De plus en plus, les entreprises, notamment les start-up, se rendent compte que les compétences techniques pures ne suffisent pas pour assurer un recrutement optimal. Le savoir-être et le savoir vivre sont indispensables à la bonne marche des équipes et à leur performance. On parle de compétences “douces”, ou soft skills (parfois aussi écrites “softskills”).
Le monde du travail en pleine évolution
Selon l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), une compétence technique a aujourd’hui une durée de vie qui oscille entre 12 à 18 mois. Et c’est une moyenne ! Certaines compétences techniques deviennent obsolètes en moins de 3 mois. Soit bien moins que l’obsolescence programmée de votre machine à laver…
Nous sommes à des années-lumière des années 70 où un savoir-faire avait une durée de vie de presque 40 ans. Plus de 80 % des métiers de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui.
Nous connaissons de profonds changements : révolution digitale, omniprésence de la data et intelligence artificielle, objets connectés et avènement du métavers, Mais également automatisation et robotisation. Soit, de plus en plus de métiers.
Certaines compétences techniques peuvent être déléguées à des robots (assistants personnels automatisés). Ces compétences techniques, dites hardskills sont toutes les compétences techniques ou académiques acquises au cours de votre formation académique et de vos expériences professionnelles. Nous remarquons qu’elles perdent de leur valeur ou du moins qu’elles ne suffisent plus.
Soft skills et hardskills, des compétences complémentaires
Les soft skills sont indissociables des hardskills. Ces compétences douces, personnelles et interpersonnelles, sont plus informelles que ne le sont les hardskills, mais elles sont un levier intéressant pour contribuer à toujours remettre en cause et se former tout au long de sa vie sur des compétences dures. Bonne nouvelle pour les craintifs de la robotisation à outrance des emplois : ce sont des compétences foncièrement humaines ; elles ne peuvent être logiquement déléguées aux robots.
Dans un monde VUCA (acronyme pour Volatile, incertain, complexe et ambigu), les entreprises ne cherchent plus les mêmes compétences. Elles veulent des talents sachant gérer l’incertitude et profondément adaptables.
Dans leur ouvrage « Le Réflexe Soft Skills » chez Dunod, les trois créateurs du concept soft skills (Fabrice Mauléon, Julien Bouret et Jérôme Hoarau) soulignent l’importance pour les entreprises, dans ce monde incertain, de trouver des managers :
- sachant fédérer des équipes autour d’une vision commune (contre un monde volatile),
- sachant susciter la relation et être à l’écoute (pour lever l’incertitude)
- sachant faire preuve de créativité (meilleure arme contre la complexité).
Compétences comportementales, les soft skills s’attachent au savoir-être. Elles sont dites transversales dans le sens où elles sont mobilisables quel que soit le poste ou le métier concerné. Chacune a un impact sur l’autre.
Bien sûr, les plus recherchées par les entreprises varient d’un pays à l’autre. Elles diffèrent également selon le secteur d’activité.
Bonne nouvelle, ces soft skills, si elles sont innées pour certaines n’en sont pas moins améliorables à tout moment de notre vie, grâce à l’expérimentation et l’entraînement (formation, coaching…).
Soft skills et recrutement ?
Aujourd’hui, les soft skills sont de plus en plus valorisées dans le recrutement. Les soft skills sont devenues un véritable enjeu pour l’entreprise, à la fois humain et économique. Elles sont donc cruciales dans tout recrutement. De plus en plus d’organisations mettent d’ailleurs en avant un processus de recrutement axé sur la détection des soft skills, plutôt que sur la recherche de diplômes. Cela est particulièrement vrai dans le monde des start-ups qui, par essence, sont amenées à grandir rapidement et dont l’organisation change très rapidement. Les start-up clament ainsi qu’elles recherchent avant tout une « personnalité » plutôt qu’un CV. Une personnalité qui « fit » bien avec leur culture start-up.
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Les 10 soft skills les plus recherchés selon GetPro
Voici notre liste des soft skills les plus demandées par nos start-ups :
L’intelligence émotionnelle
Selon Daniel Goleman, inventeur de l’expression, l’intelligence émotionnelle permet de bien cerner ses émotions, de les maîtriser, afin de mieux interagir et communiquer avec autrui, et ainsi être plus efficace dans une situation donnée.
La créativité
Cette soft skill apporte fraîcheur et innovation. La capacité à disrupter et à aborder les problématiques de manière non conventionnelle permet à l’entreprise de se remettre en question, d’innover et ainsi de rester compétitive.
La gestion du temps et du stress
Le stress demande de l’énergie, donc de la fatigue. Il met à mal la concentration donc le travail et la performance. Il en va de même pour une mauvaise gestion de son temps : haro aux personnes ne différenciant pas l’urgent du prioritaire.
La capacité à résoudre des problèmes
Capacité d’analyse, raisonnement logique et précis, approche agile permettent de venir à bout des problèmes les plus complexes. Les entreprises veulent des apporteurs de solutions.
L’esprit d’entreprendre
Esprit d’initiative et indépendance, proactivité et audace. Voilà bien une compétence prisée par les start-up.
L’esprit d’équipe
L’heure est au mode collaboratif, participatif et au travail en mode projet, tout autant en présentiel qu’en mode hybride. Un profil qui met son enthousiasme au service de la dynamique de groupe est donc très prisé.
L’adaptabilité
Il est désormais fréquent – a fortiori en startup ou au sein de petites structures – qu’un collaborateur travaille sur des tâches qui diffèrent de sa fiche de poste. La faculté à être adaptable, à travailler sur des projets ou missions variées, ou dans un environnement changeant sont ainsi des soft skills très prisées.
La communication (orale, écrite, non verbale, ou l’écoute active)
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Un message clair et concis est la base. La capacité à avoir une communication attractive, dynamique, de manière authentique et empathique est clairement un plus pour les entreprises.
La confiance en soi
Elle permet de bien se connaître et de s’évaluer pour appréhender et affronter correctement une situation donnée. Elle fait croire en ses capacités à s’adapter aux changements. Elle considère l’échec comme un moyen de rebondir.
L’intégrité
Le droit à l’erreur, pas au mensonge. L’intégrité et l’honnêteté c’est dire ce que vous faites et faire ce que vous dites. Cela rend tout collaborateur crédible.
La méthodologie Getpro : des outils psychométriques précis
Toutes les méthodes d’évaluation des soft skills des candidats ne se valent pas. A GetPro, nous avons vocation à évaluer les connaissances bien sûr, mais également le potentiel et les soft skills de nos candidats, ainsi que le culture fit (comment le candidat va s’intégrer dans son équipe) et son expérience. En s’appuyant notamment sur des tests de personnalité, de motivations et de comportements, il est possible de mieux appréhender les performances futures du candidat ainsi que sa capacité à bien s’intégrer.
Vous souhaitez mieux comprendre vos équipes, ou évaluer les soft skills de vos candidats ?