coach, le Scrum Master est bon communicant, diplomate, empathique, patient et pédagogue. Il doit organiser et faire évoluer son équipe tout en veillant à l’épanouissement de chaque élément. Il arrive à résoudre les conflits. Un bon Scrum Master est rigoureux, curieux, imaginatif et sait s’adapter tout en respectant le cadre Scrum.   Scrum Master, quelles certifications faut-il passer ? Une formation spécialisée de Scrum Master n’est pas nécessaire même si des certifications sont proposées dans certaines écoles de développeurs. Le candidat est la plupart du temps autodidacte et a une connaissance sans faille de la méthodologie agile. Il peut avoir suivi une formation en gestion de projets. Une formation d’ingénieur informatique lui permet d’être à l’aise dans un environnement Tech. Il faut noter qu’au tout début de Scrum, la question des compétences techniques ne se posait pas, car les premiers Scrum Masters étaient des développeurs formés à cette méthode !  Scrum Master : à quel salaire s’attendre ? En France, le salaire d’un Scrum Master varie en fonction de l’entreprise dans laquelle il travaille. Un profil junior peut compter un salaire de minimum 35 k€/an. Un candidat senior peut être rémunéré jusqu’à 45 k€/an et un expert jusqu’à 55 k€/an. À l’étranger, aux États-Unis, il pourra gagner entre 6500 et 8500 $ brut par mois. Scrum Master : ce qu’il faut retenir ? Le rôle du Scrum Master est essentiel dans un environnement agile Scrum. Son travail subtil garantit la réussite de la mise en place de cette méthode dans l’entreprise et assure la bonne organisation et la performance des équipes. Il est le coach, le médiateur, et le modérateur tout à la fois.  Ses compétences et qualités étant spécifiques, son poste ne peut pas être occupé par « n’importe qui ». Il n’est ni un chef, ni un chef de projet, ni un Product Owner, ni un secrétaire, ni un développeur, etc. Même dans le cadre d’une entreprise qui présente des équipes rodées, il est utile, car il aide chaque collaborateur à se poser les bonnes questions à chaque étape de chaque projet. Vous savez désormais presque tout sur le rôle du Scrum Master. Si vous souhaitez davantage de précisions, nos équipes se tiennent à votre disposition pour vous renseigner.  Vous cherchez à recruter un profil de Scrum Master : parlons-en !
Author picture
Thomas Motti
16 avr. 2021
Fiches métiers
Chief Technical Officer
Avec l’essor de la digitalisation des entreprises et de l’enjeu que représente la Recherche et Développement dans le secteur de la Tech, le CTO, ou Chief Technical Officer, est devenu un poste-clé.  De la gestion de projets informatiques à celle de l’innovation en passant par le développement, il veille sur l’ensemble du développement technique d’une organisation. Le management des équipes techniques occupe également une place prépondérante dans son quotidien.  Bien sûr, le CTO n’aura pas les mêmes attributions au sein d’une startup, d’un scale-up, ou d’un grand groupe. Ses responsabilités varient en fonction de la taille et du domaine d’activité de la structure dans laquelle il officie.  Vous voulez tout savoir sur le périmètre d’action, les compétences et le parcours d’un CTO ? C’est parti ! Besoin d’aide pour recruter un CTO ? Un CTO, qu’est-ce que c’est ? Commençons par un brin de traduction : le Chief Technical Officer, souvent abrégé en CTO, est littéralement un Directeur Technique. En matière d’équipe technique, il s’agit ainsi du poste tech le plus élevé au sein d’une entreprise. En startup, le CTO est ainsi bien souvent associé de l’entreprise ; en scale-up ou dans un grand groupe il peut également figurer au board de la société. La plupart du temps, il est directement rattaché au directeur général.  Chef du département tech ou R&D, il est aux manettes sur tous les enjeux liés à la technologie de son entreprise. Le CTO est le garant de l’avancement des projets d’innovation technique et du déploiement de nouvelles technologies.  Vous êtes développeur ou CTO et souhaitez rejoindre une nouvelle aventure ? Découvrez toutes nos offres ! Quel est le rôle exact d’un CTO ? Il serait difficile de définir les contours d’un job type de CTO. En effet, ses missions peuvent être multiples, et varient largement d’une société à l’autre.   L’audit Le CTO élabore un rapport permettant d’identifier les risques et opportunités techniques de son entreprise. L’objectif est simple : mettre en lumière les technologies obsolètes ou trop coûteuses, les processus et outils moins performants, afin d’en assurer l’amélioration continue. En parallèle, le CTO doit alors mener une veille approfondie de la concurrence, et des nouvelles technologies émergentes. La définition et la mise en place d’une stratégie d’innovation Le Chief Technical Officer sait prévoir et anticiper les usages et besoins en termes de ressources techniques de son entreprise. En collaboration avec la direction générale et la direction du système d’information, il conçoit et met en place la roadmap.  Le déploiement et le management des projets techniques En tenant compte des contraintes de budgets, de délais et bien sûr de la qualité, le CTO met en place et dirige les projets visant à intégrer de nouvelles technologies au cœur du processus de production de son entreprise. À toutes les étapes, il coordonne les équipes techniques, en interne ou en externe (prestataires en freelance par exemple).  Le management de l’équipe technique Développeurs back-end, développeurs front-end, product owners, product managers, scrum masters, architectes réseau : le CTO est à la tête de toute l’équipe technique. La conduite du changement Bien souvent, le CTO s’occupe de la conduite du changement. Il forme alors toutes les parties prenantes sur l’évolution des produits et processus de l’entreprise, et les accompagne dans la prise en main et l’adaptation aux nouveaux outils. La communication sur la stratégie tech Le CTO peut également se charger de communiquer autour de la stratégie tech de son entreprise, que ce soit en interne (vis-à-vis des collaborateurs, de l’équipe dirigeante…), ou en externe (partenaires, potentiels investisseurs,…).  Capable de prendre de la hauteur sur les enjeux tech, le Chief Technical Officer est ainsi capable d’adapter son discours en fonction de ses interlocuteurs, et d’adopter une posture de conseil. La veille technologique L’écosystème tech est en perpétuelle évolution. De nouvelles technologies émergent chaque semaine. Dans ce contexte, se tenir à jour sur les dernières avancées est incontournable. Bien souvent, il revient ainsi au CTO, a fortiori en startup, de mener une veille pointue, pour s’assurer que les technologies de son organisation restent compétitives. La recherche et le développement Le CTO s’implique dans la R&D et peut encadrer les démarches juridiques liées à l’implantation des nouveaux processus IT. Il est alors parfois amené à déposer des brevets d’invention, pour protéger les technologies propriétaires développées par l’entreprise. Le reporting des actions Comme dit plus haut, le Chief Technical Officer est généralement membre à part entière de l’équipe dirigeante. Il effectue ainsi un reporting régulier des avancements de la roadmap aux autres dirigeants de l’entreprise.  Le développement Selon la taille et les besoins de l’entreprise, le CTO peut également avoir un rôle plus opérationnel, et ainsi prendre en charge directement le travail de développement. Ce sera notamment le cas dans une startup très early stage où le CTO est souvent le premier tech à rejoindre l’aventure.  Besoin d’aide sur vos recrutements tech ? 3) Quelles sont les compétences clés d’un bon CTO ? ∙ De solides compétences techniques Pour être légitime et pertinent, le CTO doit avoir une importante culture tech et une expérience du terrain. Souvent ancien développeur, il est incollable sur le développement technique web. Il maîtrise sur le bout des doigts les langages de programmation et les frameworks de développement les plus courants. S’il peut-être doté d’une inclination plus backend ou plus front-end, il devra cependant maîtriser les enjeux de l’un comme de l’autre, ainsi que les questions d’infrastructure. Rien n’a de secret pour lui. Par ailleurs, il est à l’aise avec une ou plusieurs méthodologies de gestion de projet comme Agile, ou Scrum, de plus en plus adoptées par les entreprises de la Tech.Pour couronner le tout, le Chief Technical Officer a eu l’occasion de manager des équipes auparavant : il sait former et accompagner des collaborateurs au quotidien. ∙ Des soft skills Rigueur et organisation, goût du challenge, réactivité, capacité d’analyse, etc. Les qualités humaines recherchées chez le CTO sont nombreuses. En voici quelques-unes supplémentaires : La curiosité Un CTO pertinent est curieux. Il cherche à comprendre, à garder une vision à 360° des projets et se tient au courant des dernières innovations. La communication L’écoute et l’empathie sont de réels atouts ainsi qu’une bonne capacité à communiquer avec ses collaborateurs et en externe. Il a l’esprit d’équipe et une belle aisance relationnelle. Le charisme Pour encadrer et encourager ses équipes, le CTO est un bon manager. Il est charismatique et a le goût du leadership technique et managérial. Il sait convaincre. La prise de recul Afin de prendre les meilleures décisions stratégiques tech pour son entreprise, il doit savoir prendre du recul, de la hauteur. Toutes les clés pour recruter un profil de C-Level Comment devient-on Chief Technical Officer ? Parmi les CTO, beaucoup sont diplômés d’une école d’ingénieurs, d’une école spécialisée (Epitech, Ecole 42, …) ou sont titulaires d’un master d’informatique à l’Université. Cela n’est cependant pas une nécessité : l’expérience terrain est un atout crucial pour un bon CTO, et la promotion interne est donc fréquente sur ce poste. Le candidat doit être avant tout passionné de développement et à la pointe des nouveaux usages et innovations IT. Il montre une solide expérience en matière de management de projets informatiques. Il est souvent passé par les postes techniques de développeur, puis de lead développeur. CTO : la question du salaire Sa rémunération varie en fonction de son expérience et de l’entreprise intégrée. Un CTO junior, ou évoluant dans une petite structure pourra prétendre à une rémunération entre 50 et 75 k€. En fonction de son niveau de séniorité, et de la structure dans laquelle il évolue, un Chief Technical Officer pourra voir sa rémunération augmenter très largement, et percevoir plus de 120 k€ annuels.  Le rôle d’un CTO en quelques mots Excellent manager, avec une solide expérience opérationnelle, c’est au CTO que revient la responsabilité de l’amélioration technique des offres et services de son entreprise. Ses décisions ont un fort impact sur la rentabilité de celle-ci. Elles sont essentielles à sa croissance. Son rôle est complexe et exigeant. Je recrute un CTO !
Author picture
Thomas Motti
8 avr. 2021
Prev icon
1
...
28
29
30
...
34
Next icon

Parlez-nous de votre projet

Vélocité
  • Tick icon

    Mission lancée en 48h

  • Tick icon

    Candidats présentés en moins de 2 semaines

  • Tick icon

    Time to fill de 50 jours

Efficacité
  • Tick icon

    720+ recrutements réussis cette année

  • Tick icon

    Expérience candidat 5 étoiles sur Trustpilot

  • Tick icon

    Des clients prestigieux comme

    Company logoCompany logoCompany logoCompany logoCompany logo
Calendar icon

Prendre rendez-vous

Vous souhaitez nous déposer votre CV ? Remplir le formulaire candidat

Company logoNous répondons en moins d'une heure

Bienvenue chez GetPro

Un membre de mon équipe va vous répondre d’ici quelques minutes. Nous allons revoir ensemble votre projet de recrutement et vous faire une proposition d’accompagnement sur-mesure dans les 24h.

Pour en savoir plus sur la manière dont nous opérons nos missions, vous pouvez lire les témoignages de nos clients. Ce sont eux qui en parlent le mieux.

À bientôt,

Emile Pennes picture
Emile PennesCo-fondateur de GetPro
Logo