Nos ressources
Nos experts en recrutement vous partagent leur boîte à outils, pour des recrutements réussis.
Fiches métiersNos conseils en recrutementRecrutement techRPORecruter est une scienceEnjeux RHNos tops
Enjeux RH
Les RH : les grands mal-aimés des entreprises ?
Dans une entreprise, chaque service porte sur ses épaules son lot d'a prioris. Les comptables aux chemisettes à carreaux et aux verres de lunettes mal nettoyés. Les financiers, portables greffés à l’oreille et costards trop serrés. Les communicants, adeptes du franglais et les responsables de recrutement RH, les mal-aimés de l’entreprise ? Mais si ce stéréotype était peut-être vrai il y a encore quelques années, le métier de “recruteur” a bien évolué. Jusque récemment, la Direction des Ressources Humaines était directement rattachée à celle de la Direction de l’Entreprise. Même si c’est encore le cas aujourd’hui, dans la plupart des entreprises la Direction des Ressources Humaines prend le rôle de relai entre “le haut” et “le bas”.Et si la plupart des salariés attendent d’eux écoute et sens de la communication, ces derniers voient plutôt en eux des stratèges et négociateurs.Les DRH oublient-il d’être humain ? Dans la Direction des Ressources Humaines, on ne peut inévitablement pas passer à côté du mot “humain". Qualité qui, pour certains salariés, manque parfois aux responsables RH. Pauline Lepotier, chef de projet a connu quelques déconvenues avec sa responsable de recrutement “Je suis arrivée en CDD à 21 ans dans une grand groupe industriel et j’ai vécu un manque de considération énorme. Quand j’ai voulu passer en CDI, le seul point bloquant, c’était les RH, et je n’ai pas eu la sensation d’être tirée vers le haut.”Le middle age est souvent problématique pour les nouvelles recrues. Ce sont souvent les personnes dans la tranche d’âge “22-26” ans qui déplorent le manque d’humanité des services RH et le manque de considération. Pauline poursuit : “Quand tu arrives en entretien, tu te présentes, tu as 22 ans, on te fait remarquer ton jeune âge et ta faible possibilité de négocier un salaire”. Une sensation de mépris que Pauline a tout de suite interprété comme : “Bon de toute façon elle n’y comprend rien, on va me rouler dans la farine.” Le tout saupoudré d’un abus de pouvoir de l’entreprise : “C’était une grosse compagnie, ils abusaient de leur pouvoir”, ajoute Pauline. Pas préparée à entendre le pire, la chargée de recrutement RH à qui la jeune diplômée a dû faire face a même conclu de manière un peu abrupte : “Vous savez que si vous refusez, il y en a 150 qui font la queue derrière vous.” Un dernier argument qui a convaincu Pauline de ne pas signer chez eux. La résilience pour mieux comprendre les directives imposéesMême si agacé par les différents recrutements auxquels il a pu faire face, Baptiste Panneau, chargée de recrutement lui-même relativise : “Les responsables des ressources humaines répondent à des directives qui viennent de plus haut, mais dans l’inconscient collectif, c’est eux les “coupables”. On a, à tort, juste l’impression qu’ils sont fermés et qu’ils ne veulent pas aller dans notre sens et que c’est nécessairement un combat quand tu parles avec eux.”“Il faut tuer le messager”Il y a un avant et un après. Dans tous les services d’une entreprise, les mentalités, les outils, le fonctionnement évoluent. Les RH aujourd’hui sont des interloctuteurs clés pour les équipes business, et accompagnent les salariés dans leur développement, devenant pour eux de réels agents de carrière. Alison Delavault, responsable ressources humaines, va dans ce sens : “Il faut se souvenir que si les employés se sentent visés par un licenciement, je suis le point de sortie, certes, mais j’ai été aussi à un moment, le point d’entrée. Il ne faut pas oublier que nous aussi, on est des salariés du groupe et qu’on répond à la politique de ce dernier.” Alison poursuit : “Quand on vient nous demander une augmentation, ce n’est pas mon argent, si je dis non, ce n’est pas parce que je ne veux pas signer un chèque, ça monte forcément plus haut.” Mais, faute de pouvoir s’adresser au dirigeant à qui on ne pourra pas en vouloir, on s’en prend toujours à son interlocuteur. Si au restaurant, votre plat arrive froid, vous n’en voudrez jamais à la cuisine, qui est factuellement responsable, mais au serveur, qui vous l’aura apporté. “On se réfère toujours à la personne qui nous annonce la nouvelle, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Il faut tuer le messager, et le problème est là, avec le Responsable des Ressources Humaines, qui porte ce rôle de messager.”Une relation parfois sous tension et une profession qui manque cruellement de reconnaissance selon Alison. Et pour cause : les salariés sauraient où la trouver quand ils en ont besoin, mais s’en plaindraient dès qu’elle ne répond pas à leurs demandes : “Ce que j’adore dans mon métier, c’est que des salariés peuvent penser que les RH ne sont pas “sympas” mais, souvent, j’ai vendu du rêve à des employés, j’en ai sorti des dizaines de métiers qui ne leur plaisait pas. Des employés que j’ai vu grandir, que j’ai fait évoluer, occuper des postes géniaux et s’épanouir.”La diplomatie, le cœur du métier des Responsables Ressources Humaines ? On ne va pas se leurrer, en entreprise comme dans la vie personnelle, il y a des personnalités avec lesquelles on accroche, d’autres avec lesquelles il est plus difficile de faire semblant. Alison en témoigne : “Il y a des salariés qui vont te voir comme une personne chargée de faire uniquement de l’administratif, d’autres qui vont réussir à nous voir comme de réels gestionnaires de carrière.” Des personnalités qui redoutent le Responsable des Ressources Humaines, d’autres qui le conçoivent comme une personne uniquement chargée de remplir des contrats. Puis il y a ceux qui la perçoivent comme une sécurité, une personne vers laquelle il est facile de se réfugier en cas de contentieux, de harcèlement, qui, grâce à ses compétences servira de bouclier. Alison met l’agilité au cœur de son métier : “Il faut pouvoir jongler d’une situation à une autre. Il y a des choses qui sont demandées, on sait que ce n'est pas faisable, mais on doit être diplomate. On voit les 4 saisons en une journée.”C’était mieux avant ? Sans vous faire attendre trop longtemps pour obtenir la réponse à cette question : non. Pour Alison, le changement notable dans les différents métiers des Ressources Humaines se joue sur la nouvelle casquette qui leur est demandée de porter, celle d’un “business partner”. “Aujourd’hui, je gère des salariés mais j’organise également une stratégie d’entreprise. Le but aujourd’hui, c’est de responsabiliser les gens sur ce qui dépasse le cadre pur et simple du travail.” A présent, on demande aux Responsables des Ressources Humaines une prise de conscience de leur propre rôle pour qu’eux même puissent solliciter les collaborateurs sur l’agilité et la transversalité au sein des différents pôles.Alison confirme cette idée : “Aujourd’hui, je suis en charge du recrutement, je fais du développement RH, je m’occupe de la mobilité, de la formation, etc…”. On a vraiment cette vision 360 qui est venue balayer les stéréotypes de “chaque chose à sa place, chaque place à sa chose”.Les Chargés de Recrutement contribuent à la santé financière d’une entreprise“Qui fait le chiffre ? Les salariés. Qui recrute les salariés ? C’est nous. Donc techniquement la stratégie commerciale, c’est aussi nous. Qu’est ce qui fait l’ADN d’une boîte ? Ce sont les collaborateurs et la gestion de ces derniers, donc le rôle des RH.” On constate donc qu’aujourd’hui, dans le monde de l’entreprise moderne, ce n’est pas tant la fonction en elle-même qui a changé mais plutôt la vision et la fonction de l’entreprise. Les RH ne se voient plus comme une vision assez simpliste, d’un point d’entrée et d’un point de sortie, mais plutôt comme une boucle.Alors, les RH sont-ils les mal aimés d’une entreprise ? La réponse est simple : tout dépend de l’interlocuteur que vous avez en face de vous. Les RH, on sait les trouver quand on en a besoin et on sait également les détester quand on n’obtient pas satisfaction. Les RH ne sont peut-être pas les mal-aimés des entreprises, mais plutôt les incompris. 
Emilia Cassagne
20 janv. 2023
Enjeux RH
Comment limiter le turnover en entreprise ?
Si le renouvellement des salariés au sein de l’entreprise est tout à fait normal, notamment lors de départs à la retraite, un turnover (ou taux de rotation des collaborateurs) trop élevé ou trop faible révèle des dysfonctionnements qui fragilisent l’entreprise. Il faut alors prendre des mesures pour corriger cela au plus vite. En effet, un changement trop fréquent des salariés d’une entreprise ralentit la productivité et est un signal négatif renvoyé à l’externe. Il s’agit assurément de la situation la plus problématique. Mais l’inverse est également vrai : une absence de turnover peut engendrer une baisse de la compétitivité et un certain laisser-aller. Un indicateur précieuxLe turnover se calcule sur une année civile (1er janvier au 31 décembre) en fonction du nombre de départs et d’arrivées et de l’effectif total de salariés dans l’entreprise. C’est un indicateur important et fiable qui donne des informations précieuses aux ressources humaines sur le bien-être au travail et l’attractivité de l’entreprise. De manière générale, la plupart des entreprises connaissent un turnover compris entre 5 et 10 %. Au-delà de 15 %, le taux doit être considéré comme préoccupant.Les causes du turnover proviennent souvent d’un problème de recrutement, d’une mauvaise gestion des RH, d’un mauvais climat de travail (surcharge de travail, stress, mésentente, mauvaises relations entre collaborateurs, aucune ou peu de perspectives d’évolution…), d’un problème de management (toxique, peu à l’écoute, insuffisant…). Il arrive aussi que l’entreprise grandisse plus vite que le recrutement.Tous ces facteurs ont pour conséquence d’affaiblir la cohésion d’équipe et le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Ces derniers, véhiculés par la marque employeur, sont dévalorisés auprès des potentiels candidats qui, suite au bouche-à-oreille, comprennent qu’ils ne resteront pas longtemps ou ne seront pas intégrés. Pour vous prémunir de cela, GetPro vous a regroupé les principaux conseils pour limiter le turnover dans votre entreprise.Interrogez vos salariés en poste Vos salariés sont les interlocuteurs essentiels vers qui vous tourner pour jauger de la bonne santé de l’entreprise. Leur niveau de satisfaction au travail, dans l’entreprise, leurs attentes, sont des indicateurs qu’il faut absolument prendre en compte. Interrogez-les alors régulièrement sur leur bien-être au travail et les points d’amélioration qu’ils souhaiteraient. Tenez un tableau avec les réponses. Installez une boîte à suggestions s’ils préfèrent rester anonymes, ou si l’entreprise est grande. Vous verrez se dessiner au fil des mois des aspects de l’entreprise à améliorer. Il ne suffit bien sûr pas simplement de constater les problèmes. Mettez en place des actions concrètes pour répondre aux attentes. Cela montrera votre capacité d’écoute et de résilience. Voici les points qui ressortent le plus souvent et les actions à mettre en place :Un besoin d’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle Trop d’heures au bureau, une surcharge de travail, peu de temps pour sa famille et pour pratiquer des activités à l’extérieur. C’est ce que ressentent beaucoup de salariés qui craquent au bout d’un certain temps et finissent par démissionner.Proposez à vos collaborateurs des horaires flexibles, adaptés à leur vie personnelle sans que cela freine pour autant le bon fonctionnement de l’entreprise. Effectuez des roulements si besoin entre certains salariés afin qu’ils puissent, d’une semaine à l’autre, travailler efficacement sans le sentiment d’être exploités. Instaurez une ou deux journées de télétravail dans la semaine. Une fois de plus, demandez sans imposer. Pour certains, le télétravail déplaît, pour d’autres il s’agit d’une solution idéale. Responsabilisez vos collaborateurs et valorisez-les.Un bon climat interne En tant que manager, le moral des salariés doit faire partie de vos préoccupations. Avec un climat délétère, que ce soit dû à trop de travail (burn-out), pas assez (bore-out), du harcèlement, des pratiques managériales trop rigides ou laxistes, on comprend que le salarié s’en aille. Un bon manager, par exemple, exprime clairement les règles et contraintes d’un projet à venir. Misez alors sur la qualité de vie au travail. Instaurez des team building afin de resserrer les liens entre les collaborateurs. Par ailleurs, vous découvrirez des compétences cachées de vos salariés. Organisez des apéritifs d’après travail ou lors de la pause de midi ou des petits déjeuners. Proposez du café gratuit toute la journée, ainsi qu’un panier de fruits ou de viennoiseries. Revoyez si besoin l’organisation du travail. Évitez les objectifs irréalisables sur un temps donné. Des perspectives d’évolution claires Cela concerne aussi bien un besoin de gagner en compétences, évoluer sur un poste, changer pour un poste à plus grandes responsabilités, que d’être mieux rémunéré, valorisé pour ses résultats. Pour cela, accordez une place importante à la mobilité interne. Vos salariés ont besoin de savoir qu’ils ne seront pas contraints à la même tâche toute leur carrière. Favorisez un parcours de formation interne adapté. La montée en compétences fait par ailleurs gagner en confiance en soiBeaucoup de départs sont aussi dus à l’obtention d’une meilleure rémunération chez un concurrent. Il est donc important que vos salaires soient alignés avec le prix du marché. Renseignez-vous régulièrement sur les salaires proposés par les autres entreprises. Si une meilleure rémunération vous semble impossible alors, proposez des avantages sociaux comme les tickets restaurant, une prime de fin d’année ou du matériel de fonction (voiture, téléphone, ordinateur portable…).Améliorez et optimisez le processus de recrutement Il est parfaitement humain de se rendre compte, au bout de quelques semaines, qu’un recrutement est un échec, que ce soit du côté du salarié qui ne se sent pas à sa place dans le poste qui lui a été confié, ou du côté des ressources humaines qui constatent un grand écart entre les tâches demandées et le travail effectué. Cela augmente alors le turnover, sans compter que chaque recrutement a un coût. À vous d’améliorer votre processus de recrutement interne, sachant qu’un recrutement prend du temps. Soyez honnête au moment des entretiens, présentez clairement les missions, les compétences et savoir-faire attendus. Donnez une image valorisante de l’entreprise. Présentez un plan de carrière au candidat afin qu’il se projette sur du long terme. Voyez si le candidat et vous-même vous trouvez sur la même longueur d’onde.Une fois passée la phase de recrutement, vient la phase d’intégration. Si le nouveau salarié ne se sent pas accueilli, qu’on ne lui explique pas le fonctionnement de l’entreprise ou qu’on le guide dans ses nouvelles fonctions, il risque de se sentir frustré, laissé en difficulté. Transmettez-lui toutes les informations pour qu’il puisse travailler dans les meilleures conditions. Comprendre les raisons du départ de vos collaborateursPourquoi un collaborateur est-il parti avant la fin de sa période d’essai ou au bout de six mois ? Comment s’est-il senti durant son intégration ? Que pensait-il du management ? A-t-il été suffisamment écouté ou mis en situation de pouvoir s’exprimer ? Si le collaborateur quitte l’entreprise en bons termes et qu’il est ouvert au dialogue, alors prenez les devants pour l’interroger sur ce qui ne lui a pas convenu. Prenez des notes et mettez en place des actions pour remédier à cela lors des prochains recrutements, mais aussi pour améliorer la vie d’entreprise de vos salariés en poste.En optimisant vos processus de recrutement, les phases d’onboarding, en auditant régulièrement la satisfaction et le bien-être de vos collaborateurs en interne, et en étant attentifs aux éléments qui vous sont remontés lors des offboardings, vous aurez ainsi fait une bonne partie du chemin pour limiter le turnover de votre entreprise.
Thomas Motti
20 janv. 2023
Enjeux RH
Insertion professionnelle : s’engager dans une association en tant qu’étudiant
Dans chaque école, en début d’année, vous trouverez certainement des étudiants avec un seul objectif « il faut que je trouve une asso ». Présentes dans de nombreuses écoles, principalement en écoles de commerce, les associations étudiantes font partie intégrante de la vie universitaire. Ces « assos » permettent aux étudiants de s’engager autour d’un projet commun en donnant bénévolement quelques heures de son temps. Plusieurs associations existent ; les plus classiques, le BDE (Bureau Des Étudiants) et le BDS (Bureau Des Sports) pour lesquelles les étudiants se battent pour les intégrer mais on retrouve également des associations qui ont pour but d’aider les étudiants à trouver un job, d’autres qui relient les élèves autour d’ateliers créatifs (théâtre, culture, danse)…. En bref, le choix est large. En plus de valoriser leur engagement civique, les associations peuvent être, pour les étudiants, de véritables booster de carrières. Getpro vous présente en X points, les avantages à intégrer une association étudiante.Développer de nouvelles compétencesEn dehors des cours théoriques dispensés en école, les associations étudiantes permettent aux étudiants de développer de nouvelles compétences professionnelles, dès leur entrée dans l’école, telles que la communication, le management, la gestion de projet et le travail d'équipe. Des compétences nécessaires pour les étudiants qui cherchent à étoffer leur CV et à se préparer pour le marché du travail. Certaines associations peuvent aussi offrir des opportunités de stages ou de bénévolat qui peuvent pousser les étudiants à acquérir de l'expérience professionnelle dans leur domaine d’intérêt.Rencontrer d’autres étudiantsLes associations constituent un excellent moyen de rencontrer des personnes partageant les mêmes centres d’intérêts. L’autonomie exigée durant les premières années étudiantes peut parfois faire naître un sentiment d’isolement chez les plus fragiles. Rejoindre une association, c’est intégrer une groupe de personnes réunies autour d’un même projet commun. Une bonne façon de rompre avec la solitude et d’ainsi nouer des liens. Des relations qui peuvent permettre d’enrichir son propre réseau professionnel et faciliter ainsi la recherche de stages ou d’alternances.Rejoindre une communauté en se perfectionnant dans un domaineLes associations peuvent également permettre aux étudiants de s'engager dans des activités bénévoles ou des projets de service communautaire, ce qui peut constituer une expérience gratifiante et enrichissante et ainsi développer des soft-skills. Au delà de ça, certaines associations proposent des activités très spécifiques et permettent de se perfectionner dans un domaine ou un secteur d’activité. Par exemple, vous êtes passionné d’oenologie mais une formation spécifique coûte trop cher, intégrez l’asso oenologique de votre école, vous pourrez à cette fin le mettre en avant sur votre CV et trouver plus facilement un job dans le secteur.Améliorer son CVLes étudiants qui s'engagent dans une association peuvent, avec fierté ajouter cette expérience à leur CV, ce qui peut les aider à se démarquer lors d'un entretien d'embauche. Les employeurs apprécient généralement les candidats qui ont des expériences de management et de travail d'équipe, des compétences qu’acquièrent les étudiants engagés dans des associations. En outre, les associations permettent aux étudiants de mettre en pratique la théorie apprise en classe. Finalement, des associations peuvent se traduire comme un « stage » tout au long de l’année. Un véritable avant-goût de la vie professionnelle qui peut aider à faire la différence en entretien. Les différentes associationsLes associations internationalesElles permettent aux étudiants venant de l’étranger de s’intégrer dans leur nouvelle vie universitaire, et de rencontrer d’autres personnes. Que vous soyez un étudiant Français ayant résidé à l’international, ou un étudiant d’une autre nationalité, ce type d’association apporte soutien et repères dans une importante période de changements : aide administrative, visites de la ville et de l’université, tutorat avec un étudiant de l’université, pratique du français. Ces associations organisent également des événements : week-ends de rencontres, soirées découvertes de différents pays, auberges espagnoles, voyages pour te faire visiter la région ou d’autres grandes villes.Antoine, étudiant à l'IAE d'Aix-en Provence raconte : "Dans mon association, j’étais responsable du pôle culturel, je devais faire rayonner la région provençale aux étudiants internationaux de l’IAE d’Aix en Provence, étant donné qu’ils venaient tous d’horizon différents, que ce soit de France jusqu'à l'étranger. J’ai organisé des visites des vignes locales, d'une ville médiévale, de Marseille et de musées aixois. J’étais en charge de deux personnes, je manageais ces sorties. Ça me prenait 5h par semaine et en plus de ça, il fallait gérer la billetterie des événements et on devait faire des shift pour être au barn vendre des bracelets, faire de la communication sur les réseaux sociaux..."Les associations engagéesDans les universités comme les écoles, certaines associations décident de s’engager autour d’une cause, qu’elle soit solidaire, sociale, ou encore environnementale. Si vous êtes sensible à une thématique, vous avez donc de fortes chances de trouver l’association qui vous permettra de s'engager : lutte contre les discriminations, environnement, économie sociale et solidaire, jardin partagé, égalité des chances dans l’accès à la culture, sensibilisation dans les établissements scolaires, aide aux devoirs pour les élèves de la primaire au lycée, féminisme … il y en a pour tous les goûts. Ces associations organisent régulièrement des événements de sensibilisation, et sont souvent sollicitées par d’autres structures (mairies, établissements scolaires, universités) pour faire part de leur expertise sur un sujet précis. Enfin, elles peuvent également proposer des projets et des services : vente de paniers bios peu chers pour les étudiants, organisation de voyages humanitaires, espaces de discussions, ateliers de sensibilisation gratuits, débats, reportages.Les associations de loisirsSportives, culturelles, festives, les associations de loisirs sont nombreuses sur les campus. Si vous avez l'envie de pratiquer du sport au niveau universitaire, de participer à des compétitions et des événements, ou simplement pratiquer une activité physique pour le plaisir, vous pouvez tenter de "lister" pour le Bureau des Sports (BDS) de votre école ! De nombreux sports sont proposés, du football à la boxe, en passant par la natation, l’athlétisme, ou pour les plus souples la danse, le cirque ou le yoga. Les associations culturelles peuvent travailler autour du théâtre, des arts plastiques, de la musique, du cinéma, de la photographie, des jeux vidéos et jeux de rôles, ou encore de la littérature. Certaines organisent des expositions, des soirées jeux, des partenariats culturels avec d’autres structures de ville (bibliothèques universitaires), et peuvent proposer des avantages aux étudiants : pass musées, places d’opéra ou de théâtre à prix réduits, concerts.En bref, s'engager dans une association étudiante peut vous offrir de nombreux avantages tels que la possibilité de développer de nouvelles compétences, rencontrer de nouvelles personnes partageant les mêmes centres d'intérêt, contribuer à la communauté, de se perfectionner dans un domaine d'intérêt, de se faire remarquer par les employeurs... Mais soyez vigilant à choisir une association qui correspond à vos centre d'intérêts et à gérer votre temps de manière efficace afin de maintenir un équilibre entre les engagements en dehors des études et votre vie étudiante.
Emilia Cassagne
20 janv. 2023
Enjeux RH
Le No-Code : quelle utilité pour les RH ?
Les tâches des RH sont tout à la fois complexes, variées et chronophages. Bien souvent, ceux-ci rêvent d’avoir… du temps ainsi que les bons outils numériques. Le No-Code, c’est-à dire l'utilisation d’outils et applications qui ne nécessitent pas de connaissances en programmation, est alors un possible atout pour simplifier leurs tâches quotidiennes. Le No-Code intéresse de plus en plus ces professionnels qui aspirent à une gestion des ressources humaines améliorée et connectée, et pourtant très simple. Explications. Être RH n’aura jamais été aussi difficile qu’aujourd’hui : phénomène de grande démission (mouvement venu d’outre Atlantique avec des salariés insatisfaits qui quittent leur travail en masse depuis juillet 2020) ; pénurie des talents qui ne se cantonne plus aux profils stars de l’informatique ; désengagement des salariés aspirant à ne plus passer leur vie à la gagner et souhaitent préserver leur vie personnelle. A cela s'ajoutent pléthore d’outils dont les RH doivent se saisir pour toujours mieux gérer le recrutement : l'onboarding, l’offboarding, la paie, la gestion des compétences, la formation, les plannings, le télétravail prenant son essor…Leurs tâches sont variées. Elles peuvent être très chronophages. En première ligne pour gérer les urgences et les priorités, les RH saturent, voire sont au bord du burn-out. Une grande majorité (82 %) des DRH se déclarent "proches" du burn-out, et frustrés (76 %), face à des tâches chronophages ne leur permettant pas de se concentrer sur leur cœur de métier, indiquent les derniers chiffres de Payfit et des Éditions Tissot. Qu’est-ce que le no-code ? Créer et développer des logiciels selon un process plus aisé et avec des délais (et coûts) de fabrication plus simples : tout le monde en rêve. Le phénomène du No-Code vous ouvre la voie. Créer sans coder, l’art du minimalismeLe no-code (ou son petit frère le low code) est un outil ne nécessitant pas de maîtriser un langage de programmation pour créer un site, utiliser une API ou créer une application. La philosophie No Code : faire plus, ou du moins tout autant, mais avec moins. C’est en somme l’art du “Do it yourself” appliqué à l’entreprise. Le no-code permet à différents métiers, par exemple ceux du Business Development et des RH, de construire leurs outils métiers internes sans recourir aux développeurs qui, rappelons-le, sont des profils pénuriques, (sur)sollicités par les différents services de l’entreprise. Grâce au no-code, vous pouvez ainsi créer votre propre solution, sans être un expert de la programmation informatique. Selon le cabinet Gartner : "80 % des technologies pourraient être créées par des professionnels extérieurs à l'informatique d'ici 2024, grâce aux outils low-code. Et d'ici 2042, plus d'un tiers des fournisseurs de technologies devraient être en concurrence avec des fournisseurs non technologiques". Une solution pour accompagner les équipes RH dans leur transformation digitaleLe no-code présente plusieurs intérêts : Une plus forte autonomie : Le premier d’entre eux, indiqué précédemment, est la plus forte autonomie des équipes par rapport aux développeurs. Une occasion de plus de favoriser la collaboration des équipes : Par voie de conséquence, le no-code invite les collaborateurs à s’impliquer dans une co-construction dans le but bien compris de faciliter leurs tâches quotidiennes, de trouver et concevoir par eux-mêmes une solution au plus près de leurs besoins, en ayant défini leurs propres règles.Une agilité certaine : vous avez le droit à l’erreur et d’essayer encore et encore. Les outils no-code sont simples d’utilisation et adaptables aux différentes personnalités et compétences, ainsi qu’à divers besoins. Une solution à la pénurie des développeurs : le no-code permet en outre de les sensibiliser davantage aux enjeux IT : en cela il s’inscrit résolument dans la transformation digitale de l’entreprise. Les programmateurs et développeurs sont pénuriques ? Qu’à cela ne tienne : le no-code permet aux collaborateurs de différents métiers de monter en compétences et de s’affranchir des délais d’attente de leur dossier sur la pile des développeurs. Un gain de temps et d’argent : le no-code évite de recourir à des prestataires externes onéreux et permet de réduire le temps passé à produire un prototype ; il réduit les coûts de développement et de maintenance. La majorité des outils no-code peuvent même être testés gratuitement. Y’a-t-il des limites au no code ? Il va de soi que le No Code n’est pas pour autant la solution idéale pour toutes les situations.Peu personnalisables : Faciles d’utilisation, par tout type d’utilisateurs, le no-code s’avère en contrepartie peu personnalisable. Autrement dit, il peut brider votre créativité, vous pouvez vous estimer gêné aux entournures. D’où, souvent, la tendance à mi-chemin entre le no-code et le tout programmable : le low-code, qui a de plus en plus la cote, auprès des développeurs eux-mêmes. Tous les outils ne sont pas fiables : il est essentiel de vérifier au préalable la possibilité d’interfacer votre outil no-code avec ceux que vous utilisez (problème de compatibilité) ainsi que la protection des données, avec votre service qualité et informatique.Pourquoi et comment créer une application no code pour vos RH ? Quelles utilisations du no-code par les RH ? Dans les RH, le no-code est surtout utilisé dans la gestion du recrutement, en particulier sur la page carrière. Cela permet aux équipes RH de ne pas recourir aux développeurs pour tout changement de contenu. Il est également utile dans le cadre de votre processus d’onboarding, pour imaginer et mettre en place des mails automatiques, par exemple l’inscription à des ateliers d’accueil (une fonctionnalité d’un ATS, Automatic Tracking System) ; vous pouvez l’envisager pour le suivi des plannings et des congés ; pour évaluer la performance de vos équipes et donner du feedback ; pour automatiser l’envoi de vos newsletters et ainsi améliorer la communication interne. Quels outils ? Chaque outil répond à un besoin spécifique. A vous de trouver le vôtre. Voici une courte liste des outils que nous trouvons intéressants chez GetPro : Office 365, suite d’outils de MicrosoftAirtable pour la construction de bases de données relationnellesSquarespace, Bubble, webflow pour les sites internetMailerlite pour votre marketing : création de campagnes mail sur mesureNotion permettant de construire rapidement des outils, peu restrictif en termes de demande de permission pour le partage de données. Nethunt pour construire un CRM depuis votre boîte mail Google.Zapier ou Integromat seront également vos meilleurs amis pour relier tous vos outils favoris entre eux. Visitez également la plateforme Tims pour découvrir de nombreuses solutions gratuites de no-code. Il ne vous reste plus qu’à faire votre choix ! 
Thomas Motti
17 janv. 2023
Enjeux RH
Digital nomad : une nouvelle tendance ?
Et si la simple idée de travailler dans un bureau devenait un lointain souvenir ? Un ordinateur et une connexion internet pour seuls bagages, telle est la vie qu’ont choisi les “digital nomads”. Ces nomades digitaux se font de plus en plus nombreux : au point de bousculer les normes du monde du travail ?Digital nomad, c’est-à-dire ? Le digital nomad est un “nomade numérique”. C’est-à-dire une personne qui peut avoir recours au full télétravail, puisqu’il n’a besoin que de son ordinateur et d’une connexion internet pour travailler. Parmi eux, on retrouve notamment les graphistes, les rédacteurs, les développeurs web, les community managers, mais également des profils auxquels on ne penserait pas forcément en premier lieu : les professeurs en ligne, les photographes ou les comptables, entre autres. Si le terme de nomade digital est relativement nouveau, le phénomène fait quant à lui de plus en plus d’adeptes. Qui sont les digital nomads ?Ce sont les Américains qui sont les plus adeptes de cette nouvelle tendance, d’après les données de nomadlist.com. Les Français arrivent en sixième position (après les Anglais en seconde position, les Russes en troisième, suivis des Canadiens et des Allemands). Si l’on se penche sur le profil type des nomades digitaux : , ceux-ci sont principalement des hommes ayant autour de 33 ans. 90% des digital nomads ont fait des études supérieures : dont 54% avec un équivalent bac+3, 33% avec un équivalent bac+5, et enfin 3% avec un doctorat. Future of work ? Le concept de future of work désigne toute une série de changements qui remet en cause l’organisation du travail pour les nouvelles générations. Le principe du nomadisme numérique fait partie intégrante de ces nouvelles manières d’envisager sa carrière professionnelle. Si les jeunes salariés et les indépendants rêvaient de plus de liberté dans le cadre professionnel, la crise sanitaire a été un vecteur de changement : le télétravail est devenu plus qu’une option. Même une fois le pic de la pandémie passé, les entreprises ont continué de proposer à leurs salariés de travailler à domicile plusieurs jours par semaine. Une tendance qui a fait naître chez certains actifs l’envie de travailler depuis chez eux en permanence, mais aussi depuis d’autres lieux. Le full remote, c’est-à-dire le télétravail permanent, a ainsi gagné en popularité. Et ce, autant chez les travailleurs, qui peuvent exercer leur activité tout en étant mobile, que chez les employeurs, qui pour leur part peuvent, dans un cas extrême, aller jusqu’à se passer de bureaux physiques. L’espace Schengen comme grand terrain de jeu Les digital nomads voyagent partout dans le monde. Mais les Européens ont un terrain de jeu prédestiné : l’espace Schengen. Il offre un vaste terrain de mobilité, en s’affranchissant des difficultés pour obtenir un visa. CircleLoop s’est penché sur la question des meilleures destinations. Avec des critères comme la vitesse des connexions internet, le prix de ces connexions, mais également le prix des locations d’appartements ou encore la facilité d’obtention d’un visa. Si c’est le Canada qui obtient le meilleur score et se hisse sur la première marche du podium, le Royaume-Uni arrive en seconde position, suivi de près par la Roumanie. L’Europe tient une belle place dans la suite du classement, avec la Suède en quatrième position, le Danemark en cinquième, et la France en sixième position. Les outils des indépendants : des plateformes comme appui Si ces missions uniquement à distance sont possibles, c’est notamment grâce aux plateformes de mises en relation entre clients et indépendants. Le portail des auto-entrepreneurs en a fait un classement. En pôle position, on retrouve Upwork, première plateforme internationale. Si le site est en anglais, il existe cependant beaucoup de missions destinées au marché francophone. En seconde position, Fiverr est une plateforme plutôt tournée vers les "petites” missions, puisqu’elles peuvent démarrer dès 5$.Enfin en troisième position : codeur.com. Cette plateforme était la plus grosse communauté de freelances, spécialistes du web. Début juin, le groupe codeur.com a été racheté par Freeland, devenant ainsi la plateforme digitale de référence sur le marché des indépendants avec près de 375 000 profils de freelances. Mais au-delà de ce top 3, les plateformes se multiplient, avec Malt, Crème de la Crème, 404work ou encore Coworkees, pour ne citer qu'elles. Quête de liberté et flexibilité Afin d’illustrer le phénomène des digital nomads, GetPro a échangé avec Marion consultante en web marketing. Son mari est ingénieur civil, et tous deux ont choisi de vivre une partie de l’année en Grèce, de façon mobile. “Nous avions décidé de voyager, et nous avons réalisé que nos métiers pouvaient se faire en distanciel”, explique-t-elle. Leurs clients savent qu’ils sont à l’étranger, et ils ont opté pour un statut de micro-entreprise pour leurs activités respectives. Sur place, ils s’adaptent : “Nous avons pris des cours de langue grecque, organisé notre venue, les locations d'appartements, etc. Et nous bougeons de régions en régions”.Du côté de l’organisation, le couple mise sur un mélange entre des locations trouvées sur booking.com ou par le bouche-à-oreille d’expatriés déjà sur place. “Nous avons aussi un van pour vivre de façon nomade, quand nous le souhaitons”. Mais le couple admet que ce rythme de vie n’est pas accessible à tout le monde, “Il faut être flexible. La Grèce, c'est parfois compliqué. Pas de réseau, pas de bon wifi. Pas de coworking ou peu, il faut s'adapter et accepter un autre rythme aussi”. Lucas et Lolita ont également fait le choix de vivre de manière nomade, en parcourant l’Europe, à moto. Avec un statut d’indépendant, ils font de la réalisation vidéo, à distance. Ils ont conservé d'anciens clients, et “sinon, nous trouvons nos missions essentiellement via la plateforme Malt”, expliquent-ils. Pour ce qui est du logement, le couple passe par Airbnb. Toutefois, être digital nomad c’est aussi (et surtout) savoir s’adapter aux situations : “En période touristique, les prix explosent, nous préférons nous servir des groupes Facebook pour trouver des colocations”, ajoute-t-ilsEt lorsqu’on leur demande si ce mode de vie peut convenir à tout le monde, ils soulignent tout de même la distance avec l’entourage : “Il faut être prêt à vivre loin de sa famille, de ses amis et savoir que vivre à l’étranger, c’est toujours plus compliqué que de vivre dans un pays dont tu connais le fonctionnement”, admettent-ils.Pour conclure, les digital nomads tendent à se développer encore et encore. En effet, ce mode de vie et de travail devrait faire de plus en plus d’adeptes. Selon Forbes, le nombre de nomades digitaux pourrait atteindre 1 milliard en 2035 !
Thomas Motti
17 janv. 2023
Enjeux RH
Alternance : 4 conseils pour allier travail et études
Ça y est ! La rentrée arrive à grands pas ! Si comme 700.000 étudiants vous avez signé un contrat d’alternance, cet article est fait pour vous ! L’alternance séduit de plus en plus, avec une hausse de 37% des contrats signés dans le secteur privé entre 2020 et 2021, d’après une étude menée par l’Etudiant. Et on comprend pourquoi ! Cette formule mélangeant travail en entreprise et études sur une période allant généralement de 1 à 2 ans est idéale pour se professionnaliser tout en gardant une place sur les bancs de l’école. L’alternance est également le meilleur moyen de mettre en pratique ce que vous apprenez en cours dans un contexte professionnel. Mais attention à ne pas tomber dans les pièges que ce type de formation vous tend. Qui dit travail et études dit deux tâches à gérer en même temps et croyez-nous, c’est parfois loin d’être évident. Trouver son rythme de croisière n’est pas simple, surtout au début ! Nul besoin de paniquer, GetPro vous a concocté le graal des conseils pour vous préparer au mieux aux challenges qui vous attendent ! Conseil n°1 : L’organisation comme maître mot On commence tout de suite avec le plus délicat… et le plus important ! Si pendant toute votre scolarité vos professeurs vous ont rabâché qu’il fallait être organisé pour gérer au mieux ses études, c’est d’autant plus vrai en alternance. Si vous n’êtes pas organisé, vous allez vite être débordé et il est compliqué de rattraper son retard quand les tâches s’accumulent au travail ET en cours. De plus, vous serez probablement amené à faire des travaux de groupe, et devrez passer par la case mémoire à rédiger qui nécessite de s’y prendre à l’avance.C’est à vous de trouver votre rythme de croisière en fonction de votre rythme d'alternance, qui varie en fonction des programmes. Tantôt 2 semaines de cours et 2 semaines de travail, ou encore 3 semaines / 1 semaine et même 3 jours / 2 jours. Il n’existe pas vraiment de formule idéale mais gardez une chose en tête : mieux vaut séparer clairement vos tâches en entreprise et vos études ! Triez ensuite vos missions par degré de priorité en fonction du temps que vous estimez devoir accorder à celles-ci. De nombreux outils en ligne existent pour suivre l’avancement de vos différents projets. Nous vous suggérons Trello ou Asana (des outils aussi très utilisés en entreprise). 5 minutes par jour suffiront pour dire ciao aux devoirs rendus en retard ! Après, si vous êtes un peu old school, un agenda tenu régulièrement à jour ou un carnet fera parfaitement l’affaire ;) Enfin, n’hésitez pas à faire des bilans sur l'avancée de vos projets, y compris lorsqu’ils sont terminés. Regardez ce que vous avez fait pour en tirer des conclusions. Ai-je terminé dans les temps ? Combien ce type de tâche me prend-il en moyenne ? Quelles ont été les difficultés auxquelles j’ai fait face ? Aurais-je pu faire les choses différemment ? En ayant cet état d’esprit, vous progresserez beaucoup plus rapidement ! Conseil n°2 : Ne pas tout mélangerL’essence même de l’alternance est de concilier travail et études. Il ne faut donc pas en mettre un de côté ! L’alternance est avant tout une question d’équilibre entre deux objectifs : valider sa formation et performer dans votre entreprise. Souvent, les étudiants choisissent l’alternance pour acquérir de l’expérience professionnelle et ont tendance à mettre les études au second plan. C’est un des pièges les plus courants. Si vous mettez vos études de côté, d’une part, vous risquez de rater votre année et de ne pas obtenir votre diplôme ; d’autre part pour être expert dans votre domaine il faut aussi avoir des connaissances théoriques ! Les entreprises attendent de vous que appliquiez ce que vous avez appris en cours dans votre travail, c’est une des raisons pour lesquelles vous avez été embauché ! Il peut aussi être tentant de travailler pour son entreprise pendant que vous êtes en cours. Soyons très clair, c’est LA chose à éviter, même si cela vous semble être une tâche urgente. Vous trouverez du temps pour terminer ce que vous avez à faire pendant votre temps en entreprise, les enjeux sont trop importants. Conseil n°3 : Pensez à votre vie personnelleLe rythme est intense et les tâches s’accumulent ? Vous avez le moral en baisse ? Il est temps de faire une pause et de prendre un peu de bon temps ! Le bien-être au travail et dans les études passe aussi par l’épanouissement dans la vie personnelle. Avoir la tête dans le guidon toute l’année ne sera jamais gage de productivité.Pensez à vous et à vous aérer l’esprit de temps en temps. Sortez avec vos amis, votre famille et faites du sport régulièrement (au moins 2h par semaine). Votre moral vous remerciera ! Il serait dommage de faire un burnout pendant vos études non ? De plus, quand vous êtes en alternance vous avez le statut de salarié avec tous les avantages qui viennent avec ! Et oui, vous avez bien le droit à 5 semaines de congés payés par an. Il serait dommage de ne pas les utiliser…Mais encore une fois, il faut trouver le bon équilibre ! Comme tout dans la vie, il ne faut pas abuser des bonnes choses. Si vous sortez trop vous ne serez plus capable de gérer votre travail ou vos études voir même les deux ! De plus, contrairement à vos collègues, votre journée de travail ne s’arrête pas lorsque vous rentrez chez vous. Il faut passer par la case devoirs, mémoire et autres projets de groupe. Malheureusement, vous devrez aussi accorder du temps à vos études pendant les week-ends car lors de jours/semaines en entreprise la fatigue risque de prendre le dessus sur votre motivation.Conseil n°4 : Pas de panique, vous êtes bien entouréLes entreprises comme les professeurs le savent, le rythme de l’alternance n’est pas simple. Si vous sentez que la panique pointe le bout de son nez, n’hésitez pas à demander de l’aide, à en parler. Vos tuteurs et professeurs sont là pour vous épauler toute l’année. Vous restez en phase d’apprentissage, il est normal d’avoir des questions ! Plus vous en poserez, plus vous montrerez de l’intérêt pour ce que vous faites et plus vous gagnerez en confiance et en autonomie. Et oui, vous n’allez pas devenir un expert en deux semaines ! Toutes les questions sont les bienvenues que ce soit pour des questions techniques, d’organisation, sur votre mémoire ou même pour partager vos préoccupations. Ne restez en aucun cas seul avec vos doutes et interrogations !Ce que vous devez retenirL’alternance est un challenge pour bon nombre d’étudiants, mais cette formation reste aujourd’hui l’une des plus valorisées par les entreprises. Alors étudiantes, étudiants, courage ! Vous passerez cette étape avec succès et réussirez avec brio votre entrée dans le monde du travail.Pensez à suivre ces quelques conseils et vous décrocherez le CDI de vos rêves ! 
Guillaume Blomme
17 janv. 2023
Enjeux RH
Amitié au travail : le phénomène des “work couples”
“Je ne veux pas travailler”, chantait le groupe américain Pink Martini en 1997… Mais si retourner au bureau le lundi matin était synonyme de retrouvailles avec votre binôme de travail, votre motivation ne serait-elle pas plus conséquente pour daigner sortir de votre lit ? En effet, en passant la grande majorité de notre journée au travail, on se rend vite compte de l’importance de bien s’entendre avec ses collègues de bureau. Et parfois, (souvent), l’un d’entre eux sort du lot. Il est votre Bonnie et vous son Clyde, il est votre Thelma et vous sa Louise, il est votre Omar et vous son Fred. Bref, vous avez compris le concept : vous formez un duo de choc. Vous êtes deux, tout le temps, partout, et tout le monde le sait. C’est ce qu’on appelle un work couple (couple de travail) ! Qu’est-ce qu’un couple de travail ? Une étude britannique de CV Library révèle que 42,2% des salariés en poste ont, ou souhaitent trouver, leur binôme au travail. Mais de quoi s’agit-il ? Le work couple tire son origine de l“office wife” (épouse de bureau) qui date des années 30. Il s’agissait à l’époque de la secrétaire d’un ministre ou d’un homme d’affaires, qui se devait de comprendre son patron comme si celui-ci était son mari. Elle s’occupait de son emploi du temps et de ses rendez-vous professionnels, mais elle gérait aussi ses affaires personnelles et privées. On parlait alors d’épouse de bureau.Aujourd’hui les “work wife” et "work husband” ont laissé place à un terme plus général, plus inclusif et plus moderne : le work spouse, ce qui signifie littéralement l’époux/se de travail. Mais alors, de quoi s’agit-il concrètement ? Votre work spouse est une personne que vous avez rencontrée par le biais du travail et avec qui vous avez une relation très forte. Initialement simple collègue de bureau, cette personne est rapidement devenue indispensable à votre quotidien. Les liens que vous avez noués avec votre époux/se de travail sont réellement forts, et concernent aussi bien le plan professionnel que personnel. Concrètement il s’agit de votre binôme, celui sans qui vous ne sortez jamais en pause ! Attention toutefois à ne pas mal interpréter la chose. Il ne s’agit en aucun cas d’une relation amoureuse entre votre collègue de travail et vous. Ce "couple de travail" est une relation purement platonique et amicale. Il n’y a pas de séduction ou d'ambiguïté entre vous et votre binôme.Bien-être et gain de performance Le phénomène des work couples est étroitement lié à l’évolution des modes de travail. De plus en plus d’entreprises fonctionnent en Open Space, ce qui facilite les échanges, y compris informels, entre les collaborateurs. De plus, les attentes des salariés ont changé. Désormais, le bien-être et l’ambiance de travail passent souvent avant la rémunération. C’est à ce moment que les work couples deviennent de véritables atouts pour les entreprises. En effet, grâce à ce fameux collègue, vous avez d’autant plus envie d’aller travailler. Il agit comme un coup de boost sur votre moral car vous savez que, grâce à lui, vous allez passer une meilleure journée. En gros, il est un peu comme votre rayon de soleil lors d’une journée de grisaille. Une étude canadienne menée par la Sauder School of Business, indique que le fait d’être ignoré par ses collègues nuit au bien-être d’un salarié. L’étude précise même que l’exclusion est une sensation encore pire que de se faire réprimander par son supérieur. Cette mise à l’écart du collaborateur peut provoquer de graves conséquences sur sa santé, notamment mentale, pouvant le conduire au burnout voire à la dépression. À l’inverse, les salariés qui sont en work couple sont plus motivés à travailler, plus productifs et plus performants. Rien que ça ! Selon une étude publiée dans Communication Studies, réalisée par les sociologues Karla Berger et Chad McBride en 2015 auprès de 269 personnes en work couple, ce phénomène permet de réduire le stress et d’améliorer le bien-être au travail.Être en work couple c’est avoir un allié de taille, toujours prêt à nous conseiller, à nous épauler et à nous faire rire pendant les pauses, comme le faisait notre meilleur ami au lycée. En effet, il arrive souvent que des collègues se transforment en véritables amis de tous les jours. Selon un sondage d’Opinion Way, 93% des Français assurent que certains de leurs collègues sont devenus des amis.Attention à ne pas devenir dépendant Comme on l’a vu, le phénomène de work couple est un véritable atout pour les entreprises, qui ont tout à gagner à laisser opérer l’alchimie. Toutefois, ce genre de relation peut avoir quelques limites, qu’il est important de connaître. Il ne faut surtout pas que vous soyez dépendant de votre binôme. Vos liens sont forts, certes, et la relation que vous entretenez ensemble est précieuse, aussi bien pour votre propre bien-être que pour l’entreprise. Toutefois, il ne faut pas que celle-ci impacte vos carrières professionnelles respectives. Il ne faut pas que votre relation de work couple vous empêche d’avancer dans vos objectifs professionnels, de changer de travail si nécessaire, etc. Votre work spouse est un allié, un confident. Pour que votre relation soit saine, il faut être conscient qu’un jour vous serez sûrement amené à être séparé. Au moins au niveau professionnel. L’autre chose sur laquelle vous devez être vigilants, c’est de ne pas mettre vos autres collègues à l’écart. Comme on l’a vu plus haut, l’exclusion d’un collaborateur par ses collègues peut être très difficile à gérer. Il ne faut pas que les autres salariés se sentent exclus de la relation fusionnelle que vous pouvez entretenir avec votre work spouse.Êtes-vous en work couple avec votre collègue ? Enfin, si en lisant cet article, une personne vous est immédiatement venue en tête, alors il y a de grandes chances pour que vous formiez ensemble un work couple. Toutefois, toujours selon l’étude de CV Library, 71,5% des personnes interrogées pensent que beaucoup de personnes sont en work couple sans le savoir. Alors, pour en avoir le cœur net, voici 10 signes qui prouvent que vous avez trouvé votre âme sœur du bureau ! Vous ne la considérez pas comme une collègue, mais comme votre alliéeManger sans cette personne n’est (presque) pas envisageableVous n’avez pas besoin de parler pour vous comprendre, un regard suffit Vous perdez vos repères quand elle est absente du bureau (et vous ne manquez pas de lui raconter les derniers potins qu’elle a manqué)Vous avez des private jokes que vous seuls connaissezVous prenez toujours vos pauses ensembleC’est la seule personne qui peut se permettre de vous dire les choses cashVous vous confiez mutuellement sur votre vie privéeVous communiquez et vous voyez en dehors du bureau Vous vous faites des petits cadeaux (pâtisseries, déco pour le bureau..) Si avec votre binôme vous cochez toutes ces cases alors félicitations : vous avez à coup sûr trouvé votre époux/se (de travail) ! 
Thomas Motti
17 janv. 2023
Enjeux RH
Les métiers tech qui recrutent le plus en 2023
Avec la digitalisation des entreprises, le large développement de l’e-commerce, mais aussi du télétravail, les métiers de la tech ont le vent en poupe. À titre d’exemple, selon la DARES, 110.000 à 115.000 emplois d’ingénieur informatique seront à pourvoir d’ici 2030 ! L’offre dépasse allègrement la demande et les organisations peinent souvent à recruter les profils dont elles ont besoin. Une vraie guerre des talents fait rage.Mais parmi ces métiers du secteur informatique, certains sont plus recherchés que d’autres par les recruteurs en 2023. GetPro vous propose donc une sélection des métiers tech qui recrutent le plus actuellement.Les métiers du développementLes métiers du développement sont en plein boom en France, des milliers d’offres d’emploi sont disponibles. Deux types de profils de développeurs sont particulièrement recherchés : les hyperspécialisés maîtrisant des technologies précises de plus en plus demandées, et les véritables couteaux suisses que sont les développeurs full-stack, le Lead Dev, et l’ingénieur DevOps.Le développeur full-stackPolyvalent, il est à l'aise aussi bien sur le back-end que le front-end d'un site ou d'une application web, c'est-à-dire la partie visible et invisible de l'outil développé. Il connaît en général plusieurs langages de programmation et technologies. Ses compétences transversales et généralistes en font la perle rare des startups qui n’ont souvent pas les moyens d’embaucher plusieurs développeurs différents. Il peut gérer un projet de A à Z ! Le développeur back-endIl est tout autant recherché que le développeur full-stack. Il s’occupe de tout l’envers du décor d’un site web ou d’une application, son infrastructure et son environnement : serveur, base de données, etc. Des développeurs spécialisés sur des langages spécifiquesLe développeur React Il est spécialisé dans la création d'applications mobiles, mais il fait aussi du web et des projets front-end. Grâce à l’utilisation, par exemple, de React.js, bibliothèque JavaScript très prisée, il réalise des interfaces personnalisables et interactives permettant de concevoir des applications sur une seule page. Ce profil est très recherché pour la création d'applications natives ou encore la réalisation et l'intégration de projets web front-end avec Node JS ou React Native.Le développeur C++Bien qu’il ne soit plus le langage de programmation le plus utilisé au monde, le C++ reste très performant, fiable, rapide et polyvalent. Il est populaire et toujours très demandé, notamment sur les projets de logiciels ou industriels et dans le secteur du développement des jeux vidéos.Le développeur JavaJava reste le langage de programmation très demandé notamment pour le développement d’applications mobiles Android, d’applications de bureau, etc. Si Python l’avait doublé dans le classement en 2021 et 2020, c’est désormais Java qui figure sur la première place du podium (selon Coding Dojo). Le développeur PythonCe langage est indispensable pour les développeurs qui se tournent vers la réalisation d’applications de machine learning et de data science, deux domaines en plein boom.Le Lead DevChapeautant une équipe de développeurs, le lead dev est le responsable technique des projets. C’est un vrai chef d’orchestre. Peu de ces profils sont disponibles sur le marché ; or quasiment toutes les organisations en ont besoin. L’ingénieur DevOpsAu sein d’une entreprise, les développeurs et les administrateurs systèmes qui ne travaillent pas ensemble ont parfois des problèmes de communication sur les projets. Le DevOps a la double casquette et fait le lien entre eux. Ces profils sont au croisement de l’opérationnel et du développement et sont tout particulièrement recherchés par les entreprises proposant des outils Cloud. Les métiers de la DataAgriculture, finance, publicité, santé, etc. Près de la moitié des entreprises françaises sont en pleine transformation afin de saisir d’ici ces 3 prochaines années les possibilités offertes par le Big Data. Elles doivent pouvoir traiter, analyser et valoriser d’énormes volumes de données. La Data crée de ce fait des millions d’emplois dans le monde. Parmi les métiers prisés de ce secteur, on peut citer le Data Engineer et le Data Analyst.Le Data Engineer ou ingénieur Big DataLe traitement des données ne serait pas possible sans lui. Il organise toute la structure et les outils qui permettent de les collecter, les analyser et les mettre à disposition des équipes. Ses solutions peuvent gérer de gros volumes de données en toute sécurité. Le Data AnalystÀ des fins décisionnelles, les entreprises ont besoin de valoriser les données récoltées et de les synthétiser sous la forme de KPI, ou indicateurs de performance. Grâce à sa maîtrise des outils de reporting et de visualisation notamment, le Data Analyst les analyse et sait expliquer aux managers la signification des indicateurs.La cybersécuritéEn pleine transformation numérique, les entreprises et organisations ont de plus en plus besoin de profils compétents en matière de cybersécurité. Selon l’APEC, il s’agit des métiers qui connaissent le plus fort développement. Et l’offre est bien plus grande que la demande notamment depuis l’accélération de la numérisation des entreprises pendant la crise sanitaire. Près de la moitié de celles-ci peinent à trouver des candidats ! Parmi les profils pénuriques, l’ingénieur cybersécurité se distingue particulièrement. Celui-ciorganise des plans d’action pour anticiper les menaces de piratage informatique, sait les analyser et les traiter. Il se charge de la sécurité des données numériques d’une entreprise. Les métiers du ProductAvec la transformation digitale, aucune entreprise de l’écosystème tech Tech, ne peut se passer d’une équipe Produit. Le Product Manager Il définit et développe de nouveaux produits digitaux. Il est le chef d’orchestre de l’équipe Produit. À la croisée du business, de la Tech et de l’analyse de données, il fait le lien entre tous les acteurs et assure le respect de la roadmap produit.L’UX et l’UI DesignerLes spécialistes de l’ergonomie des produits digitaux ont le vent en poupe. Ils garantissent la qualité de l’expérience utilisateur (UX) et de l’interface utilisateur (UI). Ce qu’il faut en conclure ?Dopé par les levées de fonds des startups et scale-ups, l’écosystème de la Tech recrute encore beaucoup en 2023. Il est en pleine croissance et présente de nombreuses opportunités pour les jeunes diplômés d’école d’ingénieur, de commerce, ou d’informatique. Et ceci d’autant plus que le secteur est en pleine pénurie de talents. 
Thomas Motti
17 janv. 2023
Enjeux RH
People Analytics : la data, le nouveau visage des ressources humaines
Dans un contexte où le marché des talents est sous forte tension, la fonction RH est devenue un partenaire stratégique indispensable. Au sein d’organisations de plus en plus digitalisées, de nouvelles pratiques RH apparaissent, basées sur l’exploitation des données. Les People Analytics, aussi appelés parfois HR Analytics correspondent à ces méthodes d’analyse des données dont l’objectif est de parvenir à une meilleure compréhension des collaborateurs, ainsi qu’à une meilleure anticipation des besoins RH et de l’évolution des performances de l’entreprise.Définition des People Analytics : de quoi parle-t-on ?Que l'on parle de People Analytics ou de HR Analytics (pour Human Resources Analytics), le principe est simple. Il s'agit de récolter un maximum de datas en interne, afin de les analyser :pour mieux comprendre les talents en interne,pour anticiper les besoins en matière de ressources humaines ;pour optimiser les performances de l'organisation.People Analytics : quel intérêt pour les RH ?Pour la Direction des Ressources Humaines d'une entreprise, les People Analytics sont aujourd’hui un outil de premier plan pour mieux comprendre les salariés et les dynamiques internes à l’entreprise, mais également pour réinventer l’expérience collaborateurs.Plus largement, initier une démarche de People Analytics répond à 7 grands objectifs : Identifier les besoins actuels et futurs de l’entreprise, pour anticiper l’évolution des effectifs ;Optimiser la recherche de talents, en priorisant les besoins et privilégiant les voies de recrutement les plus efficaces ;Améliorer en continu les processus de recrutement pour mieux identifier et recruter les meilleurs talents ;Mettre en place des processus d’onboarding robustes, pour favoriser l’accueil des nouveaux salariés, et la diffusion des valeurs fondamentales de l’entreprise ;Evaluer en continu les performances des collaborateurs et identifier les principaux facteurs de réussite ;Analyser et anticiper les comportements des collaborateurs pour développer une stratégie de rétention et de fidélisation des meilleurs éléments ;Concevoir un environnement de travail respectueux de la santé, du bien-être et de la sécurité des collaborateurs. Autant d’objectifs pour lesquels toute démarche People Analytics s’appuie sur une ressource clé : la donnée. Quelles sont les données concernées par les People Analytics ?Dans le terme People Analytics, chacun aura remarqué le mot “people”. Vous l’aurez donc sans mal deviné, les données lié à l'humain sont les premières concernées. En revanche, c’est loin d’être les seules données utilisées par les People Analytics. 1. Les données liées, directement ou non, aux collaborateursLe déploiement d’une stratégie HR Analytics requiert donc en premier lieu de rassembler un certain nombre de données liées aux salariés, à leur recrutement et à leur niveau de performances. C’est notamment le cas des informations ci-dessous :Des données liées directement aux collaborateurs : le niveau de productivité, le taux d’absentéisme, le nombre de jours d’arrêt, la cote de performance moyenne, etc ;Ainsi que des données liées plus indirectement aux salariés : le coût par embauche, le nombre d’entretiens pour parvenir à un recrutement, le temps nécessaire pour réussir un recrutement, le nombre de candidats par offre d’emploi.2. Les données liées aux performances de l’entrepriseL’intérêt d’une démarche HR Analytics est de croiser les données ci-dessus avec les indicateurs de performance de l’entreprise : le revenu par employé, par exemple, ou encore la marge d’exploitation, le rendement des actions, la rentabilité des actifs, etc.3. Les données clientsLà encore, dans un souci d’exhaustivité, et afin de pouvoir tirer des conclusions les plus précises possibles, il sera utile pour les équipes ressources humaines de rassembler un certain nombre de données clients. C’est ainsi le cas du NPS (Net Promoter Score) client et des autres indicateurs de satisfaction client, mais également du taux de rétention client, du panier moyen pour chacune des offres, ou encore du nombre de nouveaux clients sur une période considérée. Une approche data driven pour éclairer la prise de décisionAinsi, les People Analytics sont une démarche éminemment data driven, dont tout l’enjeu est de guider et orienter les décisions stratégiques de la fonction RH. Grâce à l’utilisation et l'analyse des données détaillées ci-dessus, il devient possible, pour chaque décision RH stratégique, de s’appuyer sur des KPI pertinents. Le meilleur exemple reste sans doute l’équipe “People Operations” mise en place chez Google, qui fait figure de pionnier en la matière. L’ambition de cette équipe ? Parvenir à avoir la même rigueur sur l’ensemble des décisions liées à l’humain, que sur les décisions financières, marketing, ou technologiques.D’autres sociétés telles qu’Airbus, Vodafone ou Merck font elles aussi figure de locomotives sur le sujet. Comment mettre en place une démarche People Analytics ? S’orienter vers une approche People Analytics ne s’improvise pas. La présence de certains ingrédients clés est indispensable pour que la mayonnaise prenne : Le projet doit être véritablement soutenu par la Direction Générale, y compris pour ce qui est des aspects budgétaires ;L’équipe en charge de déployer la démarche People Analytics doit rassembler des collaborateurs pluridisciplinaires, afin d’allier la connaissance métiers, et les compétences nécessaires pour analyser et valoriser au mieux les quantités de données rassemblées ;L’entreprise doit être dotée d’une infrastructure et d'outils permettant de gérer de façon centralisée les données des collaborateurs et les différentes données opérationnelles ;Un soin tout particulier doit être apporté à la qualité des datas récoltées, quitte à mettre en place un système de gouvernance dédié ; des données de mauvaises qualité pourraient en effet mener à la prise de décisions erronées ;Un respect inconditionnel de la vie privée des collaborateurs, mais également de l’ensemble des parties prenantes, notamment au travers du cadre du RGPD. HR Analytics : ce qu’il faut en retenirEn somme, les HR Analytics reviennent à faire parler les informations récoltées en interne pour mieux comprendre les dynamiques qui sous-tendent une entreprise, et améliorer l’expérience proposée aux collaborateurs. Grâce à l’exploitation des données, il devient possible d'optimiser la prise de décisions. L’enjeu des People Analytics est aussi simple que crucial : rationaliser les prises de décision sur les ressources les plus précieuses de toute organisation, ses collaborateurs.
Thomas Motti
12 janv. 2023
Parlez-nous de votre projet
Vélocité
Mission lancée en 48h
Candidats présentés en moins de 2 semaines
Time to fill de 50 jours
Efficacité
720+ recrutements réussis cette année
Expérience candidat 5 étoiles sur Trustpilot
Des clients prestigieux comme
Prendre rendez-vous
Vous souhaitez nous déposer votre CV ? Remplir le formulaire candidat
Bienvenue chez GetPro
Un membre de mon équipe va vous répondre d’ici quelques minutes. Nous allons revoir ensemble votre projet de recrutement et vous faire une proposition d’accompagnement sur-mesure dans les 24h.
Pour en savoir plus sur la manière dont nous opérons nos missions, vous pouvez lire les témoignages de nos clients. Ce sont eux qui en parlent le mieux.
À bientôt,

Emile PennesCo-fondateur de GetPro