Enjeux RH

Les RH : les grands mal-aimés des entreprises ?

20 janvier 2023
Sommaire

Dans une entreprise, chaque service porte sur ses épaules son lot d'a prioris. Les comptables aux chemisettes à carreaux et aux verres de lunettes mal nettoyés. Les financiers, portables greffés à l’oreille et costards trop serrés. Les communicants, adeptes du franglais et les responsables de recrutement RH, les mal-aimés de l’entreprise ? 

Mais si ce stéréotype était peut-être vrai il y a encore quelques années, le métier de “recruteur” a bien évolué. Jusque récemment, la Direction des Ressources Humaines était directement rattachée à celle de la Direction de l’Entreprise. Même si c’est encore le cas aujourd’hui, dans la plupart des entreprises la Direction des Ressources Humaines prend le rôle de relai entre “le haut” et “le bas”.

Et si la plupart des salariés attendent d’eux écoute et sens de la communication, ces derniers voient plutôt en eux des stratèges et négociateurs.

Les DRH oublient-il d’être humain ? 

Dans la Direction des Ressources Humaines, on ne peut inévitablement pas passer à côté du mot “humain". Qualité qui, pour certains salariés, manque parfois aux responsables RH. Pauline Lepotier, chef de projet a connu quelques déconvenues avec sa responsable de recrutement “Je suis arrivée en CDD à 21 ans dans une grand groupe industriel et j’ai vécu un manque de considération énorme. Quand j’ai voulu passer en CDI, le seul point bloquant, c’était les RH, et je n’ai pas eu la sensation d’être tirée vers le haut.”

Le middle age est souvent problématique pour les nouvelles recrues. Ce sont souvent les personnes dans la tranche d’âge “22-26” ans qui déplorent le manque d’humanité des services RH et le manque de considération. Pauline poursuit : “Quand tu arrives en entretien, tu te présentes, tu as 22 ans, on te fait remarquer ton jeune âge et ta faible possibilité de négocier un salaire”. 

Une sensation de mépris que Pauline a tout de suite interprété comme : “Bon de toute façon elle n’y comprend rien, on va me rouler dans la farine.” Le tout saupoudré d’un abus de pouvoir de l’entreprise : “C’était une grosse compagnie, ils abusaient de leur pouvoir”, ajoute Pauline. Pas préparée à entendre le pire, la chargée de recrutement RH à qui la jeune diplômée a dû faire face a même conclu de manière un peu abrupte : “Vous savez que si vous refusez, il y en a 150 qui font la queue derrière vous.” Un dernier argument qui a convaincu Pauline de ne pas signer chez eux. 

La résilience pour mieux comprendre les directives imposées

Même si agacé par les différents recrutements auxquels il a pu faire face, Baptiste Panneau, chargée de recrutement lui-même relativise : “Les responsables des ressources humaines répondent à des directives qui viennent de plus haut, mais dans l’inconscient collectif, c’est eux les “coupables”. On a, à tort, juste l’impression qu’ils sont fermés et qu’ils ne veulent pas aller dans notre sens et que c’est nécessairement un combat quand tu parles avec eux.”

“Il faut tuer le messager”

Il y a un avant et un après. Dans tous les services d’une entreprise, les mentalités, les outils, le fonctionnement évoluent. Les RH aujourd’hui sont des interloctuteurs clés pour les équipes business, et accompagnent les salariés dans leur développement, devenant pour eux de réels agents de carrière. 

Alison Delavault, responsable ressources humaines, va dans ce sens : “Il faut se souvenir que si les employés se sentent visés par un licenciement, je suis le point de sortie, certes, mais j’ai été aussi à un moment, le point d’entrée. Il ne faut pas oublier que nous aussi, on est des salariés du groupe et qu’on répond à la politique de ce dernier.” Alison poursuit : “Quand on vient nous demander une augmentation, ce n’est pas mon argent, si je dis non, ce n’est pas parce que je ne veux pas signer un chèque, ça monte forcément plus haut.” 

Mais, faute de pouvoir s’adresser au dirigeant à qui on ne pourra pas en vouloir, on s’en prend toujours à son interlocuteur. Si au restaurant, votre plat arrive froid, vous n’en voudrez jamais à la cuisine, qui est factuellement responsable, mais au serveur, qui vous l’aura apporté. “On se réfère toujours à la personne qui nous annonce la nouvelle, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Il faut tuer le messager, et le problème est là, avec le Responsable des Ressources Humaines, qui porte ce rôle de messager.”

Une relation parfois sous tension et une profession qui manque cruellement de reconnaissance selon Alison. Et pour cause : les salariés sauraient où la trouver quand ils en ont besoin, mais s’en plaindraient dès qu’elle ne répond pas à leurs demandes : “Ce que j’adore dans mon métier, c’est que des salariés peuvent penser que les RH ne sont pas “sympas” mais, souvent, j’ai vendu du rêve à des employés, j’en ai sorti des dizaines de métiers qui ne leur plaisait pas. Des employés que j’ai vu grandir, que j’ai fait évoluer, occuper des postes géniaux et s’épanouir.”

La diplomatie, le cœur du métier des Responsables Ressources Humaines ? 

On ne va pas se leurrer, en entreprise comme dans la vie personnelle, il y a des personnalités avec lesquelles on accroche, d’autres avec lesquelles il est plus difficile de faire semblant. Alison en témoigne : “Il y a des salariés qui vont te voir comme une personne chargée de faire uniquement de l’administratif, d’autres qui vont réussir à nous voir comme de réels gestionnaires de carrière.” Des personnalités qui redoutent le Responsable des Ressources Humaines, d’autres qui le conçoivent comme une personne uniquement chargée de remplir des contrats. Puis il y a ceux qui la perçoivent comme une sécurité, une personne vers laquelle il est facile de se réfugier en cas de contentieux, de harcèlement, qui, grâce à ses compétences servira de bouclier. Alison met l’agilité au cœur de son métier : “Il faut pouvoir jongler d’une situation à une autre. Il y a des choses qui sont demandées, on sait que ce n'est pas faisable, mais on doit être diplomate. On voit les 4 saisons en une journée.”

C’était mieux avant ? 

Sans vous faire attendre trop longtemps pour obtenir la réponse à cette question : non. Pour Alison, le changement notable dans les différents métiers des Ressources Humaines se joue sur la nouvelle casquette qui leur est demandée de porter, celle d’un “business partner”. 

“Aujourd’hui, je gère des salariés mais j’organise également une stratégie d’entreprise. Le but aujourd’hui, c’est de responsabiliser les gens sur ce qui dépasse le cadre pur et simple du travail.” A présent, on demande aux Responsables des Ressources Humaines une prise de conscience de leur propre rôle pour qu’eux même puissent solliciter les collaborateurs sur l’agilité et la transversalité au sein des différents pôles.

Alison confirme cette idée : “Aujourd’hui, je suis en charge du recrutement, je fais du développement RH, je m’occupe de la mobilité, de la formation, etc…”. On a vraiment cette vision 360 qui est venue balayer les stéréotypes de “chaque chose à sa place, chaque place à sa chose”.

Les Chargés de Recrutement contribuent à la santé financière d’une entreprise

“Qui fait le chiffre ? Les salariés. Qui recrute les salariés ? C’est nous. Donc techniquement la stratégie commerciale, c’est aussi nous. Qu’est ce qui fait l’ADN d’une boîte ? Ce sont les collaborateurs et la gestion de ces derniers, donc le rôle des RH.” On constate donc qu’aujourd’hui, dans le monde de l’entreprise moderne, ce n’est pas tant la fonction en elle-même qui a changé mais plutôt la vision et la fonction de l’entreprise. Les RH ne se voient plus comme une vision assez simpliste, d’un point d’entrée et d’un point de sortie, mais plutôt comme une boucle.

Alors, les RH sont-ils les mal aimés d’une entreprise ? La réponse est simple : tout dépend de l’interlocuteur que vous avez en face de vous. Les RH, on sait les trouver quand on en a besoin et on sait également les détester quand on n’obtient pas satisfaction. Les RH ne sont peut-être pas les mal-aimés des entreprises, mais plutôt les incompris. 

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Thomas Motti
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Emile PennesCo-fondateur de GetPro
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