Enjeux RH

Congés illimités : révolution ou illusion ?

11 janvier 2023
Sommaire

De plus en plus de startups françaises se laissent séduire par les congés illimités. Cette tendance outre-atlantique, tout droit venue de la Silicon Valley et initiée par Netflix en 2003, permet aux salariés d’avoir davantage de liberté dans la gestion de leur temps ainsi qu’un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. 

Le principe est simple : prendre autant de vacances que l’on veut, et quand on veut ! Toutefois, cela s’inscrit généralement dans un objectif managérial plus large, de confiance et d’autonomie des collaborateurs. C’est ce que nous a expliqué Charles Chantala, directeur commercial chez Indeed France, que GetPro a eu le plaisir de recevoir pour débattre de ce sujet. 

En effet, la direction d’Indeed a pris la décision d’offrir des congés payés illimités à ses 13.000 salariés dans le monde entier. Puis, la mise en application s’est effectuée petit à petit dans chacun des pays où le moteur de recherche d’offres d’emploi est présent. Pour sa part, la filiale française a sauté le pas en 2016. 

Congés illimités : une culture de l’autonomie

Le choix d’Indeed de passer aux congés illimités est lié à son secteur d’activité, admet Charles Chantala.Nous avons un côté tour de contrôle du marché de l’emploi, on sait ce qui séduit les candidats et ce qui fait qu’ils vont rester dans leur boîte", explique le directeur commercial. 

C’est en particulier un fort désir d’autonomie et de responsabilité qui a conduit Indeed à proposer des congés illimités à ses salariés. Toutefois, la mise en place de ce processus n’a été “qu’une étape de plus dans un cheminement plus profond qui est la question de la confiance qu’on attribue à nos collaborateurs”, tient à souligner Charles Chantala. 

“Depuis des années, on essaie d’instaurer ce climat. On fixe des objectifs à nos collaborateurs, mais on leur donne aussi de la liberté pour les atteindre. Les congés payés illimités sont un exemple de cette culture de l’autonomie et de la responsabilité accordée aux collaborateurs”, insiste le directeur commercial de la filière française. 

En effet, Indeed progresse dans cette direction depuis plusieurs années déjà. Concernant le télétravail, par exemple : celui-ci était démocratisé dans l’entreprise bien avant la pandémie. “Le full remote est possible pour une bonne part des collaborateurs d’Indeed et 99% des 13.000 salariés peuvent à minima faire un flex avec seulement 2 jours de présence au bureau”. En outre, depuis la crise du coronavirus, l’entreprise a mis en place des “You day”, tous les troisièmes vendredis du mois : “il s’agit de journées imposées à tous les collaborateurs d’Indeed, qui sont dédiées à soi”, précise Charles Chantala. “Tout dans l’organisation du travail, dans la manière dont les managers encadrent leurs équipes et les coachent, dans la façon dont on fixe nos objectifs et donc, dans la manière dont on prend nos vacances, est orienté autour de cette notion d’autonomie”, assure-t-il. 

7 jours de congés supplémentaires en moyenne

Toutefois, l'autonomie ne signifie pas liberté absolue. “L’idée n’est pas de désorganiser la boîte”, souligne Charles Chantala. C’est pourquoi les congés illimités doivent être réfléchis et encadrés. La première chose qu’il est important de préciser, c’est que les congés illimités ne viennent pas remplacer les congés légaux, qui sont de 5 semaines par an en France. 

Les premières entreprises qui ont innové sur le sujet aux États-Unis sont le parfait contre-exemple de ce processus, qui rappelons-le, a pour objectif d’offrir plus de temps aux salariés, et non pas de les piéger. En effet, avec la mise en place des congés illimités, ces salariés américains prenaient finalement moins de jours que ceux qui leur étaient initialement offerts légalement. 

“Les congés illimités viennent toujours après les jours de congés légaux. Ça ne vient pas remplacer le droit des différents pays dans lesquels on opère”, insiste Charles Chantala. “Donc en France, seulement si j’ai épuisé mes cinq semaines de congés et mes RTT, je peux éventuellement prendre des jours supplémentaires”, précise-t-il.

Pour ce faire, il faut dans un premier temps en parler à son équipe. C’est la communication qui prime, rappelle le directeur commercial. Puis, si l’équipe n’y voit aucun inconvénient, c’est au manager de valider ou non la prise de jours de congés. Depuis la mise en place de ce dispositif, il n’est arrivé que très rarement qu’un manager refuse la prise de vacances. En effet,”on a été très clair chez Indeed sur le fait que l’objectif de cette politique de congés illimités est que les gens prennent plus de congés qu’avant”. 

En outre, Indeed a pu mesurer l’effet des congés illimités : “on a observé en moyenne une augmentation de 7 jours de congés supplémentaires dans le monde”, indique Charles Chantala. Selon lui, ce serait contre-productif que de refuser des jours à ses collaborateurs sous prétexte qu’ils ont déjà tout épuisé. “Il vaut mieux prendre un ou deux jours de repos pour revenir à fond”.

Quelles sont les conditions essentielles pour mettre en place les congés illimités ? 

Charles Chantala dénombre 3 grandes conditions pour que la mise en place d’un tel processus se déroule sans accrocs dans une entreprise. 

Tout d’abord, c’est la capacité de travailler de façon asynchrone. C’est-à-dire savoir qu’il n’est pas nécessaire d’être tous ensemble en même temps, à une même heure, dans l’entreprise. Cela peut constituer une première limite dans la mesure où certaines entreprises ne peuvent pas se le permettre. “Chez Indeed, la mise en place des congés illimités a été décidée uniquement parce que cela pouvait s’appliquer à tous les collaborateurs”, explique le directeur commercial. 

Il faut également un encadrement et un management basé autour d’une culture du résultat. Il est nécessaire de pouvoir cadrer le travail des collaborateurs autour d’objectifs qui soient mesurables, précis et atteignables. 

Enfin, il est essentiel que l’entreprise ait déjà construit sa culture autour de la confiance et d’une communication libre. “Il vaut mieux prendre 2-3 ans pour la construire avant de prendre une mesure drastique comme les congés illimités, qui peut mal tourner si elle est mal amenée”.

Quels sont les avantages des congés illimités  ?

Six ans après la mise en place de cette politique de congés illimités dans la filiale française du groupe, Indeed a pu constater de nombreux avantages. “À un niveau macro, les performances n’ont jamais été aussi bonnes, que ce soit en termes de chiffre d’affaires ou de rentabilité”, assure Charles Chantala. “On ne peut pas dire que les jours de congés payés en plus ont eu un impact négatif, au contraire, ils ont eu un impact positif”. 

Deuxième observation : le nombre de jours d'absence pour maladie a été réduit. “Selon les pays, il y a en moyenne deux à trois jours de congé maladie en moins”, détaille le directeur commercial. “Cela prouve bien que dans certains cas, les congés maladie faisaient suite à de la fatigue”, concède-t-il.

Enfin, “le niveau d’engagement de nos collaborateurs a continué d’augmenter et est aujourd’hui à un niveau très élevé. On a également des taux de satisfaction très importants. Plus spécifiquement, sur les questions de l’autonomie, de la responsabilité et de la relation avec la hiérarchie”, précise Charles Chantala. 

En outre, en raison de la pandémie, Indeed est resté deux années entières avec les bureaux fermés, soit plus de 700 jours en télétravail forcé pour tous les collaborateurs. “Et c’est pendant cette période-là que l’entreprise a eu les résultats les plus élevés, que ce soit concernant le chiffre d’affaires ou en marge et productivité à l’échelle de l’entreprise”, indique-t-il.

Quelles peuvent être les limites ?

Comme souligné précédemment, pour que la mise en place des congés illimités soit optimale, il est indispensable que cela soit applicable à tout le monde, afin de ne pas créer de frustration ni de sentiment d’injustice. 

Selon Charles Chantala, l’une des limites que peut avoir ce dispositif, c’est que celui-ci ne corresponde pas à la culture de l’entreprise. Cela risque de créer le flou chez les salariés qui peuvent ne pas se sentir à l’aise de prendre ces jours. L’exemple des entreprises américaines illustre bien ce phénomène. Si la charge de travail est telle que les employés ne peuvent pas bénéficier de leurs congés illimités, cela va à l'encontre de l’objectif principal, à savoir avoir plus de temps pour soi. Et au lieu de gagner en performance et en productivité, cela provoquerait l’effet inverse : des collaborateurs encore plus fatigués

La deuxième limite que soulève Charles Chantala est à contrario qu’il y ait un trop gros déséquilibre au sein d’une même équipe ou entre les salariés d’un même bureau, où certaines personnes prendraient trop de congés, et d’autres pas suffisamment. C’est pour cette raison que Charles Chantala insiste sur l’importance de la communication entre les collaborateurs. “Il ne faut pas que cela vienne uniquement d’en haut”, conseille-t-il.

Un moyen de booster sa marque employeur ? 

Évidemment, cette décision est un réel atout pour l’entreprise, qui gagne en productivité et performance, mais aussi et surtout pour les collaborateurs, qui bénéficient de plus de temps pour eux. Cela leur permet en effet de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle. Ce serait mentir que de dire que cela ne contribue pas à la marque employeur de l’entreprise. Toutefois, dans le cas d’Indeed, Charles Chantala assure que, “pendant les premières années, on ne voulait pas attirer les candidats grâce aux congés illimités”.

“On l’a très peu mis en avant pendant les premières années dans nos actions de recrutement et de marque employeur”, explique-t-il. “L’idée n’est pas de recruter des gens qui seraient uniquement attirés par les avantages qu’on possède, on veut des salariés qui soient avant tout motivés par notre mission”, souligne le directeur commercial. 

Toutefois, en raison du marché actuel, qui est très tendu, “on s’en sert quand même aujourd’hui, car soyons honnête, c’est un argument. Mais encore une fois, ça vient illustrer la culture d’Indeed dans son ensemble”, plaide-t-il. “Ce n’est pas une mesure gadget. On veut dire aux candidats ‘ne venez pas nécessairement pour les congés illimités, mais venez parce que vous serez traités comme des adultes”, conclut-il. 

Auteur
Author ImageThomas Motti
Partager
Facebook iconLinkedin iconMessenger iconMail iconX icon
D'autres articles pourraient vous intéresser
Enjeux RH
Pourquoi les managers de transition sont souvent des "super généralistes"
Dans un monde du travail en constante évolution, les entreprises doivent souvent faire face à des situations d’urgence ou à des projets stratégiques complexes. Que ce soit pour piloter un changement organisationnel, combler une absence imprévue, ou accompagner une fusion-acquisition, le recours à un manager de transition s’impose souvent comme la solution idéale. Mais pourquoi ces experts sont-ils souvent perçus comme des "super généralistes" ? Quelles compétences leur permettent de s’adapter à une telle variété de missions ?Revenons ensemble sur les raisons pour lesquelles les managers de transition incarnent si bien le profil généraliste, tout en décryptant les avantages que cela apporte aux organisations.Qu’est-ce qu’un manager de transition généraliste ?Le manager de transition généraliste est un professionnel expérimenté, capable d’intervenir sur des missions variées et de piloter des enjeux multiples. Contrairement à un expert hyper-spécialisé, il dispose d’une vision globale et transversale des différents domaines de l’entreprise : finance, ressources humaines, opérations, stratégie, etc. Cette polyvalence fait de lui un atout précieux pour des missions nécessitant une vue d’ensemble et une grande réactivité.Son expérience étendue et diversifiée lui permet de naviguer dans des contextes complexes, de s’adapter à des organisations variées et d’apporter des solutions concrètes en un temps record. Mais qu’est-ce qui explique cette capacité d’adaptation hors norme ?Manager de transition vs consultant, quelles différences ?Les clés du succès d’un profil généralisteUne expérience variée accumulée au fil des annéesLa carrière d’un manager de transition est souvent marquée par des postes différents dans des secteurs variés. Cette diversité d’expériences leur confère une capacité unique à comprendre rapidement les enjeux propres à chaque organisation. Par exemple, un manager de transition généraliste ayant exercé des fonctions en RH, en finance et en opérations sera mieux armé pour gérer des projets transverses.Une capacité d’adaptation hors pairIntervenir dans une nouvelle entreprise, souvent en crise ou en pleine transformation, exige de savoir s’adapter rapidement à des cultures, des équipes et des environnements inconnus. Les managers de transition généralistes excellent dans cet exercice grâce à leur grande ouverture d’esprit et leur habitude de jongler entre des rôles différents.Une vision stratégique et opérationnelleEn combinant compétences stratégiques et capacité à agir sur le terrain, ces professionnels parviennent à concilier les besoins immédiats et les objectifs long terme. Ils sont souvent des décideurs pragmatiques capables d’inspirer la confiance des équipes tout en livrant des résultats tangibles.Recruter un manager de transition : les clefs pour faire le bon choixLes avantages pour les entreprisesUne solution à des problématiques variéesQu’il s’agisse de réagir à une situation de crise, de restructurer une unité, de piloter un projet de transformation ou de combler un vide temporaire dans l’équipe dirigeante, le manager de transition généraliste apporte une solution adaptée. Sa capacité à embrasser des problématiques diverses réduit les risques et garantit une exécution efficace.Un gain de temps précieuxEn étant opérationnel dès le premier jour, un manager de transition généraliste évite les longues périodes d’onboarding. Il peut rapidement diagnostiquer les besoins et mettre en place des solutions concrètes, ce qui représente un avantage crucial dans les situations d’urgence.Une réduction des coûtsEn intégrant une expertise transversale, le manager de transition permet souvent d’éviter des coûts supplémentaires liés à l’embauche de multiples experts. Il offre une approche globale, répondant simultanément à des besoins variés avec une seule intervention.En bref : Pourquoi choisir un "super généraliste" ?Le manager de transition généraliste est un véritable caméléon, capable de s’adapter à toutes les situations pour apporter des solutions rapides, concrètes et efficaces. Sa polyvalence, combinée à une expertise stratégique et opérationnelle, en fait un allié de choix pour les entreprises confrontées à des défis complexes.Vous souhaitez en savoir plus sur les managers de transition et comment ils peuvent transformer vos projets ? 
Author picture
Thomas Motti
13 janv. 2025
Enjeux RH
Manager de transition vs consultant : quelles différences ?
Dans le monde des ressources humaines et du recrutement, il n’est pas rare de confondre les rôles de manager de transition et de consultant. Pourtant, ces deux métiers, bien que complémentaires, répondent à des besoins spécifiques et présentent des approches distinctes. Si vous vous interrogez sur leurs différences pour faire un choix éclairé dans votre organisation, cet article est fait pour vous.Qu’est-ce qu’un manager de transition ?Le manager de transition est un professionnel expérimenté, souvent spécialisé dans un domaine précis (finance, RH, opérations, etc.), qui intervient dans une entreprise pour une durée limitée. Sa mission est claire : gérer une situation exceptionnelle.Ses principales missions :Piloter un projet stratégique : fusion-acquisition, restructuration, lancement d’une nouvelle activité.Remplacer un cadre absent : un directeur général en congé ou un responsable RH en départ imprévu.Gérer une crise : rétablir une activité après une période difficile, comme une perte de parts de marché.Le manager de transition agit directement en interne, au sein des équipes. Il occupe une position opérationnelle avec des responsabilités concrètes et des résultats à atteindre sur le court ou moyen terme.👉 Exemple : Une entreprise industrielle en pleine restructuration fait appel à un manager de transition pour réorganiser ses ressources humaines et accompagner les équipes dans le changement.Les clefs pour recruter un manager de transitionQu’est-ce qu’un consultant ?Le consultant, de son côté, est un expert externe qui apporte un regard neuf et des recommandations stratégiques. Contrairement au manager de transition, il ne prend pas les rênes de l’organisation, mais agit en soutien.Ses principales missions :Réaliser un diagnostic : évaluer les processus existants, identifier les points faibles.Apporter des solutions : proposer des stratégies et outils pour améliorer les performances.Accompagner les équipes : former ou conseiller pour aider à la mise en œuvre des recommandations.Le consultant intervient sur une problématique spécifique, mais reste généralement en dehors de l’opérationnel. Sa valeur ajoutée réside dans sa capacité à analyser et à orienter les décisions de l’entreprise.👉 Exemple : Une entreprise souhaite moderniser sa politique de recrutement pour attirer des talents de la génération Z. Elle fait appel à un consultant pour auditer ses pratiques et proposer une stratégie adaptée.Découvrir le profil type d'un consultant RPOLes différences fondamentales entre manager de transition et consultantBien qu’ils partagent un objectif commun – aider les entreprises à surmonter des défis – leurs rôles et modes d’intervention diffèrent largement.1. Position dans l’entrepriseManager de transition : intégré dans la structure, il agit comme un membre temporaire de l’équipe.Consultant : externe à l’organisation, il conserve une posture de conseiller.2. Durée et nature des missionsManager de transition : missions de 3 à 18 mois, avec des responsabilités opérationnelles immédiates.Consultant : interventions plus courtes ou ponctuelles, souvent axées sur l’analyse et le conseil stratégique.3. Objectifs et résultats attendusManager de transition : obtenir des résultats mesurables (réduction des coûts, amélioration des processus).Consultant : fournir des recommandations pour guider l’entreprise vers ses objectifs.4. Compétences mobiliséesManager de transition : leadership, gestion de crise, expérience terrain.Consultant : analyse, vision stratégique, maîtrise des outils méthodologiques.Comment choisir entre un manager de transition et un consultant ?Le choix dépend avant tout de votre besoin :Si vous traversez une période critique ou que vous avez besoin de combler une absence stratégique, optez pour un manager de transition.Si vous souhaitez bénéficier d’un regard externe ou élaborer une stratégie sur le long terme, privilégiez un consultant.Pour conclureEn résumé, le manager de transition est votre allié en période de changement immédiat ou de crise, tandis que le consultant vous accompagne dans une réflexion stratégique et structurée. Ces deux profils sont complémentaires et peuvent, dans certains cas, collaborer pour maximiser leur impact.Si vous êtes en quête d’un expert pour répondre à vos besoins spécifiques, nos équipes spécialisées sont à votre disposition pour vous guider vers le bon choix.Contactez-nous dès aujourd’hui et trouvez le professionnel qui transformera vos défis en opportunités !
Author picture
Thomas Motti
6 janv. 2025
Enjeux RH
Recruter un manager de transition : les clefs pour faire le bon choix
Choisir un manager de transition est une étape déterminante pour assurer la réussite d’une mission ponctuelle mais stratégique. Dans des situations de transformation, de crise ou d’optimisation, ces professionnels chevronnés agissent comme des accélérateurs de performance. Mais comment bien recruter ce profil rare, capable de s’intégrer rapidement et de produire des résultats concrets ? Voici les clefs pour choisir le bon manager de transition avec méthode et sérénité.Pourquoi recruter un manager de transitionUn manager de transition, ce n’est pas un collaborateur comme les autres. Ce n’est pas non plus un consultant. Alors pourquoi faire appel à lui ?Imaginez une entreprise confrontée à une vacance de poste critique, une fusion à orchestrer ou un projet de transformation bloqué. Le manager de transition intervient alors comme un pilote d’urgence : il prend le volant, redresse la situation et trace la route pour l’avenir.Son rôle est opérationnel, mais également stratégique. Il arrive, analyse rapidement, propose des solutions concrètes et, surtout, il agit. Ce profil est particulièrement adapté lorsque :Le timing est serré.Les enjeux sont cruciaux.Les compétences nécessaires ne sont pas disponibles en interne.Avoir recours à un manager de transition pour gérer une communication de criseChoisir le bon manager de transition : les critères essentielsPour choisir efficacement un manager de transition, trois critères principaux doivent guider votre décision :L’expérience : Un manager de transition ne vient pas pour apprendre, mais pour résoudre un problème. Il doit pouvoir justifier d’expériences réussies dans des contextes similaires au vôtre. A-t-il déjà mené une restructuration d’équipe ? Accompagné un projet IT complexe ? Ses succès passés sont vos meilleures garanties.Le leadership : Au-delà des compétences techniques, un bon manager de transition sait emmener les équipes avec lui. Il doit inspirer confiance, imposer sa crédibilité tout en restant humain et accessible.L’adaptabilité : Chaque entreprise a sa propre culture, ses codes et ses défis. Le bon manager saura s’intégrer rapidement et comprendre les spécificités de votre organisation sans perturber son équilibre.Recrutement, formation, conseil : les multiples casquettes du DRH à temps partagéLa méthode pour recruter un manager de transition avec efficacitéRecruter un manager de transition peut sembler intimidant. Après tout, la mission est souvent urgente. Voici comment organiser un processus de recrutement fluide et efficace :1. Cadrez la mission en amontAvant de commencer, prenez le temps de poser les bases :Quel est le contexte ? Transformation, crise, projet stratégique ?Quels résultats attendez-vous ? Objectifs chiffrés, livrables spécifiques, timing ?Quelles ressources seront mises à sa disposition ? Équipe, budget, outils ?Une mission claire facilitera la recherche du candidat idéal et donnera au manager de transition un cap dès son arrivée.2. Faites confiance aux experts du recrutementLes cabinets spécialisés dans le management de transition sont de véritables partenaires pour identifier rapidement le bon profil. Leur réseau de managers disponibles et expérimentés constitue un atout majeur pour vous faire gagner du temps et éviter les erreurs de casting.3. Allez au-delà des entretiens classiquesLes entretiens permettent de cerner la personnalité et l’expérience d’un manager, mais ne vous arrêtez pas là. Testez sa réactivité face à un cas pratique, demandez-lui de partager des exemples concrets de réussites passées et prenez le temps d’échanger avec ses anciens clients.Réussir l’intégration d’un manager de transition : une étape cléL’une des erreurs fréquentes lorsqu’on recrute un manager de transition est de croire qu’il peut « se débrouiller seul » dès son arrivée. Même s’il est autonome, un manager de transition a besoin d’un onboarding efficace pour être rapidement opérationnel.Transmettez le contexte et les objectifs : Un brief complet avec les enjeux, les attentes et les équipes concernées est essentiel pour qu’il prenne ses marques rapidement.Présentez-le aux équipes : Sa légitimité repose aussi sur votre soutien. Montrez que vous lui faites confiance et qu’il dispose de votre appui.Fixez des objectifs de court terme : En identifiant des « quick wins », vous créez un premier impact positif, renforçant la confiance des équipes et des dirigeants.Assurez le suivi et la réussite de la missionUn manager de transition n’est pas un collaborateur permanent : son objectif est de résoudre un problème, puis de passer le relais. Pour garantir la réussite de sa mission, adoptez un suivi régulier :Organisez des points d’étape hebdomadaires pour évaluer l’avancement.Mesurez les résultats obtenus grâce aux indicateurs définis dès le début.Prévoyez une phase de transmission en fin de mission : le manager de transition doit s’assurer que ses actions sont pérennes et que vos équipes sont prêtes à prendre le relais.Le mot de la fin : bien recruter, c’est préparer l’avenirRecruter un manager de transition, c’est faire un pari gagnant sur le court terme, tout en préparant le long terme. En mobilisant un expert capable d’agir vite, de fédérer vos équipes et de produire des résultats tangibles, vous transformez un moment critique en opportunité pour votre organisation.Ne négligez donc aucune étape : identifiez vos besoins, choisissez le bon profil, facilitez son intégration et suivez son action jusqu’au bout. Un manager de transition bien recruté est un allié précieux pour conduire le changement et assurer la continuité de votre performance.Vous avez un besoin urgent de recruter un manager de transition ? Faites appel à des experts pour vous accompagner et trouver le bon profil en un temps record. 
Author picture
Thomas Motti
17 déc. 2024

Parlez-nous de votre projet

Vélocité
  • Tick icon

    Mission lancée en 48h

  • Tick icon

    Candidats présentés en moins de 2 semaines

  • Tick icon

    Time to fill de 50 jours

Efficacité
  • Tick icon

    720+ recrutements réussis cette année

  • Tick icon

    Expérience candidat 5 étoiles sur Trustpilot

  • Tick icon

    Des clients prestigieux comme

    Company logoCompany logoCompany logoCompany logoCompany logo
Calendar icon

Prendre rendez-vous

Vous souhaitez nous déposer votre CV ? Remplir le formulaire candidat

Company logoNous répondons en moins d'une heure

Bienvenue chez GetPro

Un membre de mon équipe va vous répondre d’ici quelques minutes. Nous allons revoir ensemble votre projet de recrutement et vous faire une proposition d’accompagnement sur-mesure dans les 24h.

Pour en savoir plus sur la manière dont nous opérons nos missions, vous pouvez lire les témoignages de nos clients. Ce sont eux qui en parlent le mieux.

À bientôt,

Emile Pennes picture
Emile PennesCo-fondateur de GetPro
Logo