Enjeux RH

Emploi et handicap : comment bien intégrer un collaborateur en situation de handicap ?

15 décembre 2022
Sommaire

De nos jours, le recrutement des personnes en situation de handicap reste encore difficile, notamment à cause des nombreux aprioris et stéréotypes dont elles sont victimes. Pour beaucoup, le handicap se résume aux personnes atteintes de déficiences motrices ou mentales. En réalité, grand nombre de handicaps sont non-visibles et ne nécessitent pas de modifications lourdes des tâches ou du poste de travail. 

Concernant l’accessibilité des locaux, celle-ci ne devrait pas constituer un frein à l’embauche de personnes handicapées puisqu’elle est déjà obligatoire dans toutes les entreprises recevant du public depuis 2007. De plus, il existe des aides de l’État pour les locaux qui nécessitent des aménagements. 

En outre, certains employeurs estiment qu’un candidat présentant un handicap ne sera pas en capacité de remplir les fonctions d’un poste avant même que ce dernier n'ait pu prouver ses compétences. Victime de préjugés, les personnes en situation de handicap sont souvent perçues comme moins efficaces ou souvent absentes. Cette stéréotypisation précoce est l’une des principales causes de l’échec de la politique emploi-handicap au sein des entreprises françaises. Pour rappel, refuser un emploi, une promotion ou une formation au motif de handicap s’appelle de la discrimination, et c’est puni par la loi. 

Comment optimiser l’intégration ?

Le véritable challenge pour les entreprises est de réussir à inclure et intégrer dignement le travailleur handicapé, pour que ce dernier ne soit pas isolé du reste de l’équipe. Ainsi, un travail de sensibilisation et de communication est primordial à mettre en place. Les entreprises peuvent se rapprocher d’un des 98 Cap emploi présents en France pour obtenir de l’aide.

Ces organismes de placement spécialisés (OPS) sont chargés de la préparation, de l’accompagnement, du suivi durable ainsi que du maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Ces structures peuvent ainsi conseiller, accompagner et aider les entreprises dans leurs démarches en faveur de l’emploi de personnes en situation de handicap. La Mission Handicap a elle aussi un rôle-clé dans l’intégration du collaborateur handicapé. Elle constitue un relais entre l’employé et l’entreprise.

Pour bien intégrer un collaborateur en situation de handicap, il peut être intéressant de déterminer dans l’entreprise un tuteur auprès duquel il pourra trouver du soutien. Cette personne référente aidera ainsi l’employé à créer plus facilement des liens avec le reste de l’équipe et à s’intégrer. De plus, un travail de sensibilisation et de prévention est à prévoir en amont de son arrivée, afin que les équipes soient dans les meilleures dispositions pour l’accueillir. 

Avant que le travailleur en situation de handicap ne prenne son poste, il est également important que l’employeur discute avec lui des informations qu’il souhaite communiquer aux autres membres de l’entreprise. Bénéficiant du secret médical, le travailleur n’est pas obligé de communiquer tous les détails de sa pathologie au reste de son équipe. Enfin, il est indispensable que lorsque le collaborateur handicapé arrive dans l’entreprise, son espace de travail soit effectif. Tout doit être mis en place pour lui faciliter le quotidien. 

Que dit la loi ? 

Chaque entreprise de vingt salariés et plus a pour obligation d’employer des travailleurs handicapés, que ce soit en temps plein ou en temps partiel. Selon la loi de 1987, renforcée en 2005, les travailleurs en situation de handicap doivent représenter au minimum 6% de l’effectif global de l’entreprise. Depuis le 1er janvier 2020, toutes les entreprises, même celles de moins de 20 salariés, doivent déclarer le nombre d’emplois occupés par des travailleurs en situation de handicap afin de justifier qu’elle respecte son obligation d’emploi. 

Si une entreprise ne respecte pas son quota d'obligation d’emploi, alors elle doit verser une contribution annuelle à l’Agefiph (Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées). Cette pénalité financière est calculée en fonction du nombre de travailleurs handicapés que l’employeur aurait dû embaucher, et se fait auprès de l’Urssaf ou de la Caisse générale de la sécurité sociale, précise le site du Service public.

Une entreprise n’a pas le droit de rédiger une offre d’emploi exclusivement réservée aux candidats handicapés, mais la mention “À compétence égale priorité aux travailleurs handicapés et autres bénéficiaires de l’obligation d’emploi”, peut figurer sur la fiche de poste, souligne le site de Pôle Emploi. 

Comment respecter l’obligation d’emploi des personnes handicapées ?

Il existe plusieurs moyens pour les entreprises de respecter leur obligation d’emploi. Premièrement, elles peuvent employer des travailleurs handicapés, quelle que soit la nature du contrat de travail : CDI, CDD, stage, intérim etc. Un établissement peut également signer un accord de branche, de groupe ou d’entreprise agréé prévoyant la mise en œuvre d’un programme pluriannuel en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap pour une durée de trois ans maximum, renouvelable une fois. 

Une personne est concernée par l’obligation d’emploi si elle : 

  • Est reconnue comme travailleur handicapé par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH)
  • A été victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle entraînant une incapacité permanente d’au moins 10% et touche une rente
  • Touche une pension d’invalidité à condition que cette invalidité réduise les capacités de travail d’au moins ⅔
  • Est ancien militaire et assimilé, et touche une pension militaire d’invalidité
  • Est sapeur-pompier volontaire et touche une allocation ou une rente d'invalidité attribuée en raison d'un accident survenu ou d'une maladie contractée en service
  • A la carte mobilité inclusion (CMI) mention invalidité
  • Touche l'allocation aux adultes handicapés (AAH)

Que disent les chiffres ? 

En 2020, il y avait 2,8 millions de bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BEO), dont 50% étaient des femmes, indique l’Agefiph. Les BEO représentaient alors 6,5% de la population totale des 15-64 ans. 

Selon les derniers chiffres de l’association, en décembre 2021, les personnes en situation de handicap bénéficiaires de l’obligation d’emploi (DEBOE) représentaient 8,4% de l’ensemble des demandeurs d’emploi. Un chiffre plus important qu’en 2020 (7,8%) mais en baisse par rapport à 2019 (8,6%). Toutefois, le chômage de longue durée des travailleurs handicapés continue pour sa part d’augmenter alerte l’Agefiph. Fin 2021, 60% des DEBOE étaient au chômage depuis plus d'un an, contre 49% pour l’ensemble des demandeurs d’emploi. En outre, environ 200.000 bénéficiaires de l’obligation d’emploi étaient en chômage de très longue durée (deux ans et plus), soit +2,5% par rapport à 2020.  
Au niveau de l’embauche des travailleurs handicapés, les chiffres sont encourageants puisque 209.334 DEBOE ont été recrutés en 2021, soit 20% de plus que l’année précédente. Il semblerait donc que les choses tendent à progresser, c’est en tout cas en ce sens que vont les chiffres. “Le nombre de demandeurs d'emploi en situation de handicap est à son plus bas niveau depuis 5 ans”, souligne l’Agefiph dans son rapport.

Auteur
Author ImageThomas Motti
Partager
Facebook iconLinkedin iconMessenger iconMail iconX icon
D'autres articles pourraient vous intéresser
Enjeux RH
Pourquoi les managers de transition sont souvent des "super généralistes"
Dans un monde du travail en constante évolution, les entreprises doivent souvent faire face à des situations d’urgence ou à des projets stratégiques complexes. Que ce soit pour piloter un changement organisationnel, combler une absence imprévue, ou accompagner une fusion-acquisition, le recours à un manager de transition s’impose souvent comme la solution idéale. Mais pourquoi ces experts sont-ils souvent perçus comme des "super généralistes" ? Quelles compétences leur permettent de s’adapter à une telle variété de missions ?Revenons ensemble sur les raisons pour lesquelles les managers de transition incarnent si bien le profil généraliste, tout en décryptant les avantages que cela apporte aux organisations.Qu’est-ce qu’un manager de transition généraliste ?Le manager de transition généraliste est un professionnel expérimenté, capable d’intervenir sur des missions variées et de piloter des enjeux multiples. Contrairement à un expert hyper-spécialisé, il dispose d’une vision globale et transversale des différents domaines de l’entreprise : finance, ressources humaines, opérations, stratégie, etc. Cette polyvalence fait de lui un atout précieux pour des missions nécessitant une vue d’ensemble et une grande réactivité.Son expérience étendue et diversifiée lui permet de naviguer dans des contextes complexes, de s’adapter à des organisations variées et d’apporter des solutions concrètes en un temps record. Mais qu’est-ce qui explique cette capacité d’adaptation hors norme ?Manager de transition vs consultant, quelles différences ?Les clés du succès d’un profil généralisteUne expérience variée accumulée au fil des annéesLa carrière d’un manager de transition est souvent marquée par des postes différents dans des secteurs variés. Cette diversité d’expériences leur confère une capacité unique à comprendre rapidement les enjeux propres à chaque organisation. Par exemple, un manager de transition généraliste ayant exercé des fonctions en RH, en finance et en opérations sera mieux armé pour gérer des projets transverses.Une capacité d’adaptation hors pairIntervenir dans une nouvelle entreprise, souvent en crise ou en pleine transformation, exige de savoir s’adapter rapidement à des cultures, des équipes et des environnements inconnus. Les managers de transition généralistes excellent dans cet exercice grâce à leur grande ouverture d’esprit et leur habitude de jongler entre des rôles différents.Une vision stratégique et opérationnelleEn combinant compétences stratégiques et capacité à agir sur le terrain, ces professionnels parviennent à concilier les besoins immédiats et les objectifs long terme. Ils sont souvent des décideurs pragmatiques capables d’inspirer la confiance des équipes tout en livrant des résultats tangibles.Recruter un manager de transition : les clefs pour faire le bon choixLes avantages pour les entreprisesUne solution à des problématiques variéesQu’il s’agisse de réagir à une situation de crise, de restructurer une unité, de piloter un projet de transformation ou de combler un vide temporaire dans l’équipe dirigeante, le manager de transition généraliste apporte une solution adaptée. Sa capacité à embrasser des problématiques diverses réduit les risques et garantit une exécution efficace.Un gain de temps précieuxEn étant opérationnel dès le premier jour, un manager de transition généraliste évite les longues périodes d’onboarding. Il peut rapidement diagnostiquer les besoins et mettre en place des solutions concrètes, ce qui représente un avantage crucial dans les situations d’urgence.Une réduction des coûtsEn intégrant une expertise transversale, le manager de transition permet souvent d’éviter des coûts supplémentaires liés à l’embauche de multiples experts. Il offre une approche globale, répondant simultanément à des besoins variés avec une seule intervention.En bref : Pourquoi choisir un "super généraliste" ?Le manager de transition généraliste est un véritable caméléon, capable de s’adapter à toutes les situations pour apporter des solutions rapides, concrètes et efficaces. Sa polyvalence, combinée à une expertise stratégique et opérationnelle, en fait un allié de choix pour les entreprises confrontées à des défis complexes.Vous souhaitez en savoir plus sur les managers de transition et comment ils peuvent transformer vos projets ? 
Author picture
Thomas Motti
13 janv. 2025
Enjeux RH
Manager de transition vs consultant : quelles différences ?
Dans le monde des ressources humaines et du recrutement, il n’est pas rare de confondre les rôles de manager de transition et de consultant. Pourtant, ces deux métiers, bien que complémentaires, répondent à des besoins spécifiques et présentent des approches distinctes. Si vous vous interrogez sur leurs différences pour faire un choix éclairé dans votre organisation, cet article est fait pour vous.Qu’est-ce qu’un manager de transition ?Le manager de transition est un professionnel expérimenté, souvent spécialisé dans un domaine précis (finance, RH, opérations, etc.), qui intervient dans une entreprise pour une durée limitée. Sa mission est claire : gérer une situation exceptionnelle.Ses principales missions :Piloter un projet stratégique : fusion-acquisition, restructuration, lancement d’une nouvelle activité.Remplacer un cadre absent : un directeur général en congé ou un responsable RH en départ imprévu.Gérer une crise : rétablir une activité après une période difficile, comme une perte de parts de marché.Le manager de transition agit directement en interne, au sein des équipes. Il occupe une position opérationnelle avec des responsabilités concrètes et des résultats à atteindre sur le court ou moyen terme.👉 Exemple : Une entreprise industrielle en pleine restructuration fait appel à un manager de transition pour réorganiser ses ressources humaines et accompagner les équipes dans le changement.Les clefs pour recruter un manager de transitionQu’est-ce qu’un consultant ?Le consultant, de son côté, est un expert externe qui apporte un regard neuf et des recommandations stratégiques. Contrairement au manager de transition, il ne prend pas les rênes de l’organisation, mais agit en soutien.Ses principales missions :Réaliser un diagnostic : évaluer les processus existants, identifier les points faibles.Apporter des solutions : proposer des stratégies et outils pour améliorer les performances.Accompagner les équipes : former ou conseiller pour aider à la mise en œuvre des recommandations.Le consultant intervient sur une problématique spécifique, mais reste généralement en dehors de l’opérationnel. Sa valeur ajoutée réside dans sa capacité à analyser et à orienter les décisions de l’entreprise.👉 Exemple : Une entreprise souhaite moderniser sa politique de recrutement pour attirer des talents de la génération Z. Elle fait appel à un consultant pour auditer ses pratiques et proposer une stratégie adaptée.Découvrir le profil type d'un consultant RPOLes différences fondamentales entre manager de transition et consultantBien qu’ils partagent un objectif commun – aider les entreprises à surmonter des défis – leurs rôles et modes d’intervention diffèrent largement.1. Position dans l’entrepriseManager de transition : intégré dans la structure, il agit comme un membre temporaire de l’équipe.Consultant : externe à l’organisation, il conserve une posture de conseiller.2. Durée et nature des missionsManager de transition : missions de 3 à 18 mois, avec des responsabilités opérationnelles immédiates.Consultant : interventions plus courtes ou ponctuelles, souvent axées sur l’analyse et le conseil stratégique.3. Objectifs et résultats attendusManager de transition : obtenir des résultats mesurables (réduction des coûts, amélioration des processus).Consultant : fournir des recommandations pour guider l’entreprise vers ses objectifs.4. Compétences mobiliséesManager de transition : leadership, gestion de crise, expérience terrain.Consultant : analyse, vision stratégique, maîtrise des outils méthodologiques.Comment choisir entre un manager de transition et un consultant ?Le choix dépend avant tout de votre besoin :Si vous traversez une période critique ou que vous avez besoin de combler une absence stratégique, optez pour un manager de transition.Si vous souhaitez bénéficier d’un regard externe ou élaborer une stratégie sur le long terme, privilégiez un consultant.Pour conclureEn résumé, le manager de transition est votre allié en période de changement immédiat ou de crise, tandis que le consultant vous accompagne dans une réflexion stratégique et structurée. Ces deux profils sont complémentaires et peuvent, dans certains cas, collaborer pour maximiser leur impact.Si vous êtes en quête d’un expert pour répondre à vos besoins spécifiques, nos équipes spécialisées sont à votre disposition pour vous guider vers le bon choix.Contactez-nous dès aujourd’hui et trouvez le professionnel qui transformera vos défis en opportunités !
Author picture
Thomas Motti
6 janv. 2025
Enjeux RH
Recruter un manager de transition : les clefs pour faire le bon choix
Choisir un manager de transition est une étape déterminante pour assurer la réussite d’une mission ponctuelle mais stratégique. Dans des situations de transformation, de crise ou d’optimisation, ces professionnels chevronnés agissent comme des accélérateurs de performance. Mais comment bien recruter ce profil rare, capable de s’intégrer rapidement et de produire des résultats concrets ? Voici les clefs pour choisir le bon manager de transition avec méthode et sérénité.Pourquoi recruter un manager de transitionUn manager de transition, ce n’est pas un collaborateur comme les autres. Ce n’est pas non plus un consultant. Alors pourquoi faire appel à lui ?Imaginez une entreprise confrontée à une vacance de poste critique, une fusion à orchestrer ou un projet de transformation bloqué. Le manager de transition intervient alors comme un pilote d’urgence : il prend le volant, redresse la situation et trace la route pour l’avenir.Son rôle est opérationnel, mais également stratégique. Il arrive, analyse rapidement, propose des solutions concrètes et, surtout, il agit. Ce profil est particulièrement adapté lorsque :Le timing est serré.Les enjeux sont cruciaux.Les compétences nécessaires ne sont pas disponibles en interne.Avoir recours à un manager de transition pour gérer une communication de criseChoisir le bon manager de transition : les critères essentielsPour choisir efficacement un manager de transition, trois critères principaux doivent guider votre décision :L’expérience : Un manager de transition ne vient pas pour apprendre, mais pour résoudre un problème. Il doit pouvoir justifier d’expériences réussies dans des contextes similaires au vôtre. A-t-il déjà mené une restructuration d’équipe ? Accompagné un projet IT complexe ? Ses succès passés sont vos meilleures garanties.Le leadership : Au-delà des compétences techniques, un bon manager de transition sait emmener les équipes avec lui. Il doit inspirer confiance, imposer sa crédibilité tout en restant humain et accessible.L’adaptabilité : Chaque entreprise a sa propre culture, ses codes et ses défis. Le bon manager saura s’intégrer rapidement et comprendre les spécificités de votre organisation sans perturber son équilibre.Recrutement, formation, conseil : les multiples casquettes du DRH à temps partagéLa méthode pour recruter un manager de transition avec efficacitéRecruter un manager de transition peut sembler intimidant. Après tout, la mission est souvent urgente. Voici comment organiser un processus de recrutement fluide et efficace :1. Cadrez la mission en amontAvant de commencer, prenez le temps de poser les bases :Quel est le contexte ? Transformation, crise, projet stratégique ?Quels résultats attendez-vous ? Objectifs chiffrés, livrables spécifiques, timing ?Quelles ressources seront mises à sa disposition ? Équipe, budget, outils ?Une mission claire facilitera la recherche du candidat idéal et donnera au manager de transition un cap dès son arrivée.2. Faites confiance aux experts du recrutementLes cabinets spécialisés dans le management de transition sont de véritables partenaires pour identifier rapidement le bon profil. Leur réseau de managers disponibles et expérimentés constitue un atout majeur pour vous faire gagner du temps et éviter les erreurs de casting.3. Allez au-delà des entretiens classiquesLes entretiens permettent de cerner la personnalité et l’expérience d’un manager, mais ne vous arrêtez pas là. Testez sa réactivité face à un cas pratique, demandez-lui de partager des exemples concrets de réussites passées et prenez le temps d’échanger avec ses anciens clients.Réussir l’intégration d’un manager de transition : une étape cléL’une des erreurs fréquentes lorsqu’on recrute un manager de transition est de croire qu’il peut « se débrouiller seul » dès son arrivée. Même s’il est autonome, un manager de transition a besoin d’un onboarding efficace pour être rapidement opérationnel.Transmettez le contexte et les objectifs : Un brief complet avec les enjeux, les attentes et les équipes concernées est essentiel pour qu’il prenne ses marques rapidement.Présentez-le aux équipes : Sa légitimité repose aussi sur votre soutien. Montrez que vous lui faites confiance et qu’il dispose de votre appui.Fixez des objectifs de court terme : En identifiant des « quick wins », vous créez un premier impact positif, renforçant la confiance des équipes et des dirigeants.Assurez le suivi et la réussite de la missionUn manager de transition n’est pas un collaborateur permanent : son objectif est de résoudre un problème, puis de passer le relais. Pour garantir la réussite de sa mission, adoptez un suivi régulier :Organisez des points d’étape hebdomadaires pour évaluer l’avancement.Mesurez les résultats obtenus grâce aux indicateurs définis dès le début.Prévoyez une phase de transmission en fin de mission : le manager de transition doit s’assurer que ses actions sont pérennes et que vos équipes sont prêtes à prendre le relais.Le mot de la fin : bien recruter, c’est préparer l’avenirRecruter un manager de transition, c’est faire un pari gagnant sur le court terme, tout en préparant le long terme. En mobilisant un expert capable d’agir vite, de fédérer vos équipes et de produire des résultats tangibles, vous transformez un moment critique en opportunité pour votre organisation.Ne négligez donc aucune étape : identifiez vos besoins, choisissez le bon profil, facilitez son intégration et suivez son action jusqu’au bout. Un manager de transition bien recruté est un allié précieux pour conduire le changement et assurer la continuité de votre performance.Vous avez un besoin urgent de recruter un manager de transition ? Faites appel à des experts pour vous accompagner et trouver le bon profil en un temps record. 
Author picture
Thomas Motti
17 déc. 2024

Parlez-nous de votre projet

Vélocité
  • Tick icon

    Mission lancée en 48h

  • Tick icon

    Candidats présentés en moins de 2 semaines

  • Tick icon

    Time to fill de 50 jours

Efficacité
  • Tick icon

    720+ recrutements réussis cette année

  • Tick icon

    Expérience candidat 5 étoiles

  • Tick icon

    Des clients prestigieux comme

    Company logoCompany logoCompany logoCompany logoCompany logo
Calendar icon

Prendre rendez-vous

Vous souhaitez nous déposer votre CV ? Remplir le formulaire candidat

Company logoNous répondons en moins d'une heure

Bienvenue chez GetPro

Un membre de mon équipe va vous répondre d’ici quelques minutes. Nous allons revoir ensemble votre projet de recrutement et vous faire une proposition d’accompagnement sur-mesure dans les 24h.

Pour en savoir plus sur la manière dont nous opérons nos missions, vous pouvez lire les témoignages de nos clients. Ce sont eux qui en parlent le mieux.

À bientôt,

Emile Pennes picture
Emile PennesCo-fondateur de GetPro
Logo