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Business developer : Zoom sur un métier méconsidéré
Bizdev, responsable du développement, sales manager, ou encore intrapreneur, le business developer peut avoir plusieurs titres, mais toujours une mission principale : identifier de nouveaux leviers de croissance pour son entreprise. C’est LE métier en plein essor que tous les recruteurs s’arrachent en ce moment, notamment dans l’univers du Web et des startups. Quel est le rôle du business developer, ses missions, sa rémunération et les compétences requises pour occuper ce poste ? Existe-t-il des formations spécifiques ?
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Quel est le rôle du business developer ?
Le métier de business developer n’est pas facile à décrire, car il se situe au carrefour de plusieurs compétences : commercial, marketing, management, etc. De plus, ses missions varient en fonction du secteur d’activité et des besoins de l’entreprise dans lequel il opère.Quoiqu’il en soit, ce profil est expert en commerce, mais n’est pas un commercial « classique ». S’il assure la prospection et alimente un portefeuille de clients, ses fonctions sont en fait bien plus variées et larges. Il s’en distingue notamment par sa recherche constante de nouvelles possibilités de croissance, de nouvelles opportunités commerciales pour son entreprise. Il travaille à la faire entrer sur de nouveaux marchés, à réfléchir à quels types de produits ou services elle pourrait proposer, à générer de nouveaux leads, etc.
Pour ce faire, il participe à l’élaboration de la stratégie commerciale et du business plan de son entreprise de concert avec les décisionnaires et les équipes commerciales, marketing, financières et juridiques.
Le business developer se retrouve notamment dans les entreprises de moins de 50-70 salariés. Au-delà, son poste est souvent segmenté en plusieurs métiers : SDR, Account Executive, etc.
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Quelles sont les missions du business developer ?
Analyser le marché et son entreprise
Afin de pouvoir élaborer une stratégie commerciale pérenne, le business developer étudie les besoins et contraintes des équipes. Il fait aussi un audit de l’entreprise. Dysfonctionnement, capacité productive, produits, etc. Tout est passé au peigne fin. Une étude de marché est également réalisée dans le but de mieux connaître l’environnement, la concurrence et les clients potentiels de l’organisation. À ce stade, il est important de comprendre et d’identifier les cibles. Pour cela, l’ICP (Ideal Customer Profil) et le Buyer Persona type sont élaborés. Les datas collectées à travers le CRM sont pour lui une source d’information indispensable pour le faire.
Élaborer une stratégie de développement
Après avoir analysé le marché, le business developer peut établir un plan de développement dans le but positionner son entreprise sur de nouveaux marchés potentiels, de choisir une cible client et de concevoir les messages à leur adresser.L’argumentaire de vente est réalisé en collaboration avec les équipes marketing.
Prospecter de nouveaux clients
La mise en route de séquences de prospection est ensuite lancée sur la base des ressources élaborées précédemment permettant de les cibler. Le Bizdev assure les présentations et étudie les besoins des clients. Il veille à établir une relation de confiance avec eux. Dans de nombreuses entreprises, il intervient sur tout le cycle de vente, depuis la prospection jusqu’au closing en passant par la négociation. Il a un rôle proche de celui de l’Account Executive avec la prospection en plus. Dans d’autres structures, les équipes commerciales prennent le relai une fois la qualification des besoins des prospects réalisée.
Il faut noter que le business developer prospecte de plus en plus grâce à la data. Elle lui permet de contacter des leads qualifiés et de ce fait de gagner en temps.
Piloter les business plans
Le business developer supervise les équipes dans la mise en œuvre de son programme et veille au bon déroulement des opérations commerciales.
Business developer : quelles sont les compétences requises ?
Le business developer doit être polyvalent. Pour mener à bien ses missions variées, il combine de fortes compétences techniques à de nombreuses soft skills.
Pour les premières, il maîtrise les techniques de vente, de négociation, mais aussi les outils clés d’un commercial tels qu’un CRM de type Hubspot, Salesforce, les solutions d’analyse de la data, etc.. Il connaît parfaitement le secteur dans lequel il travaille ainsi que son produit/service afin de définir une politique commerciale performante et pouvoir prospecter efficacement.En matière de soft skills, il affiche de belles qualités relationnelles, a le sens de l’écoute, de la communication et de la négociation. Il est la vitrine de l’entreprise pour laquelle il travaille et est constamment en contact avec des interlocuteurs externes comme internes.Il est rigoureux dans la collecte et l’analyse des datas, ainsi que dans l’organisation et le suivi des projets. Il est enthousiaste, curieux, et fait preuve d’intégrité et de pugnacité. Celle-ci est indispensable, car au quotidien il peut essuyer des échecs. Son métier exige un excellent mental. Bien sûr, il a l’esprit d’équipe, car il travaille avec de nombreux collaborateurs qui mettent en œuvre ses plans.
Quelles sont les formations et les possibilités d’évolution ?
Les formations pour devenir business developer sont encore assez peu nombreuses. La plupart de ces talents sont issus d’une école de commerce, niveau Bac + 3 à +5 avec une spécialisation en direction commerciale ou en Business developpement. Un Master en gestion ou audit est une autre possibilité. Ils peuvent aussi disposer d’un diplôme d’ingénieur. Une expérience minimum de 3 ans en entreprise est en général requise.
Le poste offre un large panel d’évolution en termes de carrière. Un business developer expérimenté peut prétendre à des postes de management comme le Sales Director ou le Head of Sales. Il peut également devenir responsable des partenariats ou se spécialiser en tant que Sales Ops par exemple. Nombre d’entre eux fondent aussi leur propre société ou deviennent DG d’une entreprise.
Comment est construite la rémunération d’un business developer ?
Le salaire d’un business developer varie d’une entreprise à l’autre, de son secteur et en fonction de son expérience. La plupart du temps il se compose d’un salaire fixe et d’un variable.
Pour un profil junior, la rémunération fixe va de 28 à 35 k€ brut par an avec un variable autour de 10 à 20 k€ brut.
Un profil sénior peut prétendre à un salaire global autour de 60 à 100 k€ brut annuel.
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Thomas Motti
22 sept. 2022
Fiches métiers
Un Product Marketing Manager, qu’est-ce que c’est ?
Le Product Marketing Manager est un métier aux multiples facettes. Il est de plus en plus recherché par les entreprises de la Tech et du digital. Situé à mi-chemin entre le Produit, le Marketing et les Ventes, il intervient tout au long du cycle de vie du produit. On vous en dit plus sur ses missions, sa différence avec le Product Manager, les formations qui permettent de devenir PMM et les perspectives d’évolution que cela peut offrir. Le Product Marketing Manager, qu’est-ce que c’est ?Il n’est pas facile de donner une définition précise du Product Marketing Manager. Ceci s’explique par le fait que ce métier touche à la fois au Produit, au Marketing, aux Ventes et au Business. Son rôle va aussi dépendre du type d’entreprise qui l’emploie, du type de produit vendu, de la présence d’autres marketeurs, etc. Mais pour résumer, le PMM assure l’adéquation du produit avec le marché. Il est garant du « product-market fit ».C’est lui qui décide de la clientèle à cibler, de la manière de le faire, avec quelle offre, et veille à ce que ce soit bien fait par les équipes. Son principal atout est de faire le lien entre la vision Ventes/Business et la vision Produit qui peinent encore trop souvent à fonctionner de concert. Selon l’entreprise, le PMM est rattaché soit au département Produit, soit au Marketing Quelles sont les missions d’un Product Marketing Manager ?Connaître et comprendre le marchéAfin d’appréhender l’environnement concurrentiel et mieux comprendre les besoins et attentes des acheteurs, le PMM doit constamment analyser le marché. Pour cela, il réalise une veille sur son secteur d’activité, exploite la Data, lance des études quantitatives et qualitatives, spécifie des buyers personas (profils clients), etc. L’ensemble de ces informations lui permettra de définir un positionnement pertinent du produit, de construire son storytelling et d’alimenter la roadmap (ou feuille de route). Dans ce contexte, le produit peut alors être parfaitement visible sur le marché. Il y trouve sa place et sa cible. Promouvoir le produitLe PMM doit faire la promotion du produit aussi bien en externe qu’en interne.Dans l’entreprise, chaque collaborateur doit avoir une connaissance approfondie de toutes ses fonctionnalités afin d’être pertinent et performant dans sa fonction. Sales, support, tous doivent avoir un discours rodé et spécifique. Pour cela, le PMM leur propose des démos, met à jour la roadmap, les avertit des nouvelles fonctionnalités disponibles en temps réel, etc. En externe, le PMM conçoit le plan de communication, la stratégie, les grandes lignes à suivre pour atteindre les objectifs fixés. Modèle de distribution, prix, packaging, partenariats, supports de présentation, argumentaires, etc. Il trouve le bon axe et élabore les messages mettant en avant les bénéfices du produit qu’il sait adresser à la bonne cible. Ici, la créativité du PMM ainsi que sa parfaite connaissance du produit et des profils clients sont pleinement exploitées.Diriger le « Go-to-Market »Le PMM organise et chapeaute le lancement sur le marché du produit. Il régit la tactique et accompagne les équipes dans ce moment crucial. Mesurer les résultatsAfin de coller au plus près des attentes des consommateurs, le PMM analyse les indicateurs ou KPI. Ils lui permettent de mesurer si les objectifs sont atteints et ce qu’il est possible d’ajuster. Quelle est la différence entre un Product Marketing Manager et un Product Manager ?Les deux métiers sont parfois confondus. Tous deux sont au service du produit et travaillent souvent en binôme. Cependant, ils ne parlent pas aux mêmes personnes. Le Product Manager est concentré sur les équipes en interne. Il travaille avec les développeurs, les ingénieurs lors de la conception du produit. C’est un vrai chef d’orchestre. Le PMM s’adresse plus particulièrement au monde extérieur. Il se préoccupe de savoir comment les clients vont connaître le produit. Il travaille avec les relations publiques, le marketing, les ventes. <script type="application/ld+json">
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</script>Comment se former au job de Product Marketing Manager ?Il n’existe pas de formation type. Mais, la plupart des PMM ont en poche un master d’une grande école de commerce, de marketing ou de communication. Ils peuvent mettre en avant une expérience de quelques années sur des fonctions marketing ou communication dans l’univers du digital, du SaaS, du logiciel. Ils sont très à l’aise avec l’écrit. Il existe des programmes en ligne ou en présentiel qui préparent au métier. Tous ne sont pas certifiés ni éligibles aux financements. PMM : quelles sont les évolutions possibles ?Comme le métier de PMM est polyvalent, il permet de nombreuses évolutions. Ces profils peuvent par exemple lancer leur propre produit et monter leur entreprise. Travaillant soit pour l’équipe marketing soit pour l’équipe Produit, ils peuvent se diriger vers le poste de Product Owner, Head of Product ou CMO. Dans l’équipe de vente, il leur est possible de devenir Account Manager ou Head of Sales. Découvrez notre guide d’entretien spécial Product !Comment recruter un Product Marketing Manager ?Un bon PMM présente de nombreuses qualités et compétences. Il affiche un profil très transversal. Il est tout d’abord un excellent communicant et storyteller. Il sait écrire, assurer la promotion du produit et convaincre. Il est créatif, passionné par son produit, présente une belle aisance relationnelle avec des équipes pluridisciplinaires et fait preuve également d’une grande pédagogie et de leadership. Ces atouts lui permettront de motiver ses collaborateurs et de les faire adhérer à sa vision. Et il ne faut pas oublier qu’il doit être capable de voir les problèmes comme des opportunités. Optimisme, dynamisme et pragmatisme sont ses maitres mots. Niveau compétences, il sait gérer un projet et coordonner toutes les parties prenantes. Il intègre la plupart du temps une entreprise de la Tech. Celles-ci ont pour beaucoup adopté la méthode de travail Agile. De ce fait, le PMM doit en comprendre les principes. Vous souhaitez recruter un Product Marketing Manager ?PMM : les éléments à retenirÀ l’intersection du Business, de la technologie et du marché, le Product Marketing Manager assure des ponts entre plusieurs métiers. Il a une vision globale qui est indispensable en interne, mais aussi en externe. Il apporte le bon message aux clients, consommateurs et investisseurs et garantit le lancement de produits à succès de demain. Son rôle est de plus en plus reconnu à mesure que l’écosystème Tech se développe et arrive à maturité. 
Thomas Motti
8 sept. 2022
Fiches métiers
Tout ce qu’il faut savoir sur les métiers du développement
Aujourd’hui, toutes les entreprises ont à un moment ou un autre de leur existence besoin de faire appel à un développeur. Ces métiers sont les perles rares que recherchent chaque recruteur.Que ce soit pour la création d’un site web, d’une application mobile ou d’un logiciel, une entreprise se doit de suivre les tendances du marché pour rester compétitives et ne pas se retrouver en difficulté..Cependant, il existe de plusieurs types de développeurs qui n’ont pas tous les mêmes compétences et rôles au sein d’une équipe. L’idée derrière cet article ? Vous éclairer sur les principaux métiers du développement web qui existent à ce jour. Vous apporter donc, pour chacun des métiers, un récapitulatif des compétences et missions clés, sur lequel vous appuyer en cas de doute.Qu’est-ce que le développement web ? Le développement web englobe toutes les étapes dans la conception d’un site web ou d’une application web. Pour ce faire, les développeurs utilisent différents langages de programmation dont l’utilisation diffère en fonction de la tâche à accomplir. On appelle cela le codage ou la programmation.Parmi ces étapes, vous retrouverez la création du contenu du site web, son développement, sa maintenance, l’analyse du code etc…Chacune de ces étapes nécessite une expertise particulière et peut constituer un métier à part entière ! Le développeur Front-endLe développeur Front-End conçoit toute la partie visible d’un site web ou d’une application. Ce que l’on entend par là est simple : son travail correspond à l’ensemble de ce qui est visible sur l’écran de l’utilisateur. C’est donc au développeur Front-end qu’il revient aussi d’optimiser l’ergonomie et la navigation d’un site. Voici les éléments que le développeur Front-End peut être amené à créer : les couleurs, les polices, les icônes, les images. Il assure aussi la fluidité du site et qu’il s’adapte aux différents appareils (téléphone, tablette, pc) ainsi qu’aux différents moteurs de recherche. La plupart du temps, il part d’une maquette réalisée au préalable par un designer. Ses missions nécessitent un grand travail de veille pour être à jour sur les tendances en matière de développement et de conception web et s’assurer que l’optimisation soit maximale pour les utilisateurs. Il joue donc un rôle très important. Par exemple pour un site e-commerce, le risque est grand de perdre une partie importante des utilisateurs si le site n’est pas correctement optimisé (si les pages chargent trop lentement, si les CTA (call to action) renvoient vers une erreur 404, etc…)Pour ce faire, le développeur Font-End va programmer l’interface d’un site à l’aide de langages de programmation bien spécifiques. HTML, CSS et JavaScript sont les plus répandus pour le développement Front-End ainsi que les différents frameworks de ces langages. Pour rappel, un framework est en quelque sorte une bibliothèque de fonctionnalités où les développeurs pourront piocher en fonction de leurs besoins. Concernant les rémunérations d’un développeur Front-end, tout dépendra du niveau d’expertise et d’expérience du développeur. Nous pouvons cependant vous donner une moyenne : Junior : 42K€ Intermédiaire : 51K€Senior : 58K€Le développeur Back-endA la différence du développeur Front-End, le développeur Back-End s’occupe de toute la partie invisible d’un site web. Pourquoi “invisible” car il gère le côté serveur d’un site web et les bases de données, il n’est pas possible pour l’utilisateur de voir ou d’interagir avec ces éléments.Le développeur Back-End s’assure de la création et de la maintenance du code qui exécute un site Web. Ce code connecte le site Web au serveur et garantit que les données circulent correctement vers le site Web et que les transactions, s’il y en a, sont traitées. Le développement back-end peut donc englober la mise en place, la configuration et le maintien de plusieurs composantes essentielles d’un projet web :Le serveur, où sera hébergé le site internet qui doit tourner 24h/24. Il est souvent géré par un administrateur système (sysadmin) ou un DevOps (dont nous vous parlons juste en dessous).La base de données, où toutes les informations seront stockées comme par exemple le login, le mot de passe ou le panier d’un utilisateur.L’application, c’est à dire le site internet dans sa globalité et la logique qui permet aux différentes pages, au serveur et à la base de données d’interagir.Le back-office dans certains cas, une interface interne utilisée par d’autres collaborateurs afin qu’ils puissent intégrer du contenu facilement.Concernant les rémunérations, elles sont proches de celles des développeurs Front End : Junior : 43K€ Intermédiaire : 53K€Senior : 61K€Développeur Full Stack Le développeur Full Stack est en quelque sorte le couteau suisse du développement. Il combine à la fois les compétences d’un développeur Front-End et Back-End. En effet, il doit connaître toute la chaîne de développement d’une application, différentes langages et pour cela, il est très prisé des startups et scales-ups. Sa grande palette de compétences lui permettra de travailler tout aussi bien sur de l’intégration de contenus ou sur des projets backends poussés. Ses missions peuvent varier du tout au tout en fonction de son entreprise. Il devra faire preuve d’une grande adaptabilité et d’autonomie sur ses tâches. Cependant, tout comme le développeur back-end ou front-end, il est amené à collaborer avec différents interlocuteurs tels que des web designers, des lead dev, des Product Owner et d’autres encore ! Il doit donc impérativement savoir travailler en équipe. Sa rémunération reste dans le même ordre d’idée que les autres développeurs :Junior : 42K€Intermédiaire : 51K€Senior : 58K€ Lead DeveloperLe Lead Developer est un développeur expérimenté qui, comme son nom l’indique, prendra le “lead” sur le développement. Il est alors à la tête d’une équipe de développeurs ce qui ajoute un caractère managérial à ses missions. Il est souvent à la tête d’un ou plusieurs projets et assure l’aboutissement technique de ceux-ci. Il a aussi un rôle de mentor pour les développeurs plus juniors vers lesquels ils peuvent se tourner en cas de difficultés. Dans le cadre de ses projets, le lead developer doit mener à bien plusieurs missions techniques. Selon les responsabilités qui lui sont confiées, il :Analyse les contraintes et les besoins ;Supervise et assure le suivi technique des projets ;Mets en place et réalise les tests techniques, parfois en collaboration avec l’équipe QA ;S’assure de la qualité du code et résout les problèmes rencontrés par son équipe ;Développe les parties les plus complexes du code ;Effectue une veille technologique permanente ;Rédige la documentation technique.Sa casquette de manager implique aussi pour lui de :Répartir les rôles de chaque membre de son équipe technique en fonction de leur savoir-faire et les accompagner au quotidien ;Encadrer, coordonner, former et faire monter en compétence ses subordonnés en partageant ses connaissances ;Motiver son équipe et leur imposer un rythme via des objectifs et deadlines. En raison de ses qualités managériales et de son niveau d’expérience, les rémunérations du lead déveloper sont plus élevées :Junior : 45-50K€Intermédiaire : 55-65K€ Senior : 65-70K€ CTO Le CTO a sans aucun doute le rôle le plus important dans une équipe Tech. Il siège généralement au Comité de Direction et est donc impliqué dans les grandes décisions stratégiques. Son rôle consiste majoritairement à examiner les besoins de son organisation afin de définir une stratégie de développement et d’innovation, essentielle à la croissance de la société. Cependant, l’ampleur de ses missions peut grandement varier en fonction des besoins et de la taille de l’entreprise. Audit technique Planification technologique Veille technologiqueDéfinir la stratégie d’innovation et participer aux décisions avec les dirigeants de l’entreprise.Déployer, budgétiser et superviser la roadmap et l’évolution des projets technologiquesGérer et challenger l’équipe techniquePuisqu’il est aux commandes de l’équipe Tech, le CTO aura la plus rémunération la plus élevée. Cependant, celle-ci dépendra beaucoup de la taille et des moyens de l’entreprise.DevOpsL’ingénieur DevOps a pour rôle d’effacer les frontières entre le développement et l’opérationnel, notamment grâce à l’automatisation des processus.La mission d’un ingénieur DevOps est d’assurer la résilience des produits digitaux et de veiller à ce que leur transformation soit rapide et sûre. Junior (0 à 2 ans) : 45 000 €Confirmé (de 2 à 5 ans) : 56 000 €Senior (6 ans et plus) : 70 000 €Développeur Mobile Le Développeur Mobile effectue la réalisation technique et le développement informatique d’applications pour mobiles, smartphones et autres tablettes. Il a pour responsabilité de tenir compte des spécificités de l’affichage des applications sur les différents outils. Il témoigne tout aussi bien de compétences en front-end qu’en back-end.Junior (0 à 2 ans) : 42 000 €Confirmé (de 2 à 5 ans) : 53 000 €Senior (6 ans et plus) : 62 500 €Ingénieur QA L’équipe QA est chargée de tester le code réalisé par les développeurs afin d’assurer l’opérationnalité des sites, applications et logiciels développés. Comme le testeur QA, l’ingénieur QA, pour “Quality Assurance”, s’occupe de tester les produits et services numériques dans le cadre de leur développement.Un ingénieur QA vérifie aussi la qualité du code écrit par les développeurs. De cette façon, il s’assure que celui-ci fonctionne comme prévu et participe à garantir la sécurité.Dans ce but, il peut créer et mettre en place des outils de test automatisés, qui complètent le travail des testeurs QA, afin de détecter les erreurs de code en plus des anomalies fonctionnelles.Junior (0 à 2 ans) : Peu de profils JuniorConfirmé (de 2 à 5 ans) : 49 500 €Senior (6 ans et plus) : 62 000 €Vous souhaitez recruter des développeurs ?Les métiers du développement ont de l’avenir ! Il s’agit de métiers en constante évolution ce qui entraîne une obsolescence rapide des compétences sur ce domaine d’activité. De plus, le recrutement de ce type de profil n’est jamais une mince affaire tant le marché est tendu et les profils qualifiés rares.Il est intéressant dans certains cas de se faire aider par un cabinet de recrutement spécialisé comme GetPro !Faites confiance à des experts du recrutement Tech !
Thomas Motti
4 août 2022
Fiches métiers
Sys Admin
Avec la transformation digitale, le SysAdmin, ou administrateur Systèmes et Réseaux, a acquis un rôle essentiel au sein des entreprises. Il y garantit en général le bon fonctionnement de la plateforme technologique et informatique dans son ensemble ou pour partie. Polyvalent, ses activités et responsabilités sont variables en fonction de l’organisation pour laquelle il travaille. C’est un métier qui doit s’adapter en permanence à de nouveaux enjeux comme celui de l’automatisation des infrastructures.Voici les missions du SysAdmin, les compétences qu’il doit avoir et le salaire qu’il peut prétendre en fonction de son ancienneté et de son expérience.
Un administrateur Systèmes et Réseaux, qu’est-ce que c’est ?
Dans une entreprise, l’administrateur Systèmes et Réseaux, ou SysAdmin, s’occupe de tout ce qui est relatif à l’infrastructure informatique et réseau : matériel, serveurs, réseaux, applications, etc. Il la conçoit, l’installe et assure son bon fonctionnement. Il veille à ce que l’ensemble du système d’information tourne de manière optimum.
Pour atteindre ses objectifs, le SysAdmin doit être à l’écoute des besoins des différents services et généralement c’est lui qu’on appelle dès qu’il y a un problème technique ou au pire une panne. Il collabore étroitement avec les différents métiers techniques tels que les administrateurs réseau, les administrateurs de bases de données et développeurs.
Il faut noter que l’administrateur Systèmes peut travailler en entreprise au sein d’une DSI (Direction des Systèmes d’Information). Cependant, avec le développement du Cloud Computing qui implique l’externalisation de l’informatique des organisations, il peut aussi proposer ses services dans le cadre d’une SSII (Société de Services en Ingénierie Informatique) ou encore d’une ESN (Entreprise de services du numérique).Dans de très grandes structures le poste peut être occupé par deux profils : l’un orienté réseau, l’autre orienté système.
Quelles sont les missions d’un administrateur Systèmes et Réseaux ?
Le métier d’administrateur Systèmes et Réseaux est polyvalent.
Analyse des besoins des utilisateurs du réseauNombre de postes informatiques et de points de connexion, puissance de transfert des données, câblage réseau, sécurité des données, etc. le SysAdmin définit les besoins de l’entreprise pour laquelle il travaille et en modifie les équipements si besoin. Il doit permettre aux équipes en interne, mais aussi à celles qui sont nomades d’avoir accès à l’information. Mise en place et administration de l’infrastructure système :L’administrateur Systèmes et Réseaux implante les équipements, le réseau et assure l’interconnexion de l’ensemble des solutions informatiques de l’organisation pour laquelle il travaille. Il installe les systèmes d’exploitation, les logiciels, les antivirus et suit leurs mises à jour. Il les configure et s’occupe des licences d’exploitation. Il configure également les outils de supervision système tels NSM ou Netbackup.De concert avec les développeurs, il peut rendre une application ou une plateforme plus adaptées aux besoins de ses utilisateurs.Assurer la sécurité des systèmes d’informationLes problématiques de cybersécurité prennent une importance toujours plus grandes ces dernières années. Les systèmes d’information sont une cible de choix des hackers potentiels. Dans ce contexte, le rôle du SysAdmin est toujours plus crucial. En effet, c’est lui qui assure et contrôle les procédures de sécurité comme la surveillance des comptes utilisateurs et la gestion des droits d’accès aux réseaux. D’ailleurs dans certaines entreprises, un poste spécifique d’administrateur Systèmes spécialisé sur les enjeux de sécurité existe. On parle de RSSI ou responsable de la sécurité du système d’information. Avec le développement de l’IoT, ces sujets devraient prendre plus de place encore à l’avenir. Maintenance et recherche de pannes Le SysAdmin prévient les anomalies et les pannes de fonctionnement du réseau de l’entreprise. Lorsqu’un problème apparaît, il intervient en urgence. Si une panne se déclare, il doit être en mesure d’identifier rapidement le bug, de faire un diagnostic pertinent et de prévoir des plans de restauration. Le SysAdmin transmet les différents soucis rencontrés. Accompagnement des utilisateursAu quotidien, l’administrateur Systèmes et Réseaux assiste les utilisateurs et apporte des réponses à leurs questions. Il les aide et les forme. Ce rôle dépend également du système d’exploitation choisi par l’entreprise. Dans un environnement Unix, il interviendra moins à cet endroit que dans un environnement Windows dans lequel l’activité de support est importante.Veille technologiqueAfin d’anticiper les évolutions et d’améliorer en continu le système informatique de l’organisation, le SysAdmin assure une veille technologique permanente. Il sait développer de nouvelles compétences pour accompagner par exemple le boom des infrastructures automatisées.
Il faut noter que les activités d’un administrateur Systèmes et Réseaux varient selon l’entreprise pour laquelle il travaille.
Dans une ESN, il jouera davantage un rôle de conseil pour son client. Il lui apportera une expertise et proposera des solutions techniques en matière de matériel, de logiciel qui leur permettra d’améliorer leur système d’information.
En interne, sa fonction est différente. Ses activités prennent une visée à plus long terme et il est également amené à encadrer les techniciens et ingénieurs.
Par ailleurs, il faut noter que ce poste implique parfois des astreintes le soir ou le week-end.
Les compétences clés d’un bon SysAdmin
Les connaissances techniques :
– Connaissance des bases de données et leur administration telles qu’Oracle, SQL, Server et maitrise des logiciels d’infrastructure (systèmes d’exploitation, de messagerie, bases de données, etc.)
– Maîtrise des protocoles réseaux (TCP/IP, Eternet, etc.) et matériels réseaux comme les routeurs, câblages, les firewalls.
– Excellence connaissance de la gestion des logiciels d’infrastructure.
– Bonne compréhension des langages de programmation.
– Très bonne capacité à vulgariser le vocabulaire informatique auprès de ses interlocuteurs. Il doit se faire entendre de tous.
Les soft skills :
Le SysAdmin doit tout d’abord faire preuve de beaucoup d’organisation et d’attention afin de garantir coûte que coûte le support technique et la maintenance des services. La moindre erreur peut être lourde de conséquences.
Il est aussi réactif, et très résistant au stress. En effet, il doit souvent intervenir en urgence, fournir un diagnostic solide et des solutions pertinentes en un temps record.
Pour couronner le tout, il est curieux, pédagogue et a un grand sens de la communication et de l’écoute. Il doit savoir communiquer et convaincre.
Comment devenir SysAdmin ?
Il est possible de devenir SysAdmin de plusieurs manières. En effet, du BAC+2 au BAC +5, plusieurs cursus y préparent.
Avec un BTS ou un DUT spécialisé en informatique, réseau et télécommunications, le SysAdmin pourra travailler sur des réseaux restreints, ceux d’une TPE ou PME par exemple.
Pour intégrer de plus grosses structures, un master ou un diplôme d’ingénieur sont incontournables.
Administrateur Systèmes et Réseaux : parlons salaires !
Selon son expérience et la structure qui l’emploie, l’administrateur Systèmes et Réseaux se verra proposer un salaire très différent. Pour un poste junior, sa rémunération se situe généralement autour de 30 k€ bruts/an en moyenne. Un profil plus senior touche entre 40 et 45 k€/an tandis qu’en fin de carrière, un expert pourra atteindre les 75 k€/an.Vous avez besoin d’un coup de main sur vos recrutement tech ? On en discute !
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Thomas Motti
28 janv. 2022
Fiches métiers
Data Engineer : zoom sur un métier encore méconnu
Agriculture, finance, régies publicitaires, e-commerce, santé… Collecter et exploiter un volume important de données est aujourd’hui un enjeu majeur dans n’importe quel domaine d’activité. Pour cela, les entreprises font appel à des profils capables de traites, analyser et valoriser cette data.
Le Data Engineer, littéralement « ingénieur de données » est un des métiers data en plein essor. Il est d’ailleurs le plus prisé bien avant celui de Data Scientist. Quels sont son rôle et ses compétences ? Comment devient-on Data Engineer et quel salaire peut-on alors prétendre ?
Qu’est-ce qu’un Data Engineer ?
Le Data Engineer, ou ingénieur Big Data est le premier maillon de la chaîne du processus de traitement des données. Son travail vient avant celui des Data Scientist et Data analyst.
Il prépare la structure et les outils permettant leur collecte, leur analyse et assure leur mise à disposition au sein de l’entreprise. Il est l’architecte de son système Big Data. Ses solutions sont à même de traiter de gros volumes de données, mais aussi d’en garantir la sécurité.
Vous n’êtes pas à l’aise avec les problématiques Data ? Découvrez notre article sur le sujet.
Quel est le rôle d’un Data Engineer ?
Le rôle du Data Engineer au sein d’une entreprise est devenu essentiel. Pourquoi ?
il conçoit toute l’architecture technique du système Big Data.
Le Data Engineer est un ingénieur. Il conçoit des pipelines de données en vue d’automatiser les différentes étapes de l’exploitation des datas depuis leur collecte, jusqu’à leur stockage en passant par leur traitement.
il met à disposition les datas aux autres équipes.
L’ingénieur de données nettoie les datas et les transforme afin qu’elles soient prêtes à l’emploi pour les Data Scientists qui les analyse. Il industrialise et automatise cette tâche.
il uniformise des données et leur fiabilité pour la prise de décision.
La collecte des données se fait de manière silotée dans une entreprise. RH, finances, produit, etc. Chaque métier collecte et gère ses données indépendamment des autres empêchant le management d’avoir une vision globale de son activité. Le Data Engineer va réunir ces bases de données différentes ou datas silotées, éliminer les doublons, éviter des lacunes qui dérouteraient les algorithmes de Machine learning. Il uniformise les datas, assure leur qualité, leur fiabilité, et les consolide dans un Data Lab ou grâce à un référentiel unique, le data warehouse ou data lake.
il s’occupe du reporting des principaux KPI.
L’ingénieur Data, expert en informatique décisionnelle, produit ensuite des rapports et des indicateurs qui soutiennent la prise de décision. Pour ce faire, il interroge toutes les données qu’il a nettoyées grâce à des méthodes, des techniques et des solutions informatiques pointues.
il trouve des solutions à des problématiques complexes
Avant la généralisation du Big Data, l’exploitation des données était relativement simple. Elles étaient centralisées et traitées dans le serveur d’une architecture client/serveur. Désormais, le volume des datas rend cette centralisation impossible. Il est nécessaire de distribuer leur stockage et de paralléliser leur traitement sur un cluster dit Hadoop. Le Data Engineer est capable de trouver une solution sur mesure pour chaque situation spécifique.
il élabore des modèles statistiques
Le Data Engineer développe l’industrialisation de modèles statistiques ou de machine learning et veille à leur validité.
il contribue à la mise en place d’une politique de gestion des données.
La sécurité des données est essentielle. De concert avec le Chief Data Officer et le Data Management Office, le Data Engineer met en place une politique de données respectueuses des réglementations en vigueur, notamment du RGPD et de la loi Libertés et Informatique.
Tout comprendre sur les métiers Data
Data Engineer vs Data Scientist : comment les distinguer ?
Le travail du Data Engineer se situe en amont de celui du Data Scientist. Il prépare les systèmes et les réseaux (ou pipeline de données) sur lequel ce dernier va se pencher. Il lui balise donc le terrain et lui permet de travailler dans les meilleures conditions possibles. Le Data Scientist, lui, donne du sens aux données. Il les exploite pour en tirer des tendances, des prévisions, etc.
Tous deux travaillent en étroite collaboration, mais leurs missions sont différentes. Il n’en demeure pas moins que, parfois, la frontière est encore floue entre les deux postes d’autant que nombre de Data Scientist ou Engineers portent en réalité les deux casquettes.
Quelles sont les compétences clés d’un Data Engineer ?
Le Data Engineer présente un profil avec une large panoplie de compétences aussi bien techniques que personnelles. Selon l’entreprise dans laquelle il travaille, les problématiques de celle-ci et sa manière de manager la donnée, il peut avoir des aptitudes différentes.
Des connaissances techniques :
Un Data Engineer est un expert des langages liés aux bases de données..
Le Data Engineer travaille sur l’infrastructure de gestion des données de son entreprise. De ce fait, il doit maîtriser des outils tels que la méthode BDD, mais également avoir une bonne connaissance en Système de Gestion de Base de Données relationnelles, souvent abrégé en SGBDR, qui regroupe des langages tels que SQL, NoSQL, DB2, etc.
Il maîtrise des outils de stockage de données et des ETL.
Un Data Enginner maîtrise Apache Hadoop pour les outils de stockage et Telend ou Nifi par exemple pour les processus ETL (extraction, transformation puis chargement des données).
l connaît les langages de programmation principaux :
Java, C/C++, Python, etc. La maîtrise des langages de programmation généraliste est indispensable pour travailler sur un poste de Data Engineer. C’est également le cas, bien souvent, de langages plus spécialisés comme Perl ou Scala.
Le cloud ne lui fait pas peur
Le Data Engineer qui travaille dans une entreprise utilisant Microsoft Azure, AWS ou Google Cloud doit être à l’aise avec les environnements cloud.
Il possède des notions en machine learning, deep learning et IA.
Le Data Engineer collabore avec le Data Scientist. Pour cela, il doit être en mesure comprendre le fonctionnement du machine learning, du deep learning, ou d’une intelligence artificielle.
Il est à jour des réglementations relatives à la gestion des données personnelles et des dernières pratiques en matière de cybersécurité.
Les soft skills :
L’ingénieur Big Data travaille en équipe, pour cela il doit être bon communicant. Il est organisé, rigoureux, réactif et fait preuve de curiosité. Il a un esprit analytique et de synthèse. Face à l’émergence constante de technologies inédites dans la Data Science, il doit savoir se mettre à jour et s’emparer des dernières technologies rapidement.
Vous recrutez des profils Data ?
Quelle est la formation d’un Data Engineer ?
Le Data Engineer peut avoir fait un Master spécialisé sur le Big Data, mais il peut aussi avoir un profil d’ingénieur informatique orienté vers le data engineering. Des certifications existent permettant de valider les compétences sur le sujet.
Un apprentissage autodidacte est également possible, depuis plus récemment, via l’apparition de MOOC et formations en ligne.
Dans les faits, la plupart des Data Engineer sont diplômés d’une école d’ingénieur ou d’un Master en informatique. Ce sont en tout cas les profils les plus recherchés par les entreprises et cabinets de recrutement.
Quel est le salaire d’un Data Engineer ?
La rémunération du Data Engineer dépend de son profil, de son expérience, des technologies qu’il maîtrise et de l’entreprise dans laquelle il travaille.On peut compter autour de 40 à 43 k€ bruts par an pour un junior et plus de 70 k€ pour un Data Engineer sénior.
Selon une étude Indeed, le salaire moyen d’un Data Engineer est de 46 646 €/an. En Île-de-France, il sera en moyenne payé 10 % au-dessus de la moyenne nationale.
En savoir plus sur le recrutement de profils Data ?
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Thomas Motti
21 janv. 2022
Fiches métiers
Métiers Produit : tout savoir sur les métiers indispensable à toute équipe Product
À l’instar des divisions Communication, Marketing et Digital, les divisions Produit se sont beaucoup développées et organisées ces dernières années. C’est particulièrement vrai dans les entreprises de la Tech, dont l’activité repose entièrement sur un produit digital. Les métiers y sont variés et complémentaires. Il font partie des profils les plus recherchés dans la tech en 2023.Définition, compétences, salaires, en voici un tour d’horizon. Les métiers du Produit : une définition généraleAfin de répondre aux besoins des clients, de séduire les consommateurs et de créer de la valeur pour l’entreprise, le cycle de vie d’un produit nécessite une approche multidisciplinaire. En effet, son développement, sa production et sa commercialisation rendent indispensable une interaction entre plusieurs métiers au sein d’une même entreprise. Ux designer, UI designer, Front-end developer, Back-end developer, Product manager, etc. en font partie. Les méthodologies agiles sont appliquées pour la création du produit, service ou fonctionnalité. Comment le cycle d’un produit fonctionne-t-il et quel rôle y jouent ces différents métiers ? Au commencement, il y a toujours la création d’un concept et l’étude du public cible. Pour cette dernière, il faut recueillir les feedbacks des utilisateurs du produit. Si celui-ci n’est pas encore lancé, il s’agira des réponses à un questionnaire en ligne ou des entretiens utilisateurs. Si l’objectif est l’amélioration d’un produit, l’optimisation de ses fonctionnalités, les données peuvent être celles collectées sur les parcours utilisateurs grâce à une solution de tracking comme Google Analytics. Viennent ensuite les trois étapes distinctes de conception du produit : Les informations une fois recueillies, il faut les analyser, et envisager les points à améliorer : c’est la phase de la Recherche Utilisateur portée par l’UX designer. Par exemple, si vous lancez un site de vente en ligne, il est fondamental de comprendre pourquoi les utilisateurs n’achètent pas, pourquoi ils ne restent pas sur le site, quand ils décrochent, etc. Le concept ou les améliorations sont définis et validés, il faut les construire. C’est l’UI designer qui entre en jeu. Puis, l’ensemble doit être développé, par les développeurs back-end et front-end ou par le développeur full-stack. Toutes ces phases et ces équipes sont chapeautées par le Product manager. Notons que ces trois métiers distincts peuvent être portés par une même personne. Cela peut être le cas dans une jeune startup par exemple qui n’a pas les moyens de recruter 3 ou 4 talents. Avec le constant développement des produits numériques, ces métiers du Produit sont très convoités par les recruteurs. Vous recrutez des profils Produit ?Quelles études pour travailler en Product ?Les métiers sont variés dans le Produit. Cependant, on peut considérer qu’un BAC + 3 est le diplôme minimum requis, voire un BAC +5. – Pour être UX designer ou UI designer, il est possible de commencer par un BTS ou un DUT multimédia, internet, art graphique puis d’obtenir ensuite un BAC+5 dans une école de design ou de multimédia.– Le Product Designer est généralement titutlaire d’un diplôme pouvant aller du BTS au BAC + 5.– Le Product Manager est souvent diplômé d’un BAC+5 d’une école de commerce, d’ingénieur ou universitaire.– Le Product Owner dispose le plus souvent d’un BAC + 5 en marketing ou vente. – Le CPO présente un BAC+5 d’une école d’ingénieur et de commerce et a une expérience de minimum 10 ans en entreprise. Les soft skills les plus recherchées dans les équipes ProduitTous ces métiers du Produit sont amenés à collaborer. Ils doivent de ce fait avoir un bon relationnel. Ils ont par ailleurs un fort potentiel créatif, mais font également preuve de rigueur. Tous travaillent au développement d’un produit répondant aux besoins de ses utilisateurs. Ils développent donc impérativement une approche user centric, centrée sur l’utilisateur. De plus, ils savent s’adapter et sont polyvalents. En effet, ces postes exigent beaucoup d’imagination, des connaissances techniques, mais aussi des notions en psychologie et sociologie. Le Product Manager dispose lui d’une vision business et fait preuve de leadership.Votre équipe Produit s’élargit ?Comprendre les nombreux métiers Product– L’UX designerLe designer UX (User experience) se charge d’optimiser l’expérience utilisateur. Pour cela il prend en compte les attentes et besoins des internautes. Il veille à ce que le site web ou l’application mobile soient accessibles, visibles, simples d’utilisation, intuitifs et déclinent le story-telling de la marque. – L’UI designerLe designer UI (User interface) est en charge de l’interface du produit digital. Clarté de la navigation, qualité des contenus, respect de l’identité graphique de la marque, organisation des éléments graphiques et textuels, etc. Son travail se fait en aval de celui de l’UX designer. L’UI designer et l’UX designer sont deux métiers issus du poste de Web Designer. Ils sont nés dans un contexte de complexification du web et de nécessité d’optimisation des plateformes web et mobiles. Ils sont indissociables et préparent les maquettes, bases de travail des développeurs. – Le Product designer (UI, UX) ou Designer ProduitC’est un profil très polyvalent. Il participe également au design d’un produit digital, mais est plus orienté business qu’utilisateur. En plus de considérer l’expérience client, son approche inclut ainsi des éléments de marketing et de KPIS. Grâce à lui, le produit répond aussi aux objectifs commerciaux et aux contraintes budgétaires de l’entreprise. – Le Product owner (PO) ou Chef de projet digitalCe métier voit le jour dans les années 90 dans le cadre du framework SCRUM puis dans le Manifeste Agile de 2001. Ce super chef de projet numérique doit assurer la livraison d’un produit optimisé aux clients. Il fait le lien entre les équipes développement et marketing et coordonne l’ensemble des collaborateurs. Il travaille avec eux dans le cadre de la méthode Agile. Les projets y sont découpés en plusieurs petites étapes appelées itérations. – Le Product manager (PM) ou Chef de produitLe rôle du PM est assez proche de lui de PO. Mais si le premier est plus tourné vers ses équipes et le produit, le second l’est davantage vers les besoins clients et est garant de la stratégie produit dans sa globalité. Il accompagne celui-ci de sa conception jusqu’à sa mise sur le marché.Il fait le lien entre les besoins des utilisateurs et la force opérationnelle de l’équipe technique. Par ailleurs, son cadre de travail n’est pas forcément Agile. Un Product owner qui acquiert de l’expérience peut devenir un PM. – Le Chief product officer (CPO)Travaillant étroitement avec l’équipe R&D, le CPO définit et met en place la stratégie produit et en assure la gestion. Manageant l’équipe Produit, il en est le plus haut représentant.-Le Product Marketing Manager (PMM)Ce métier nouveau est de plus en plus recherché. En effet, les missions d'un Product Marketing Manager sont une fusion entre le fonctionnement en mode agile et les méthodes marketing. Le PMM est alors chargé de développer toute la stratégie marketing d'une fonctionnalité d'un produit et de s'assurer du "market-product fit".-Scrum MasterOn peut comparer le Scrum Master à un coach. Il assure la bonne compréhension de la méthodologie agile par les équipes, les guide, et les aide à s’auto-organiser ainsi qu’à progresser en permanence sur leurs différentes missions.Métiers du Produit : à quoi prétendre comme salaire ?Les métiers du département Produit sont très divers. Les salaires le sont tout autant et peuvent s’envoler avec l’expérience. Voici une sélection de postes et une idée des rémunérations qui peuvent être attendues.Un UI/UX designer avec une expérience de :0-2 ans : 30-40 K€ ;3-5 ans : 40-50 K€ ;6-10 ans : +50 K€.Un Product manager/Product owner avec une expérience de :0-2 ans : 30-40 K€ ;3-5 ans : 40-60 K€ ;6-10 ans : 60-100 K€.Un CPO avec une expérience de :0-3 ans : 60 K€ ;3-5 ans : 90-100 K€ ;6 + : 120-150 K€.Vous souhaitez trouver de nouveaux profils pour travailler sur vos produits ?Pour aller plus loin :Les métiers commerciaux, qui fait quoi ? Les formations, comment s'y retrouver ?Tout savoir sur les métiers du marketingTout savoir sur les métiers de la DataCe qu'il faut savoir sur les métiers du développement
Thomas Motti
5 janv. 2022
Fiches métiers
SDR, BDR, KAM : métiers commerciaux, qui fait quoi ?
SDR, BDR, KAM, AE, etc… En matière de métiers commerciaux, les acronymes et anglicismes sont légions. Rien de tel pour s’y perdre. Malgré tout, ces métiers font partie des profils les plus recherchés par les recruteurs en 2023, il est alors essentiel d'avoir une large compréhension de ces profils.Nous vous proposons donc aujourd’hui un tour d’horizon des métiers Sales et de la place qu’occupe chaque profil dans le cycle de vente d’une entreprise.En quoi consiste chacun de ces métiers ? Quelles sont les formations nécessaires pour y parvenir, les qualités recherchées ainsi que les salaires associés ?Vous recrutez des commerciaux ?Les métiers commerciaux : une définition Les métiers commerciaux sont plus que jamais essentiels à la croissance des entreprises dans un contexte très concurrentiel, et ceci dans tous les secteurs. Ils sont ainsi très prisés, et bien souvent sollicités par les cabinets de recrutement digital. En effet, les entreprises rencontrent bien souvent des difficultés à recruter des commerciaux performants, et à retenir les meilleurs profils.C’est plus vrai encore à l’échelle francilienne, où les commerciaux sont très sollicités, véritables coqueluches des cabinets de chasseurs de tête à Paris.Les profils Sales font le lien entre l’organisation pour laquelle ils travaillent et sa clientèle et interviennent à toutes les étapes du cycle de vente. Ce dernier permet de transformer un prospect en client. Le cycle de vente se divise généralement en trois grandes phases. Une phase de prospectionLors de la phase de prospection, comme le nom l’indique le commercial s’attache à aller chercher des prospects. Il peut pour cela suivre une stratégie d’outbound ou d’inbound. La première consiste à contacter les leads directement, à les chercher sur leur terrain. Elle est plus agressive que la seconde qui amène les clients potentiels à se diriger vers la marque tout seuls grâce à des stratégies marketing ciblées. Celles-ci, relevant de l’inbound marketing, vont susciter l’intérêt du lead. L’équipe commerciale se chargera ensuite de déterminer si le lead est qualifié ou non.Ces deux approches permettent toutes deux de constituer un pipeline d’opportunités qu’il s’agira, dans un second temps, de convaincre afin de les convertir en client.Une phase de négociationCette étape doit permettre au commercial de convertir les prospects. En rendez-vous téléphonique, visioconférence ou en présentiel, il est à leur écoute, comprend leurs besoins afin de leur proposer une solution adaptée. Selon la typologie du client et du secteur, cette phase est plus ou moins longue. Elle peut durer de quelques jours jusqu’à plusieurs mois. Une phase de gestion clientLe produit ou le service est vendu. Le rôle du commercial ne s’arrête pas là. Il s’agit dans cette dernière phase de s’assurer que la prestation est exécutée de façon optimale. Qu’il s’agisse d’un service ou d’un produit, le client doit en jouir sans entrave. Support client, formation des utilisateurs, intervention sur d’éventuels bugs sont des exemples de missions qui méritent d’être effectuées par toute entreprise, et qui ont elles aussi une vocation commerciale certaine.Cela contribue à maximiser la satisfaction client, à les fidéliser, travailler avec eux sur le long terme, parfois faire de l’upsell, voire en faire de véritables ambassadeurs de votre marque.Quelles études pour travailler en Sales ?Selon les postes proposés, les commerciaux sont recrutés à des niveaux très différents. Dès le BAC, il est possible de se préparer au métier de commercial avec un Baccalauréat professionnel.De nombreux commerciaux sont titulaires d’un BTS ou d’un DUT spécifique, parfois complété par une licence. Enfin, en particulier dans le cas de produits ou services au cycle de vente complexe, les entreprises recherchent souvent des profils BAC +5, issus d’écoles de commerce par exemple.Quelle que soit leur formation, la personnalité des candidats joue un rôle majeur dans leur recrutement sur un poste commercial. Télécharger le guide du recrutement de commerciaux Les soft skills les plus recherchées chez un commercialDans un secteur très concurrentiel, les commerciaux doivent posséder des soft skills indispensables en plus de leurs compétences techniques. La curiosité, la créativité, la force de proposition, la persévérance, l’assiduité, la gagne, l’autonomie, une organisation rigoureuse en font partie. Avoir recours à des tests de personnalité, par exemple issus du modèle du Big Five, permet ainsi de mettre en évidence les traits de personnalité saillants des candidats qui “matchent” avec le métier de commercial.Télécharger le Guide Sales FactorComprendre les nombreux métiers Sales Dans la phase de prospectionLe Business Development Representative ou BDR :Il traite et qualifie les prospects entrants. Il est le chasseur par excellence. C’est un profil junior qui peut accompagner un commercial plus expérimenté en rendez-vous et prendre en compte la découverte des besoins des clients. Le Sales Development Representative ou SDR :En théorie, il s’agit ici d’un poste qui qualifie les prospects adressés par le marketing et les transmet à l’équipe Sales. Plus généralement, il correspond à des profils juniors qui comme les BDR prospectent et font avancer les leads dans le tunnel de vente. Le Growth Hacker :Il fait le lien entre les équipes commerciales et marketing afin d’optimiser les stratégies de ces dernières. Il travaille notamment avec l’Inbound marketer qui met en place les stratégies d’acquisition des leads inbounds. L’Inside Sales ou IS :Par définition, il s’agit d’un poste de commercial qui reste dans les locaux de l’entreprise et contacte les prospects en ligne et par téléphone. Il peut regrouper les métiers de SDR et BDR. C’est un terme qu’on trouve principalement en BtoC.Dans les phases de négociationL’Account Executive, le Sales Manager :La plupart du temps senior, il mène les discussions avec les prospects qualifiés par les SDR ou BDR. Il est leur interlocuteur privilégié jusqu’à ce que l’Account manager prenne la suite. Le Business Developer ou le Responsable Développement :Chaque entreprise possède sa propre définition de ce poste. En théorie, il est responsable de tout ce qui a trait au Business development. Il doit participer à la croissance de son entreprise en trouvant des solutions, des projets : identifier de nouveaux marchés, prospecter, optimiser la stratégie marketing, la communication, etc. Il est en lien avec toutes les équipes et en coordonne les idées.Dans certaines organisations, il peut ainsi être un vrai couteau suisse et se charger de la totalité du cycle de vente ou d’un segment ou bien plus simplement être l’équivalent de l’Account Executive.Ce poste peut être junior ou mid-level. L’Ingénieur d’affaires, Sales Engineer ou Pre-sales consultantCes profils ont une double casquette : technique et vente. Ils interviennent à toutes les étapes du cycle de vente. À l’écoute des besoins techniques des clients et prospects, ils conseillent et assistent les Business Developers dans leurs propositions commerciales. Ces postes sont surtout présents dans les SSII.Dans les phases de gestion de la clientèle :L’Account Manager ou AMIl prend en charge le suivi d’un portefeuille de prospects devenus clients. Il est en contact direct avec eux et est garant de leur satisfaction. Selon les entreprises, il gère aussi l’up-selling et le cross-selling, à savoir la mission de vendre plus et à d’autres chez le même client. Le Customer Success Manager ou CSMIl se charge du déploiement optimal du produit ou du service chez les nouveaux clients. Il travaille en binôme avec l’Account executive qui a signé le contrat avec eux.Découvrir notre article sur le Customer Success ManagerLe support client ou Customer supportIl répond aux besoins et attentes des clients au quotidien dans l’usage de leur nouvelle solution ou produit. En BtoC, il est le service client. Au sein des fonctions supports ou de direction :Le Sales Ops ou Sales opérationsCe poste existe surtout dans le secteur de la Tech et du e-commerce. Il est encore rare, mais en plein développement. Son rôle est de travailler à la performance de tous les process qui soutiennent la croissance d’une entreprise. Pour ce faire, il optimise la base de données via son CRM et en effectue le reporting, il interconnecte les outils, automatise les tâches, etc. Le Sales Enablement Manager ou SCIl travaille sur l’accompagnement et la montée en performance de ses collaborateurs commerciaux en veillant à ce qu’ils aient toutes les ressources nécessaires : outils, formations, etc. Le Directeur commercial, Chief Sales Officer ou Head of SalesRattaché à la direction générale de l’entreprise, il supervise les équipes commerciales et suit leurs objectifs. Il définit la stratégie commerciale de l’entreprise de concert avec le marketing, la communication, les RH et le DAF. Il se charge beaucoup du recrutement en s’appuyant sur les Business developers ou les Sales managers.Commerciaux : à quoi prétendre comme salaire ?Les métiers commerciaux sont très divers et les salaires le sont de ce fait tout autant. Voici quelques postes et leurs rémunérations en fonction de leur expérience.Un Sales manager avec une expérience de : 3-5 ans : 38-48K ;6-10 ans : 48-54K.Un Directeur commercial avec une expérience de : 2-5 ans : 35-45K ;6-10 ans : 55-65K.Un Sales development representatives avec une expérience de :0-2 ans : 25-30K ;3-5 ans : 30-34K ;6-10 ans : 34-38K.Un Business developer (Top 10 des écoles de commerce) avec une expérience de : 0-2 ans : 30-35K.Un Business developer (hors Top 10 des écoles de commerce) avec une expérience de : 0-2 ans : 25-30K.Un Business developer avec une expérience de : 3-5 ans : 35-45K ;+5 ans : 45K.Il faut noter que souvent les commerciaux bénéficient la plupart du temps d’une partie variable importante conditionnée à des objectifs de CA généré. Télécharger le guide du recrutement de commerciauxPour aller plus loinTout comprendre sur les métiers de la DataTout comprendre sur les métiers du marketingMétiers Produit : tout savoir sur les métiers indispensables à toute équipe produitFormations, comment s'y retrouver ?
Thomas Motti
16 déc. 2021
Fiches métiers
Tout savoir sur les métiers de la Data
Chief data officer, Data analyst, Data engineer, Data scientist, Data protection officer, etc. Les métiers de la data (ou métiers de la donnée), sont variés et de plus en plus convoités par les entreprises. Ainsi 67 % des recruteurs cherchent prioritairement des professionnels dans ce secteur Robert Half 2018, Salary Guide for Technology Professionals). La demande dépasse d’ailleurs largement le nombre d’experts. Les métiers de la data sont ainsi rares, en tension et font partie des profils les plus recruter en 2023.Mais qu’est-ce qu’un métier Data ? Quelles sont les formations à suivre pour les exercer et les compétences indispensables qu’un candidat doit posséder ? Combien gagne-t-on dans ce secteur ? Réponses ici !Vous cherchez à recruter des profils Data ? Cela se passe plutôt ici 🙂Data : une définitionLe mot data désigne les données numériques. Ces données en grand nombre qui circulent sur le Web et sont collectées, analysées ou consommées. Avec l’essor d’internet, de l’e-commerce, des réseaux sociaux et le développement constant de nouvelles technologies numériques telles que les objets connectés, elles sont de plus en plus importantes. En effet, chaque internaute génère chaque jour une quantité vertigineuse d’informations ! Le volume de données est toujours croissant, ainsi que leur variété et leur rapidité de création et d’échange. Ces données (encore parfois désignées par les termes de “Big Data”-, sont une mine d’or pour les entreprises. Recueillies, étudiées, valorisées, elles leur permettent de mieux comprendre leur clientèle, le marché et la concurrence et d’assurer un suivi de leur performance. Elles favorisent de ce fait la mise en œuvre de stratégies marketing efficaces, des stratégies dites « data driven ».Mais pour arriver à ce résultat, il est indispensable de s’appuyer sur le savoir-faire de professionnels experts de la donnée et des technologies analytiques. De nombreux nouveaux métiers liés à la data ont ainsi vu le jour : Data Analyst, Chief Data Officer, Data Architect, etc. Grâce à leurs compétences pointues, ils collectent la précieuse data, les organisent, les traitent et les transforment en des informations infusant chaque niveau de l’entreprise. Ces postes sont très convoités, car rares sur le marché et très promoteurs. Quelles études pour travailler dans la data ?Collecte, stockage, traitement, modélisation, protection, etc. Chaque métier de la data exige des compétences spécifiques et appelle ainsi un parcours de formation précis. Quoiqu’il en soit, il faut idéalement disposer minimum d’un BAC+3 et bien souvent d’un BAC+5. De plus en plus d’écoles spécialisées existent et les écoles et universités traditionnelles proposent également des formations spécifiques. Il est possible de commencer son cursus par un BTS ou une licence informatique pour obtenir les bases, puis de s’orienter vers une formation plus spécifique, une école de commerce, de gestion ou d’ingénieur avec des spécialisations en management, Big Data, statistiques, data science, sécurité informatique, etc. A la marge, il existe aussi des formations autodidactes, des MOOC sur internet par exemple.Dans tous les cas, il faut absolument intégrer des connaissances « généralistes » qui permettent d’ouvrir pas mal de portes. Il est indispensable par exemple de maîtriser l’outil d’Apache Hadoop, la technologie de base du Big Data. Spark est également très recherché par les entreprises qui recrutent. Il permet d’analyser et de traiter rapidement les données. La maîtrise des bases de données NoSQL garantit au candidat d’accéder à de beaux emplois Big Data. La data visualisation avec Dataviz, enfin, est elle aussi en plein boom. Les soft skills les plus recherchées dans la dataLes compétences techniques exigées pour les métiers dans la data doivent bien être accompagnées de Soft Skills (compétences comportementales).La créativitéElle assure d’avoir des idées novatrices synonymes de compétitivité dans une entreprise. Une aisance communicationnelle Il est indispensable de savoir échanger avec des personnes non spécialisées. Un Data analyst est par exemple en relation avec les services marketing ou des clients. Il doit pouvoir expliquer et convaincre. Ces compétences communicationnelles s’appuient sur d’autres qualités telles que l’écoute, ou encore l’empathie. La curiosité Il faut toujours chercher à en savoir davantage, aller au-delà des suppositions initiales et ne pas se satisfaire d’une réponse unique. Les problématiques posées par la data exigent beaucoup de curiosité et de questionnement. La rigueur Organisation du temps, gestion des imprévus, etc. La rigueur permet de ne pas se laisser déborder et de surmonter tout évènement inattendu. L’intelligence émotionnelle Garante d’une atmosphère apaisée dans l’entreprise, elle est synonyme de prise de recul dans toutes les situations et de gestion du stress. L’adaptabilité Il faut savoir s’adapter aux différentes situations, résoudre les problèmes tout en faisant preuve de flexibilité. Elle est indispensable pour ces secteurs et métiers en constante évolution.Un candidat doté de ces Soft Skills et des hardskills nécessaires fera le bonheur des chasseurs de tête et des entreprises qui recrutent.Comprendre les nombreux métiers de la data Les emplois Big Data sont très nombreux et variés. Certains sont très pointus et exigent une grande expérience, d’autres sont davantage accessibles aux débutants. En voici une sélection.La collecte et le stockage des données Afin de pouvoir analyser et valoriser les données, il faut les collecter, les stocker et les structurer. Deux métiers s’en chargent. Le Data ingénieur et l’architecte data.L’Ingénieur data ou Data engineerEn tant que développeur informatique, il s’occupe de collecter, rendre lisible et mettre à disposition les données au sein de l’entreprise. Il veille à ce que l’infrastructure de travail soit opérationnelle pour que le Data scientist puisse y puiser de manière performante et en tirer des tendances. L’Architecte Big DataIl conçoit et optimise le système de base des données.Le traitement et l’analyse des données : Le Data scientist ou Data minerIl va récolter des données brutes et les interpréter pour trouver une réponse à des questions. Pour cette dernière mission, il utilise des méthodes statistiques classiques, mais il sait surtout développer des algorithmes d’apprentissage automatique (machine learning, deep learning, ou autrement dit de l’intelligence artificielle.). Ceux-ci vont permettre de prévoir des tendances et de prendre des décisions en temps réel. Il aide à anticiper la mise en production. Le Data analystIl exploite les données d’une entreprise afin d’ébaucher une stratégie de croissance. À la différence du Data scientist qui analyse en général qu’une seule source de données, le Data analyst a une vue plus large. Il croise des données recueillies en masse de plusieurs sources et est dans une logique surtout exploratoire. Pour ce faire, il utilise l’analyse statistique classique des données, mais aussi des outils de data visualisation. Le gros de son travail consiste à traduire des analyses en rapports, à concevoir des visualisations graphiques, des tableaux de bord pour aider différents services de l’entreprise à les comprendre. Il faut noter que selon les sociétés et leur stratégie en matière de traitement des données, ces deux métiers peuvent consacrer un long temps à la récolte et l’ordonnancement de la data. Mais parfois, celles-ci sont presque prêtes à l’emploi pour leur analyse. Le management de la donnéeLe Chief data officer (CDO), Data manager ou directeur des donnéesIl est un véritable pont entre les départements informatiques et les dirigeants des différents services qui ont besoin des données en temps réel. Il vérifie que celles récoltées sont fiables et permettent de participer à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise. Ses compétences sont autant liées au marketing qu’au management. La protection et la sécurisation des donnéesLe Data Protection Officer (DPO)Il accompagne les entreprises en matière de traitement des données personnelles et assure leur conformité au règlement européen sur la protection des données (RGPD). Son métier relève du juridique et du technique. À quoi prétendre comme salaire ?Un architecte Big Data gagne entre 40 k€ et 79 k€ et un Data engineer entre 35 k€ et 58 k€.Pour un Data scientist, le salaire est compris entre 35 k€ et 60 k€.Avec plus d’expérience, on peut prétendre jusqu’à 70 K. Cela dépend de l’entreprise et de la séniorité. Un Data analyst gagne entre 33 k€ et 55 k€.Un Chief data officer peut compter un salaire compris entre 32,5 k€ et 62,5 k€.Un DPO gagne entre 34 k€ et 70 k€.Pour aller plus loinTout comprendre sur les métiers MarketingTout comprendre sur les métiers ProductLes métiers Sales, qui fait quoi ?Tout ce qu'il faut savoir sur les métiers du développement
Thomas Motti
13 déc. 2021
Fiches métiers
Tout savoir sur les métiers du marketing
Quasiment toutes les entreprises ont un service marketing. Le marketing est incontournable pour toute entreprise qui souhaite développer ses ventes de produits ou de services. Le marketing se décline sous de nombreuses facettes. BtoB, BtoC, BtoBtoC, traditionnel ou digital… Il peut s’appuyer sur une méthodologie Inbound ou Outbound, ou allier les deux. Le marketing présente ainsi une variété de métiers, parmi lesquels il est parfois difficile de se retrouver. Community Manager, Consultant SEO, Traffic Manager, Web Analyst, Content Marketing, Category Manager, Growth Hacker…Revenons ensemble sur les métiers clés du marketing moderne qui sont le plus recrutés en 2023. Le marketingLa notion de marketing est très large. Pour mieux la comprendre, on peut commencer par une approche étymologique ! « Marketer » signifie simplement mettre un produit ou un service sur le marché.Et quoi de mieux pour optimiser l’opération que d’analyser les besoins et attentes des consommateurs et de mettre en place les actions ciblées nécessaires pour y répondre ?Le client final (consommateur, utilisateur, …) tient ici une place fondamentale. Le but est de créer de la valeur à ses yeux pour qu’il considère l’offre proposée comme supérieure à celle de ses concurrents. L’expérience client joue ainsi un rôle prépondérant.De ses balbutiements jusqu’à nos jours, le marketing a bien évolué. Multiplication des produits répondant à une même utilité, changement du comportement des consommateurs (plus instables), avènement du digital, etc. Il s’est progressivement adapté à son nouvel environnement. Jusqu’à il y a une quinzaine d’années il se définissait par les traditionnels 4 P : politique de produit, de prix, de placement (distribution) et de publicité. Autrement dit, il impliquait différentes disciplines : le marketing stratégique, le marketing produit, le pricing, la promotion/communication et le marketing opérationnel. Mais depuis l’arrivée du digital et des réseaux sociaux, le panel marketing s’est enrichi et diversifié. En effet, le marketing des années 2020 est plus participatif et social et toute organisation peut désormais être son propre média et communiquer sur de multiples canaux. Quelles études pour travailler dans le marketing ?Les métiers du marketing sont très variés. De nombreuses professions et compétences différentes y sont réunies. De ce fait, il existe un large choix de formations.Il est envisageable de faire une formation diplômante de deux années comme un BTS ou un DUT. Celles-ci incluent des stages et la possibilité de faire de l’alternance.Ensuite, il existe des formations Bac+3 spécialisées en management de la communication, en marketing digital. Et pour encore plus de spécialisation, la plupart des écoles de commerces proposent des Master (Bac+5) en marketing.Se lancer dans une formation autodidacte et suivre des MOOC sur internet font également partie des options. Les soft skills les plus recherchées en marketingUn bon marketeur doit être un bon communicant et avoir le sens du relationnel. En effet, il est amené à échanger régulièrement avec ses collègues et les clients. Mais ce n’est pas tout. Il fait preuve d’une grande curiosité afin de se tenir au courant des dernières innovations technologiques, mais aussi des tendances de consommation. Il est flexible, polyvalent, créatif et présente un esprit entrepreneurial. Autonome, débrouillard, il a également de belles qualités rédactionnelles et une orthographe sans faute. Surtout, il est doté d’un haut niveau d’empathie, afin de comprendre les attentes et besoins de ses clients, et parvenir à y répondre. Comprendre les nombreux métiers du marketing Le marketing englobe de nombreuses disciplines et sous-branches. En effet, une bonne stratégie marketing commence par une étude du marché, une analyse des tendances, de la concurrence. Puis, elle définit des cibles, un axe et pour finir elle choisit des circuits de distribution, une politique des prix et des actions de communication. L’ensemble des métiers impliqués se regroupe schématiquement en 3 familles : Le marketing des études et de la stratégie (enquêteur, chargé d’études marketing, responsable marketing) ;Le marketing produit (chef de produit, chef de marque) ;Le marketing client (merchandiseur, responsable de promotion des ventes, directeur de la relation client, responsable webmarketing, chef de projet CRM, etc.).Selon les axes et les stratégies choisies par les entreprises, les métiers et les compétences requises par les candidats peuvent donc être très variés. Les nouveaux métiers du marketingSeulement voilà : à l’ère du digital et de la tech, cette répartition en trois familles a vécu. De nouveaux outils numériques ont rebattu les cartes, et permettent d’optimiser et diversifier les stratégies des entreprises. Avec eux sont apparus de nouvelles approches et de nouveaux métiers (Content Manager, Traffic Manager, SEO ou SEA Manager…). Autant de métiers sur lesquels les entreprises tech recrutent beaucoup aujourd’hui.Le rôle déterminant de l’Inbound marketing :L’Inbound marketing est opposé, mais complémentaire à l’Outbound marketing.Le premier a pour objectif de faire venir le consommateur vers une marque via des contenus web de qualité tels qu’un site web, les réseaux sociaux, etc. L’internaute fait le premier pas, puis il est potentiellement transformé en lead, et en client.La seconde stratégie, plus intrusive, cherche le client par le biais d’actions commerciales et marketing, là où il se trouve. Cette méthode est adaptée à des résultats à court terme contrairement à l’Inbound qui travaille sur le long terme et la fidélisation du client.L’Inbound marketing qui est axé sur le contenu a entraîné l’apparition de nouveaux métiers marketing tels que le content manager ou le traffic manager.Le Content Marketing qu’est-ce que c’est ? Le Content marketing, ou marketing de contenu, est le pilier de l’Inbound marketing. Son responsable est le Content Manager (aussi appelé parfois Content Strategist). Il se charge du contenu publié sur internet, de définir la stratégie éditoriale web, d’organiser le planning de publication des contenus, et de mesurer leur diffusion et consultation. Il est potentiellement le manager d’une équipe de rédacteurs.Le job de Traffic Manager :Il gère le trafic du (ou des) sites internet d’une entreprise. Il évalue les actions et les adapte en temps réel. Il optimise les leviers d’acquisition de trafic afin d’attirer de nouveaux prospects et de les convertir. Dans le cadre de la méthode Inbound, il assure la rentabilité de chaque investissement. Les leviers en questions peuvent être divers : le référencement naturel (SEO), la publicité en ligne, la promotion sur les réseaux sociaux, mais également toutes les campagnes d’affichage display sur d’autres sites. Le CRM Manager :Le marketing CRM (ou Customer Relationship Management) est le marketing de gestion de la relation client. Il implique l’analyse et l’optimisation de la relation client. Pour cela il s’appuie sur un logiciel spécifique (un logiciel CRM) qui permet d’entretenir une relation privilégiée avec tous les contacts et de fluidifier la diffusion et l’échange d’information au sein des équipes et dans toute l’entreprise. Le métier spécifique qui s’en charge est le CRM manager. Recrutement marketing : nos chasseurs de talents vous accompagnentProfils marketing : à quoi prétendre comme salaire ?Il existe un large choix de postes dans le marketing. Selon les compétences, la formation et l’expérience, les salaires ne sont pas les mêmes.En voici un aperçu :· Pour un chef de projet digital avec une expérience de :0-3 ans : 30-40K ;4-8 ans : 38-48K ;8+ : 45-55K.Il faut noter que le salaire est souvent de 8 à 15 % plus bas en agence que chez l’annonceur. · Un responsable communication & marketing avec une expérience de :0-3 ans : 35-45K ;4-8 ans : 40-55K ;8+ : 55-70K.· Un Growth manager avec une expérience de :0-3 ans : 35-50K ;4-8 ans : 50-65K ;8+ : 60-80K.· Un responsable SEO avec une expérience de :0-3 ans : 36-45K ;4-8 ans : 48-60K ;8+ : 60-85K.· Un content manager avec une expérience de :0-3 ans : 30-42K ;4-8 ans : 38-50K ;8+ : 50-70K.· Un traffic manager avec une expérience de :0-3 ans : 36-42K ;4-8 ans : 43-55K ;8+ : 58-75K.· Un CMO avec une expérience de :0-3 ans : 55-65K ;4-8 ans : 60-85K ;8+ : 80-110K .Vous souhaitez des informations complémentaires sur un métier spécifique ? Vous cherchez à recruter des profils marketing ? Nos équipes se tiennent à votre disposition.Pour aller plus loin : Tout comprendre sur les métiers de la DataMétiers Sales, qui fait quoi ? Métiers Produit : tout savoir sur ces métiers mal comprisTout ce qu'il faut savoir sur les métiers du développementLes formations, comment s'y retrouver ?
Thomas Motti
2 déc. 2021
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Emile PennesCo-fondateur de GetPro