Enjeux RH

Syndrome de l’imposteur : le comprendre et le déceler

9 février 2023
Sommaire

Confiance en soi anéantie, sensation de ne pas mériter sa place ou encore dévalorisation constante… Si ces ressentis vous parlent, il se peut que vous fassiez face à ce qui est communément appelé le “syndrome de l’imposteur”.

Ce sentiment a été identifié pour la première fois en 1978, par la Professeure de psychologie Pauline Rose Clance puis étudié avec sa consoeur Suzanne Imes. Les deux psychologues ont étudié les cas de 150 femmes aux carrières brillantes, reconnues pour leur savoir-faire. Ces dernières, bien que très compétentes, n’arrivaient pas à admettre leur réussite, et justifiaient cela par des facteurs externes, tels que le hasard ou la chance. Ces femmes étaient convaincues qu’elles étaient surestimées et, qu’un jour ou l’autre, les gens les “démasqueraient” et se rendraient compte qu’elles n’étaient pas aussi compétentes qu’imaginé.

Environ 70% des personnes dans le monde “souffriraient”, à un moment de leur vie, du syndrome de l’imposteur. Ce chiffre, mis en exergue par une étude menée en 2011 par le Journal of Behavioral Science, met le doigt sur un mal-être particulièrement présent dans le monde du travail. 

Une expérience plus qu’un syndrome 

Afin de mieux comprendre ce triste phénomène, GetPro a fait appel à Caroline Dumas, psychologue-psychothérapeute à Paris. “Il y a un abus de langage quand on parle de ‘syndrome de l’imposteur’”, signale d’ores et déjà la professionnelle. En effet, “selon Pauline Rose Clance et Suzanne Imes, il s’agit plutôt ‘d’expérience de l’imposteur’ qui est un mécanisme psychologique que tout un chacun, homme ou femme, est susceptible de vivre un jour”, précise-t-elle.

Par ailleurs, Caroline Dumas souligne que dans la dernière version du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux et psychiatriques (DSM-5) édité par l’Association Américaine de Psychiatrie (APA), “cette expérience de l’imposteur n’est aucunement décrite comme une pathologie”. C’est pourquoi “ses manifestations sont qualifiées de signes et non de symptômes”, précise la psychologue-psychothérapeute. 

Comment reconnaître le syndrome de l’imposteur ? 

Comme expliqué précédemment, on ne parle pas de symptômes, mais bien de signes, dans le cas du “syndrome” ou de l’expérience de l’imposteur. 

“Les personnes qui souffrent de cette expérience ont une peur chronique d’échouer et ne se sentent jamais légitimes dans ce qu’elles entreprennent. Elles ont du mal à accepter les compliments et attribuent leurs succès à la chance ou au hasard”, détaille Caroline Dumas. Ces personnes sont persuadées qu’elles ne méritent pas ce qui leur arrive de positif et ne se sentent pas vraiment à leur place, ajoute la professionnelle. “Cette façon de se percevoir, extrêmement handicapante, les empêche de s’attribuer leurs succès et entrave souvent leurs progrès”, prévient-elle.

Le phénomène de l’imposteur touche un grand nombre de personnes puisque près de trois personnes sur quatre y seraient confrontés au cours de leurs vies. Toutefois, certains moments sont davantage enclins à faire émerger ce sentiment, confie Caroline Dumas. En voici une liste non exhaustive : 

obtention d’un diplôme dans un secteur/métier féminisé ou très masculin

prise d’un premier poste après de longues études

obtention d’un nouveau travail avec des collègues très expérimentés

obtention d’une promotion

changement de carrières et/ou reconversion

divorce

deuil d’un proche 

maladie…

La sensation d’imposture est corrélée au manque de confiance en soi, mais avec une problématique supplémentaire : celle de la légitimité. “Ainsi, en fournissant un même travail, avec le même succès, l’imposteur aura beaucoup de mal à ressentir de la fierté envers lui-même. Il est notamment dans l’incapacité d’intérioriser ces succès et ne parvient pas à s’en réjouir. Ces personnes vivent le succès avec beaucoup de peur et d’anxiété car elles se sentent encore plus exposées au regard des autres et donc ont encore plus peur d’être démasquées”, poursuit Caroline Dumas. 

Le syndrome de l’imposteur dans le monde du travail :

“L’expérience de l’imposteur se concrétise par plusieurs comportements qui peuvent toucher à la fois la vie personnelle et la vie professionnelle”, concède la psychologue psychothérapeute. Toutefois, elle ne se matérialise pas de la même manière dans les deux cas. GetPro s’est davantage intéressé à la façon dont cette expérience se manifeste dans le monde du travail. “Il n’est pas rare que cette expérience mène au perfectionnisme”, prévient d’entrée Caroline Dumas. 

“La personne ayant très peur que sa supposée incompétence éclate au grand jour, elle surcompense pour éviter d’être dévoilée. Par conséquent, elle s’impose des normes et des standards trop élevés ainsi qu’une quantité de travail souvent impossible, qui peuvent mener au burnout”, alerte la professionnelle. 

À contrario, lorsque l’énergie manque, que la fatigue est trop importante et que la charge mentale devient invivable, l’imposteur peut faire le choix de s’auto-saboter et/ou de procrastiner, indique Caroline Dumas. “Puisque la personne se sent incapable de réussir, elle renonce à en faire plus et donc échoue encore plus vite : ce qui l’amène à renforcer la croyance négative qu’elle est une incapable”, précise-t-elle. 

En outre, “l’auto-sabotage peut également se matérialiser par la censure, ou le renoncement, notamment à demander une augmentation ou un poste supérieur”, ajoute Caroline Dumas. 

Êtes-vous concerné par le phénomène de l’imposteur ? Faites le test ! 

Lors de ses recherches, Pauline Rose Clance a mis au point “l’échelle de Clance”, qui a pour objectif de quantifier l’estime de soi à travers un test de 20 questions. Il y a 5 possibilités de réponse : Pas du tout vrai, Rarement, Parfois, Souvent et enfin Très vrai.  En voici un aperçu : 

J’ai souvent réussi à un test ou à accomplir une tâche alors que j’avais peur de ne pas y arriver avant de commencer.

 J’ai peur que les gens qui comptent pour moi découvrent que je ne suis pas aussi capable qu’ils le pensent.

C’est difficile pour moi d’accepter les compliments ou éloges sur mon intelligence ou mes accomplissements.

Parfois j’ai peur que les autres découvrent à quel point certains savoirs ou compétences me font défaut.

Je m’inquiète souvent de ne pas réussir un projet ou un examen alors que mon entourage a confiance dans l’idée que je vais y arriver.

Enfin, Caroline Dumas explique que le syndrome de l’imposteur se construit généralement dès l’enfance. Cela sera d’ailleurs l’objet d’un deuxième article, consacré au sujet, qui tentera d’apporter des réponses sur comment vaincre ce phénomène.

Sources : Ehrlinger, J., & Dunning, D. (2003). How chronic self-views influence (and potentially mislead) estimates of performance. Journal of personality and social psychology, 84(1), 5.

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